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Le cardinal Pell a "changé" son point de vue sur l'enfer

Le cardinal George Pell a déclaré à FirstThings.com (15 novembre) qu'il avait jadis du mal à concilier l'amour de Dieu avec le châtiment éternel.

Pendant des décennies, il a cru que presque tout le monde serait sauvé, que très peu iraient en enfer et que beaucoup auraient besoin d'une purification au purgatoire, bien qu'il sache que les docteurs de l'Eglise enseignent que la majorité de l'espèce humaine est damnée.

Le cardinal était également conscient de l'avertissement du Christ dans Luc 13:24, "Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite, car je vous le dis, beaucoup essaieront d'entrer et ne réussiront pas".

Il a "changé d'avis" lorsqu'un évêque américain lui a dit que la crucifixion du Christ et l'activité sacerdotale seraient inutiles, s'il n'y avait pas de châtiment éternel.

Aujourd'hui, Pell dit qu'il était un "sentimental protégé" qui ignorait les terribles souffrances causées par le péché, et sous-estimait "l'obstination de la volonté humaine."

Il estime que le fait de ne pas prendre au sérieux le fait que le Christ jugera tout le monde au dernier jour est "au cœur de la crise de la foi et de la morale".

Image: George Pell, © Mazur, CC BY-NC-SA, #newsAqnuljqrzn

Roger AUBERT
Ces articles démontrent toutes les hérésies commises par le pape François
contre la véritable Église Catholique fondée par Jésus-Christ. Il démontre aussi que François prépare "le terrain des esprits des Catholiques" pour approuver la terrible venue de l'Antichrist. Celle-ci ne doit pas être très éloignée ! Informez toutes vos connaissances. Jean-Pierre
Plusieurs articles très importants, …
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Ces articles démontrent toutes les hérésies commises par le pape François

contre la véritable Église Catholique fondée par Jésus-Christ. Il démontre aussi que François prépare "le terrain des esprits des Catholiques" pour approuver la terrible venue de l'Antichrist. Celle-ci ne doit pas être très éloignée ! Informez toutes vos connaissances. Jean-Pierre

Plusieurs articles très importants, pour comprendre ce qui se passe aujourd'hui dans notre Église, car ce scandale (aux Émirats) n'est pas unique... A lire en plusieurs fois, si vous n'avez pas le temps. (A lire absolument la lettre d'une religieuse, à la fin) Tout cela nous fait bien comprendre que nous approchons de la Nouvelle religion mondiale, qui est celle de l'Antichrist. Et qu'aujourd'hui nous avons bien affaire au faux prophète...

VIDÉO-VÉRITÉ : "LE PAPE AUX ÉMIRATS : RENCONTRE INTERRELIGIEUSE ET PRÉPARATION DE L'UNIQUE RELIGION MONDIALE" !

youtube.com/watch?v=szWHxnp_XpM

Le Pape aux Émirats : En route vers l'Unique Religion Mondiale !

CARDINAL BURKE : LA DÉCLARATION MENSONGÈRE D'ABOU DHABI DE FRANÇOIS DOIT ÊTRE SUPPRIMÉE !

18 février 2019 - L’affirmation selon laquelle « la diversité des religions est voulue par Dieu » doit être retirée de la déclaration d’Abou Dhabi du pape, car elle n’est « pas correcte » – écrit le cardinal Raymond Burke sur NCRegister.com (16 février). Il réfute une explication selon laquelle François se réfère à la volonté de Dieu qui « ne permet » que les autres religions comme un mal. Burke rétorque que le document dit explicitement que « la pluralité ou la diversité des religions est bonne ». Mais ceci est « erroné ».* SOURCE :

Cardinal Burke : La déclaration mensongère d'Abou Dhabi de François doit être supprimée [mais ce ne sera pas le cas]

FRANÇOIS ET L'IMAM : À PROPOS DE LEUR DÉCLARATION COMMUNE SUR "LA FRATERNITÉ UNIVERSELLE" !

François et l’Imam. A propos de leur déclaration commune sur la « Fraternité universelle » (5/2/2019) Je n’ai suivi que de très loin le voyage du pape dans les Emirats arabes, et je ne devrais donc pas porter de jugement… Je ne doute pas que parmi les Dans les nombreux discours prononcés (surtout ceux préparés dans les bureaux de la Curie), on trouverait facilement des « perles de sagesse » que d’autres recueilleront (pieusement) comme témoignages de sa rectitude doctrinale. Mais le diable est dans les détails, dit-on, et ce fait a trouvé confirmation dans ce pontificat, entre autres, dans les fameuses « notes de bas de page » d’Amoris Laetitia. Un lecteur attire mon attention sur un passage, disons, ambigu, dans la Déclaration commune du Pape et du Grand Imam d’Al-Azhar LA FRATERNITÉ HUMAINE POUR LA PAIX MONDIALE ET LA COEXISTENCE COMMUNE (w2.vatican.va) La liberté est un droit de toute personne: chacune jouit de la liberté de croyance, de pensée, d’expression et d’action. Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains. Cette Sagesse divine est l’origine dont découle le droit à la liberté de croyance et à la liberté d’être différents. C’est pourquoi on condamne le fait de contraindre les gens à adhérer à une certaine religion ou à une certaine culture, comme aussi le fait d’imposer un style de civilisation que les autres n’acceptent pas. (…) [Ce document certifie] la forte conviction que les vrais enseignements des religions invitent à demeurer ancrés dans les valeurs de la paix, à soutenir les valeurs de la connaissance réciproque, de la fraternité humaine et de la coexistence commune … Ces propos dans la bouche du Vicaire du Christ sont pour le moins imprudents, sinon problématiques d’autant plus que, pour ce que j’en sais, ils sont totalement étrangers aux conceptions des musulmans. La dernière phrase du 1er paragraphe peut évidemment être retournée à leur profit, condamnent de la part des chrétiens toute tentative de conversion (je n’utilise pas le mot prosélytisme, qui est devenu un gros mot).
Mon lecteur commente: «Dire que Dieu a voulu dans sa sagesse créatrice le pluralisme religieux, c’est dire qu’il a voulu que beaucoup aient une conscience erronée: c’est un blasphème». Le document « Fraternité humaine » publié aujourd’hui, dans lequel Bergoglio déclare avec l’Imam d’Al Azhar la valeur de la fraternité universelle, pourrait être commenté de plusieurs manières. Bien sûr, il n’y a pas trace dans le texte du Dieu unique et trinitaire, mais il y a une divinité partagée entre toutes les religions, qui semble avoir un diplôme en architecture. Mais nous nous posons quelques questions: – Si, comme il le dit, le document « Le pluralisme et la diversité des religions (…) sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains », pourquoi Jésus est-il venu pour être crucifié ? S’est-il trompé ? Que pense Bergoglio de la valeur de la Croix et de la Résurrection ? Sont-ils nécessaires oui ou non ? S’il ne le pense pas, qu’attend-il de nous ?
Si toutes les religions portent, comme le dit le document, de « vrais enseignements », pourquoi donc y a-t-il des prêtres, des évêques et des papes ? A ce stade, qu’ils démissionnent tous et nous rendent l’argent !

