Bergoglio détruit une fois de plus une congrégation qui se “traditionnalisait” !

La gentille Rome conciliaire du gentil pape François qui “nous veut du bien” a relevé de leurs vœux les Petites Soeurs de Marie du Rédempteur du diocèse de Laval. Leur crime ? Un goût trop prononcé …More
La gentille Rome conciliaire du gentil pape François qui “nous veut du bien” a relevé de leurs vœux les Petites Soeurs de Marie du Rédempteur du diocèse de Laval. Leur crime ? Un goût trop prononcé pour l’habit religieux et une retraditionalisation de leur congrégation. Bref, rien de nouveau sous le soleil sauf pour ceux qui courent après une reconnaissance canonique ou après des lambeaux de délégations conciliaires…
Pour notre part nous ne pouvons qu’encourager ces petites soeurs à résister coûte que coûte à ces autorités corrompues qui détruisent l’Eglise depuis le concile Vatican II. Le temps qui passe nous montre un peu plus chaque jour combien aucune collaboration ne peut plus exister avec ces autorités tant qu’elles s’acharneront à détruire l’Eglise.
Communiqué des Petites Sœurs de Marie
Lundi 3 juin 2019
Chers amis,
Chères familles,
Vous le savez, depuis deux ans, nous traversons des difficultés avec les autorités ecclésiastiques : des difficultés qui trouvent leur origine dans …More
Claudius Cartapus
Extrait des pages 406-409, Tome-3:
« Ce fut donc le 27 septembre 1792 que cet arrêté destructif eut son exécution pour les religieuses urbanistes de Fougères. À la première annonce
qu'on leur en avait faite, elles avaient toutes, animées surtout par l'avis de la Soeur de la Nativité, qui parlait de la part de Dieu, protesté de leur répugnance invincible à obtempérer jamais à une loi aussi …More
Extrait des pages 406-409, Tome-3:
« Ce fut donc le 27 septembre 1792 que cet arrêté destructif eut son exécution pour les religieuses urbanistes de Fougères. À la première annonce
qu'on leur en avait faite, elles avaient toutes, animées surtout par l'avis de la Soeur de la Nativité, qui parlait de la part de Dieu, protesté de leur répugnance invincible à obtempérer jamais à une loi aussi contraire à leurs voeux et à leurs dispositions; et, au moment de l'exécution, elles allèrent toutes, jeunes et vieilles, se ranger au choeur, chacune à sa place accoutumée, priant qu'on les tuât plutôt au lieu où elles désiraient de mourir. Les enragés eux-mêmes en furent touchés jusqu'aux larmes; les gens envoyés leur répondirent qu'on ne leur ferait aucun mal; mais qu'on allait, de gré ou de force, les conduire toutes aux voitures qui les attendaient dans la cour pour les conduire à leur destination. Alors ce ne fut plus dans le choeur que soupirs, larmes, sanglots, cris et gémissements. Chacune, devenue timide, comme on peut bien se l'imaginer, une religieuse surtout peut l'être pour moins, ne craignit rien tant que de se voir saisie, et peut-être brutalisée par des hommes qu'aucune considération ne peut arrêter; il fallut donc se décider et prendre le parti d'obéir à la force.
Elles se lèvent plus mortes que vives, et à l'appel, comme à l'exemple de leur supérieure, elles allaient en sanglotant joindre les voitures. Tout ceci s'était passé dans l'intérieur de la maison, de sorte que la foule des personnes qui remplissaient la cour n'en avait rien vu ni entendu. Il convenait à la gloire de J.-C. que les témoins de l'enlèvement de ses épouses le fussent aussi de la violence qu'on faisait à leurs vrais sentiments. Arrivées à la porte cochère par où on les fit sortir, la Soeur de la Nativité qui suivait en silence, se retourna vers les gardes et les municipaux en leur demandant, de la part de Dieu, permission de parler : il se fit un grand silence autour d'elle; alors, la Soeur les regardant, leur dit à haute et intelligible voix, parlant au nom de toutes les religieuses : « Messieurs, Dieu me charge de vous notifier que nous choisirions de mourir plutôt que d'enfreindre notre clôture, ni aucun de nos saints engagements; mais puisqu'il nous faut enfin vous obéir extérieurement, nous protestons contre la violence qu'on nous fait, et nous vous déclarons que nous en prenons le Ciel à témoin. » Tous l'entendirent, plusieurs pleurèrent, et personne ne répliqua.
Après ces courtes, mais énergiques paroles, prononcées de ce ton ferme et décidé que, malgré son âge, la Soeur savait prendre au besoin, elle repousse le bras qu'on lui offre, et entre dans la voiture qui devait la conduire chez M. Binel de la Jannière, qui, sur sa réputation, avait demandé et obtenu de la loger chez lui avec ses deux soeurs, religieuses de la même communauté. Madame la supérieure fut conduite chez M. Bochin, son beau-frère, et les autres, ou chez leurs parents, ou chez quelques citoyens qui voulurent bien s'en charger en attendant qu'un nouvel ordre eût décidé de leur sort; car,
avant tout arrangement, on avait jugé à propos de les tirer provisoirement de chez elles, pour les mettre sur le pavé. Avant que la générosité de la nation eût avisé aux moyens de pourvoir à leur subsistance, on pensa qu'il convenait de leur ôter le toit, le pain, et bientôt après jusqu'à leurs habits. Excellent moyen pour couper pied à toutes les difficultés. »