NEO SALVA
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Chaque année, pour l’Ascension, les habitants de Bruges se réunissent et défilent en commémoration de la venue d’une relique dans leur ville : le Saint-Sang. Datant du moyen-age, cette commémoration …Plus
Chaque année, pour l’Ascension, les habitants de Bruges se réunissent et défilent en commémoration de la venue d’une relique dans leur ville : le Saint-Sang. Datant du moyen-age, cette commémoration est devenue incontournable et fait désormais partie de l’histoire et du cœur de la cité. Cette fête religieuse est inscrite à l’UNESCO.

Cet événement date du 13ème siècle (les premières sources historiques datent de 1303) et fait suite au retour de croisade du Compte de Flandre, Thierry d’Alsace, qui ramena dans ses bagages en 1150 la relique (qui est toujours conservée dans la basilique du Saint-Sang). Cette relique est un morceau de terre sainte imbibé du sang coagulé de Jésus Christ. Il a été ramené en Belgique par Léonius de Furnes , religieux flamand qui était aumônier lors de la seconde croisade.

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🎞♦️Bruges : Procession du Saint-Sang de Jésus.
Catholique et Français
Peu de gens savent que le "Saint Sang" du Seigneur est aussi honoré en France, à Boulogne sur Mer, non loin de Bruges (Chapelle du Saint-Sang de Boulogne sur Mer : Association Les amis de la chapelle du saint sang) Quand Eustache III, fils de l'immense sainte Ide***, Comte de Boulogne et frère de Godefroy de Bouillon et de Baudouin, roi de Jérusalem, rentra en Occident après la Délivrance de …Plus
Peu de gens savent que le "Saint Sang" du Seigneur est aussi honoré en France, à Boulogne sur Mer, non loin de Bruges (Chapelle du Saint-Sang de Boulogne sur Mer : Association Les amis de la chapelle du saint sang) Quand Eustache III, fils de l'immense sainte Ide***, Comte de Boulogne et frère de Godefroy de Bouillon et de Baudouin, roi de Jérusalem, rentra en Occident après la Délivrance de Jérusalem en 1099, il rapporta de précieuses reliques, octroyées par Godefroy à leur mère «par une prérogative d’amour singulier». La plus précieuse était celle du “Saint-Sang”, tissu qui servit à essuyer les Saintes Plaies de Notre-Seigneur et donc imprégné de son Précieux Sang. La Relique du Saint-Sang se trouve toujours dans la Cathédrale de Boulogne. La présence de ce Linge sacré, enchâssé dans un beau reliquaire offert par le grand roi de France Philippe IV le Bel (+ 1314), petit-fils de Saint Louis, n’est sans doute pas étrangère au «miracle de la Croix redressée», qui se produisit quatre ans après le Grand Retour : dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 novembre 1952, sous la poussée d’un vent violent de nord-ouest soufflant à 150 km à l’heure, la flèche de Notre-Dame de Boulogne s’inclina fortement vers le sud-est, formant un angle de plus de 10°. Cette masse de granit de sept mètres de haut et surmontée d’une Croix de béton de deux mètres, pesait huit tonnes ! Cinq jours passèrent dans l’angoisse de la voir s’effondrer; tous les matins, les regards se tournaient vers la Croix penchée. Or, le 13 novembre, alors qu’à 8h30, d’après une estimation de l’ingénieur en charge des travaux de la Cathédrale, «l’ensemble accusait une inclinaison plus importante qu’à la fin de la semaine précédente», à 9h, la Croix était complètement redressée ! Aucune hypothèse avancée n’a pu rendre compte du phénomène. Un architecte des monuments historiques a même déclaré : «Je ne vois pas d’explication, puisque ce redressement s’est effectué contre le vent.» Un petit garçon qui était dans la Cathédrale à ce moment-là, entendit comme un craquement, suivi d’un grondement sourd, et puis plus rien...

***La vie de sainte Ide, mère de Godefroy de Bouillon, – natif de Boulogne –, est vraiment magnifique ! Originaire de Bouillon dans les Ardennes, elle épousa en 1057 Eustache II, comte de Boulogne, et vint séjourner dans la “ville de Notre-Dame”, où elle fut pour ses sujets, par sa piété, sa douceur, sa Charité débordante envers les nécessiteux, – elle instruisit sainte Godeleine –, comme une vivante image de la Reine du Ciel. Son directeur spirituel était saint Anselme de Cantorbéry, elle entretenait des liens d’amitié avec saint Hugues de Cluny et le pape Étienne IX était son oncle ! Six enfants naquirent de leur union, les trois premiers furent des fleurons de la Chrétienté : le comte Eustache III, qui succéda à son père; le duc Godefroy, héritier du duché de Bouillon, qui s’empara en 1099 de Jérusalem, au cri de guerre des Croisés de Boulogne : «À la bataille, Nostre-Dame !» Et le roi Baudouin, qui lui succéda à la tête du royaume franc de Jérusalem. Le second, Godefroy, avait mal commencé : prenant, à vingt-quatre ans, le parti de l’empereur germanique Henri IV contre le saint pape Grégoire VII, participant au siège de Rome et au sacre sacrilège d’un antipape, en dépit des semonces que lui adressaient sa mère Ide et l’archevêque de Cantorbéry. Mais une maladie abattit providentiellement le jeune homme. Godefroy, «bientôt aux portes de la mort, fait le vœu d’aller à Jérusalem en expiation de ses fautes s’il guérit». Onze ans plus tard, en 1095, quand Urbain II lança son appel à la grande Croisade des barons, Ide lui rappela sa promesse. Godefroy fédéra alors tout le Nord de la France, de Boulogne à la Lorraine, mais aussi l’Angleterre, la Flandre, la Rhénanie. Un tiers des hommes de la première Croisade faisait partie de sa troupe, organisée avec soin et financée par Ide devenue veuve, qui vendit biens et terres sans compter.