natale07
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27:22
Maria Valtorta, un don de Dieu validé par la science. Les extraordinaires visions de Maria Valtorta (15.000 pages écrites à la main, d'une traite, sans ratures) proposent notamment plusieurs centaines …More
Maria Valtorta, un don de Dieu validé par la science.
Les extraordinaires visions de Maria Valtorta (15.000 pages écrites à la main, d'une traite, sans ratures) proposent notamment plusieurs centaines de visions de l’Évangile avec une multitude de détails (70 groupes ethniques, 750 personnages, 220 villages, 110 sites géographiques, 150 plantes, 200 espèces animales, 50 espèces minérales, etc.) qui ont pu être validés par la science (10.000 cas sans erreur et sans aucun anachronisme, étudiés par Jean-François Lavère). On a aussi pu reconstituer à partir de 5.000 indications spatio-temporelles contenues dans ces visions un "calendrier de Jésus au jour le jour" (Jean Aulagnier) qui précise la date de chaque scène de l’Évangile dans notre calendrier actuel et ce calendrier est parfaitement cohérent avec le calendrier des phases lunaires (indépendant) sur plus d'une centaine de visions qui décrivent la position et les phases de la lune. Nous avons là parmi bien d'autres faits sidérants, "…More
apvs
@shazam
Prier à l'école de Saint Ignace www.jesuites.com/ignace/prier1.htm
PRIER AVEC L'EVANGILE
Évangile selon Saint Marc (Mc 1,39-42) :
Jésus s'en alla à travers toute la Galilée, prêchant dans leurs synagogues et chassant les démons. Un lépreux vient à lui, le supplie et, s'agenouillant, lui dit : "Si tu le veux, tu peux me purifier;" Ému de compassion, il étendit la main, le toucha et lui …More
@shazam
Prier à l'école de Saint Ignace www.jesuites.com/ignace/prier1.htm
PRIER AVEC L'EVANGILE
Évangile selon Saint Marc (Mc 1,39-42) :
Jésus s'en alla à travers toute la Galilée, prêchant dans leurs synagogues et chassant les démons. Un lépreux vient à lui, le supplie et, s'agenouillant, lui dit : "Si tu le veux, tu peux me purifier;" Ému de compassion, il étendit la main, le toucha et lui dit : "Je le veux, sois purifié." Et aussitôt, la lèpre le quitta et il fut purifié.
Prévoir un lieu adapté, un temps suffisant (20 minutes par exemple) ; prendre une position physique favorable : respectueuse et détendue.
Pour commencer : me mettre en présence de Dieu (comme on va à la rencontre d'un ami).
Me rappeler le passage évangélique que j'ai choisi. Me transporter en imagination sur les lieux de la scène : un chemin de Galilée. Demander à Jésus ce dont j'ai besoin actuellement, par exemple qu'il clarifie ma vie.
Pendant la durée de la prière : regarder longuement chaque point de la scène et m'arrêter là où j'ai plus de goût. Par exemple :
- un personnage : ce lépreux suppliant : Pourquoi vient-il à Jésus ? Qu'y a-t-il dans son coeur ? A qui ressemble-t-il ?
- une parole : "Si tu le veux, tu peux me purifier" ou "je le veux, sois purifié". D'où vient une telle foi ? D'où vient une telle autorité ? où est ma propre foi ? Quelle est ma compassion ?
- une action : ici un geste inattendu : Jésus "étendit la main, le toucha ...". Contact avec un intouchable. L'Alliance de Dieu et de l'homme pécheur est scellée dans la chair. L'Incarnation va jusque-là.
A la fin : parler personnellement avec le Seigneur comme un ami parle à un ami. Lui dire simplement ce que cette scène évangélique me pousse à lui dire aujourd'hui. Terminer en redisant le Notre Père.
Merci de ton témoignage, cher Shazam :)
shazam
« ce que recommande Saint Ignace de Loyola : se faire une représentation mentale de l'Evangile et s'en figurer tous les détails, afin de mieux s'en imprégner. » Saint ignace, Maria Valvorta, et toi :) ont raison, car c’est comme cela que j’ai commencé à lire la Bible !
Un jour une bible moche et repoussoir se retrouve dans mes mains, j’ai bien vu que personne ne la lisait, elle était comme …More
« ce que recommande Saint Ignace de Loyola : se faire une représentation mentale de l'Evangile et s'en figurer tous les détails, afin de mieux s'en imprégner. » Saint ignace, Maria Valvorta, et toi :) ont raison, car c’est comme cela que j’ai commencé à lire la Bible !
Un jour une bible moche et repoussoir se retrouve dans mes mains, j’ai bien vu que personne ne la lisait, elle était comme neuve et vivait sa vie dans une étagère. Mais comme j’aimais bien les vieux films bibliques, j’ai cherché les béatitudes, et j’ai fait comme si je regardais un film : j’y étais : la chaleur la poussière les odeurs le bruit la foule etc. Du coup j’ai avancé je me suis faufilé jusqu’à quelques mètres de Jésus pour mieux l'entendre, je me suis assis et je l'ais écouté ! J’étais super content ! J’ai oublié que je lisais un livre !
Cette façon m’a beaucoup aidé au début de ma lecture de l'Evangile puis d'autres livres de la Bible.
De savoir que Saint Ignace recommande ce genre d’exercice, oui ? C’est formidable ! Si cela est arrivé une fois (avec moi), alors…
apvs
Oui, c'est bien vrai, cher @ne nous laissez pas succomber : c'est comme faire tout naturellement ce que recommande Saint Ignace de Loyola : se faire une représentation mentale de l'Evangile et s'en figurer tous les détails, afin de mieux s'en imprégner. C'est la liberté de chacun d'accueillir ce don du ciel, qui est d'ailleurs mis tout récemment à la portée des enfants dans une édition spéciale …More
Oui, c'est bien vrai, cher @ne nous laissez pas succomber : c'est comme faire tout naturellement ce que recommande Saint Ignace de Loyola : se faire une représentation mentale de l'Evangile et s'en figurer tous les détails, afin de mieux s'en imprégner. C'est la liberté de chacun d'accueillir ce don du ciel, qui est d'ailleurs mis tout récemment à la portée des enfants dans une édition spéciale pour eux, ainsi qu'en bande dessinée ! Que demander de plus :) :) :)
Et les quatre Evangiles demeurent irremplaçables, car plus concis et parfaits pour nourrir la foi, l'espérance et la charité. L'oeuvre de MV est juste une aide bienvenue en ces temps si difficiles. Grâce en soit rendu à Dieu !
Ne nous laissez pas sucomber
Merci apvs , Sur Chrétien Magazine ,il ma été donné de lire (la femme adultère)et d'autre passage de Maria Valtorta ,bien que les évangiles sont très explicites ,c'est vrais qu'avec Maria Valtorta cela devient un voyage dans le temps .
Sylvanus
@apvs: Merci de vos envois.
apvs
Et si je peux me permettre, cher @Sylvanus si vous n'êtes pas lassé, voici un autre épisode du même genre, ô combien éclairant : les vendeurs chassés du Temple (Jean 2, 13-25).
MV tome 2 ch 16 :
Je vois Jésus qui entre avec Pierre, André, Jean et Jacques, Philippe et Barthélemy dans l'enceinte du Temple. Il y a une très grande foule qui y entre et qui en sort. Pèlerins qui arrivent par bandes …More
Et si je peux me permettre, cher @Sylvanus si vous n'êtes pas lassé, voici un autre épisode du même genre, ô combien éclairant : les vendeurs chassés du Temple (Jean 2, 13-25).

