Bénédicte LIOGIER
Bénédicte LIOGIER

Le Sacré-Cœur veut régner sur la France

De mon côté, j'en profite pour commenter ici une de vos publications où tout commentaire est impossible :
Concile Vatican II et infaillibilité passive de l&…
Votre erreur en ce qui concerne votre jugement sur l'Eglise est manifeste dans cette publication.
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Citation :
"L'infaillibilité active du magistère ecclésiastique résulte de l'infaillibilité passive de l'ensemble de l'Église, tous …Plus
De mon côté, j'en profite pour commenter ici une de vos publications où tout commentaire est impossible :
Concile Vatican II et infaillibilité passive de l&…

Votre erreur en ce qui concerne votre jugement sur l'Eglise est manifeste dans cette publication.

***

Citation :

"L'infaillibilité active du magistère ecclésiastique résulte de l'infaillibilité passive de l'ensemble de l'Église, tous les fidèles étant subjectivement sûrs, dans la Foi qu'ils ont reçue de l'Église, qu'ils possèdent la vérité complète et que, dans cette conviction, ils ne peuvent se tromper( inerrance).
(Précis de théologie dogmatique Bartmann)"


Commentaire :

La certitude subjective n’est pas la vérité objective. Voulez-vous dire que la vérité objective d’un enseignement de l’Église dépend de la certitude subjective des fidèles. Voulez-vous dire que parce que les fidèles croient, c’est vrai alors qu’ils doivent croire parce que c’est vrai et enseigné par l’Église comme faisant partie du dépôt révélé. Comme vous le dites si bien, l’infaillibilité des fidèles est passive, en ce sens qu’ils adhèrent à la foi "reçue de l’Église". Ils sont réceptifs. L’infaillibilité du pape est active, au sens où c’est lui qui définit les vérités à croire et les enseigne.

***

Votre citation est fausse.
Vous avez procédé à une inversion complète des mots et du sens.

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Voici la citation véritable extraite du Traité de Théologique de Mgr Barmann :
free.fr/bernard_bartmann_theologie_dogmatique_livre_5.htm

§ 141. L’infaillibilité du magistère
THÈSE. Le magistère ecclésiastique est infaillible dans l’annonce de la vérité divine.

Explication. L’infaillibilité du magistère ecclésiastique consiste en ce que, dans ses actes essentiels, soit qu’il annonce simplement la vérité soit qu’il décide judiciairement dans les controverses, il ne peut s’écarter du « dépôt de foi » (depositum fidei) (1 Tim., 6, 20 ; 2 Tim., 1, 14), pas plus qu’il ne peut ajouter ou enlever quoi que ce soit à ce dépôt. De cette infaillibilité active du magistère ecclésiastique résulte l’infaillibilité passive de l’ensemble de l’Église, tous les fidèles étant subjectivement sûrs, dans la foi qu’ils ont reçue de l’Église, qu’ils possèdent la vérité complète et que, dans cette conviction, ils ne peuvent se tromper (inerrance). Ce dogme été contesté par les protestants et, avec une violence particulière, par Calvin (les conciles = les « oracles de Satan ») ; il l’a été aussi par les Grecs dont nous parlerons à la fin du paragraphe.

Je vous rappelle votre propre citation :

"L'infaillibilité active du magistère ecclésiastique résulte de l'infaillibilité passive de l'ensemble de l'Église, tous les fidèles étant subjectivement sûrs, dans la Foi qu'ils ont reçue de l'Église, qu'ils possèdent la vérité complète et que, dans cette conviction, ils ne peuvent se tromper( inerrance).

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Autrement dit, suivant Calvin, vous dites que l'infaillibilité active du magistère ecclésiastique résulte de l'infaillibilité passive de l'ensemble de l'Eglise.

Alors que Mgr Bartmann, suivant Vatican I, dit l'inverse : l'infaillibilité passive de l'ensemble de l'Eglise résulte de l'infaillibilité active du magistère ecclésiastique.

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C'EST L'EGLISE QUI EST FONDEE SUR PIERRE
ET NON PAS PIERRE QUI EST FONDE SUR L'EGLISE !!!
Bénédicte LIOGIER

Le Sacré-Cœur veut régner sur la France

1931-2031 ?
Ou 1929-2029 ?
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Le 13 juin 1929 à Tuy, Notre-Dame revint, comme elle l'avait promis le 13 juillet 1917 à Fatima, pour demander la consécration de la Russie à son Coeur Immaculé, avec toutes les conditions qui n'ont jamais été totalement remplies.
Cf. 13 juin 1929 :
La révélation de Tuy (1929)
et 13 juillet 1917:
La révélation de Tuy (1929)
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Le 16 juillet 1054, le schisme …Plus
1931-2031 ?
Ou 1929-2029 ?

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Le 13 juin 1929 à Tuy, Notre-Dame revint, comme elle l'avait promis le 13 juillet 1917 à Fatima, pour demander la consécration de la Russie à son Coeur Immaculé, avec toutes les conditions qui n'ont jamais été totalement remplies.

Cf. 13 juin 1929 :
La révélation de Tuy (1929)

et 13 juillet 1917:
La révélation de Tuy (1929)

***

Le 16 juillet 1054, le schisme byzantin marqua la rupture du patriarcat de Constantinople vis à vis de l'Eglise romaine.
En 1589, le patriarcat de Moscou rompit avec Constantinople. L'Eglise orthodoxe russe devint autocéphale.

Coupée de l'autorité pontificale, la Russie orthodoxe devint très vulnérable et soumise au pouvoir temporel.

***

En 1917, l'année des apparitions de Notre-Dame à Fatima, eut lieu la révolution bolchevique.

Le 13 juillet 1917, Notre-Dame annonça que, si on ne l'écoutait pas, la Russie répandrait ses erreurs à travers le monde :
"...Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la Communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix. Sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. "

Le 5 juin 1960, année où le secret de Fatima aurait dû être révélé car tout serait plus clair à cette époque, fut créé le Dicastère pour la Promotion de l'Unité des Chrétiens (DCPU) avec, à sa tête, le Cardinal Béa.

En 1963, le Cardinal Tisserant signa avec Mgr Nicodème, membre du KGB, l'accord de Metz autorisant la participation de représentants de l'Eglise orthodoxe russe au Concile Vatican II à condition qu'aucune condamnation du communisme n'y soit prononcée.

La porte fut grande ouverte pour répandre les erreurs de la Russie dans le monde entier.

Ces erreurs achèvent leur oeuvre dans le document du 13 juin 2024 sur l’évêque de Rome, publié par le DCPU et signé par François, officialisant les structures d'une fausse église universelle synodale, oecuméniste et mondialiste.
Le "gouvernement romain" ne fait plus obstacle à l'Antichrist.