L'AMITIÉ DE FRANÇOIS ET D'AL-TAYYEB : UN COMMENTAIRE DE L'ABBÉ GUY PAGÈS !

L’AMITIÉ DE FRANÇOIS ET D’AL-TAYYEBOU L’« ESPÉRANCE EN UN AVENIR LUMINEUX POUR TOUS LES ÊTRES HUMAINS » 11 février 2019
A l’issue d’une « rencontre de la fraternité » ayant rassemblé quatre cent représentants de toutes les religions à Abu Dhabi le 4 février 2019le Pape François et le Grand Imam d’Al-Azhar (Égypte)Ahmad Al-Tayyebont cosigné le « Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune »[1]. Pourquoi seulement eux deux, et pas les trois cent quatre vingt huit autres aussi ?
Évidemment, cette condamnation de la haine et de sa violence, que ce soit sous la forme de la contrainte religieuse (Coran 2.1934.899.560.4), du terrorisme (Coran 3.1518.12609.11133.2659.21361.4), du mépris des femmes (Coran 2.2284.34435.6), etc. ne concernait véritablement qu’un seul des deux partenaires… Personne n’accuse en effet l’Église d’enfanter assassins et terroristes. Dès lors, quel besoin avait le Pape de signer cette Déclaration ? De servir de cache misère à Al-Azhar qui n’a pas osé poser l’acte de repentance fondateur de la « révolution religieuse » à laquelle le Président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi a appelé ses dignitaires dans un admirable discours du 1er janvier 2015 ? Mais alors, cette repentance est-elle sincère ?
Indéniablement, l’Université d’Al-Azharou du moins son Grand Imam, a formellement fait un « pas en avant »… de géant. Un immense « Merci ! » donc au Président Al-Sissi ! Cependant, ce ne sont pas les paroles qui comptent, mais les actes, et l’avenir montrera ce que celles-ci valaient. En attendant, si le directeur d’Al-Azhar a joué gros en condamnant des « pratiques d’Allah qui ne peuvent pas être révoquées (Coran 33.6235.4348.23) », en bon connaisseur de la takiya, il sait qu’Allah « ne lui reprochera pas la frivolité de ses serments (Coran 2.225) », puisqu’Allah enseigne même à rompre les serments (Coran 66.2) ! Allah n’est-il pas « le meilleur de ceux qui rusent (Coran 3.548.3027.50) » ? De plus, l’opération se justifie largement : ce qui va être empoché dépasse largement l’investissement consenti. En effet, désormais, l’islam va pouvoir partout se présenter, sous le sceau du Pape, comme religion de paix, de tolérance et d’amour… que seules de mauvaises interprétations rendent haïssable ! En un temps où les peuples d’Occident semblent se réveiller et vouloir rejeter l’islam, je trouve que c’est un coup de maître de la part des chefs de l’islam (Cf. Ep 6.12).
De son côté, qu’est-ce que l’Église gagne et perd dans cet accord ? Ce qu’elle gagne, incontestablement, c’est l’estime du monde, et peut-être aussi de bonnes relations, au moins momentanées, avec des milieux musulmans de bonne volonté. Ce qu’elle perd, un peu plus, c’est l’annonce du caractère absolu de la foi en Jésus-Christ, et la cohérence doctrinale qui en assure la force de proposition. En effet, non seulement n’apparaît jamais dans ce document d’allusion au salut éternel, objet pourtant premier de sa mission, mais des propos typiquement musulmans, et donc contraires à la foi catholique, y sont ratifiés… par le Pape. Ainsi, écrire que « le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains », valide : la confusion typiquement musulmane entre la nature (race, sexe…) et la culture (langue, religion), confusion faisant passer l’islam pour une réalité voulue par Dieu au même titre que la nature, le rendant ainsi aussi bon et nécessaire qu’elle, la schizophrénie d’Allah qui crée plusieurs religions (Coran 7.1622.66)… pour que l’islam les détruise (Coran 2.1939.3033) !
En islam, la division spirituelle et morale de l’humanité est voulue par Allah (Coran 7.16822.66) parce qu’il est l’auteur du bien comme du mal (Coran 15.4032.1338.8291.8113.2)mais en régime chrétien, la division spirituelle de l’humanité est due au péché de l’humanité (Gn 11)et non à Dieu. Le rejet de la précieuse distinction entre l’ordre naturel et l’ordre surnaturel apparaît encore dans le discours de François de ce même 4 février aux membres du Conseil musulman des Anciens à la Grande Mosquée du cheikh Zayed : « La fraternité, certainement exprime aussi la multiplicité et la différence qui existent entre les frères, bien que liés par la naissance et ayant la même nature et la même dignité. La pluralité religieuse en est une expression. ». Si la pluralité religieuse est une expression de la fraternité, alors, Jésus a-t-Il manqué de fraternité en refusant de reconnaître pour ses frères ceux qui refusaient de L’adorer (Mc 3.32-35)… comme refusent encore aujourd’hui de le faire les musulmans ?
La reconnaissance du « pluralisme et les diversités de religions » qui découleraient d’« une sage volonté divine » fondant « le droit à la liberté de croyance et à la liberté d’être différents », a pour corollaire l’impossibilité pour l’Église d’affirmer que la religion catholique est la seule vraie religion voulue par Dieu en laquelle tous doivent s’efforcer d’entrer (Lc 14.23), et l’impossibilité de reconnaître que l’islam est d’autant plus démoniaque qu’il se prétend d’origine divine… N’est-ce pas un accord cher payé pour l’Église ?
L’Église ne peut pas dire que la division spirituelle actuelle de l’humanité est voulue par Dieu puisque Jésus est venu rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés (Jn 11.52) au prix de Sa mort sur une croix ! Dieu veut au contraire que tous, nous soyons un, comme Il est Un (Jn 17.21). Il veut qu’il y ait « un seul troupeau et un seul berger (Jn 10.16) ». Combien donc est-il malheureux de voir celui qui assume aujourd’hui cette mission de berger renier le fondement divin de celle-ci… La division spirituelle et morale de l’humanité n’a rien à voir avec la diversité des couleurs de l’arc en ciel !
