Français, écoute-moi, tu te trompes de combat!

Français, écoute-moi ! Je vois comment tu te bats; je vois comment tu souffres; tu es magnifique! Ne gaspille pas ton beau courage et ta noble énergie dans de faux combats qui te sont, à ton insu, …More
Français, écoute-moi ! Je vois comment tu te bats; je vois comment tu souffres; tu es magnifique! Ne gaspille pas ton beau courage et ta noble énergie dans de faux combats qui te sont, à ton insu, suggérés par la dictature ; oui, par celle-là même que tu veux pourtant abattre ! En faisant cela tu t’essouffles et tu fais le jeu du système. Ne te comporte pas comme un taureau qui se laisserait épuiser juste avant la corrida…Car c’est bien cela que ces scélérats sont en train de te faire ! Ne le vois-tu pas ? Français, tu mérites mieux, ne tombe pas dans ce piège !
C’est justement cela que la dictature veut. Ne t’acharne pas à vouloir changer les pions du système, ces simples et sinistres présidents du moment, essentiellement et infiniment remplaçables, comme d’ailleurs les républiques elles-mêmes. De même qu’un nouveau «président » ne sera qu’un président « de plus », une nouvelle république, fut-elle la sixième, fut-elle la centième, ne sera elle aussi qu’une république « de plus ». …More
Mathieu Charlotteaux
Très beau texte
jean pierre aussant
AveMaria44
Oportet illum regnare, c'est la seule solution. Dans les cœurs, dans les intelligences, dans les familles, dans la société, dans l’Église. La fin de la Création et de la Rédemption, c'est le salut du Corps Mystique, rien d'autre, tout est PAR Lui et POUR Lui......Effectivement il ne faut pas se tromper de combat, ni d'ennemis.
Bénédicte LIOGIER
République ou royauté, c’est encore un faux combat.
D’une part, nous ne sommes pas dans une véritable république, ni même dans une démocratie qui est la moins mauvaise des mauvaises formes de gouvernement.
D’autre part, ce qui est bon ou mauvais dans les formes de gouvernement, ne consiste pas dans le nombre de personnes qui gouvernent mais dans la fin qu’elles poursuivent, le bien commun,…More
République ou royauté, c’est encore un faux combat.
D’une part, nous ne sommes pas dans une véritable république, ni même dans une démocratie qui est la moins mauvaise des mauvaises formes de gouvernement.
D’autre part, ce qui est bon ou mauvais dans les formes de gouvernement, ne consiste pas dans le nombre de personnes qui gouvernent mais dans la fin qu’elles poursuivent, le bien commun, et la manière dont elles la poursuivent, conforme à la nature d’hommes libres et ordonnés à leur fin dernière, Dieu.
Le vrai combat est pour ou contre Dieu : chrétienté ou FM.
La distinction des fins est plus importante que la distinction des formes et ces deux distinctions ne se superposent pas.

Cf De Regno de St Thomas d’Aquin :

GOUVERNEMENT JUSTE ET GOUVERNEMENT INJUSTE
Mais il arrive qu’en certaines choses qui sont ordonnées à une fin, on procède avec rectitude ou sans rectitude. C’est pourquoi l’on trouve aussi dans le gouvernement de la multitude ce qui est droit et ce qui ne l’est pas. Un être, quel qu’il soit, est dirigé avec rectitude quand il est conduit vers la fin qui lui convient ; il est dirigé sans rectitude quand il est conduit vers une fin qui ne lui convient pas.

Mais autre est la fin qui convient à une multitude d’hommes libres, autre à une multitude d’esclaves. En effet, l’homme libre est celui qui est maître de lui-même (sui causa), tandis que l’esclave est celui qui, en ce qu’il est, appartient à un autre. Si donc une multitude d’hommes libres est ordonnée, par celui qui la gouverne, au bien commun de la multitude, nous aurons un gouvernement droit et juste, tel qu’il convient à des hommes libres. Mais si un gouvernement est ordonné, non au bien commun de la multitude, mais au bien privé de celui qui gouverne, ce gouvernement sera injuste et pervers ; c’est pourquoi le Seigneur menace de tels chefs par la bouche d’Ézéchiel (XXXIV, 2), disant : "Malheur aux pasteurs qui se paissent eux-mêmes" — c’est-à-dire qui cherchent leur propre avantage. — "Est-ce que ce ne sont pas les troupeaux que les pasteurs doivent paître ?" Car les pasteurs doivent rechercher le bien du troupeau, et tout chef (rectores) le bien de la multitude qui lui est soumise.

LES GOUVERNEMENTS INJUSTES
Si donc un gouvernement injuste est exercé par un seul homme, qui recherche, dans l’exercice du pouvoir, ses propres avantages et non le bien commun de la multitude qui lui est soumise, un tel chef est appelé TYRAN, nom dérivé de celui de force parce que le tyran opprime par la puissance, il ne gouverne pas par la justice. D’où, chez les anciens, tous ceux qui détenaient le pouvoir étaient appelés tyrans.

Mais si un gouvernement injuste est exercé, non par un seul homme, mais par plusieurs, si, du moins, ils sont en petit nombre, ce régime est appelé OLIGARCHIE, c’est-à-dire gouvernement (principatus) d’un petit nombre, comme quand un petit groupe d’hommes opprime le peuple, par la puissance de leurs richesses, différant du tyran par le seul fait qu’ils sont plusieurs.

