Je répondrai au commentaire de Monsieur le talentueux poète, qui semble me reprocher ICI d'avoir fermé les commentaires de mon forum, en voulant y voir opportunément et curieusement un lien avec quelque manque de franchise, que :
1/ J'ai fermé le forum non pour prévenir ses interventions mais celles d'autres "pollueurs".
2/ J'aurais pu mettre en effet en doublon ses poèmes sur ce forum pour plus de compréhension du fil actuel, mais je ne l'ai pas estimé sur le moment nécessaire, pour ne pas encombrer la page des commentaires de GTV.
3/ Par "manque de franchise" et par "attaques sournoises", je ne visais évidemment pas les beaux cantiques du Père de Montfort et autres saintes poésies qu'il partage, mais quelques uns de ses poèmes personnels.
4/ Je ne suis, ni de près ni de loin, responsable des problèmes qu'il dit avoir rencontrés sur GTV.

Spina Christi 2 : Pour l'instant, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, aveugle et insensé que vous êtes, c'est l'islam (et derrière les puissants de la maçonnerie qui oeuvrent en coulisse) qui met le monde à feu et à sang au nom d'allah le faux-dieu et du mensonge de Satan !!!!! Mon feu à moi est un feu qui fond les scories de l'or brut pour en faire un or raffiné et épuré, c'est la repentance et la conversion en Jésus-Christ !

Aveugle et sot que vous êtes ici, mon pauvre. Les islamistes ont besoin face à eux d'un côté d'idéalistes aveugles et bien-pensants qui ne sont pas enracinés en Jésus-Christ; de l'autre d’esprits agressifs et orgueilleux au zèle fou comme le vôtre, afin de souder l’Oumma islamique contre les non-musulmans et de parvenir à leur funeste but de conquête universelle...

(suite)
Le zèle très mal avisé d’esprits fanatisés et politisés comme le vôtre met le monde à feu et à sang au nom de Dieu et de Sa Vérité !

L’Eglise et son Magistère ne défendent pas autre chose que cette vérité : Seul le Christ sauve par la seule médiation de l’Eglise catholique, laquelle n’est pas limitée aux seuls frontières institutionnelles et sacramentelles de l’Eglise catholique visible mais se retrouve aussi dans l’âme de tout homme de bonne volonté dans lequel agit invisiblement la Grâce divine.

(suite)
Vous faites l’amalgame entre d'une part :

1/ le Magistère qui pense que la vie religieuse des musulmans peut être pour les musulmans de bonne volonté sous l’influence mystérieuse de la Grâce de par les valeurs et préceptes, en partie conformes à la raison et à la foi chrétienne, qui y sont déposés, par-delà les très graves erreurs véhiculées par l’islam.
2/ le sens de l’histoire et le sens psychologique de l’Eglise qui ne peut faire abstraction des blessures graves occasionnées par les graves péchés et injustices des chrétiens contre les musulmans et les juifs au cours de l’Histoire en partie très fraîche. Le chrétien est celui qui devrait être capable, de par Jésus-Christ, de se mettre à la place de l’autre, d’écouter ses souffrances et de s’adapter à sa capacité actuelle de recevoir l'entière vérité et de la suivre, surtout d'un point de vue collectif.

ET d'autre part : les dérives syncrétistes et indifférentistes de certains catholiques, jusqu’à certains Pasteurs de l’Eglise.

Quant au respect dû aux décisions doctrinales et aussi pastorales de l'Eglise :

Bienheureux John-Henry Newman, 'Apologia pro vita sua', 1864 :
"[...] Et maintenant, après l'avoir ainsi décrit, je professe ma soumission absolue au droit que réclame l'Eglise catholique. Je crois tout le dogme révélé comme enseigné par les apôtres, confié par eux à l'Eglise, et imposé par l'Eglise à moi-même. Je le prends tel qu'il est infailliblement interprété par l'autorité à laquelle il a été confié, et (implicitement) tel qu'il sera interprété de nouveau par cette même autorité, jusqu'à la fin des temps. De plus, je me soumets aux traditions de l'Eglise universellement reçues, dans lesquelles se trouve la matière des nouvelles définitions dogmatiques qui sont faites de temps à autre, et qui sont à toutes les époques la façon de présenter et d'expliquer le dogme catholique déjà défini. Je me soumets également à ces autres décisions du Saint-Siège, théologiques ou non, transmises par les organes qu'il a lui-même désigné, décisions qui ont le droit de se présenter à moi en demandant à être reconnues et obéies, même si j'écarte la question de leur infaillibilité et qu'elles se présentent à des titres très modestes à mon assentiment(...)Telle est la profession de foi que je fais ex animo, à la fois pour moi, et, autant que je sache, au nom de l'ensemble des catholiques."