MV tome 2 ch 16 :

Je vois Jésus qui entre avec Pierre, André, Jean et Jacques, Philippe et Barthélemy dans l'enceinte du Temple. Il y a une très grande foule qui y entre et qui en sort. Pèlerins qui arrivent par bandes de tous les coins de la ville.

Du haut de la colline sur laquelle le Temple est construit, on voit les rues de la ville, étroites et sinueuses, qui fourmillent de passants. Il semble qu'entre le blanc cru des maisons se soit étendu un ruban mouvant de mille couleurs. Oui, la cité a l'aspect d'un jouet bizarre fait de rubans multicolores entre deux alignements de maisons blanches et qui convergent tous vers le point où resplendissent les coupoles de la Maison du Seigneur.

Puis, à l'intérieur, c'est une vraie foire. Plus aucun recueillement dans le lieu saint. On court, on appelle, on achète des agneaux, on crie et on maudit à cause du prix exagéré, on pousse les pauvres bêtes bêlantes dans des parcs. Ce sont de rudimentaires enclos délimités par des cordes et des pieux, aux entrées desquelles se tient le marchand ou éventuellement le propriétaire qui attend des acheteurs. Coups de bâtons, bêlements, jurons, réclamations, insultes pour les valets peu pressés de rassembler et d'enclore les animaux ou pour les acheteurs qui lésinent sur le prix ou qui s'éloignent, insultes plus fortes pour les gens prévoyants qui ont amené l'agneau de chez eux.

Autour des comptoirs de change, autre vacarme. Je ne sais si c'est toujours ainsi ou à l'occasion de la Pâque; on se rend compte que le Temple fonctionnait comme la Bourse ou le marché noir : La valeur des monnaies n'était pas fixée. Il y avait le cours légal qui était certainement déterminé, mais les changeurs en imposaient un autre, en s'appropriant un pourcentage arbitraire pour le change. Et je vous assure qu'ils s'y entendaient pour étrangler les clients !... Plus un client était pauvre, plus il venait de loin, plus on le dépouillait. Les vieux plus que les jeunes, ceux qui arrivaient d'au-delà de la Palestine plus que les vieux.

De pauvres petits vieux regardaient et regardaient encore leur pécule mis de côté, avec combien de peine, tout le long de l'année, l'enlevaient de leur sein et l'y remettaient cent fois en tournant autour des changeurs et finissaient enfin par revenir au premier qui se vengeait de leur éloignement temporaire en augmentant l'agio du change...

Et les grosses pièces quittaient, au milieu des soupirs les mains du propriétaire pour passer dans les griffes de l'usurier en échange de monnaie plus légère. Puis, pour le choix, une nouvelle tragédie de comptes et de soupirs devant les marchands d'agneaux qui aux petits vieux, à moitié aveugles, colloquaient les agneaux les plus chétifs.

