Montfort.
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Deux écrabouillages significatifs

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Avortement en Argentine, une exigence du FMI

par Francesca de Villasmundo, MCI, le 1er juin 2018

Un projet de loi pour légaliser l’avortement est en discussion actuellement au Congrès argentin. En première ligne contre cette légalisation se trouve deux prêtres, José Maria di Paola et Gustavo Carrara, qui ont leur ministère dans les bidonvilles de Buenos Aires, les curas villeros.

L’un comme l’autre dénoncent l’instrumentalisation par le pouvoir politique de la pauvreté pour faire passer le droit à tuer l’enfant dans le sein de sa mère.

Le père Carrara a fait noter le 10 avril dernier que le projet de loi en discussion n’était pas présent dans le programme électoral du gouvernement du président Mauricio Macri et que « certaines propositions provenant d’autres secteurs sociaux prennent les pauvres comme justification pour leurs arguments. » Il a témoigné que cette idée de libéraliser l’avortement n’est pas une exigence ressentie dans les milieux frappés par une très grande misère : le droit à la vie y est respecté !

Hier jeudi 31 mai 2018, ce fut au tour du père Di Paola de faire entendre sa voix contre l’avortement. Dans son intervention devant le Congrès argentin, il a lancé un véritable pavé dans la mare de la culture de mort. Il a fait une relation directe entre le chemin législatif entrepris pour légaliser l’avortement et qui a obtenu le placet du président Macri et les négociations en cours entre l’Argentine et le Fond Monétaire International. « Ce n’est pas innocent qu’exactement cette année on met en avant au niveau politique le thème de l’avortement pour se rapprocher de qui le promeut dans le monde entier, le FMI » a souligné Di Paolo en relevant la contradiction de ces députés « qui se positionnent contre le FMI mais qui en même temps s’inclinent à approuver une de ses plus grandes exigences, l’avortement ».

Pour le prêtre des curias villeros, l’idée de modernisation de l’Argentine que promeut Macri est en phase avec la vision du FMI qui considère l’avortement comme un droit humain :

« L’avortement est synonyme de FMI que cela plaise ou non au monde conservateur qui ne voit pas d’un mauvais œil que les pauvres fassent moins d’enfants ou ne les fassent pas du tout, ou au monde pseudo-progressiste qui brandit le drapeau d’une présumée liberté des femmes de disposer de leur corps, tout en sachant que ce génocide est inspiré et promu par le FMI. »

L’analyse de cette hypocrisie qui domine les castes conservatrices ou progressistes est pertinente. Le prêtre Di Paolo a condamné cette « colonisation idéologique » avec laquelle les pays riches imposent l’avortement légal aux pays pauvres.

Les plans du FMI et ses obligations « ont mis fin à la vie […] de nombreux enfants de notre Amérique, surtout de l’Amérique profonde, l’Amérique silencieuse » a-t-il clamé avant de conclure par une autre accusation :

« Le FMI signifie avortement. Et il y a des députés qui veulent ce qui arrive déjà dans nos îles Malouines usurpées par l’Empire britannique où il y a une base de l’OTAN où l’avortement est libre, sûr et gratuit. »

Source : medias-catholique.info/…/14521

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Le pape François rejette fermement l’uniatisme et rassure Moscou

par Nicolas Senèze de La Croix (à Rome) , le 04/06/2018

Recevant mercredi 30 mai une délégation du Patriarcat de Moscou, le pape François a fermement rejeté l’uniatisme comme « chemin d’unité aujourd’hui » et rejeté les demandes de l’Église gréco-catholique d’Ukraine d’être érigée en patriarcat.

Qu’est-ce que l’uniatisme ?

Après la séparation entre catholiques et orthodoxes, au début du Ier millénaire, différentes tentatives d’union ont eu lieu, menant des éléments des Églises orthodoxes à s’unir à Rome tout en conservant leur liturgie et leur discipline.