Catholique et Français, a écrit ICI à mon adresse :
"médisances publiques répétées..." des accusations gravissimes et répétées et des demandes publiques de Jugement infaillible, inlassables et loyales est d'une inqualifiable malhonnêteté, digne d'un partisan de régime totalitaire...

Je puis comprendre que votre attachement à votre mouvement de la CRC vous pousse à user de grands mots ("digne d'un partisan de régime totalitaire", "quasi mahométan" ) mais hélas pour vous, quant au fond de l'affaire, des canonistes ont montré le mal-fondé de la démarche de l'Abbé de Nantes qui avec ses disciples se sont enfermés dans leur logique. Quant au magistère du dernier Concile et de celui post-conciliaire des Papes, que cela vous plaise ou non, je répète qu'il réclame de tous les fidèles catholiques au moins de la bienveillance et une adhésion dite « probable dans la mouvance et la logique de l’obéissance de la foi », ce qui implique évidemment de ne pas, publiquement, l'accuser d'hérésies ou même d'en médire :
1/ www.chemere.org/telechargement/Lucien_autorite…
2/ www.lanef.net/t_article/debat-autour-du…

Je vous conseille aussi de bien méditer l'extrait infra de l'"Apologia pro vita sua" du Bienheureux John-Henry Newman, pour réaliser votre égarement, duquel je prie la miséricorde du Seigneur de vous délivrer.

Catholique et Français : « [...] Il faut tout de même voir les choses plus finement… [...]»

Je ne vous le fais pas dire cher Monsieur ! Ainsi :

1/ J’ai bien précisé que je parlais des protestants évangéliques fondamentalistes et littéralistes qui sont radicalement hostiles à la Foi catholique, qui la voient comme « la grande prostituée vêtue de pourpre et d’écarlate » (cf. Apocalypse), qui pense que les catholiques iront tous en enfer s’ils ne se convertissent pas à la "foi chrétienne pure". Ils représentent probablement la majorité des évangéliques (plusieurs centaines de millions) eteux diabolisent autant l’Eglise d’avant Vatican II que celle d’après Vatican II.Mon lien montre d’ailleurs qu’ils utilisent en partie les mêmes photos que les intégristes "catholiques" pour diaboliser l’Eglise issue de Vatican II.
Je rappelle que j’ai soulevé cette question parce que spina christi a écrit que « la grande prostituée vêtue d’écarlate » d’Apocalypse n’était pas l’Eglise catholique, et que pour comprendre Apocalypse il fallait beaucoup le lire et l’approfondir… Ce à quoi j’ai répondu que les protestants étaient pourtant d’infatigables et pointilleux lecteurs de la Bible.

2/Le protestantisme est très divers. Il est évident que les évangéliques fondamentalistes sus-évoqués ne partagent pas les mêmes convictions que les évangéliques non fondamentalistes, les Luthériens et les réformés calvinistes, qui ne regardent eux plus l’Eglise catholique comme leurs ancêtres. La Franc-maçonnerie tentera certes toujours de capter vers son syncrétisme humaniste apostat les démarches d’ouverture et d’authentique dialogue se voulant dans le Christ de l'oecuménisme (voir ICI), il n’empêche que celui-ci a contribué vraiment à la guérison de la mémoire historique entre protestants et catholiques sans que, quoi que les intégristes puissent en dire, l’Eglise catholique ait renoncé à sa Foi.

3/ On ne peut affirmer à la légère et de façon péremptoire que tous les protestants évangéliques fondamentalistes qui, à cause des péchés des catholiques et des préjugés occasionnés par les blessures de l’Histoire, croienten toute droiture de conscience que la Foi catholique s’est égarée et que les catholiques sont des idolâtres. Eux dont le filtre principal – et déformant- de la Foi chrétienne, sont les lettres de Saint Paul qui n’évoquent jamais par exemple la figure de Marie Mère de Jésus comme étant capitale dans l’Eglise et dans la relation des chrétiens à Dieu. CEC n° 846 à 848 « C'est pourquoi ceux qui refuseraient soit d'entrer dans l'Église catholique, soit d'y persévérer, alors qu'ils la sauraient fondée de Dieu par Jésus-Christ comme nécessaire, ceux-là ne pourraient être sauvés. »
Ces fondamentalistes ont d’ailleurs le même travers intégriste que d'autres qui envoient, collectivement, y inclus les hommes de bonne volonté ignorants, tous ceux qui ne partagent pas la soi-disant pureté de leur foi religieuse … en Enfer ! Ce que vous venez de faire du reste les concernant.