Une troisième guerre mondiale, nucléaire, se profile à l'horizon dans le sillage de celle entre la Russie et l'Ukraine.
Il est dit que l'Antichrist viendra comme Pacificateur pour instaurer le gouvernement mondial et, à sa botte, l'Eglise mondiale.

***

Que va-t-il se passer ?
Entre 1924 et 1929, il y a 5 années, un peu plus que les 3 ans 1/2 de tribulations cataclysmiques.
Est-ce le temps de la guerre et du pouvoir de l'Antichrist ?

C'est possible mais ce sont des conjectures humaines. Or l'avenir est entre les mains de Dieu. Notre-Dame de Fatima ne nous demande pas de faire des conjectures mais de nous convertir. Les châtiments sont conditionnels.

C'est ainsi qu'à la prédication de Jonas, les Ninivites firent pénitence et leur ville ne fut pas détruite.
C'est ainsi, aussi, qu'à la prédication de St Vincent Ferrier, les conversions se multiplièrent et la fin du monde fut différée.

***

Il semble, en ce 350ème anniversaire des apparitions du Sacré-Coeur à Ste Marguerite-Marie, qu'une conjonction d'opportunités inespérées s'offrent à nous pour un sursaut spirituel. Rien n'est impossible à Dieu mais il faut de notre part un acte de foi et d'obéissance.
Bénédicte LIOGIER

Maxence Hequard - Les origines d'une crise annoncée dans la Sainte Écriture

PS :
Je recommande l'écoute du commentaire du dernier document du DCPU :
Nouveau document signé par le pape François ... la…
Les communautés traditionnelles par leur fausse conception de l'universalité du pouvoir du pape (universel par extension et somme de toutes les juridictions particulières des évêques ; contre universel par transcendance de la primauté pontificale) ne doivent pas faire le …Plus
PS :
Je recommande l'écoute du commentaire du dernier document du DCPU :
Nouveau document signé par le pape François ... la…

Les communautés traditionnelles par leur fausse conception de l'universalité du pouvoir du pape (universel par extension et somme de toutes les juridictions particulières des évêques ; contre universel par transcendance de la primauté pontificale) ne doivent pas faire le lit de la religion mondiale unique (universelle par inclusion de toutes les religions particulières ; contre universelle par transcendance de l'unique religion fondée par le Christ sur Pierre et ses successeurs) et de l'Antéchrist.

La fausse "Eglise" décentralisée, synodale et oecuméniste, voudrait-elle remettre les clés de Pierre à l'Antéchrist, après s'être dépouillée de tous ses autres attributs : tiare, titre de Vicaire du Christ, infaillibilité, primauté, etc. ?

***

Le DCPU a publié le 13 juin 2024, un document signé par François sur L’évêque de Rome. Primauté et synodalité dans les dialogues œcuméniques et réponses à l’encyclique Ut unum sint.

DCPU = Dicastère pour la Promotion de l'Unité des Chrétiens créé le 5 juin 1960 avec, à sa tête, le Cardinal Béa :
CONSEIL PONTIFICAL POUR LA PROMOTION DE L'UNITÉ DES CHRÉTIENS

Rappelons-nous le 3ème secret de Fatima : ce sera plus clair en 1960.

1960 est, entre autres, l'année de la création du DCPU et, en germe, de l’Église mondialiste ouvrant la voie à l'Antéchrist.

***

16ème mn de la vidéo de Fabienne Guerrero :
Nouveau document signé par le pape François ... la…

L’Église est universelle :
- universelle par transcendance
en raison de la primauté du pape, Vicaire du Christ éternel (α et ω), et gardien infaillible du dépôt révélé ;
- et non pas universelle par extension géographique, mondiale, ou, plus exactement, mondialiste.

La religion mondiale unique en préparation fait le lit de l’Antéchrist.

***

47ème mn de la vidéo de Fabienne Guerrero :

À l’issue de la 3ème guerre mondiale, l’Antéchrist arrivera comme pacificateur et instaurateur d’un gouvernement mondial unique : religion mondiale unique, santé mondiale unique, monnaie mondiale unique (puce), éducation mondiale unique, police mondiale unique, etc. Il durera 3 ans ½ avant la venue du Grand Monarque.

***

Je laisse cela à votre réflexion pour mettre en garde contre une fausse conception de l'universalité qui rejoindrait une nouvelle conception du pape et, par conséquent, de la constitution de l'Eglise, synodale et oecuméniste.

Ce n'est pas Pierre qui est fondé sur l'Eglise universelle, mondiale tendant au mondialisme.
C'est l'Eglise, de par sa constitution divine, qui est fondée sur Pierre et ses successeurs, dotés de la primauté et de l'infaillibilité rappelées dans les deux constitutions dogmatiques du Concile Vatican I.
Bénédicte LIOGIER

Maxence Hequard - Les origines d'une crise annoncée dans la Sainte Écriture

Cette conférence de Mr Maxence Hecquard est passionnante et j'ai été contente de la réentendre.
La presque totalité de la conférence est irréprochable et vraiment bien menée avec une grande justesse.
Cependant les dernières minutes concernant "la double juridiction des évêques" mériteraient d'être plus étayées et précises. Des citations complètes avec les termes exacts des propos tenus par …Plus
Cette conférence de Mr Maxence Hecquard est passionnante et j'ai été contente de la réentendre.

La presque totalité de la conférence est irréprochable et vraiment bien menée avec une grande justesse.
Cependant les dernières minutes concernant "la double juridiction des évêques" mériteraient d'être plus étayées et précises. Des citations complètes avec les termes exacts des propos tenus par Dom Adrien Gréa, les Pères du Concile de Trente, Grégoire XVI, les rapporteurs du Concile Vatican I, auteurs auxquels se réfère Mr Hecquard, seraient les bienvenues.

Il ne me paraît pas évident que "l'universalité de juridiction" soit inhérente à la fonction épiscopale et il faudrait préciser de quelle universalité il est question.
Si, dans un vote, chaque voix d'évêque vaut "1", c'est que seule la somme des voix vaut la totalité, et non pas chacune d'entre elles. C'est l'universel horizontal par addition de voix partielles et équivalentes.
Au contraire la voix du pape vaut, à elle seule, la totalité en raison de sa primauté. C'est l'universel vertical : plus quelqu'un est élevé en dignité, plus son rayon d'action est étendu. Le pape qui est au sommet de la hiérarchie a seul autorité sur tous, les brebis et les pasteurs et sur chacun d'eux. Seule la voix du pape est véritablement universelle. Les voix des évêques n'ajoutent rien à sa voix. Sans l'approbation du pape, le vote des évêques ne vaut rien. Sans le pape, les évêques se réuniraient en vain. L'Eglise est hiérarchique.
Il semble qu'il y ait confusion entre deux types d'universalité et qu'on reste dans un discours univoque (universalité par addition de voix égales) inadapté à la réalité de l'Eglise qui est une unité organique (universalité du principe de l'unité dans la diversité, donc de l'ordre) requérant des concepts analogiques : le principe est cause et non pas effet.