Je vois revenir deux petits vieux, lui et elle, qui poussent un pauvre agnelet que les sacrificateurs ont dû trouver défectueux. Plaintes, supplications, impolitesses, grossièretés se croisent sans que le vendeur s'en émeuve.

"Pour ce que vous voulez payer, galiléens, c'est déjà trop beau ce que je vous ai donné. Allez-vous-en ! ou ajoutez cinq autres deniers pour en avoir un plus beau !"

"Au nom de Dieu ! Nous sommes pauvres et vieux ! Veux-tu nous empêcher de faire la Pâque, la dernière, peut-être ? Est-ce que ce que tu nous as pris ne suffit pas pour une petite bête ?"

"Faites place, crasseux. Voici que vient à moi Joseph l'Ancien. Il m'honore de sa préférence. Dieu soit avec toi ! Viens, choisis !"

Il entre dans l'enclos et prend un magnifique agneau, celui qu'on appelle Joseph l'Ancien ou Joseph d'Arimathie. Il passe avec un riche habit, tout fier, sans un coup d’œil aux pauvres qui gémissent à la porte et même à l'entrée de l'enclos. Il les bouscule, pour ainsi dire, en sortant avec l'agneau gras qui bêle.

Mais Jésus aussi est maintenant tout près. Lui aussi a fait son achat et Pierre, qui probablement a payé pour Lui, tire derrière lui un agneau convenable. Pierre voudrait aller tout de suite vers le lieu où l'on sacrifie. Mais Jésus tourne à droite vers les deux petits vieux effarés, en larmes, indécis que la foule bouscule et que le vendeur insulte.

Jésus, si grand que la tête des deux vieux lui arrive à la hauteur du cœur met une main sur l'épaule de la femme et demande : "Pourquoi pleures-tu, femme ?"

La petite vieille se retourne et voit cet homme grand et jeune, solennel en son bel habit blanc et son manteau couleur de neige tout neuf et propre. Elle doit le prendre pour un docteur à cause de son habit et de son aspect et, stupéfaite, car les docteurs et les prêtres ne font aucun cas des gens et ne protègent pas les pauvres contre la rapacité des marchands, elle dit les raisons de leur chagrin.

Jésus se retourne vers l'homme aux agneaux : "Change cet agneau à ces fidèles. Il n'est pas digne de l'autel comme il n'est pas digne que tu profites de deux pauvres vieux parce que faibles et sans défense."

"Et Toi, qui es-tu ?"

"Un juste."

"Ton parler et celui de tes compagnons indiquent que tu es galiléen. Peut-il jamais y avoir un juste en Galilée ?"

"Fais ce que je te dis et sois juste, toi."

"Écoutez ! Écoutez le galiléen défenseur de ses pairs ! Il veut nous faire la leçon, à nous qui sommes du Temple !" L'homme rit et se moque contrefaisant l'accent galiléen qui est plus chantant et plus doux que celui de Judée, au moins à ce qu'il me semble.

Des gens font cercle et d'autres marchands et changeurs prennent la défense de leur complice contre Jésus. Parmi les assistants deux ou trois rabbins ironiques. L'un d'eux demande : "Es-tu docteur ?" Sur un ton qui ferait perdre patience à Job.

"Tu l'as dit. "

"Qu'enseignes-tu ?"

"Voici ce que j'enseigne : rendre la Maison de Dieu, maison de prière et non pas place d'usuriers et de marchands. Voilà mon enseignement." Jésus est terrible. Il semble l'archange mis sur le seuil du Paradis perdu. Il n'a pas aux mains d'épée flamboyante, mais ses yeux irradient la lumière et foudroient les moqueurs et les sacrilèges.

À la main, il n'a rien. Seule sa sainte colère. Et avec elle, cheminant rapide et imposant au milieu des comptoirs, il éparpille les monnaies méticuleusement rangées selon leur valeur, renverse tables petites et grandes et tout tombe avec fracas sur le sol avec grand bruit de métaux qui rebondissent et de bois bousculés avec cris de colère, d'effarement et d'approbations. Puis il arrache des mains des gardiens de bestiaux des cordages qui attachaient bœufs; brebis et agneaux ; il en fait un martinet très dur dont les nœuds coulants assemblent les lanières. Il se lève, le fait tournoyer et l'abaisse sans pitié. Oui, je vous l'assure, sans pitié.

La grêle imprévue s'abat sur les têtes et les échines. Les fidèles s'esquivent, admirant la scène. Les coupables, poursuivis jusqu'en dehors de l'enceinte se sauvent à toutes jambes, laissant par terre l'argent et en arrière les bêtes de toutes tailles, dans une grande confusion de jambes, de cornes, d'ailes. C'est à qui court, s'échappe en volant.

Les mugissements, les bêlements, les roucoulements des colombes et des tourterelles en même temps que les rires et les cris des fidèles derrière les usuriers en fuite dépassent jusqu'au lamentable chœur des animaux qu'on égorge certainement dans un autre coin.

Des prêtres accourent, en même temps que des rabbins et de pharisiens. Jésus est encore au milieu de la cour, revenant de s poursuite. Il a encore en mains le martinet.