4/ Les opinions que vous exprimez Monsieur reflètent celles du mouvement très controversé de la "Contre-Réforme catholique", fondé par le condamnéabbé Georges de Nantes, mouvement auquel vous appartenez. S'il est vrai que les Pasteurs de l’Eglise sont loin de s’être montrés purs de tous reproches dans la période post-conciliaire jusqu’à nos jours en matière pastorale et doctrinale (par ailleurs les positions personnelles en tant que théologien d’un Pape sont faillibles, encore faut-il ne pas déformer sa pensée), il reste que le magistère catholique issu du Concile Vatican II et développé par ses Papes exige de tous les fidèles au moins une bienveillance et une adhésion dite « probable dans la mouvance et la logique de l’obéissance de la foi ». Ceux qui s’y refusent vont tout droit vers le schisme, s’ils ne le sont d’ailleurs pas déjà dans la pratique par leurs médisances publiques répétées...

5/ La période post-conciliaire, notamment celle de l’immédiat après-concile Vatican II, a certes été cruelle pour les prêtres déboussolés par le magistère et les réformes du Concile, qui ont hélas débouchés souvent dans les faits sur des abus scandaleux.

Roy-XXIII : Directives du Grand Maître de la Maçonnerie aux Evêques maçons catholiques : […] (Source : revue italienne Téologica, N°14 mars/avril 1998)

Précisons d’abord que je ne nie pas qu’il y a et qu’il y a eu hélas des Evêques et des Prêtres francs-maçons voulant influencer la marche de l’Eglise dans le sens de l’idéologie maçonnique. Il reste que l’honnêteté, même non catholique, impose de ne pas fabriquer de fausses pièces en vue d’une propagande idéologique, ici lefebvriste. Même votre ami Islametverite (que les procédés manipulatoires ne gênent pas à l’occasion pour les besoins de la « bonne cause » ou, plus bassement, pour ceux de sa cause personnelle), semble avoir considéré que ce document était un hoax, un faux grossier, en inactivant ce lien sur son site :saintespritdeverite.e-monsite.com/rubrique,detrui… (précision : c’est par une recherche google que je suis tombé aussitôt sur ce lien puis sur le lien de « saintespritdeverite »)
Pas besoin d’avoir fait Saint-Cyr pour réaliser que ce document intitulé « Le plan maçonnique pour la destruction de la Sainte Messe en 33 points » est un hoax grossier. Fabriqués par de bons « catholiques » lefebvristes prêts à mentir pour leur « bonne cause », la fin justifiant les moyens :www.marie-julie-jahenny.fr/la-destruction-…

"Il est vrai encore que les théologiens doivent toujours remonter aux sources de la révélation divine; car il leur appartient de montrer de quelle manière ce qui est enseigné par le magistère vivant " est explicitement ou implicitement trouvé " (4) dans la Sainte Ecriture et la divine " tradition ". Ajoutons que ces deux sources de la doctrine révélée contiennent tant de trésors et des trésors si précieux de vérités qu'il est impossible de les épuiser jamais. C'est bien la raison pour laquelle nos sciences sacrées trouvent toujours une nouvelle jeunesse dans l'étude des sources sacrées ; tandis que toute spéculation qui néglige de pousser plus avant l'examen du dépôt sacré ne peut qu'être stérile : l'expérience est là, qui le prouve. Mais on ne peut pas, pour cette raison, équiparer la théologie, même celle qu'on dit positive, à une science purement historique. Car Dieu a donné à son Eglise, en même temps que les sources sacrées, un magistère vivant pour éclairer et pour dégager ce qui n'est contenu qu'obscurément et comme implicitement dans le dépôt de la foi. Et ce dépôt, ce n'est ni à chaque fidèle, ni même aux théologiens que le Christ l'a confié pour en assurer l'interprétation authentique, mais au seul magistère de l'Eglise. Or si l'Eglise exerce sa charge, comme cela est arrivé tant de fois au cours des siècles, par la voie ordinaire ou par la voie extraordinaire, il est évident qu'il est d'une méthode absolument fausse d'expliquer le clair par l'obscur, disons bien qu'il est nécessaire que tous s'astreignent à suivre l'ordre inverse. Aussi notre Prédécesseur, d'immortelle mémoire, Pie IX, lorsqu'il enseigne que la théologie a la si noble tâche de démontrer comment une doctrine définie par l'Eglise est contenue dans les sources, ajoute ces mots, non sans de graves raisons: " dans le sens même où l'Eglise l'a définie ". (Pie XII - Encyclique Humani Generis, 1950)