Par ailleurs, l'Eglise, me semble-t-il, enseigne que les évêques ne peuvent pas, à proprement parler, être appelés "les successeurs des Apôtres" au sens où ils hériteraient de leur charisme d'inerrance. S'ils sont successeurs des Apôtres, ils le sont sans leurs prérogatives et un abus de langage peut amener à des conclusions fausses.
Cf. dernier § des citations de Satis Cognitum de Léon XIII.

Enfin, peut-on arguer des sacres sans juridiction qu'a faits St Eusèbe de Samosate pendant la crise de l'arianisme alors que Pie XII a, depuis, interdit les sacres sans mandat pontifical malgré l'impossibilité du recours au St Siège sous le communisme chinois ?
Il est très intéressant, comme l'a fait Mr Hecquard, de remarquer que, pour clore le Grand schisme d'Occident, c'est un pape légitime, Grégoire XII, qui, avant sa renonciation, a convoqué le Concile de Constance pour l'élection d'un nouveau pape, Martin V.

Quoi qu'il en soit, Mr Hecquard a le mérite de chercher une solution et qui cherche trouve, avec la grâce de Dieu.

***

Les deux types de juridiction (toujours cum Petro et sub Petro) que peuvent recevoir les évêques sont bien distincts :
· Une juridiction 1/ ordinaire, 2/ limitée au territoire ou à la portion de fidèles que le pape leur assigne et, en tant que telle, 3/ propre dans leur diocèse ;
· Une juridiction 1/ extraordinaire, 2/ étendue à l’Église universelle lorsqu’ils sont convoqués en Concile et, en tant que telle, 3/ participée à l'autorité supérieure du pape.

C'est l'image des astres qui se meuvent par un mouvement propre et sont mus par un mouvement d'attraction venant d'astres supérieurs.
Dans leur diocèse, les évêques se meuvent avec une certaine autonomie ; en Concile, ils sont mus par un plus grand qu'eux, le pape.

L'universalité de la juridiction des évêques est très différente de l'universalité inhérente à la primauté pontificale :
· universalité relative, participée cum Petro et sub Petro, par extension quantitative du territoire ou des sujets de la juridiction des évêques convoqués de façon extraordinaire en concile ;
· universalité absolue du principe, du pape, qui possède la primauté de juridiction de façon ordinaire, quotidienne, propre et immédiate sur tout le troupeau et sur chacune de ses portions, sur tous les pasteurs et sur chacun d’eux.

L'unité de l'Eglise réclame un chef unique.
L'Eglise n'est pas la somme de ses membres mais un corps organisé par son chef qui en est le principe et le fondement. "Tu es Pierre et sur cette Pierre, je bâtirai mon Eglise".

***

Cf. Léon XIII, Satis Cognitum :

C'est pourquoi il faut faire ici une remarque importante. Rien n'a été conféré aux Apôtres indépendamment de Pierre ; plusieurs choses ont été conférées à Pierre isolément et indépendamment des Apôtres. Saint Jean Chrysostome, expliquant les paroles de Jésus-Christ (Jean, XXI, 15), se demande « pourquoi, laissant de côté les autres, le Christ s'adresse à Pierre », et il répond formellement : « C'est qu'il était le principal entre les Apôtres, comme la bouche des autres disciples et le chef du corps apostolique » (Hom. LXXXVIII, in Joan., n. 1). Lui seul, en effet, a été désigné par le Christ comme fondement de l'Eglise. C'est à lui qu'a été donné tout pouvoir de lier et de délier ; à lui seul également a été confié le pouvoir de paître le troupeau. Au contraire, tout ce que les Apôtres ont reçu, en fait de fonctions et d'autorité, ils l'ont reçu conjointement avec Pierre. « Si la divine bonté a voulu que les autres princes de l'Eglise eussent quelque chose de commun avec Pierre, ce qu'elle n'avait pas refusé aux autres, elle ne leur a jamais donné que par lui (S. Leo M., sermo IV, cap. 2). Il a reçu seul beaucoup de choses, mais rien n'a été accordé à qui que ce soit sans sa participation » (Ibid).

Par où l'on voit clairement que les évêques perdraient le droit et le pouvoir de gouverner s'ils se séparaient sciemment de Pierre ou de ses successeurs. Car, par cette séparation, ils s'arrachent eux-mêmes du fondement sur lequel doit reposer tout l'édifice, et ils sont ainsi mis en dehors de l'édifice lui-même ; pour la même raison, ils se trouvent exclus du bercail que gouverne le Pasteur suprême, et bannis du royaume dont les clés ont été données par Dieu à Pierre seul.

Mais ce serait s'éloigner de la vérité, et contredire ouvertement à la constitution divine de l'Eglise, que de prétendre que chacun des évêques pris isolément doit être soumis à la juridiction des Pontifes romains, mais que tous les évêques pris ensemble ne le doivent point. Quelle est en effet toute la raison d'être et la nature du fondement ? C'est de sauvegarder l'unité et la solidité, bien plus encore de l'édifice tout entier que de chacune de ses parties. Et cela est beaucoup plus vrai dans le sujet dons nous parlons, car Jésus-Christ Notre-Seigneur a voulu, par la solidité du fondement de Son Eglise, obtenir ce résultat, que les portes de l'enfer ne puissent prévaloir contre elle. Or, tout le monde convient que cette promesse divine doit s'entendre de l'Eglise universelle et non de ses parties prises isolément, car celles-ci peuvent en réalité être vaincues par l'effort des enfers, et il est arrivé à plusieurs d'entre elles, prises séparément, d'être en effet vaincues.
Bénédicte LIOGIER

Moi, je suis gallican - chapitre d'un livre de Mgr de Ségur (catholique)

Oui, c'est très bien de le rappeler. Tout ce qui est aimé plus que Dieu est une idole.
"Autant que" et "pas plus que" nécessaire au salut (St Ignace), tel est l'ordre des choses et la vraie mesure.
Bénédicte LIOGIER

La falsification, seule arme de ceux qui paniquent

Prouvez-moi que quelqu'un d'autre que le pape définit solennellement des vérités et exerce un magistère ordinaire et universel.
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Par ailleurs, je complète la citation en la resituant dans son contexte entier, notamment au sujet de votre fausse notion de l'universel qui explique vos erreurs :
Transmettre la tradition fait une grossière erreur sur le sens du mot universel qui l'induit à nier …Plus
Prouvez-moi que quelqu'un d'autre que le pape définit solennellement des vérités et exerce un magistère ordinaire et universel.

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Par ailleurs, je complète la citation en la resituant dans son contexte entier, notamment au sujet de votre fausse notion de l'universel qui explique vos erreurs :

Transmettre la tradition fait une grossière erreur sur le sens du mot universel qui l'induit à nier l'infaillibilité pontificale dans son magistère ordinaire et universel et la primauté pontificale qui lui est connexe. Il nie en plus la constitution divine de l'Eglise qui est hiérarchique et fondée sur Pierre et ses successeurs.
C'est évidemment très grave.