"Qui es-tu ? Comment te permets-tu de faire cela, en troublant les cérémonies prescrites ? De quelle école proviens-tu ? Pour nous, nous ne te connaissons pas. Nous ne savons pas qui tu es."

"Je suis Celui qui peut. Je peux tout. Détruisez seulement ce Temple vrai, et Je le ressusciterai pour donner louange à Dieu. Je ne trouble pas, Moi, la sainteté de la Maison de Dieu ni les cérémonies. Mais c'est vous qui la troublez en permettant que dans sa demeure s'installent les usuriers et les mercantis. Mon école c'est l'école de Dieu; la même école qui fut celle de tout Israël par la bouche de l'Éternel qui parlait à Moïse. Vous ne me connaissez pas ? Vous me connaîtrez. Vous ne savez pas d'où je viens. Vous le saurez."

Et se tournant vers le peuple sans plus s'occuper des prêtres dominant l'entourage par sa taille, revêtu de son habit blanc, le manteau ouvert et flottant en arrière des épaules, les bras étendus comme un orateur au moment le plus pathétique de son discours il dit :

"Écoutez, vous d'Israël ! Dans le Deutéronome il est dit : "Tu établiras des juges et des magistrats à toutes les portes... et ils jugeront le peuple avec justice, sans partialité à l'égard de personne. Tu n'auras pas d'égards particuliers pour quiconque. Tu n'accepteras pas de cadeaux, car les cadeaux aveuglent les sages et troublent les paroles des justes. Tu suivras avec justice le juste sentier pour vivre et posséder la terre que le Seigneur ton Dieu t'aura donnée ".

Écoutez, vous d'Israël ! Dans le Deutéronome il est dit : "Les prêtres et les lévites et tous ceux de la tribu de Lévi n'auront aucun partage ni hérédité avec le reste d'Israël, parce qu'ils doivent vivre avec le sacrifice du Seigneur et avec les offrandes que l'on fait à Lui ; ils n'auront aucune part avec ce que leurs frères possèdent, parce que le Seigneur est leur héritage".

Écoutez, vous d'Israël ! Dans le Deutéronome il est dit : "Tu ne prêteras à intérêt à ton frère, ni argent, ni grain, ni quelque autre chose. Tu pourras prêter à intérêt à l'étranger; au contraire, à ton frère tu prêteras sans intérêt ce dont il a besoin ".

C'est cela qu'a dit le Seigneur. Maintenant vous voyez que c'est sans justice à l'égard du pauvre que les juges siègent en Israël. Ce n'est pas en faveur du juste mais de celui qui est fort que l’on penche. Être pauvre, être peuple, cela veut dire subir l'oppression. Comment le peuple peut-il dire : "Celui qui nous juge est juste" s'il voit que seuls les puissants sont respectés et écoutés, tandis que le pauvre ne trouve personne qui veuille l'entendre ? Comment le peuple peut-il respecter le Seigneur s'il voit que ne le respectent pas ceux qui en ont plus que d'autres le devoir ? Est-ce respecter le Seigneur que de violer son commandement ? Et pourquoi, alors, en Israël ont-ils des propriétés et reçoivent-ils des cadeaux des publicains et des pécheurs, qui agissent ainsi pour avoir la bienveillance des prêtres, et ceux-ci l'acceptent pour avoir un coffret bien garni ?

C'est Dieu qui, est l'héritage de ses prêtres. Pour eux, Lui, le Père d'Israël est plus Père qu'aucun autre père ne l'a jamais été, et Il pourvoit à leur nourriture comme il est juste. Mais, pas plus qu'il ne soit juste. Il n'a promis aux serviteurs de son Sanctuaire ni richesses ni propriétés. Pendant l'éternité, ils auront le Ciel pour récompenser leur justice, comme l'ont Moïse et Élie, et Jacob et Abraham. Mais sur cette terre ils ne doivent avoir qu'un vêtement de lin et un diadème d'or incorruptible : pureté et charité. Le corps doit être le serviteur de l’esprit qui est le serviteur du Dieu, Vrai. Ce n'est pas le corps qui doit dominer l'esprit et s'opposer à Dieu. On m'a demandé de quelle autorité Je fais cela. Et eux, de quelle autorité profanent-ils le commandement de Dieu et permettent-ils, à l'ombre des murs sacrés, l'usure au détriment des frères d’Israël venus pour obéir au commandement de Dieu ? On m'a demandé de quelle école Je viens et J'ai répondu : "De l'école de Dieu". Oui, Israël, Je viens te ramener à cette école sainte et immuable.

Qui veut connaître la Lumière, la Vérité, la Vie, qui veut entendre la voix de Dieu parlant à son peuple, qu'il vienne à Moi. Vous avez suivi Moïse à travers les déserts, ô vous d'Israël. Suivez-moi, que je vous conduise, à travers un désert bien plus triste, vers la vraie Terre bienheureuse, à travers la mer qui s'ouvre au commandement de Dieu, c'est vers elle que je vous entraîne : Relevant mon Signe, je vous guéris de tout mal.

L'heure de la Grâce est venue. Ils l'ont attendue, les Patriarches, et ils sont morts en l'attendant. Ils l'ont prédite, les Prophètes, et ils sont morts avec cette espérance. Ils l'ont rêvée les justes, et ils sont morts réconfortés par ce rêve. Maintenant, elle s'est levée.