Si un gouvernement inique est exercé par un grand nombre, il est appelé DÉMOCRATIE, c’est-à-dire domination du peuple, comme quand le peuple des plébéiens, s’appuyant sur la puissance de sa multitude, opprime les riches. Car ainsi le peuple entier sera comme un seul tyran.

LES GOUVERNEMENTS JUSTES
Il faut établir des distinctions semblables entre les formes de gouvernements justes.
En effet si le gouvernement est exercé par quelque multitude, il est généralement appelé RÉPUBLIQUE (politia), comme quand la multitude des combattants exerce le pouvoir dans une cité ou une province.

S’il est exercé par un petit nombre d’hommes, mais qui soient vertueux, le gouvernement de ce genre s’appelle ARISTOCRATIE, c’est-à-dire pouvoir le meilleur ou des meilleurs, qui pour cette raison se nomment optimates.

Mais si le gouvernement juste appartient à un seul homme, celui-ci est appelé ROI ; c’est pourquoi le Seigneur dit par Ezéchiel (XXXVII, 24) : "Mon serviteur David sera roi au-dessus de tous et il y aura un seul pasteur pour eux tous."

CLASSEMENT DES GOUVERNEMENTS DU MEILLEUR AU PIRE en fonction de leur poursuite ou de leur éloignement du bien commun :
1/la royauté
2/l’aristocratie,
3/la république

4/ la démocratie.
5/ l’oligarchie
6/ La tyrannie

Ensuite, la direction du royaume doit être organisée de telle sorte, qu’une fois le roi établi, l’occasion d’une tyrannie soit supprimée. En même temps son pouvoir doit être tempéré (par un régime mixte) de manière à ne pouvoir dégénérer facilement en tyrannie.

LE GOUVERNEMENT DU MONDE PAR DIEU
Puisque les choses de l’art imitent celles de la nature —c’est à celles-ci que nous nous conformons afin de pouvoir opérer selon la raison— le mieux semble de tirer le modèle de l’office de roi de la forme du gouvernement naturel. Or on trouve dans la nature un gouvernement universel, et un gouvernement particulier.
Un gouvernement universel, selon que toutes choses sont contenues sous le gouvernement de Dieu qui dirige l’univers par Sa providence.
Quant au gouvernement particulier, qui a, en vérité, une très grande ressemblance avec le gouvernement divin, il se trouve dans l’homme, qui, à cause de cela est appelé petit monde (minor mundus), parce qu’en lui se trouve la forme du gouvernement universel.

GOUVERNER CONSISTE À CONDUIRE CONVENABLEMENT CE QUI EST GOUVERNÉ, À LA FIN QUI LUI EST DUE.

· il faut porter le même jugement sur la fin de toute la multitude et sur celle de l’individu.
· la fin ultime de la société ne consiste pas seulement en ce que l’homme vive selon la vertu mais en ce qu’il parvienne à sa fin ultime, la Béatitude éternelle
· l’ordre des autorités dépend de l’ordre des fins :

Car à celui à qui revient la charge de la fin ultime, doivent être soumis ceux qui ont la charge des fins antécédentes, et ils doivent être dirigés par son imperium…
Soumise au sacerdoce, qui regarde la fin ultime, la royauté, qui regarde la vie bonne de la multitude, doit y subordonner, comme à leur fin, les autres biens particuliers.
Parce que, donc, la fin de la vie que nous menons présentement avec honnêteté, est la béatitude céleste, il appartient, pour cette raison, à l’office de roi de procurer à la multitude une vie bonne, selon qu’il convient à l’obtention de la béatitude céleste ; c’est-à-dire qu’il doit prescrire ce qui conduit à cette béatitude céleste, et interdire, selon qu’il sera possible, ce qui y est contraire.

EN RÉSUMÉ :
Les gouvernements justes tendent au bien commun d’une manière convenable à l’homme
Convenable à la fin dernière de l’homme, la Béatitude éternelle
 : le bien commun est un ensemble de biens ordonnés non seulement à leur fin propre mais à la fin dernière de l’homme. L’ordre des autorités dépend de l’ordre des fins.
Convenable à des hommes libres, maîtres d’eux-mêmes, sui causa : le gouvernement humain doit ressembler au gouvernement divin, universel et particulier, chacun exerçant sa part d’autorité sous le gouvernement d’un seul.
jean pierre aussant
Bénédicte LIOGIER Non, ce n'est pas un faux combat en ce sens que la monarchie catholique française repose sur l'éthique de l'Église ( éthique verticale où Dieu donne le normatif en opposition à l'éthique horizontale des Lumières et de la république où l'homme se prend pour Dieu et dont on connait le résultat avec le meurtre des enfants à naître et le mariage de pouriture du même sexe.). Que …More
Bénédicte LIOGIER Non, ce n'est pas un faux combat en ce sens que la monarchie catholique française repose sur l'éthique de l'Église ( éthique verticale où Dieu donne le normatif en opposition à l'éthique horizontale des Lumières et de la république où l'homme se prend pour Dieu et dont on connait le résultat avec le meurtre des enfants à naître et le mariage de pouriture du même sexe.). Que faites vous sur Gloria tv? Êtes-vous un troll?)