Une addition de membres ne peut pas faire un corps, sans l’âme qui est principe de vie et d’ordre.
L’universalité par addition n’équivaut pas à l’universalité du principe.
La somme des troupeaux des évêques dispersés dans l'univers, ayant chacun autorité sur son propre troupeau et aucune autorité sur d'autres troupeaux et sur les autres pasteurs (aucun évêque n'a un magistère universel), ne fait pas un seul troupeau gouverné par un seul pasteur ayant autorité ordinaire et immédiate sur l'ensemble du troupeau et sur chaque brebis, sur l'ensemble des pasteurs et chacun d'eux.

Dire que le magistère ordinaire pontifical est de soi réduit géographiquement est une grave hérésie.
Cf. la page du Manuel apologétique de Boulanger : Voici le script de notre en vidéo, disponible en PDF.

Les évêques ne sont infaillibles que cum Petro et sub Petro mais Pierre est infaillible sans eux tant dans ses définitions solennelles que dans son magistère ordinaire et universel et cela dans tout le domaine des vérités divinement révélées. C'est Pierre qui affermit ses frères dans la foi, en matière de foi et de moeurs.
Bénédicte LIOGIER

Choisis ton camp - Enquête à Tradiland - Les différents camps se prétendant catholique

Cette vidéo est très bien argumentée et présentée. Bravo.
Permettez-moi cependant un bémol sur la fin.
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Il y a selon moi deux questions distinctes :
celle de la légitimité d'un "pape" hérétique et schismatique, d'une part ;
et celle de la validité et licéité des sacrements de rite traditionnel dans des communautés "ralliées" au sens large : reconnaissance de François comme "pape" légitime …Plus
Cette vidéo est très bien argumentée et présentée. Bravo.
Permettez-moi cependant un bémol sur la fin.

***

Il y a selon moi deux questions distinctes :
celle de la légitimité d'un "pape" hérétique et schismatique, d'une part ;
et celle de la validité et licéité des sacrements de rite traditionnel dans des communautés "ralliées" au sens large : reconnaissance de François comme "pape" légitime de diverses manières (avec des arguments divers) et à divers degrés, d'autre part.

La 1ère est bien argumentée et convaincante.
La 2de en revanche est moins évidente.

***

Compte tenu que les communautés "ralliées" (au sens large) confèrent des sacrements dans le rite traditionnel, à condition que des ministres validement et licitement ordonnés aient l'intention de faire ce que veut l'Eglise et usent de la bonne matière et de la bonne forme, d'une part ;
compte tenu que ces communautés dites "ralliées", à la différence des orthodoxes par exemple, ne sont pas excommuniées, d'autre part ;
compte tenu enfin de l'ignorance quasi invincible de beaucoup de fidèles et même de membres du clergé en raison de faux préjugés inculqués par voie d'autorité durant leur formation au sujet de la doctrine de l'infaillibilité et de la primauté pontificale ; ou en raison d'une duplicité de langage des derniers "papes", brouillant le discernement à leur égard de sorte que la reconnaissance de ces "papes" n'a pas la connotation que leur donne un sédévacantiste,
y a-t-il vraiment difficulté à recevoir ces sacrements ?

***

Le seul danger est au niveau de la doctrine.
Mais, d'une part, il y a d'autres moyens de se former et de rectifier d'éventuelles erreurs doctrinales.
d'autre part, quelles sont les communautés indemnes de toute erreur doctrinale ? Aucune. Même les meilleures se trompent sur tel ou tel point.
Il est bon de combattre les erreurs, de chercher à convaincre ceux qui les professent (votre vidéo très didactique est un excellent outil pour cela) et de fortifier ou d'exhorter ceux qui résistent à la vérité par crainte, par intérêt ou par orgueil (cas du péché contre l'Esprit-Saint), mais on ne peut aller plus loin.

***

Il y a, à mon avis plus de danger pour notre salut à se priver des sacrements et de la grâce qu'ils contiennent que de continuer à les recevoir.
Le prêtre n'agit pas en son nom propre mais in Persona Christi. C'est le Christ qui opère à travers lui.
L'indignité et la malice du ministre ne rendent pas invalides, ni illicites les sacrements. L'offrande pure n'en est pas souillée.
Ceux qui reçoivent les sacrements dans les conditions requises continuent à être purifiés.
Bien sûr, Dieu peut donner des grâces aussi hors des sacrements, mais cela reste exceptionnel et non conforme à ce que Notre Seigneur Jésus-Christ a voulu en instituant l'Eglise. Il faut de toute façon avoir le désir du sacrement et un désir parfait mais c'est très périlleux de le présumer. Est-on sûr par exemple, d'avoir une contrition parfaite et de pouvoir se passer de l'absolution qui supplée à l'imperfection de nos dispositions ?
Par ailleurs, l'erreur du pélagianisme (on se sauve par ses propres forces) a été condamné par l'Eglise.

***

Ceci étant dit, votre adversaire "Transmettre la tradition" vous oppose une série de sophismes très faciles à réfuter. Tout est dit par Léon XIII dans Satis Cognitum. Le pontife romain, et lui seul, est infaillible dans ses définitions solennelles ET dans son magistère ordinaire et universel.

Votre adversaire fait une grossière erreur sur le sens du mot universel qui l'induit à nier l'infaillibilité pontificale dans son magistère ordinaire et universel et la primauté pontificale qui lui est connexe. Il nie en plus la constitution divine de l'Eglise qui est hiérarchique et fondée sur Pierre et ses successeurs.
C'est évidemment très grave.

Une addition de membres ne peut pas faire un corps, sans l’âme qui est principe de vie et d’ordre.
L’universalité par addition n’équivaut pas à l’universalité du principe.
La somme des troupeaux des évêques dispersés dans l'univers, ayant chacun autorité sur son propre troupeau et aucune autorité sur d'autres troupeaux et sur les autres pasteurs (aucun évêque n'a un magistère universel), ne fait pas un seul troupeau gouverné par un seul pasteur ayant autorité ordinaire et immédiate sur l'ensemble du troupeau et sur chaque brebis, sur l'ensemble des pasteurs et chacun d'eux.

Dire que le magistère ordinaire pontifical est de soi réduit géographiquement est une grave hérésie.
Cf. la page du Manuel apologétique de Boulanger : Voici le script de notre en vidéo, disponible en PDF.