Venez. "Le Seigneur va juger son peuple et faire miséricorde à ceux qui le servent", comme Il l'a promis par la bouche de Moïse."

Les gens qui font cercle autour de Jésus sont restés, bouche bée à l'écouter. Puis, ils commentent la parole du nouveau Rabbi et interrogent ses compagnons.

Jésus se dirige vers une autre cour séparée de celle-ci par un portique. Ses amis le suivent, et la vision prend fin.
apvs
@Sylvanus
Le style commun aux quatre évangiles est l'ellipse (un peu moins dans saint Jean) , qui leur permet souvent de pouvoir décrire une scène, un épisode, en quelques phrases bien choisie sans insister sur absolument tous les détails, ce qui ne change pas le sens et la doctrine. Mademoiselle Valtorta au contraire, décrit tout ce qu'elle voit avec généralement beaucoup de détails, et le …More
@Sylvanus
Le style commun aux quatre évangiles est l'ellipse (un peu moins dans saint Jean) , qui leur permet souvent de pouvoir décrire une scène, un épisode, en quelques phrases bien choisie sans insister sur absolument tous les détails, ce qui ne change pas le sens et la doctrine. Mademoiselle Valtorta au contraire, décrit tout ce qu'elle voit avec généralement beaucoup de détails, et le Seigneur lui a souvent recommandé de n'en rien omettre.
Pardon, mais vous faites une légère erreur : mademoiselle Valtorta OMET de parler de l'âge de ceux qui partent, contrairement à saint Jean ( et ainsi elle ne le contredit pas ) , même si elle précise qu'ils partent d'abord un par un, puis par groupe, bref on comprend bien la scène : ils n'avaient pas besoin de prendre des numéros comme dans une salle d'attente...
L'essentiel est ailleurs : la majesté du Christ qui apparaît foudroyant comme un glaive acéré pour les sans-miséricorde, dont il écrit tous les péchés sur la poussière du sol, et l'incapacité de ceux-ci de soutenir son regard qui les fouille jusqu'au tréfonds de leurs coeurs. Qui aurait pu l'inventer ? ....
Bien à vous +
Sylvanus
@apvs Dans la scène de la femme adultère, le récit diffère de celui de saint jean, selon lequel après la demande de Jésus, les plus personne partirent une à une, les plus âgées d'abord. Dans le récit de Mlle Valtorta, les personnes partirent en groupe, pas les plus âgés d'abord. Mais le récit est bien écrit, je ne le conteste pas.
apvs
@Sylvanus
Cher ami, merci de votre ouverture d'esprit, que Dieu vous bénisse. Je me permets pourtant d'insister :
si effectivement cet épisode qu'il vous a plut de lire dans l'oeuvre de Maria Valtorta était assez différent de celui de l'Evangile ( comme c'est le cas dans beaucoup de livres écrits sur Jésus, plus ou moins farfelus, souvent hérétiques ) ,cette oeuvre serait depuis longtemps tombée …More
@Sylvanus
Cher ami, merci de votre ouverture d'esprit, que Dieu vous bénisse. Je me permets pourtant d'insister :
si effectivement cet épisode qu'il vous a plut de lire dans l'oeuvre de Maria Valtorta était assez différent de celui de l'Evangile ( comme c'est le cas dans beaucoup de livres écrits sur Jésus, plus ou moins farfelus, souvent hérétiques ) ,cette oeuvre serait depuis longtemps tombée complètement dans l'oublie, car il est insupportable pour la foi de lire de tels livres.
La réalité est toute autre, et il faut avoir la simplicité de le dire : l'oeuvre de MV est parfaitement fidèle à l'Evangile, et même quand elle en révèle des aspects cachés, rien, mais rien,( rien comme rien de chez rien ) ne manque ni n'est déformé ( pas un iota donc ) de l'Evangile tel qu'il nous est parvenu par les quatre évangélistes. Ce n'est pas une figure de style, c'est dûment vérifié, par une foule de témoins, dont votre humble serviteur. Et c'est proprement miraculeux.
Très bonne journée à vous +
dvdenise
Vidéo: Maria Valtorta - le don extraordinaire pour notre temps:
www.youtube.com/watch
Sylvanus
apvs Merci de votre message. Je n'ai pas d'opinion sur l'œuvre de Mlle Valtorta, et pas là pour dissuader de lire ces textes. Simplement des informations douteuses, des "oublis" entachent celle-ci, ce que je tiens à signaler. La mise à l'index de cette œuvre, même si l'index fut supprimé en 1966, garde sa valeur morale. Pourquoi n'en est-il pas fait mention?
Quand à l'entretien de Pie XII, il …More
apvs Merci de votre message. Je n'ai pas d'opinion sur l'œuvre de Mlle Valtorta, et pas là pour dissuader de lire ces textes. Simplement des informations douteuses, des "oublis" entachent celle-ci, ce que je tiens à signaler. La mise à l'index de cette œuvre, même si l'index fut supprimé en 1966, garde sa valeur morale. Pourquoi n'en est-il pas fait mention?
Quand à l'entretien de Pie XII, il n'a pas été publié, à ma connaissance, il s'agit une fois de plus d'un témoignage indirect.
Merci pour l'extrait du récit de Mlle Valtorta concernant la femme adultère, très vivant, qui est assez différent de celui de l'Évangile, mais intéressant. Bonne journée.
apvs
Merci, chère dvdenise . 🤗 😇
dvdenise
Le 26 février 1948 le Pape Pie XII, qui avait reçu le manuscrit de Maria Valtorta des mains de son confesseur le P. Agostino Bea (futur Cardinal), accorde une audience spéciale au Père Migliorini, confesseur de Maria Valtorta, à son confrère Berti (un professeur de théologie dogmatique) et à leur supérieur, le Père Andrea M. Cecchin, o.s.m. (Servites de Marie). Son jugement était favorable. …More
Le 26 février 1948 le Pape Pie XII, qui avait reçu le manuscrit de Maria Valtorta des mains de son confesseur le P. Agostino Bea (futur Cardinal), accorde une audience spéciale au Père Migliorini, confesseur de Maria Valtorta, à son confrère Berti (un professeur de théologie dogmatique) et à leur supérieur, le Père Andrea M. Cecchin, o.s.m. (Servites de Marie). Son jugement était favorable. Aussi conseilla-t-il de publier l’œuvre sans rien enlever, pas même les déclarations explicites de rapporter des "visions" et des "dictées"; mais en même temps il n’approuva pas le texte d’une préface qui parlait d’un phénomène surnaturel. Selon le conseil du pape, toute interprétation devait être laissée au lecteur : "Publiez l’œuvre tel quel. Il n’y a pas lieu de donner une opinion quant à son origine, qu’elle soit extraordinaire ou non. Ceux qui liront comprendront".