Mais si les différentes religions sont voulues par Dieu, alors on comprend que le dialogue interreligieux pour le dialogue interreligieux soit toujours plus à la mode, et que l’appel à la conversion des musulmans soit combattu…
par des ecclésiastiques eux-mêmes. Ainsi, pour ne prendre que deux exemples récents : Mgr Aveline, évêque auxiliaire de Marseille et consulteur au Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, considère que vouloir convertir les musulmans est « prétentieux et profondément orgueilleux » (Famille chrétienne n°214305.02.19), et le père Féroldi, Président du Service national des relations avec les musulmans, de la Conférence des évêques de France, se refuse à « donner comme horizon du dialogue la conversion de l’autre à une religion » (idem)… Parler pour parler, sans vouloir donner le Christ, est-ce encore être chrétien ? Celui qui rougit du Christ, le Christ rougira de lui (Mc 8.38).
Les erreurs dont regorge cette Déclaration trahissent la double condition requise pour réellement pacifier les relations entre musulmans et non-musulmans : l’abandon de l’islam et la conversion à Jésus-Christ, que ni François ni Al Azhar n’ont le courage d’affirmer. Pour ne citer que quelques unes d’entre elles :
« La foi amène le croyant à voir dans l’autre un frère à soutenir et à aimer ». Or, le Coran éructe continuellement la haine du non-musulman. De quelle foi parle ici la Déclaration ? D’une foi hors confession hors révélation ou bien de celle révélée par l’Amour de Jésus-Christ ?
Les affirmations : « De la foi en Dieu, qui a créé l’univers, les créatures et tous les êtres humains – égaux par Sa Miséricorde » et « Au nom de Dieu qui a créé tous les êtres humains égaux en droits», laissent croire qu’elles concerneraient également l’islam. Mais c’est faux : Allah ne crée pas les hommes et les femmes égaux (Coran 2.228), ni les hommes égaux entre eux (Coran 8916.7576), raison pour laquelle il s’oppose à l’abolition de l’esclavage (Coran 16.71). Il en prédestine même certains à l’Enfer (Coran 7.17918632.13). Puisque les signataires ne parlent manifestement pas d’Allah, l’ont-ils pour autant rejeté ?
Si Dieu a donné la liberté « à tous les êtres humains, les créant libres et les distinguant par elle.», pourquoi laisser croire que ce Dieu soit Allah, puisque celui-ci guide ou égare qui bon lui semble, sans recours possible (Coran 881436.1497.1789.5125.274.31…) ?
« Les religions n’incitent jamais à la guerre et ne sollicitent pas des sentiments de haine, d’hostilité, d’extrémisme, ni n’invitent à la violence ou à l’effusion de sang. » Les religions ont-elles vraiment toutes les même discours ? Pourquoi le Coran, la vie de Mahomet, l’histoire de l’islam, donnent-ils le témoignage contraire ?
« La forte conviction que les vrais enseignements des religions invitent à demeurer ancrés dans les valeurs de la paix. » Jésus a commandé jusqu’à l’amour des ennemis (Mt 5.44) et l’a pratiqué à la perfection (Lc 23.34). Allah commande la haine : « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais jusqu’à ce que vous croyez en Allah, seul ! (Coran 60.4) ». Qui peut venir APRÈS le Christ, sinon l’Antichrist ?
> « Le terrorisme détestable qui menace la sécurité des personnes, aussi bien en Orient qu’en Occident, au Nord ou au Sud, répandant panique, terreur ou pessimisme n’est pas dû à la religion – même si les terroristes l’instrumentalisent – mais est dû à l’accumulation d’interprétations erronées des textes religieux…» Il n’est pas question ici de « mauvaise interprétation » puisqu’il s’agit de faits, d’une part,et que d’autre part le Coran est une parole « évidente (Coran 4.1746.57) », « explicite (Coran 44.2) », « sans ambiguïté (Coran 18.1) »…
« C’est une nécessité indispensable de reconnaître le droit de la femme à l’instruction, au travail, à l’exercice de ses droits politiques. (…) Il est aussi nécessaire de la protéger de l’exploitation sexuelle et du fait de la traiter comme une marchandise ou un moyen de plaisir ou de profit économique. » Les musulmans sont-ils vraiment prêts à rejeter le modèle de Mahomet, qui a enseigné l’infériorité ontologique des femmes (Coran 2.228), avec le devoir de les battre (Coran 4.1534)lui à qui Allah a donné autant de femmes qu’il voulait (Coran 33.50)réduisant une foule d’entre elles en esclavage (Coran 33.52)abominable trafic dont il s’est enrichi (Coran 8.4159.6) ?
D’où vient l’« espérance en un avenir lumineux pour tous les êtres humains » d’Al-Tayyeb et de François, si l’islam doit remplacer toutes les religions (Coran 2.193) ? L’avenir que Jésus nous a promis ici-bas n’est-il pas apocalyptique (Mt 24) ? Si pour François« il y a un seul grand danger en ce moment : la destruction, la guerre, la haine entre nous », pour moi, le seul grand danger, maintenant et jusqu’à la fin du monde, est celui de la damnation. Vouloir lui échapper donne la force de porter la croix, seul moyen de vaincre les puissances de l’Enfer et d’éviter les compromissions qui y conduisent. Si Jésus n’avait eu d’autre souci que d’éviter la destruction, la guerre et la haine, Il n’aurait pas invité ses disciples à porter leur croix (Lc 9.2314.27) et Se serait bien gardé de Lui-même exciter la haine de tous (Mt 10.34Mc 13.13Lc 12.51Jn 15.25). En conclusion, gardons les si religieusement incorrectes recommandations de saint Paul : « Ne formez pas d’attelage disparate avec des infidèles. Quel rapport en effet entre la justice et l’impiété ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle entente entre le Christ et Satan ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? (2 Co 6.14-15) ».
Abbé Guy Pagès, auteur de Interroger l’islam, Mille et une questions à poser aux musulmans, DMM, 4ème édition, 2018.