Les évêques ne sont infaillibles que cum Petro et sub Petro mais Pierre est infaillible sans eux tant dans ses définitions solennelles que dans son magistère ordinaire et universel et cela dans tout le domaine des vérités divinement révélées. C'est Pierre qui affermit ses frères dans la foi, en matière de foi et de moeurs.
Bénédicte LIOGIER

😇 Cette vidéo examine la façon de vivre notre relation avec Dieu dans les "outres neuves" de la …

Merci pour ce florilège de citations qui convaincront, je l'espère, ceux qui ne sont pas encore convaincus de l'hétérodoxie des derniers "papes" et très particulièrement de François.
Pour ne m'en tenir qu'à une citation qui résume les autres :
François, Entretien avec Eugenio Scalfari (24 septembre 2013)
« Tout être humain possède sa propre vision du Bien, mais aussi du Mal. Notre tâche est …Plus
Merci pour ce florilège de citations qui convaincront, je l'espère, ceux qui ne sont pas encore convaincus de l'hétérodoxie des derniers "papes" et très particulièrement de François.

Pour ne m'en tenir qu'à une citation qui résume les autres :
François, Entretien avec Eugenio Scalfari (24 septembre 2013)
« Tout être humain possède sa propre vision du Bien, mais aussi du Mal. Notre tâche est de l’inciter à suivre la voie tracée par ce qu’il estime être le Bien. […] Et je suis prêt à le répéter : chacun à sa propre conception du Bien et du Mal et chacun doit choisir et suivre le Bien et combattre le Mal selon l’idée qu’il s’en fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur. »

Réponse Gn 3,4-5 :
Le serpent dit à la femme : « Non, vous ne mourrez point ;
mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal.


Eh bien, lorsque l'homme ne veut plus obéir à Dieu et est livré à l'arbitraire de l'homme, il subit le plus grand des châtiments : l'intelligence s'obscurcit, la volonté est soumise au joug implacable du plus fort et la culture de mort s'instaure.

Louis Veuillot dans "Paris pendant les deux sièges" (1871) a exprimé cela de façon lapidaire :
"Quand l’insolence de l’homme a obstinément rejeté Dieu, Dieu lui dit enfin : "Que ta volonté soit faite !" Et le dernier fléau est lâché. Ce n’est pas la famine, ce n’est pas la peste, ce n’est pas la mort : c’est l’homme. Lorsque l’homme est livré à l’homme, alors on peut dire qu’on connaît la colère de Dieu."
Bénédicte LIOGIER

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Faute de temps, je réponds surtout à votre 1er § :
N'oubliez pas que l'Eglise a été solidement fondée durant les 40 jours entre la Résurrection et l'Ascension :
Comme Notre Seigneur Jésus-Christ devait partir, il a institué Pierre chef des Apôtres, en Jn 21,15-17 :
15 Lorsqu’ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répondit …Plus
Faute de temps, je réponds surtout à votre 1er § :
N'oubliez pas que l'Eglise a été solidement fondée durant les 40 jours entre la Résurrection et l'Ascension :
Comme Notre Seigneur Jésus-Christ devait partir, il a institué Pierre chef des Apôtres, en Jn 21,15-17 :
15 Lorsqu’ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répondit : « Oui, Seigneur, vous savez que je vous aime. » Jésus lui dit : « Pais mes agneaux. »
16 Il lui dit une seconde fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre lui répondit : « Oui, Seigneur, vous savez bien que je vous aime. » Jésus lui dit : « Pais mes agneaux. »
17 Il lui dit pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut contristé de ce que Jésus lui demandait pour la troisième fois : « M’aimes-tu ? » et il lui répondit : « Seigneur, vous connaissez toutes choses, vous savez bien que je vous aime. » Jésus lui dit : « Pais mes brebis.

L'Ecriture n'est pas la seule source de la Révélation publique. La Tradition est antérieure à l'Ecriture et plus vaste qu'elle.
Jn 20,30-31 :
30 Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles qui ne sont pas écrits dans ce livre.
31 Mais ceux-ci ont été écrits, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom.

De plus, il ne suffit pas de lire pour comprendre. Or l'assistance divine a été promise à Pierre qui jouit seul de l'infaillibilité dans l'interprétation du dépôt révélé.

Si ! L'autorité de Pierre est fondée dans l'Ecriture, notamment en Mt 16, 15-19 :
15 Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? »
16 Simon Pierre, prenant la parole, dit : « Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. »
17 Jésus lui répondit : « Tu es heureux, Simon, fils de Jean, car ce n’est pas la chair et le sang qui te l’ont révélé, mais c’est mon Père qui est dans les cieux.
18 Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle.
19 Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »

***

A propos de l'Histoire de l'Eglise (votre §2), si vous cherchez la vérité, je vous recommande le Traité du St Esprit de Mgr Gaume. Vous verrez clairement que Dieu est le Seigneur des seigneurs et qu'il se sert de tout et est toujours victorieux.

A propos de votre §3 (1), serait-ce l'imparfait qui fait comprendre le parfait ? N'est-ce pas plutôt l'inverse : le parfait qui fait comprendre l'imparfait, comme le chêne fait comprendre le gland ? La déesse Isis, idole fabriquée par les hommes, n'explique pas le mystère surnaturel de la Vierge Marie, Mère de Dieu. Il y a le même abîme entre elles qu'entre la nature dévoyée par le péché originel et la plénitude de grâce de l'Immaculée Conception. A la lumière de la Vierge Marie Mère de Dieu, la déesse Isis apparaît comme un vestige, comme ces ruines qui offrent un spectacle affligeant et font comprendre de façon aiguë la nécessité d'un Sauveur. La Vierge Marie Mère de Dieu n'est pas honorée comme une déesse. On ne l'adore pas mais on lui rend un culte d'hyperdulie en rapport avec sa sainteté suréminente et ce culte ne s'arrête pas à elle mais remonte à Dieu qui est l'auteur du privilège de son Immaculée Conception.

A propos de votre §4 (2), ce n'est pas le mithraïsme qui est le précurseur du christianisme. C'est la foi d'Abraham et de tout l'Ancien Testament dans le Messie à venir. Cette foi est substantiellement la même que celle de la Vierge Marie dans le Sauveur incarné en son sein. Cf. Magnificat.

A propos de votre §5 (3) : Les saints ont existé avant l'empereur Constantin. Ils ne sont pas des idoles. Le culte qu'on leur rend n'est pas un culte d'adoration, réservé à Dieu, mais un culte de dulie qui ne s'arrête pas aux saints mais à Dieu, source de toute sainteté.

A propos de votre §6 (4) : Constantin n'était pas parfait et, comme beaucoup d'orientaux et de protestants, il était séduit par un messianisme temporel. Il n'a pas compris que l'autorité spirituelle est supérieure à l'autorité temporelle comme la fin dernière est supérieure aux fins intermédiaires : celui qui fabrique la selle du cheval est pour celui qui monte le cheval, etc. Aristote a montré qu'il y a une hiérarchie des fins, dont dépend la hiérarchie des autorités. Cet ordre des fins est ce qui structure le bien commun.