Qualifiées péjorativement d’« uniates » par les orthodoxes, qui leur reprochent d’être des « loups déguisés en agneaux », ces Églises catholiques orientales ont subi la persécution à l’époque communiste, étant souvent réintégrées de force dans leurs Églises orthodoxes d’origine. Après la chute du Mur, elles sont demeurées des pierres d’achoppement entre catholiques et orthodoxes, ceux-ci leur reprochant leur prosélytisme en terre orthodoxe.

Quelle est la position catholique sur l’uniatisme ?

Réunie à Balamand (Liban) en 1993, la commission de dialogue théologique entre catholiques et orthodoxes avait convenu que « ce qui a été appelé uniatisme ne peut plus être accepté ni comme une méthode à suivre, ni comme un modèle de l’unité que nos Églises cherchent ».

Cette « déclaration de Balamand » avait fait grand bruit, même si l’Église catholique ne l’a jamais officiellement ratifiée. Au contraire, en 2000, la lettre du cardinal Ratzinger aux évêques sur l’expression « Églises sœurs » semblait même remettre en question le fondement théologique de cette déclaration.

Parallèlement, les velléités de l’Église gréco-catholique d’Ukraine d’être érigée en patriarcat de plein droit suscitent l’inquiétude de Moscou qui avait néanmoins obtenu que la déclaration signée le 12 février 2016 à La Havane par le pape François et le patriarche Kirill souligne que « la méthode de l’“uniatisme” du passé, comprise comme la réunion d’une communauté à une autre, en la détachant de son Église, n’est pas un moyen pour recouvrir l’unité ».

Qu’a dit le pape François ?

Mercredi 30 mai, en recevant une délégation du Patriarcat de Moscou, le pape François a tenu à rassurer les orthodoxes russes, prenant plusieurs fois soin de rappeler combien son interlocuteur, le métropolite Hilarion, responsable des relations extérieures de l’Église russe, était son « frère ».« À Moscou, en Russie, il n’y a qu’un seul patriarcat : le vôtre. Nous n’en aurons pas un autre. Et quand quelques fidèles catholiques, qu’ils soient laïcs, prêtres ou évêques, prennent la bannière de l’uniatisme qui ne fonctionne plus, qui est terminé, c’est aussi pour moi une douleur », a-t-il affirmé, dans un salut diffusé seulement samedi 2 juin par le Vatican. « Les Églises unies à Rome doivent être respectées, mais l’uniatisme comme chemin d’unité aujourd’hui ne va pas », a-t-il ajouté.

Une fin de non-recevoir aux demandes répétées de l’Église gréco-catholique d’Ukraine propre à rassurer le Patriarcat de Moscou, alors que le pape François a invité notamment les Églises orthodoxes à une journée de prière et de réflexion sur la situation au Moyen-Orient, le 7 juillet à Bari. La présence du patriarche Kirill de Moscou, très influent chez les orthodoxes du Moyen-Orient, y est espérée.

Dans son discours, le pape a aussi fait un geste supplémentaire vis-à-vis de Moscou, soulignant que « les Églises catholiques ne doivent pas s’immiscer dans les choses internes de l’Église orthodoxe russe, ni dans les questions politiques. Ceci est ma position et la position du Saint-Siège ». Façon de dire que l’Église catholique ne se prononcera pas sur le projet du président ukrainien d’obtenir une Église orthodoxe indépendante de la Russie, véritable casus belli pour Moscou.

Source : www.la-croix.com/…/Le-pape-Francoi…

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Album ACTU

>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez.
Etienne bis
Voilà une périphérie qui ne convient pas à sa sainteté (?) ? 😇
GChevalier
Je vous en prie, assistez
À quelque messe que ce soit,
Ou bien à celles de François,
Ou celles de la Fraternité :
Valides et licites elles sont,
Comme mariages et confessions.
Avec cela tout droit vous irez
C'est certain dans le ciel-empyrée !!!
GChevalier shares this
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Montfort.
C'est un souvenir bien doux pour les âmes de l'autre monde de voir qu'on ne les oublie pas sur la terre ;
Quand on est mort, dit Antéchrist, on est bien mort, point barre ! Laissons les morts s'occuper des morts : nous autres faisons la fête !