[1] L’adjectif pléonastique « commune » ajouté à « coexistence » semble trahir ce que celle-ci a de problématique…
Article paru sur le site du Professeur Sami Aldeeb.

JOSEF SEIFERT : FRANÇOIS A REJETÉ LE CHRISTIANISME ET TRANSFORMÉ DIEU EN RELATIVISTE !

(8 février 2019) - Le célèbre philosophe autrichien Josef Seifert a vivement critiqué la déclaration du pape François à Abou Dhabi selon laquelle le pluralisme et la diversité des religions sont « voulus par Dieu ». Dans un article publié sur en.gloria.tv le 8 févrierSeifert demande : « Comment Dieu peut-il vouloir des religions qui nient la divinité et la résurrection du Christ ? » Pour Seifert, la déclaration de François « contient toutes les hérésies » et fait de Dieu un relativiste qui « ne sait pas » qu’il n’y a qu’une seule vérité et « ne se soucie pas » de savoir si les hommes croient en la vérité ou en la fausseté.
Il conclut que, dans son document d’Abou Dhabi, François « a rejeté le christianisme » et implique que Dieu doit haïr l’Église catholique car elle rejette toute relativisation de la religion chrétienne qui en ferait une des nombreuses religions contradictoires.
Seifert demande à François de renier son hérésie, « S’il ne le fait pas, je crains que le droit canonique selon lequel un pape perd automatiquement son office lorsqu’il professe une hérésie doive s’appliquer, surtout lorsqu’il professe la somme de toutes les hérésies. » SOURCE :
Josef Seifert : François a "rejeté le christianisme" et transformé Dieu en "relativiste"

DÉCLARATION D'ADOU DHABI : FRANÇOIS SE FAIT PRENDRE DANS DES CONTRADICTIONS !

(9 mars 2019) - L’évêque Athanasius Schneider a obtenu du pape François une clarification privée concernant sa déclaration. controversée à Abou Dhabi.

La déclaration affirme que « le pluralisme et la diversité des religions, la couleur, le sexe, la race et la langue sont voulus par Dieu dans sa sagesse ». Confronté par Schneider lors d’une visite Ad Limina le 1er mars, Francis a expliqué que « la diversité des religions n’est que la volonté permissive de Dieu ». Schneider a qualifié la réponse de François de « très claire » sur LifeSiteNews.com (7 mars). Cependant, Schneider a objecté que la phrase controversée incluait la diversité de sexe et de race qui est voulue de manière positive (et non de manière permissive) par Dieu. À ce stade, François a admis que sa phrase « peut être comprise à tort ».

SOURCE : François explique la déclaration d'Abou Dhabi, se fait prendre dans des contradictions

JOSEF SEIFERT SOULIGNE LES TERRIBLES CONSÉQUENCES DE LA DÉCLARATION D'ABOU DHABI !

