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cath.jouenne
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APOCALYPSE 11 - PERE NATHAN. Père Nathan lit et commente le Livre de l'Apocalypse de Saint Jean Onzième partie : Apocalypse 8, 3 à 10, 2 « Je vis un autre ange se placer près de l’autel, muni d’une …More
APOCALYPSE 11 - PERE NATHAN.

Père Nathan lit et commente le Livre de l'Apocalypse de Saint Jean

Onzième partie : Apocalypse 8, 3 à 10, 2


« Je vis un autre ange se placer près de l’autel, muni d’une pelle en or. On lui donna beaucoup de parfum pour qu’il les offre avec les prières de tous les saints sur l’autel d’or placé sur le trône.

Et de la main de l’ange, la fumée des parfums s’éleva devant la Face de Dieu avec les prières des saints.

Puis l’ange saisit la pelle, l’emplit du feu de l’autel qu’il jeta sur la terre. C’est alors que commencèrent les tonnerres, les voix, les éclairs et tout trembla.

Alors les sept anges aux sept trompettes s’apprêtèrent à sonner.


Et le premier sonna... Il y eut alors de la grêle et du feu mêlé de sang qui furent jetés sur la terre : et le tiers de la terre fut consumé, et le tiers des arbres fut consumé, et toute herbe verte fut consumée.

Et le deuxième ange sonna... Alors une énorme masse embrasée comme une montagne fut projetée dans la mer et le tiers de la mer devint du sang.

Il périt ainsi le tiers des créatures qui vivent dans la mer, et le tiers des navires fut détruit
.

Et le troisième ange sonna... Alors tomba du ciel un astre très grand, brûlant comme une torche. Il tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources.

L’astre se nomme absinthe, et le tiers des eaux se changea en absinthe, et bien des gens moururent de ces eaux devenues amères.

Et le quatrième ange sonna... Alors, à ce moment-là, furent frappés le tiers du soleil et le tiers de la lune, et le tiers des étoiles. Ils s’assombrirent d’un tiers, et le jour perdit le tiers de sa clarté et la nuit aussi.

Et ma vision se poursuivit. J’entendis un aigle volant au zénith et criant d’une voix puissante : Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre à cause de la voix des dernières trompettes dont les trois anges vont sonner.


Et le cinquième ange sonna... Alors je vis un astre qui du ciel avait chu sur la terre. On lui remit la clé du puits de l’abîme.

Il ouvrit le puits de l’abîme et il en monta une fumée comme celle d’une immense fournaise - le soleil et l’atmosphère en furent obscurcis - et, de cette fumée, des sauterelles se répandirent sur la terre ; on leur donna un pouvoir pareil à celui des scorpions de la terre.


Il leur fut commandé de ne point nuire aux prairies et aux arbres et de s’en prendre seulement aux hommes qui ne porteraient pas sur le front le sceau de Dieu.

On leur donna, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois. La douleur qu’elles provoquent ressemble à celle d’une piqûre de scorpion.


En ces jours-là les hommes rechercheront la mort sans la trouver, ils souhaiteront mourir et la mort les fuira.

Or ces sauterelles, à les voir, font penser à des chevaux équipés pour la guerre ; sur leur tête, on dirait des couronnes d’or, et leur visage rappelle des visages humains.

Leurs cheveux étaient comme des chevelures de femme, et leurs dents des dents de lion ; leur thorax, des cuirasses de fer, et le bruit de leurs ailes, le vacarme de chars aux multiples chevaux se ruant au combat.

Elles ont une queue pareille à des scorpions, avec un dard ; et dans leur queue se trouve leur pouvoir de torturer les hommes pendant cinq mois.


A leur tête, comme roi, elles ont l’ange de l’abîme. Il s’appelle en hébreu Abadon, et en grec Appolyon.

Le premier malheur est passé, voici encore deux malheurs qui le suivent.

Et le sixième ange sonna... Alors j’entendis une voix venant des quatre cornes de l’autel d’or placé devant Dieu.

Elle dit au sixième ange portant trompette : relâche les quatre anges enchaînés sur le grand fleuve Euphrate.


Et on relâcha les quatre anges qui se tenaient prêts pour l’heure, le jour, le mois et l’année, afin d’exterminer le tiers des hommes.

Leur armée comptait deux cents millions de cavaliers : on m’en précisa le nombre.

Tels m’apparurent en vision les chevaux et leurs cavaliers : ceux-ci portent des cuirasse de feu, d’hyacinthe et de souffre ; quant aux chevaux, leur tête est comme celle du lion, et leur bouche crache feu, fumée et souffre.


Alors le tiers des hommes fut exterminé par ces trois fléaux : le feu, la fumée et le souffre vomis de la bouche des chevaux.

Car la puissance des chevaux réside dans leur bouche, elle réside aussi dans leur queue : ces queues, en effet, ainsi que des serpents, sont munies de têtes dont elles se servent pour nuire.

Or les hommes échappés à l’hécatombe de ces fléaux ne renoncèrent même pas aux œuvres de leurs mains : ils ne cessèrent d’adorer les démons, ces idoles d’or, d’argent, de bronze, de pierre et de bois, incapables de voir, d’entendre ou de marcher.

Ils n’abandonnèrent ni leurs meurtres, ni leurs sorcelleries, ni leurs débauches, ni leurs rapines.

Je vis ensuite un autre ange puissant descendre du ciel enveloppé d’une gloire, un arc-en-ciel au-dessus de la tête, le visage comme le soleil, les jambes comme des colonnes de feu.

Il tenait dans sa main un petit livre ouvert. » (8, 3 à 10, 2)
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