« [...] Une république universelle est une république hors sol. Une et indivisible, elle est de partout mais de nulle part en particulier. La dire « française » n’a donc aucun sens. Cloots et quelques autres avec lui en arrivent à cette conclusion évidente (Jean-Baptiste Milhaud : « La République qu’on appelle française »). Cloots proclame qu’il ne faut être ni Français, ni Anglais, ni Européen …More
« [...] Une république universelle est une république hors sol. Une et indivisible, elle est de partout mais de nulle part en particulier. La dire « française » n’a donc aucun sens. Cloots et quelques autres avec lui en arrivent à cette conclusion évidente (Jean-Baptiste Milhaud : « La République qu’on appelle française »). Cloots proclame qu’il ne faut être ni Français, ni Anglais, ni Européen, ni Américain mais « homme » tout simplement : un « citoyen de la république des hommes » (Étrennes de l’orateur du genre humain aux cosmopolites, 1793). Car il n’y a qu’une seule patrie : « le Monde ». Aussi demande-t-il la suppression du nom « Français » : « je demande la suppression du nom Français […] Tous les hommes voudront appartenir à la république universelle ; mais tous les peuples ne voudront pas être français » (Bases constitutionnelles de la République du genre humain, 1793). La dénomination « française » accolée au mot République est pour Cloots « fausse et préjudiciable» (Étrennes…, op. cit.). « Fausse », car étant universelle la République n’est pas spécifiquement « française ». « Préjudiciable », car la référence déplacée à la francité est un frein à l’attraction et à l’intégration républicaine des étrangers. [...] »
vexilla-galliae.fr

Une République hors sol, par Antonin Campana

Les théoriciens du contrat développent une pensée qui est d’application universelle. Leur sujet n’est pas l’Italien, le Français ou le Chinois, mais …
Dieu et le Roi shares this
262
« [...] Une république universelle est une république hors sol. Une et indivisible, elle est de partout mais de nulle part en particulier. La dire « française » n’a donc aucun sens. Cloots et quelques autres avec lui en arrivent à cette conclusion évidente (Jean-Baptiste Milhaud : « La République qu’on appelle française »). Cloots proclame qu’il ne faut être ni Français, ni Anglais, ni Européen …More
« [...] Une république universelle est une république hors sol. Une et indivisible, elle est de partout mais de nulle part en particulier. La dire « française » n’a donc aucun sens. Cloots et quelques autres avec lui en arrivent à cette conclusion évidente (Jean-Baptiste Milhaud : « La République qu’on appelle française »). Cloots proclame qu’il ne faut être ni Français, ni Anglais, ni Européen, ni Américain mais « homme » tout simplement : un « citoyen de la république des hommes » (Étrennes de l’orateur du genre humain aux cosmopolites, 1793). Car il n’y a qu’une seule patrie : « le Monde ». Aussi demande-t-il la suppression du nom « Français » : « je demande la suppression du nom Français […] Tous les hommes voudront appartenir à la république universelle ; mais tous les peuples ne voudront pas être français » (Bases constitutionnelles de la République du genre humain, 1793). La dénomination « française » accolée au mot République est pour Cloots « fausse et préjudiciable» (Étrennes…, op. cit.). « Fausse », car étant universelle la République n’est pas spécifiquement « française ». « Préjudiciable », car la référence déplacée à la francité est un frein à l’attraction et à l’intégration républicaine des étrangers. [...] »
RuddyBarbenoire shares this
307
« [...] Une république universelle est une république hors sol. Une et indivisible, elle est de partout mais de nulle part en particulier. La dire « française » n’a donc aucun sens. Cloots et quelques autres avec lui en arrivent à cette conclusion évidente (Jean-Baptiste Milhaud : « La République qu’on appelle française »). Cloots proclame qu’il ne faut être ni Français, ni Anglais, ni Européen …More
« [...] Une république universelle est une république hors sol. Une et indivisible, elle est de partout mais de nulle part en particulier. La dire « française » n’a donc aucun sens. Cloots et quelques autres avec lui en arrivent à cette conclusion évidente (Jean-Baptiste Milhaud : « La République qu’on appelle française »). Cloots proclame qu’il ne faut être ni Français, ni Anglais, ni Européen, ni Américain mais « homme » tout simplement : un « citoyen de la république des hommes » (Étrennes de l’orateur du genre humain aux cosmopolites, 1793). Car il n’y a qu’une seule patrie : « le Monde ». Aussi demande-t-il la suppression du nom « Français » : « je demande la suppression du nom Français […] Tous les hommes voudront appartenir à la république universelle ; mais tous les peuples ne voudront pas être français » (Bases constitutionnelles de la République du genre humain, 1793). La dénomination « française » accolée au mot République est pour Cloots « fausse et préjudiciable» (Étrennes…, op. cit.). « Fausse », car étant universelle la République n’est pas spécifiquement « française ». « Préjudiciable », car la référence déplacée à la francité est un frein à l’attraction et à l’intégration républicaine des étrangers. [...] »
Vexilla Galliae shares this
191
« [...] Une république universelle est une république hors sol. Une et indivisible, elle est de partout mais de nulle part en particulier. La dire « française » n’a donc aucun sens. Cloots et quelques autres avec lui en arrivent à cette conclusion évidente (Jean-Baptiste Milhaud : « La République qu’on appelle française »). Cloots proclame qu’il ne faut être ni Français, ni Anglais, ni Européen …More
« [...] Une république universelle est une république hors sol. Une et indivisible, elle est de partout mais de nulle part en particulier. La dire « française » n’a donc aucun sens. Cloots et quelques autres avec lui en arrivent à cette conclusion évidente (Jean-Baptiste Milhaud : « La République qu’on appelle française »). Cloots proclame qu’il ne faut être ni Français, ni Anglais, ni Européen, ni Américain mais « homme » tout simplement : un « citoyen de la république des hommes » (Étrennes de l’orateur du genre humain aux cosmopolites, 1793). Car il n’y a qu’une seule patrie : « le Monde ». Aussi demande-t-il la suppression du nom « Français » : « je demande la suppression du nom Français […] Tous les hommes voudront appartenir à la république universelle ; mais tous les peuples ne voudront pas être français » (Bases constitutionnelles de la République du genre humain, 1793). La dénomination « française » accolée au mot République est pour Cloots « fausse et préjudiciable» (Étrennes…, op. cit.). « Fausse », car étant universelle la République n’est pas spécifiquement « française ». « Préjudiciable », car la référence déplacée à la francité est un frein à l’attraction et à l’intégration républicaine des étrangers. [...] »