13 mars 2019 - La déclaration du pape François à Abou Dhabi implique « la fin du christianisme » et constitue « l’hérésie de toutes les hérésies »a déclaré le philosophe Josef Seifert à Gloria.tv (vidéo en allemand ci-dessous).
La déclaration affirme que Dieu veut la diversité des religions. Cependant le 1er mars, François expliquait à Mgr Athanasius Schneider qu’il entendait uniquement la volonté permissive de Dieu (« Dieu le permet ») et non sa volonté positive ( « Dieu veut »).
Seifert pense que cette explication est « insuffisante » car la déclaration « totalement inacceptable » ne peut être corrigée par une conversation privée mais doit être révoquée publiquement. En outre, l’explication de François est erronée car aucune déclaration solennelle n’est nécessaire pour signaler qu’il n’existe rien qui ne soit « permis » par Dieu, y compris la chute de Satan ou l’extermination de millions de personnes à Auschwitz, explique Seifert. Il donne un exemple: « Imaginons le pape qui aurait dit : « Dès la création, Dieu voulait la diversité des hommes et des femmes et le meurtre de millions de personnes à Auschwitz. » Le monde entier serait alors scandalisé et le pape devrait s’excuser pour une telle déclaration terrible. » Le fait que Dieu permette de grands maux est totalement différent de sa volonté créatrice et positive : « Les deux ne peuvent pas être mentionnés dans le même souffle ».
SOURCE : Josef Seifert souligne les terribles conséquences de la déclaration d'Abou Dhabi

RÉACTION DE MGR ATHANASIUS SCHNEIDER À LA DÉCLARATION DU PAPE FRANÇOIS À ABOU DHABI !

