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cath.jouenne
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APOCALYPSE 18 - PERE NATHAN. Père Nathan lit et commente le Livre de l'Apocalypse de Saint Jean Dix-huitième partie : Apocalypse 17, 9-18, 18, 1-24 & 19, 1-10 Voici l’intelligence de celui qui a …More
APOCALYPSE 18 - PERE NATHAN.

Père Nathan lit et commente le Livre de l'Apocalypse de Saint Jean

Dix-huitième partie : Apocalypse 17, 9-18, 18, 1-24 & 19, 1-10

Voici l’intelligence de celui qui a l’esprit de sagesse. Les sept têtes sont sept montagnes où la femme est assise.

Ce sont sept rois. Cinq sont tombés
. Un des rois règne toujours. L’autre n’est pas encore venu. Quand il viendra, il lui faudra demeurer peu de temps.

La Bête qui était et qui n’est plus est elle-même un huitième, elle fait partie des sept et elle va à sa ruine.

Les dix cornes que tu as vues ce sont les dix rois qui n’ont pas encore reçu de royaume. Ils recevront le pouvoir royal, pour une heure seulement, avec la bête.

Ceux-là ont un même dessein. Leur force et leur puissance, ils les donnent à la Bête.

Ils mèneront campagne contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, car Il est Seigneur des seigneurs, et Rois des rois, avec les siens, les appelés, les choisis, les fidèles.

Et ces eaux-là, poursuivit l’ange, où la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations et des langues.

Les dix cornes que tu as vues et la Bête finiront par haïr la Prostituée, elles la rendront déserte et nue, elles mangeront ses chairs, elles la brûleront au feu
. (…)

Après cela je vois un autre ange qui descend du ciel. Il a une grande puissance, la terre est illuminée par sa gloire.

Il crie d’une voix forte et il dit : Elle est tombée Babylone la grande, elle est devenue un repère de démons, une prison pour tout esprit immonde, une prison pour tout oiseau immonde, pour toute bête immonde et honnie
.

Toutes les nations ont bu le vin de l’écume de sa prostitution, les rois de la terre se sont prostitués avec elle et les trafiquants de la terre se sont enrichis de son luxe effréné.

Puis j’entendis une autre voix qui disait, du ciel : Sortez, ô mon peuple, quittez-la, de peur que, solidaires de ses fautes, vous n’ayez à pâtir de ses plaies !

Car ses péchés se sont amoncelés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités.

Rendez-lui ce qu’elle a rendu. Doublez le double de ses œuvres. Dans la coupe où elle a tout mêlé, mêlez pour elle le double.

Autant se glorifiait-elle dans le luxe, autant donnez-lui de tourments et de larmes. Parce que dans son cœur elle dit : Je trône en reine, je ne suis pas veuve, je ne verrai jamais le deuil.

Alors en un seul jour arriveront ses plaies : mort, deuil, famine ; elle sera brûlée par le feu parce qu’Il est fort, Yhwh Elohim qui la juge
.

Ils pleurent, ils se lamentent sur elle, les rois de la terre qui avaient putassé avec elle et partagé son luxe, quand ils voient la fumée de son incendie.

Debout au loin, en frémissant de son tourment, ils disent : Malheur ! malheur ! Immense cité, ô Babylone la grande, cité puissante, en une heure ton jugement est venu.

Les marchands de la terre pleurent, nul n’achète plus leurs cargaisons.

Ces cargaisons d’or, d’argent, de pierres précieuses, de perles, de lin fin, de pourpre, de soie, d’écarlate, de tout bois odorant, de tout objet d’ivoire, de tout objet de bois précieux, de bronze, de fer, de marbre, de cinnamome, d’arômes, de parfums, d’encens, de myrrhe, d’oliban, de vin, d’huile, de fleur de farine, de blé, de bovins, ovins, chevaux, chars, corps et êtres humains.

Le fruit de la convoitise de ton être s’en est allé loin de toi ; toute somptuosité et splendeur ont été détruites loin de toi, jamais plus ils ne les retrouveront
.

Les marchands de cela, ceux qui s’étaient enrichis d’elle, debout au loin en frémissant de son tourment, pleurent et s’endeuillent. Ils disent :

Malheur ! malheur ! la grande cité, vêtue de lin, de pourpre, d’écarlate, ceinte d’or, de pierres précieuses et de perles, parce qu’en une heure elle est devenue déserte de tant de richesses.

Tous capitaines, tous navigateurs du lieu, les marins et ceux qui œuvrent en mer se tiennent au loin
.

Ils crient, en regardant la fumée de son incendie, ils disent : Qui était semblable à la grande cité ?

Ils jettent de la poussière sur leur tête, ils crient, ils pleurent, ils s’endeuillent et disent : Malheur ! malheur ! Cité la grande par qui se sont enrichis tous ceux qui avaient des navires en mer, par son opulence, parce qu’en une heure elle est devenue déserte.

Jubilez à cause d’elle, ciel, consacrés, saints, envoyés, inspirés, parce qu’Elohim a jugé votre jugement en elle
.

Un seul ange fort soulève alors une pierre grande comme une meule, il la jette à la mer et il dit : Ainsi, d’un seul élan, elle sera jetée, Babylone, la grande cité. Non, elle ne se trouvera plus jamais.

La voix des joueurs de cithare, des musiciens, des flûtistes, des joueurs de shophar, non, elle ne s’entendra chez toi plus jamais. Les artisans de tout métier ne se verront chez toi plus jamais. La voix de la meule ne s’entendra chez toi plus jamais.

La lumière de la lumière ne brillera chez toi plus jamais. La voix de l’époux et de l’épousée, elle ne s’entendra chez toi plus jamais. Parce que tes marchands étaient les grands de la terre, parce qu’en tes sorcelleries, ils ont été égarés, les païens, les goïm.

Et là se trouve le sang des inspirés et des consacrés, de tous les égorgés de la terre
.

Après cela, j’entends comme la voix forte d’une foule innombrable au ciel, et elle dit : Alléluia ! Salut, gloire, puissance à notre Elohim.

Parce que ses jugements sont véritables et justes, il a jugé la grande prostituée qui avait défloré la terre par ses prostitutions et vengé le sang de ses serviteur.

Une deuxième fois ils disent : Alléluia ! Sa fumée s’élève pour les éternités d’éternités.

Les vingt-quatre Anciens et les quatre Vivants tombent et se prosternent devant Dieu assis sur le trône
. Et ils disent : Amen, Alléluia.

Une voix sort du trône et dit : Louez notre Elohim, tous ses serviteurs, ses frémissants, les petits comme les grands
.

J’entends comme la voix d’une foule nombreuse comme la voix des eaux innombrables, comme la voix forte des tonnerres et elle dit : Alléluia, car Il a pris possession de son règne, Yhwh Elohim Sabbaoth.

Jubilons, exultons, rendons-Lui gloire, car elles sont venues, les Noces de l’Agneau
. Son épouse est prête.

Il lui a été donné de s’habiller de lin fin, resplendissant, immaculé. Oui, le lin fin, c’est les œuvres de justice des saints
.

Il me dit : Ecris : Heureux les invités au festin des Noces de l’Agneau. Puis il me dit : Ce sont les paroles véritables de Dieu.


Et je tombai à ses pieds pour l’adorer. Il me dit : Garde-toi de le faire, je suis Serviteur avec toi et avec ceux qui possèdent le témoignage de Jésus. C’est Dieu que tu dois adorer, car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie.

(17, 9-18, 18, 1-24 & 19, 1-10)
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