On appelle ça la profanation des églises. De toute façon, l'église était déjà profanée par la nouvelle messe (qui en passant n'est pas le vrai Sacrifice et ne peut venir de l'Église catholique, qui elle est infaillible en matière de liturgie. Cette pseudo-messe est le fruit pourrit de la contre-église maçonnique). En plus, cette femme en mini-jupe dans le sanctuaire, ça concorde parfaitement avec la nouvelle messe où le prêtre est dégradé de sa fonction et rabaissé au même titre qu'un célébrant ou représentant de quelconque rite hérétique.
« Elle [L'Église] est sainte dans son culte : rien n'est plus propre que ses fêtes et ses cérémonies à ranimer en nous la piété, le respect pour la Majesté divine, et la confiance en Dieu. Elle nous représente sous des formes symboliques les vérités tout à la fois terribles et consolantes de la religion, et nous rappelle, par ses assemblés dans le lieu saint, que nous sommes tous indistinctement les enfants de Dieu, tous frères en Jésus-Christ, ne devant tous avoir qu'un cœur et qu'une âme. Celles même des pratiques de dévotion qu'elle favorise sans les rendre obligatoires, celles de ses pratiques que certains hérétiques en les traitent de superstitieuses, parce qu'ils n'en connaissent point l'esprit, contribuent puissamment à entretenir en nous, avec la piété chrétienne, la piété filiale et la piété fraternelle, nous voulons dire la charité, l'amour de nos semblables, l'on tenterait en vain de remplacer par la philanthropie, qui dégénère si facilement en égoïsme. » (S. É. le cardinal Gousset, Théologie dogmatique,
1875, vol.1, p. 574.)
« L'Église est infaillible encore en ce qui concerne le culte divin et la discipline générale, parce que le culte divin et la discipline générale ont toujours des rapports intimes avec la foi et les mœurs. Si l'Église pouvait prescrire ou approuver en ces matières des choses contraires à la foi et aux mœurs, ou qui ne leur fussent pas conformes, elle jetterait inévitablement les âmes dans l'erreur et les perdrait au lieu de les sauver. Or, cela ne peut être, Jésus-Christ lui ayant promis d'être avec elle jusqu'à la fin des temps. L'Église est donc infaillible en matière de discipline générale en ce sens que ce qu'elle ordonne ou approuve généralement en cette matière, ne peut manquer d'être en harmonie avec la vérité et la morale révélées. » (S. É. le cardinal Deschamps, L'infaillibilité et le concile général, Malines, 1869, pp. 46-47.)
« L'Église est infaillible dans sa discipline générale. Par discipline générale, on entend les lois et les pratiques qui appartiennent à l'ordre extérieur de l'Église tout entière. Ce sont celles qui concernent soit le culte extérieur, comme la liturgie et les rubriques, soit l'administration des Sacrements...» (P. Hermann, Institutiones Theologiæ Dogmaticæ, 4 e édition., Rome : Della Pace, 1908, vol. 1, p. 258.)
Ainsi, ils se trompent ceux qui disent que les cérémonies du saint Sacrifice de la Messe, approuvées par l'Église catholique, peuvent être nuisibles en quoique ce soit pour la foi des fidèles.