La Lettre de Paix liturgique lettre 682 bis du 16 Février 2019
Le don de l’adoption filiale. La foi chrétienne seule religion valide et voulue par Dieu La Vérité de l’adoption filiale en Jésus-Christ, vérité intrinsèquement surnaturelle, constitue la synthèse de toute la Révélation divine. Être adopté par Dieu comme fils constitue toujours un don gratuit de la grâce le don le plus sublime de Dieu à l’humanité. On ne l’obtient, cependant, qu’à travers la foi personnelle en Jésus-Christ et par la réception du baptême, ainsi que le Seigneur l’a lui-même enseigné : « En vérité, en vérité, je te le dis, aucun homme, s’il ne renaît de l’eau et de l’Esprit-Saint, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonnes pas de ce que je t’ai dit : “Il faut que vous naissiez de nouveau.” » (Jn 35-7).
Au cours de ces dernières décennies on a souvent entendu – y compris de la bouche de certains représentants de la hiérarchie de l’Église – des déclarations à propos de la théorie des « chrétiens anonymes ». Cette théorie affirme ce qui suit : la mission de l’Église dans le monde consisterait au bout du compte à faire naître la conscience que tous les hommes doivent avoir de leur salut en Jésus-Christ, et par voie de conséquence, de leur adoption filiale en Jésus-Christ. Car, selon cette même théorie, chaque être humain possède déjà la filiation divine dans les profondeurs de sa personnalité. Cependant, une telle théorie contredit directement la Révélation divine, telle que le Christ l’a enseignée et que ses apôtres et l’Église ont toujours transmise depuis plus de 2000 ans, sans changement et sans l’ombre d’un doute.
Dans son essai Le mystère des juifs et des gentils dans l’Église (Die Kirche aus Juden und Heiden), Erik Peterson, converti et exégète bien connu, a depuis bien longtemps – c’était en 1933 – mis en garde contre le danger d’une telle théorie, affirmant que l’on ne peut réduire le fait d’être chrétien (Christsein) à l’ordre naturel, où les fruits de la rédemption acquise par Jésus-Christ seraient généralement imputés à chaque être humain comme une sorte d’héritage du seul fait que celui-ci partagerait la nature humaine avec le Verbe incarné. Mais l’adoption filiale en Jésus-Christ n’est pas un résultat automatique qui serait garanti par l’appartenance à la race humaine.
Saint Athanase (cf. Oratio contra Arianos II59) nous a laissé une explication à la fois simple et pertinente à propos de la différence entre l’état naturel des hommes en tant que créatures de Dieu et la gloire de celui qui est fils de Dieu en Jésus-Christ. Saint Athanase tire son explication des paroles du saint Évangile selon saint Jean qui affirment : « Mais, à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont pas nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Jean utilise l’expression « ils sont nés » pour dire que les hommes deviennent fils de Dieu non par nature, mais par adoption. Cela montre l’amour de Dieu, le fait que Celui qui est leur créateur devient aussi alors, par la grâce, leur Père. Cela se produit lorsque, comme le dit l’Apôtre, les hommes reçoivent dans leur cœur l’esprit du Fils incarné, qui crie en eux : « Abba Père ! »
Saint Athanase poursuit son explication en disant qu’en tant qu’êtres créés, les hommes ne peuvent devenir fils de Dieu que par la foi et le baptême, lorsqu’ils reçoivent l’Esprit du véritable Fils de Dieu, le Fils de Dieu par nature (verus et naturalis Filius Dei). C’est précisément pour cette raison que le Verbe est devenu chair, afin de rendre les hommes capables d’adoption en tant que fils de Dieu et de participation à la nature divine. Par conséquent par nature, Dieu n’est pas au sens propre le Père de tous les êtres humains. C’est seulement si une personne accepte consciemment le Christ et est baptisée qu’elle pourra crier en vérité : « Abba, Père » (Rom 815Gal 46).
Depuis les débuts de l’Église cette affirmation a existé, comme en témoignait Tertullien : « On ne naît pas chrétien, mais on devient chrétien » (Apol.185). Et saint Cyprien de Carthage a formulé cette vérité avec justesse, en affirmant : « Il ne peut pas avoir Dieu pour père, celui qui n’a pas l’Église pour mère » (De unit.6).
La tâche la plus urgente de l’Église en notre temps est de se soucier du changement climatique spirituel et de la migration spirituelle, à savoir de ce que le climat de non croyance en Jésus-Christ, le climat du rejet de la royauté du Christ, puissent être changés en climat de foi explicite en Jésus-Christ, en climat d’acceptation de sa royauté, et que les hommes puissent migrer depuis la misère de l’esclavage spirituel de l’incroyance vers le bonheur d’être fils de Dieu, et depuis une vie de péché vers l’état de grâce sanctifiante. Voilà les migrants dont il est urgent que nous prenions soin.
Le christianisme est la seule religion voulue par Dieu. Donc, il ne peut jamais être mis côte à côte avec les autres religions comme s’il en était complémentaire. Ceux-là violeraient la vérité de la révélation divine, telle qu’elle est affirmée sans équivoque dans le Premier commandement du Décalogue, qui affirmeraient que la diversité des religions est voulue par Dieu. Selon la volonté du Christ, la foi en Lui et en son enseignement divin doit remplacer les autres religions, cependant non pas par la force, mais par la persuasion aimante, tel que cela est exprimé dans l’hymne des Laudes de la fête du Christ Roi : « Non Ille regna cladibusnon vi metuque subdidit : alto levatus stipiteamore traxit omnia » (« Il assujettit les peuples ni par l’épée, ni par la force ni la peur, mais élevé sur la croix Il attire amoureusement toutes choses à Lui »).
Il n’y a qu’un chemin vers Dieu, et c’est Jésus-Christ, car Lui-même a dit : « Je suis le chemin » (Jn 146). Il n’y a qu’une vérité, et c’est Jésus-Christ, car Lui-même a dit : « Je suis la vérité » (Jn 146). Il n’y a qu’une vraie vie surnaturelle de l’âme, et c’est Jésus-Christ car Lui-même a dit : « Je suis la vie » (Jn146).
Le Fils incarné de Dieu a enseigné qu’en dehors de la foi en Lui il ne peut y avoir de religion vraie et agréable à Dieu : « Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jn109). Dieu a commandé à tous les hommes, sans exception, d’écouter son Fils : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-Le ! » (Marc97). Dieu n’a pas dit : « Vous pouvez écouter mon Fils ou vous pouvez écouter d’autres fondateurs de religion, car c’est ma volonté qu’il y ait diverses religions. » Dieu nous a interdit de reconnaître la légitimité de la religion d’autres dieux : « Tu n’auras point d’autres dieux (étrangers) devant moi » (Ex. 203) et : « Ne portez pas un même joug avec les infidèles, car quelle union y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Ou quelle association entre la lumière et les ténèbres ? Ou quel accord entre le Christ et Bélial ? Ou quelle part entre le fidèle et l’infidèle ? Quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? » (2 Cor. 614-16).
Si d’autres religions correspondaient de la même manière à la volonté de Dieu, il n’y aurait jamais eu la condamnation divine de la religion du Veau d’or au temps de Moïse (cf. Ex. 324-20) et s’il en était ainsi les chrétiens d’aujourd’hui pourraient impunément cultiver la religion d’un nouveau Veau d’or puisque toutes les religions sont selon cette théorie des chemins qui plaisent aussi à Dieu. Dieu a donné aux Apôtres et à travers eux à l’Église pour tous les temps l’ordre solennel d’instruire toutes les nations et les croyants de toutes les religions dans l’unique Foi véritable en leur apprenant à observer tous ses commandements divins et en les baptisant (cf. Mt. 2819-20). Depuis les prédications des Apôtres et du premier pape l’apôtre saint Pierre l’Église a toujours proclamé qu’il n’y a de salut en aucun autre nom c’est-à-dire en aucune foi sous le ciel par lequel les hommes doivent être sauvés mais au Nom et dans la Foi en Jésus-Christ (cf. Actes 412).
Avec les mots de saint Augustin, l’Église a enseigné de tout temps (à propos de la religion chrétienne) : « Voilà cette religion qui nous ouvre la voie universelle de la délivrance de l’âme, voie unique, voie vraiment royale, par où on arrive à un royaume qui n’est pas chancelant comme ceux d’ici-bas, mais qui est appuyé sur le fondement inébranlable de l’éternité » (La Cité de Dieu10321).
Ces paroles du grand pape Léon XIII témoignent du même enseignement immuable du Magistère de tous les temps, lorsqu’il affirmait : « Mettre sur le pied de l’égalité toutes les formes religieuses (…) à lui seul, ce principe suffit à ruiner toutes les religions, et particulièrement la religion catholique, car, étant la seule véritable, elle ne peut, sans subir la dernière des injures et des injustices, tolérer que les autres religions lui soit égalées » (Encyclique Humanum genus n° 16).
À une époque récente, le Magistère a présenté en substance le même enseignement immuable dans le document Dominus Iesus (6 août2000), dont nous citons ces affirmations pertinentes : « Cette distinction n’est pas toujours présente dans la réflexion actuelle, ce qui provoque souvent l’identification entre la foi théologale, qui est l’accueil de la vérité révélée par le Dieu Un et Trineet la croyance dans les autres religions, qui est une expérience religieuse encore à la recherche de la vérité absolue, et encore privée de l’assentiment à Dieu qui se révèle. C’est là l’un des motifs qui tendent à réduire, voire même à annuler, les différences entre le christianisme et les autres religions » (n° 7).
« Les solutions qui envisageraient une action salvifique de Dieu hors de l’unique médiation du Christ seraient contraires à la foi chrétienne et catholique » (n° 14). « On se propose souvent d’éviter en théologie des termes comme “unicité” “universalité” “absolu”parce qu’ils donneraient l’impression d’une insistance excessive sur le sens et la valeur de l’événement salvifique de Jésus-Christ vis-à-vis des autres religions. Or, ce langage exprime en fin de compte la fidélité à la Révélation » (n° 15).
« Il serait clairement contraire à la foi catholique de considérer l’Église comme un chemin de salut parmi d’autres. Les autres religions seraient complémentaires à l’Église, lui seraient même substantiellement équivalentes, bien que convergeant avec elle vers le Royaume eschatologique de Dieu » (n° 21).