A propos de votre §7 : Ce n'est pas en raison des fausses croyances que l'Eglise catholique nie l'autorité de la seule Ecriture, mais en raison du mystère surnaturel qui dépasse toute compréhension humaine. Les fausses croyances se détruisent elles-mêmes car l'homme ne peut avoir pour fin celle d'une nature dévoyée avec un bonheur à l'image des passions humaines et même pas à la hauteur de son esprit. Mais son esprit ne peut, par lui-même aller plus loin que le philosophe Aristote qui dit que la fin de l'homme est la contemplation de Dieu et l'amitié fondée sur cette activité contemplative. Par la contemplation, l'homme devient ami de Dieu, être spirituel parfait qui se contemple Lui-même. La grâce ne nie pas la nature mais la dépasse et les mystères de la foi ne peuvent être compris par les seules forces de la nature. Seuls Pierre et ses légitimes successeurs ont reçu la promesse d'être assistés par la grâce pour enseigner infailliblement les vérités révélées.

A propos de votre §7 : Ce que vous dites est faux. Ce n'est pas le petit qui absorbe et abaisse le grand, sauf dans la dialectique marxiste, mais c'est le grand qui absorbe et élève le petit. Ce n'est pas la nourriture qui nous transforme mais nous qui transformons la nourriture. Sauf dans l'Eucharistie parce que nous recevons un plus grand que nous qui nous transforme en Lui. Et il en est ainsi de tout. Ce n'est pas l'impur qui souille ce qui est pur mais le pur qui purifie l'impur. La grâce ne détruit pas la nature mais la guérit, la surélève, la purifie même si ce n'est pas là son action principale. Cette dernière consiste à nous faire participer à la nature, à la vie, aux opérations divines.
Bénédicte LIOGIER

😇 Cette vidéo examine la façon de vivre notre relation avec Dieu dans les "outres neuves" de la …

Ce que vous dites n'est pas conforme à la foi catholique. Pouvez-vous dire de quelle religion vous êtes.
Voici déjà mes réponses :
1/ Sans l'Eglise catholique, vous ne sauriez même pas quel est le Canon des Ecritures et sans l'Eglise catholique, vous ne pouvez pas les interpréter correctement.
2/ L'Eglise ne s'est pas autoproclamée infaillible. C'est de NS Jésus-Christ qu'elle a reçu la promesse …Plus
Ce que vous dites n'est pas conforme à la foi catholique. Pouvez-vous dire de quelle religion vous êtes.

Voici déjà mes réponses :

1/ Sans l'Eglise catholique, vous ne sauriez même pas quel est le Canon des Ecritures et sans l'Eglise catholique, vous ne pouvez pas les interpréter correctement.

2/ L'Eglise ne s'est pas autoproclamée infaillible. C'est de NS Jésus-Christ qu'elle a reçu la promesse de l'infaillibilité faite à Pierre et à ses légitimes successeurs.

3/ Seule l'Eglise catholique, fondée par NS Jésus-Christ, est véritablement universelle.
L'"Eglise universelle" tente de se substituer à l'Eglise catholique. Etant syncrétiste, l'"Eglise universelle" se prétend englobante par rapport à l'Eglise catholique. Mais elle n'englobe que les sectes hérétiques et schismatiques qui, comme elle-même, sont toutes exclues de l'Eglise catholique.

4/ Vous ne pourrez pas avoir la vie éternelle si vous ne professez pas la foi de Pierre et de ses légitimes successeurs. C'est seulement dans l'Eglise catholique que se trouvent tous les moyens de salut. Ces moyens sont infructueux en dehors de la profession de foi catholique. Et vous ne pouvez pas vous sauver par vos propres forces, comme le prétendait Pélage.

Seule l'Eglise catholique a été fondée par NS Jésus-Christ qui lui a confié le dépôt révélé et, pour cela, a promis l'assistance divine à Pierre et ses légitimes successeurs, afin que leur foi ne défaille pas et qu'ils affermissent leurs frères.
Bénédicte LIOGIER

Homélie du diacre Emmanuel : qu'en pensent les tradis ?

Il est important de rappeler que Dieu nous aime. Et c'est pour cela qu'il est grave de l'offenser.
Si Dieu était un dictateur ou un tyran, il recevrait la monnaie de sa pièce lorsque nous l'offenserions. Mais ce n'est pas le cas et c'est pourquoi il est grave de l'offenser.
Et il est important aussi de se rappeler que Jésus-Christ n'a pas fait semblant de nous aimer puisqu'Il s'est abaissé en se …Plus
Il est important de rappeler que Dieu nous aime. Et c'est pour cela qu'il est grave de l'offenser.
Si Dieu était un dictateur ou un tyran, il recevrait la monnaie de sa pièce lorsque nous l'offenserions. Mais ce n'est pas le cas et c'est pourquoi il est grave de l'offenser.

Et il est important aussi de se rappeler que Jésus-Christ n'a pas fait semblant de nous aimer puisqu'Il s'est abaissé en se faisant chair, a souffert sa douloureuse Passion et est mort sur la Croix par amour pour nous.
Nous devons rendre amour pour amour, sans faire semblant de l'aimer : Il ne suffit pas de dire Seigneur Seigneur mais il faut faire la Volonté de notre Père céleste, comme Jésus sur la Croix. Il faut honorer son sacrifice par le culte qui lui plaît et par une vie conforme aux exigences de la grâce et de la fin surnaturelle à laquelle il nous appelle.

Il est important enfin de se rappeler que Jésus-Christ n'est pas mort "pour nous sauver d'un rhume de foin". Sa Passion est à la mesure de la gravité de notre péché. Il a payé le prix proportionné à tous et à chacun de nos péchés.
A nous de ne pas rendre vain son sacrifice en prétendant nous sauver sans lui ou par d'autres moyens que ceux qu'il a préparés dans sa sagesse et sa bonté et qu'il met à notre disposition, à savoir tous les moyens de salut dont l'Eglise catholique est la gardienne et la dispensatrice.
Bénédicte LIOGIER

😇 Cette vidéo examine la façon de vivre notre relation avec Dieu dans les "outres neuves" de la …

Cette dame sympathique a le souci de vivre sa relation avec Dieu dans les "outres neuves" de la nouvelle alliance. C'est bien, mais le protestantisme ne lui donne pas les clés pour le faire.
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Voici quelques citations de la vidéo en italique à partir de la 16ème mn, suivies d’un bref commentaire :
1/ apprendre à vivre par révélationnous avons absolument besoin de vivre par révélationPlus
Cette dame sympathique a le souci de vivre sa relation avec Dieu dans les "outres neuves" de la nouvelle alliance. C'est bien, mais le protestantisme ne lui donne pas les clés pour le faire.

***

Voici quelques citations de la vidéo en italique à partir de la 16ème mn, suivies d’un bref commentaire :

1/ apprendre à vivre par révélationnous avons absolument besoin de vivre par révélation.
Non, il faut apprendre à vivre de la Révélation faite par Jésus-Christ et confiée à son unique Église fondée sur St Pierre, l’Église catholique.