Sources : Les termes ont été confirmés, y compris sous serment, par les témoins oculaires. Ces témoignages de l'imprimatur papal sont conservés par les Servites de Marie dans la Basilique de Santa Annunziata à Florence où est enterrée Maria Valtorta
apvs
@Sylvanus
"Publiez l'œuvre tel quel. Il n’y a pas lieu de donner une opinion quant à son origine, qu’elle soit extraordinaire ou non. Ceux qui liront comprendront".
S.S. PIE XII - entretien du 26 février 1948
À en juger d'après le bien que l'on éprouve en lisant la vie de Jésus de Maria Valtorta, à mon humble avis, cette œuvre, une foi publiée, pourrait porter beaucoup d'âmes au Seigneur […]…More
@Sylvanus

"Publiez l'œuvre tel quel. Il n’y a pas lieu de donner une opinion quant à son origine, qu’elle soit extraordinaire ou non. Ceux qui liront comprendront".
S.S. PIE XII - entretien du 26 février 1948

À en juger d'après le bien que l'on éprouve en lisant la vie de Jésus de Maria Valtorta, à mon humble avis, cette œuvre, une foi publiée, pourrait porter beaucoup d'âmes au Seigneur […] Il me vient tout à fait spontanément le désir de remercier le Seigneur de nous avoir donné par l'intermédiaire de cette femme qui a tant souffert, qui est clouée au lit, une œuvre littérairement sublime, doctrinalement et spirituellement si élevée, accessible et profonde"
1946, lettre de Mgr Alfonso Carinci (1862-1963) Secrétaire de la Congrégation pour la cause des saints

"J'ai lu plusieurs fascicules de l'ouvrage écrit par Maria Valtorta, en m'attachant plus particulièrement aux domaines exégétique, historique, archéologique et topographique. Pour ce qui est de son exégèse, je n'ai pas trouvé d'erreurs importantes dans les fascicules que j'ai examiné. En outre, j'ai été très impressionné par le fait que ses descriptions archéologiques et topographiques sont faites avec une exactitude remarquable. En ce qui concerne certains éléments exprimés moins précisément, l'auteur, interrogé par moi par le biais d'un intermédiaire, a donné des explications satisfaisantes. Ici et là, certaines scènes m'ont semblé décrites de façon trop diffuse, même avec beaucoup de couleurs vives. Mais de façon générale, la lecture de l'œuvre est non seulement intéressante et agréable, mais vraiment édifiante. Et, pour les personnes moins bien informées sur les mystères de la vie de Jésus, instructive."
1952 – Lettre d'Augustin Bea, (s.j.) (1881-1968) Directeur de l'Institut Biblique Pontifical, futur cardinal et confesseur de Pie XII
apvs
@Sylvanus Un passage que je vous recommande, en toute simplicité.
( ...... )
Jésus, qui avait interrompu son discours à l'arrivée tumultueuse des pharisiens et avait regardé la meute haineuse d'un regard pénétrant et puis avait penché son regard sur la femme avilie, jetée à ses pieds, se tait. Il s'est penché, tout en restant assis, et avec un doigt il écrit sur les pierres du portique que la …More
@Sylvanus Un passage que je vous recommande, en toute simplicité.

( ...... )
Jésus, qui avait interrompu son discours à l'arrivée tumultueuse des pharisiens et avait regardé la meute haineuse d'un regard pénétrant et puis avait penché son regard sur la femme avilie, jetée à ses pieds, se tait. Il s'est penché, tout en restant assis, et avec un doigt il écrit sur les pierres du portique que la poussière soulevée par le vent couvre d'une couche de terre. Eux parlent, et Lui écrit.