« Cette vérité de foi (…) exclut radicalement la mentalité indifférentiste “imprégnée d’un relativisme religieux qui porte à considérer que ‘toutes les religions se valent’ (Jean-Paul II, Lettre encyclique Redemptoris missio 36)” » (n° 22).
On aurait épargné le martyre aux Apôtres et aux innombrables martyrs chrétiens de tous les temps, spécialement ceux des trois premiers siècles, s’ils avaient dit : « La religion païenne et son culte est un chemin qui correspond aussi à la volonté de Dieu. » Il n’y aurait pas eu par exemple de France chrétienne, pas de « Fille aînée de l’Église » si saint Remi avait dit à Clovis, roi des Francs : « Ne méprisez pas la religion païenne que vous avez adorée jusqu’à présent et adorez désormais le Christ que vous avez persécuté jusqu’à maintenant. » Le saint évêque a en réalité parlé très différemment, même si c’est d’une manière assez rude : « Adore ce que tu as brûlé, et brûle ce que tu as adoré. »
La vraie fraternité universelle ne peut se réaliser qu’en Jésus-Christ, et précisément entre personnes baptisées. La pleine gloire de fils de Dieu ne sera atteinte que dans la vision béatifique de Dieu au ciel comme l’enseigne la Sainte Écriture : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu et que nous le soyons en effet. Si le monde ne nous connaît pas, c’est parce qu’il ne l’a pas connu. Bien-aimés, nous sommes dès maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous savons que, lorsque ce sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » (1 Jn 31-2).
Aucune autorité sur terre – pas même l’autorité suprême de l’Église – n’a le droit de dispenser les gens d’autres religions de la foi explicite en Jésus-Christ en tant que Fils incarné de Dieu et seul sauveur de l’humanité, et ce avec l’assurance que les différentes religions sont voulues en tant que telles par Dieu lui-même. Elles restent indélébiles – car écrites du doigt de Dieu et d’une clarté cristalline – les paroles du Fils de Dieu : « Celui qui croit en Lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il ne croit pas au nom du Fils unique de Dieu » (Jn318). Cette vérité a valu jusqu’à maintenant pour toutes les générations chrétiennes, et elle restera valide jusqu’à la fin des temps, indépendamment du fait que certaines personnes dans l’Église en notre temps si capricieux, si lâche, si avide de sensationnel et conformiste, réinterprète cette vérité dans un sens contraire à sa formulation évidente, présentant ainsi cette réinterprétation comme si elle constituait une continuité du développement de la doctrine.
En dehors de la foi chrétienne, aucune autre religion ne peut être un chemin vrai, voulu par Dieu, puisque la volonté explicite de Dieu est celle-ci : que tous croient en son Fils : « La volonté de mon Père qui m’a envoyé, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle » (Jn 640). En dehors de la foi chrétienne, aucune autre religion n’est capable de transmettre la vraie vie surnaturelle : « Or la vie éternelle, c’est qu’ils vous connaissent, vous le seul vrai Dieu, et celui que vous avez envoyé, Jésus-Christ » (Jn173).
fait le 8 février 2019
Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Sainte-Marie à Astana (Kazakhstan) SOURCE : Paix Liturgique - Lettre 682.

UNE RELIGIEUSE DÉRACINÉE… PAR CE QUI SE PASSE DANS L'ÉGLISE CATHOLIQUE !

Elle a écrit à Aldo Maria Valli pour lui confier ses doutes et son désarroi face à la tournure que prend « l’Église de François » (19/3/2019)

«VOICI POURQUOI MOI AUSSI, RELIGIEUSE, JE ME SENS DÉRACINÉE»
Aido Maria Valli www.aldomariavalli.it 19 mars 2019 Ma traduction
* * *
Chers lecteurs, une religieuse m’a écrit. Elle vit depuis de nombreuses années dans une chartreuse et a ressenti le besoin d’ouvrir son cœur, confiant toute la confusion et la douleur qu’elle ressent face à la situation dans laquelle se trouve l’épouse du Christ.