2/ Dieu a des instructions spécifiques à nous donner et nous avons besoin d’entendre sa voix et de lui obéir.
La voix de Dieu s’est faite entendre par la Révélation de Jésus-Christ qui a fondé l’Église catholique.

3/ Nous ne pouvons pas nous appuyer sur notre propre intelligence ni sur le conseil des hommes :
Qui vous dira si votre révélation est vraie ou fausse. Le discernement est confié à la seule Église catholique fondée sur St Pierre et ses successeurs.

4/ Livre digital gratuit sur le baptême du Saint-Esprit :
Il n’y a qu’une seule foi et qu’un seul baptême qui nous agrège à l’Église catholique.

5/ Ce livre explique… comment recevoir le St Esprit et comment entendre la voix de Dieu :
Il n’y a qu’une façon de recevoir le St Esprit : par le Baptême d’abord et par la Confirmation, sacrement que les protestants ne peuvent pas recevoir car ils n’ont ni prêtre ni évêque au sens catholique capables de le conférer.

6/ Ce livre peut vous aider à entendre plus clairement la voix de Dieu… vidéo sur la façon d’entendre la voix de Dieu :
Il faut écouter l’Église catholique fondée sur St Pierre et ses légitimes successeurs et mettre en pratique ce qu’ils nous enseignent comme divinement révélé.

7/ La Bible est notre fil à plomb pour discerner entre la vérité et le mensonge :
Non pas la Bible interprétée selon le libre examen, qui la soumet au jugement propre de chacun, mais interprétée par la seule autorité instituée par Jésus-Christ, le magistère de Pierre et de ses légitimes successeurs.

8/ Dieu ne va jamais contredire la Bible.
La Bible est la Parole de Dieu. Mais on peut mal l’interpréter et faire dire à Dieu ce qu’Il ne dit pas. Les protestants n’ont pas de prophète pour les guider dans cette interprétation. Dans l’Église catholique, ces prophètes du Nouveau Testament sont les légitimes successeurs de Pierre.

9/ C’est le Saint-Esprit qui ouvre notre intelligence pour bien comprendre la Bible :
Certes, mais il va commencer par nous faire comprendre que Jésus-Christ veut qu’on écoute son Église fondée sur St Pierre et ses successeurs légitimes qui ont reçu l’autorité pour conserver, expliciter et défendre le dépôt de la Foi et nous guider dans cette bonne compréhension.

10/ Les principes bibliques n’apportent pas la vie à part une relation avec Dieu :
C’est pour cela qu’il faut fréquenter les sacrements de l’Église catholique porteurs de grâce, c’est-à-dire d’une participation à la vie divine.
Il faut aussi mettre en pratique ce que l’Église nous enseigne et recevoir le pardon de Dieu dans le sacrement de pénitence, 2ème ancre du salut, pour retrouver la grâce perdue par le péché.

***

Enfin, pour montrer l’incompatibilité entre l’Église catholique et l’Église protestante, je vous invite à entendre ou lire le serment que doivent prêter les rois d’Angleterre lors de leur accession au trône :

Version de l’Abbé Maignen dans son ouvrage intitulé Nouveau catholicisme et nouveau clergé, rapportée par l’Abbé Lafitte environ 4mn avant la fin du cours 224 d’exégèse de l’Évangile selon St Jean :
dame-marie.net/saint-jean/

Solennellement et sincèrement, en présence de Dieu, je professe, atteste et déclare que je crois que dans le sacrement de la Cène du Seigneur, il n’y a aucune transsubstantiation des éléments du pain et du vin au Corps et au Sang du Christ à ou après la consécration de ces éléments par une personne quelconque et que l’invocation ou l’adoration de la Vierge Marie ou de tout autre saint et le sacrifice de la messe comme on les pratique dans l’Église de Rome sont superstitieux et idolâtriques. Je professe et déclare solennellement en la présence de Dieu, que je fais cette déclaration et chaque partie de cette déclaration dans le sens évident et ordinaire des mots par moi lus tels qu’ils sont compris communément par les protestants anglais, sans aucune évasion équivoque ou réserve mentale quelconque.

Version site internet :
univ-perp.fr/constit/ca1774test.htm
Bénédicte LIOGIER

France : Bergoglio commence à persécuter le prochain bon évêque

C'est l'heure de rendre témoignage à la Vérité et d'affermir les âmes dans la Foi catholique.
Bénédicte LIOGIER

Mgr Viganò accuse : "Bergoglio lui-même a commis les mêmes abus sexuels"

Mgr Vigano est la voix qui, comme Jean-Baptiste et contrairement à la voix du serpent antique, crie dans le désert en rappelant qu’il n’est pas permis de manger du fruit interdit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, d’appeler bien ce qui est mal, contraire à l’ordre de Dieu, et réciproquement.
Mc 6,18 : car Jean disait à Hérode : "Il ne t’est pas permis…"
Gn 3,3-5 :
3."…Mais du …Plus
Mgr Vigano est la voix qui, comme Jean-Baptiste et contrairement à la voix du serpent antique, crie dans le désert en rappelant qu’il n’est pas permis de manger du fruit interdit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, d’appeler bien ce qui est mal, contraire à l’ordre de Dieu, et réciproquement.

Mc 6,18 : car Jean disait à Hérode : "Il ne t’est pas permis…"

Gn 3,3-5 :
3."…Mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez."
4 Le serpent dit à la femme : "Non, vous ne mourrez point ;
5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal."
Bénédicte LIOGIER

Adrien Abauzit | Abbé Pivert VS Vatican I et Léon XIII

@AveMaria44
Il y a confusion entre Tradition et Magistère
Merci pour cette remarque très pertinente.
Bénédicte LIOGIER

Michel Onfray, le sophiste du siècle - Des origines païennes des Évangiles 8/10 partie 2

Michel Onfray semble avoir été touché par son passage à l'Abbaye des Chanoines réguliers de Lagrasse et semble, sur certains points, presque plus traditionnel que le Père Michel :
Christianisme: Michel Onfray dialogue avec un moine de l’abbaye de Lagrasse
Evidemment, il reste encore du chemin à parcourir avec la grâce de Dieu.
Bénédicte LIOGIER

Adrien Abauzit | Abbé Pivert VS Vatican I et Léon XIII

Merci à Adrien Abauzit pour cette excellente vidéo, très intéressante et qui remet bien les choses au point.
***
Permettez-moi de préciser un point qui pourrait ne pas être clair pour tout le monde.
Citation à 10mn environ :
Le pape est au cœur du magistère ordinaire,
1/ soit qu’il exerce seul le magistère ordinaire, c’est ce qu’on appelle le magistère pontifical, et cela est infaillible. …
Plus
Merci à Adrien Abauzit pour cette excellente vidéo, très intéressante et qui remet bien les choses au point.