"Maître, nous parlons à Toi. Écoute-nous. Réponds-nous. Tu n'as pas compris ? Cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Dans sa maison, dans le lit de son mari. Elle l'a souillé par sa passion."

Jésus écrit.

"Mais c'est un idiot cet homme ! Vous ne voyez pas qu'il ne comprend rien et qu'il trace des signes sur la poussière comme un pauvre fou ?"

"Maître, pour ton bon renom, parle. Que ta sagesse réponde à nos questions. Nous te le répétons : cette femme ne manquait de rien. Elle avait vêtements, nourriture, amour. Et elle a trahi."

Jésus écrit.

"Elle a menti à l'homme qui avait confiance en elle. De sa bouche menteuse elle l'a salué et en souriant l'a accompagné jusqu'à la porte, et puis elle a ouvert la porte secrète et elle a fait entrer son amant. Et pendant que son homme était absent et travaillait pour elle, elle, comme une bête immonde, s'est vautrée dans sa luxure."

"Maître, elle a profané la Loi en plus de la couche nuptiale. C'est une rebelle, une sacrilège, une blasphématrice."

Jésus écrit. Il écrit et, avec le pied chaussé de sa sandale, il efface et il écrit plus loin, en tournant lentement sur Lui-même pour trouver de la place. On dirait un enfant qui s'amuse. Mais ce qu'il écrit, ce ne sont pas des mots pour rire. Il a écrit successivement : "Usurier", "Faux", "Fils irrespectueux", "Fornicateur", "Assassin", "Profanateur de la Loi", "Voleur", "Luxurieux", "Usurpateur", "Mari et père indigne", "Blasphémateur", "Rebelle à Dieu", "Adultère". Il écrit et écrit de nouveau pendant que parlent de nouveaux accusateurs.

"Mais, en somme, Maître ! Ton jugement. La femme doit être jugée. Elle ne peut de son poids contaminer la Terre. Son souffle est un venin qui trouble les cœurs."

Jésus se lève. Miséricorde ! Quel visage ! Ce sont des éclairs qui tombent sur les accusateurs. Il semble encore plus grand tant il redresse la tête. On dirait un roi sur son trône tant il est sévère et solennel. Son manteau est tombé d'une épaule et fait une légère traîne derrière Lui, mais Lui ne s'en occupe pas.

Le visage fermé et sans la plus lointaine trace de sourire sur les lèvres ni dans les yeux, il plante ces yeux en face de la foule qui recule comme devant deux lames acérées. Il les fixe un par un avec une intensité de recherche qui fait peur. Ceux qu'il fixe cherchent à reculer dans la foule et s'y perdre, ainsi le cercle s'élargit et s'effrite comme miné par une force cachée.

Finalement, il parle : "Que celui d'entre vous qui est sans péché jette à la femme la première pierre." Et sa voix est un tonnerre qu'accompagnent des regards encore plus fulgurants. Jésus s'est croisé les bras, et il reste ainsi : droit comme un juge qui attend. Son regard ne donne pas de paix : il fouille, pénètre, accuse.

Pour commencer un, puis deux, puis cinq, puis en groupes, ceux qui sont présents, s'éloignent, tête base. Non seulement les scribes et les pharisiens, mais aussi ceux qui étaient auparavant autour de Jésus et d'autres qui s'étaient approchés pour entendre le jugement et la condamnation et qui, les uns comme les autres, s'étaient unis pour insulter la coupable et demander la lapidation.

Jésus reste seul avec Pierre et Jean. Je ne vois pas les autres apôtres.

Jésus s'est remis à écrire, pendant que se produit la fuite des accusateurs, et maintenant il écrit : "Pharisiens", "Vipères", "Tombeaux de pourriture", "Menteurs", "Traîtres", "Ennemis de Dieu", "Insulteurs de son Verbe"...

Quand la cour toute entière s'est vidée et qu'un grand silence s'est fait, qu'il ne reste plus que le bruissement du vent et le bruit d'une fontaine dans un coin, Jésus lève la tête et regarde.

Maintenant son visage s'est apaisé. Il est attristé, mais n'est plus irrité. Il jette un coup d'œil à Pierre qui s'est légèrement éloigné pour s'appuyer à une colonne et à Jean qui, presque derrière Jésus, le regarde de son regard énamouré. Jésus a une ombre de sourire en regardant Pierre et un sourire plus vif en regardant Jean : deux sourires différents.

Puis il regarde la femme encore prostrée et en larmes à ses pieds. Il l'observe. Il se lève, réajuste son manteau comme s'il allait se mettre en route. Il fait signe aux deux apôtres de se diriger vers la sortie.

Resté seul, il appelle la femme. "Femme, écoute-moi. Regarde-moi." Il répète son ordre car elle n'ose pas lever le visage. "Femme, nous sommes seuls. Regarde-moi."

La malheureuse lève un visage sur lequel les larmes et la poussière font un masque avilissant.

"Où sont, ô femme, ceux qui t'accusaient ?" Jésus parle doucement, avec un sérieux plein de pitié. Il se tient le visage et le corps légèrement penché vers la terre, vers cette misère, et ses yeux sont pleins d'une expression indulgente et rénovatrice. "Personne ne t'a condamnée ?"