Cher frère, la déclaration d’Abu Dhabi m’a laissé consternée. Qui est ce Dieu au nom duquel la Déclaration de l’Émirat a été signée ? Ce ne peut pas être le Dieu catholique, qui d’ailleurs n’est pas catholique, comme Bergoglio l’a dit à Scalfari. Il a plutôt toutes les caractéristiques du Dieu moderniste, produit de la conscience (ou des loges), qui vit et parle dans le sentiment religieux de chacun qui recrute partout ses disciples pour en faire une fraternité universelle dont la volonté positive est de forger une Nouvelle Religion de Tolérance (multiethnique, pacifiste, écologique et, nous y sommes déjà, végane aussi) qui embrasse toutes les religions comme autant de facteurs externes d’une expérience religieuse intime à intégrer. Dans la foi en cette divinité se trouve la solution à tous les problèmes qui affligent le monde. Le Catéchisme de l’Église catholique (oui, puisque je suis une bigote ‘démodée‘ [en français dans le texte], je me réfère encore au Catéchisme) en parle comme d’une imposture religieuse très insidieuse (CEC657).
Nous avons appris que l’évêque auxiliaire d’Astana, l’Athanase de nos jours funestes qui ressemblent beaucoup à ceux du quatrième siècle arien, a rencontré le pontife. Fort bien. Ce fut une expérience spirituelle. L’évêque dit aussi qu’il a prié selon les intentions du Pape pour obtenir une indulgence plénière (indulgences ? Celles-là sont bel et bien démodées. Maintenant, il y a le miséricordisme pour tous !). Quoi qu’il en soit, le Vicaire du Christ sur la terre a été très fraternel et aimable envers lui. Atmosphère très conviviale. François l’a invité à s’exprimer librement, y compris avec les critiques. Lui, en effet, il apprécie une conversation très libre….
Je ne fais pas de caricatures irrévérencieuses. Tout cela ressort de l’interview que Monseigneur Athanasius Schneider a donnée à LifeSiteNews. (Mais entre parenthèses, Schneider n’était-il « aux arrêts », il n’y a pas si longtemps, pour avoir parlé avec trop de parrésia ? N’a-t-il pas reçu l’ordre de s’abstenir de voyager et de donner de ces conférences, au cours desquelles il se permet de jeter des pierres, de répandre des doctrines trop rigides?)
Monseigneur Schneider voudrait « herméneutiser » le document d’Abu Dhabi. À ce jour, le texte n’a été ni corrigé ni mis à jour, et ne le sera jamais. Avec tout le respect et l’estime que j’ai pour Monseigneur Schneider, véritable fer de lance, il me semble qu’il pèche par naïveté.
Cher frère, dans ton article tu conclus avec une question: cette façon de concevoir le munus docendi de la part du Pape ne serait-elle pas un peu… désinvolte ? Oh, non, bien sûr que non, cher frère ! Pour Bergoglio, l’Église est un polyèdre, avec toutes ses facettes polychromes et différentes qui la rendent si variée et intéressante par sa pluralité, et non catholiquement monolithique (chose abominable).
En plus, le Pape, en plus d’être capable de gérer le polyèdre, est péroniste. Selon l’occasion, il donne raison à tous, tant à ceux qui disent A qu’à ceux qui disent B, où B est exactement le contraire de A.
Pour moi, pauvre bigote, le polyèdre évoque au contraire le désordre, la déconstruction, la cacophonie, la laideur. Et en fait, les œuvres de la Sagesse Divine sont tout autre.
Quel frisson ! Entre le péronisme des demi-vérités qui sont des demi-mensonges, la figure étrange du polyèdre et les principes non catholiques (ceux selon lesquels la réalité est supérieure à l’idée etc.), il y a tous les ingrédients d’un esprit luciférien. Je crois que j’entends le Seigneur, divinement indigné: «Arrière! Tu ne penses pas selon Dieu !».
Cher Frère, beaucoup d’entre nous se sentent découragés et fatigués, mais surtout confus, « déracinés ». Il y a de la papolâtrie, dépendance à la rhétorique en vogue, renoncement en position couchée, cécité même au monastère. Et cela m’inquiète beaucoup, parce que nous confondons l’authentique obéissance ecclésiale avec celle du cléricalisme totalitaire. Moi aussi, je dois résister et me battre: je passe pour une rebelle parce que je ne peux tout simplement pas «porter un toast au Pape» selon l’expression du Cardinal Newman. Le premier de tous les vicaires du Christ m’oblige à préférer la soumission inconditionnelle à la Vérité et à la Volonté divine, que cette Église ne m’enseigne plus et dont elle ne veut plus être l’interprète pour nous.
Le tir de barrage quotidien est épuisant. Tu en sais quelque chose à ce sujet. Quand chaque jour je vais sur ton blog, il me semble que tu cours après la dégradation, une étendue infinie. On est bien loin de Duc in altum…. [« Allez au large »: c’est aussi le titre du blog d’AM Valli] Mais déserter n’est pas possible. Il y a une chose qui me dérange beaucoup et qui m’angoisse : l’Église a fini sous le jugement des tribunaux séculiers. Nous avons appris ces jours-ci la nouvelle que la France a demandé au Saint-Siège de lever l’immunité diplomatique du Nonce, accusé d’agression sexuelle.
Avec l’affaire Barbarin, sans parler de la version australienne encore plus abjecte, l’Église laisse à l’État le soin de tout décider. Et elle est silencieuse. Elle est devenue une sorte d’entreprise responsable des méfaits de ses subordonnés. Ayant malheureusement vendu sa souveraineté et sa liberté inaliénable, elle n’a plus le courage de contester le jugement des tribunaux du monde. Elle a oublié que ce n’est pas le monde qui juge l’Église, mais l’Église qui juge le monde. «Mais qui suis-je pour juger?».

L’Épouse du Christ est devenue méconnaissable, ainsi rabaissée et soumise au monde. Cette reddition de l’Église l’a aussi amenée à porter les armes du monde, avec lesquelles elle procède à la démolition et à l’anéantissement de la Maison de Dieu.
Donnons la parole à notre Mère, libre, sans bâillon, imprenable, indestructible, sainte et victorieuse. Pie X exhortait: «Ayez donc confiance, soyez forts et constants. Qu’aucun d’entre vous ne devienne déserteur. Que votre baptême soit comme une arme, votre foi comme un casque, votre charité comme une lance, votre patience comme une armure complète. Que vos œuvres soient vos trésors, afin que vous puissiez mériter une digne récompense».
De temps en temps, pour me faire taire, on me dit que je ne suis pas une sainte Catherine de Sienne. Bien sûr que non ! Mais elle non plus quand elle a eu l’audace que nous connaissons. Remettons-nous toujours entre les mains du Seigneur et demandons-lui d’abréger cette nuit noire. A la fin, son Cœur triomphera alors que la Vérité nous libère déjà.

SOURCE : benoit-et-moi.fr/…/une-religieuse-deracinee.html

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