***

Permettez-moi de préciser un point qui pourrait ne pas être clair pour tout le monde.

Citation à 10mn environ :

Le pape est au cœur du magistère ordinaire,
1/ soit qu’il exerce seul le magistère ordinaire, c’est ce qu’on appelle le magistère pontifical, et cela est infaillible. Pie XII nous le rappelle dans Humani Generis.
2/ soit qu’il agisse dans le cadre du magistère ordinaire et universel, c’est-à-dire avec les autres évêques. Mais dans ce cadre du magistère ordinaire et universel, les évêques ne sont infaillibles que parce qu’ils sont en communion avec le pape. C’est ce que rappelle Mgr Davanzo, membre de la Députation de la Foi lors du Concile Vatican I.
Le magistère ordinaire est toujours infaillible en matière de foi et de mœurs
.

***

Commentaire :

Le magistère ordinaire du pape est toujours universel, qu’il soit exercé :
1/ par le pape seul (il a autorité sur toute l’Église, pasteurs et brebis)
ou
2/ par le pape et les évêques unis à lui (cum Petro et sub Petro),
les évêques étant :
2a/ soit dispersés, mais recevant chacun leur juridiction du pape
2b/ soit convoqués par le pape en Concile.

Le magistère ordinaire du pape n’a pas besoin des évêques pour être universel.

Aucun évêque n’a une autorité universelle et il est soumis au pape.
Chaque évêque n’a d’autorité ordinaire que sur son troupeau, qu’il exerce en dépendance du pape.

Tous les évêques réunis n’ont pas d’autorité universelle et ils sont soumis au pape.
Tous réunis, ils ont une autorité sur l’ensemble du troupeau, mais par addition, sans mélange des troupeaux, chacun n’ayant d’autorité que sur son propre troupeau, et sans autorité les uns sur les autres. Mais un corps est plus qu’une addition de membres. Le corps épiscopal est soumis à sa tête, le pape.

Seul le pape a une autorité immédiate et indépendante, ordinaire et universelle sur tout le troupeau, l’ensemble des pasteurs et chacun d’eux, l’ensemble des brebis et chacune d’elle. Le pape ne dépend que du Christ dont il est le Vicaire.

Les évêques réunis en Concile, cum Petro et sub Petro, jamais sans lui, participent d’une certaine façon extraordinaire à son autorité universelle.

Le pape seul fait l’unité de l’Église et, en tout premier lieu, l’unité de la Foi.

En somme :
L’autorité des évêques, à la différence de celle du pape n’est jamais à la fois ordinaire et universelle. Leur autorité, tant ordinaire (pouvoir de juridiction) qu’extraordinaire (convocation au Concile), dépend du pape (cum Petro et sub Petro).

***

Satis Cognitum de Léon XIII :

Mais ce serait s'éloigner de la vérité, et contredire ouvertement à la constitution divine de l'Église, que de prétendre que chacun des évêques pris isolément doit être soumis à la juridiction des Pontifes romains, mais que tous les évêques pris ensemble ne le doivent point. Quelle est en effet TOUTE LA RAISON D'ÊTRE ET LA NATURE DU FONDEMENT ? C'EST DE SAUVEGARDER L'UNITÉ ET LA SOLIDITÉ, BIEN PLUS ENCORE DE L'ÉDIFICE TOUT ENTIER QUE DE CHACUNE DE SES PARTIES. Et cela est beaucoup plus vrai dans le sujet dons nous parlons, car Jésus-Christ Notre-Seigneur a voulu, par la solidité du fondement de Son Église, obtenir ce résultat, que les portes de l'enfer ne puissent prévaloir contre elle. Or, tout le monde convient que cette promesse divine doit s'entendre de l'Église universelle et non de ses parties prises isolément, car celles-ci peuvent en réalité être vaincues par l'effort des enfers, et il est arrivé à plusieurs d'entre elles, prises séparément, d'être en effet vaincues.

De plus, celui qui a été mis à la tête du troupeau tout entier doit avoir nécessairement l'autorité, non seulement sur les brebis dispersées, mais sur tout l'ensemble des brebis réunies. Est-ce que par hasard l'ensemble des brebis gouverne et conduit le pasteur ? Les successeurs des Apôtres réunis ensemble seraient-ils le fondement sur lequel le successeur de Pierre devrait s'appuyer pour la solidité ? Celui qui possède les clés du royaume a évidemment droit et autorité, non seulement sur les provinces isolées, mais sur toutes à la fois ; et de même que les évêques, chacun dans son territoire, commandent avec une véritable autorité, non seulement à chaque particulier, mais à la communauté entière, de même les Pontifes romains, dont la juridiction embrasse toute la société chrétienne, ont toutes les parties de cette société, mêmes réunies ensemble, soumises et obéissantes à leur pouvoir. Jésus-Christ Notre-Seigneur, Nous l'avons déjà assez dit, a donné à Pierre et à ses successeurs la charge d'être Ses vicaires et d'exercer perpétuellement dans l'Église le même pouvoir qu'Il a exercé Lui-même durant Sa vie mortelle. Or, dira-t-on que le collège des Apôtres l'emportait en autorité sur son Maître ?

Cette puissance, dont Nous parlons, sur le collège même des évêques, puissance que les Saintes Lettres énoncent si ouvertement, l'Église n'a jamais cessé de la reconnaître et de l'attester. Voici sur ce point les déclarations des Conciles : "Nous lisons que le Pontife romain a jugé les prélats de toutes les Églises ; mais Nous ne lisons point qu'il ait été jugé par qui que ce soit" (Hadrianus II, in Allocutione III ad Synodum Romanam an. 869. Cf. Actionem VII Concilii Constantinopolitani IV). Et la raison de ce fait est indiquée, c'est que "il n'y a point d'autorité supérieure à l'autorité du Siège Apostolique" (Nicolaus in epist. LXXXVI, Ad Michael. Imperat. "Patet profecta Sedis Apostolicæ, cuius auctoritate major non est, judicum a nemine fore retractandum, neque cuiquam de ejus liceat judicare judicio").
Bénédicte LIOGIER

Le tradi conciliaire ! Pro Schneider

Qui est "Saint Timothée" ?
Est-ce simplement une allusion à ce passage de l'épître de St Paul, II Tim 4,2
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, menace, exhorte, avec une entière patience et toujours en instruisant.
Ce Timothée est-il un ancien membre de la FSSPX ?Plus
Qui est "Saint Timothée" ?

Est-ce simplement une allusion à ce passage de l'épître de St Paul, II Tim 4,2
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, menace, exhorte, avec une entière patience et toujours en instruisant.

Ce Timothée est-il un ancien membre de la FSSPX ?
Bénédicte LIOGIER

Pédocriminalité

La vérité sort avec ses ramifications dans le monde civil et religieux, tant mieux.