La femme, entre deux sanglots, répond : "Personne, Maître."

"Moi non plus je ne vais pas te condamner. Va et ne pèche plus. Va chez toi, et sache te faire pardonner, par Dieu et par l'offensé. N'abuse pas de la bonté du Seigneur. Va."

Il l'aide à se relever en la prenant par la main, mais il ne la bénit pas et ne lui donne pas la paix. Il la regarde s'éloigner, la tête basse et légèrement chancelante sous sa honte, et puis, quand elle est disparue, il s'éloigne à son tour avec les deux disciples.

www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 07/07-189.htm

Ce passage bouleversant est tellement d'actualité.
One more comment from apvs
apvs
@Sylvanus
Tout à fait d'accord, cher ami. Vous vous posez légitimement des questions que beaucoup se posent, et je les respecte. Mais s'il est bon de rester très prudent si sa conscience en ressent le besoin, autre chose est de dissuader les autres d'une saine et bienfaisante connaissance, qui peut les sauver. Là aussi, il faut user d'une extrême prudence. Un simple conseil d'ami : lisez un peu …More
@Sylvanus
Tout à fait d'accord, cher ami. Vous vous posez légitimement des questions que beaucoup se posent, et je les respecte. Mais s'il est bon de rester très prudent si sa conscience en ressent le besoin, autre chose est de dissuader les autres d'une saine et bienfaisante connaissance, qui peut les sauver. Là aussi, il faut user d'une extrême prudence. Un simple conseil d'ami : lisez un peu cette oeuvre, une petite partie, et vous vous direz certainement qu'il n'est pas bon d'en dissuader la lecture de façon catégorique. J'attends pour ma part ardemment le jour où un vrai pape catholique en recommandera chalheureusement la lecture ( recommandera, et non imposera c'est évident ) à tous les fidèles, et surtout aux prêtres !
Sylvanus
@ avps Merci de votre message. Je ne me sens pas "docteur de la chicane" pour poser les questions que tout le monde se pose. Un peu de prudence est nécessaire, et des références s'imposent dans tout travail sérieux.
Sylvanus
@apvs "Ceux qui liront comprendront" Comme vous le dites vous-même, Cette citation de Pie XII n'est pas sourcée non plus… (Pourtant Pie XII avait des moyens de diffusion à disposition). Les Évangiles, c'est différent! Nous avons 4 témoignages, ainsi que des témoignages d'historiens sur l'existence de Jésus-Christ.
apvs
@Sylvanus @stephane77
Jésus dit :
Quand je te dévoile les épisodes inconnus de ma vie publique, j'entends déjà le chœur des docteurs pointilleux qui dit : "Mais ce fait n'est pas mentionné dans les Évangiles. Comment peut-elle dire : "J'ai vu ceci ?". À eux, je réponds par les paroles des Évangiles.
"Et Jésus allait par toutes les villes et par tous les villages, les enseignant dans leurs …More
@Sylvanus @stephane77
Jésus dit :

Quand je te dévoile les épisodes inconnus de ma vie publique, j'entends déjà le chœur des docteurs pointilleux qui dit : "Mais ce fait n'est pas mentionné dans les Évangiles. Comment peut-elle dire : "J'ai vu ceci ?". À eux, je réponds par les paroles des Évangiles.

"Et Jésus allait par toutes les villes et par tous les villages, les enseignant dans leurs synagogues, prêchant l'Évangile du Royaume et guérissant toutes les langueurs et les maladies" dit Mathieu[4].

Et encore : "Allez rapporter à Jean ce que vous voyez et entendez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, aux pauvres est annoncée la bonne nouvelle[5]".

Et encore : "Malheur à toi, Corozaïn, malheur à toi, Bethsaïda, car si à Tyr et à Sidon étaient survenus les miracles faits au milieu de vous, depuis longtemps déjà, dans le cilice et la cendre, ils auraient fait pénitence... Et toi, Capharnaüm, tu seras peut-être exaltée jusqu'au ciel ? Tu descendras jusque dans l'enfer : car si à Sodome étaient survenus les miracles opérés chez toi, peut-être elle subsisterait encore[6]".

Et Marc : "...et le suivaient de grandes foules de la Galilée, de la Judée, de Jérusalem, de l'Idumée et d'au-delà du Jourdain. Même des environs de Tyr et de Sidon venaient à Lui, ayant entendu parler des choses qu'il faisait...[7]".

Et Luc : " Jésus allait par les villes et les villages prêchant et annonçant la Bonne Nouvelle et le Royaume de Dieu et avec Lui étaient les douze et quelques femmes qui avaient été délivrées des esprits malins et des infirmités[8]".

Et mon Jean : "Après cela, Jésus alla au-delà de la Mer de Galilée et une grande foule le suivait parce qu'elle voyait les prodiges opérés par Lui sur les infirmes[9]".

Et puisque Jean fut présent à tous les prodiges, quelle qu'en fût la nature, que j'ai accomplis en trois ans, le Préféré me donne un témoignage illimité : "C'est ce même disciple qui a vu ces choses et les a écrites. Nous savons que son témoignage est vrai. Il y a aussi d'autres choses faites par Jésus. Si on les écrivait une par une, je crois que le monde ne pourrait contenir les livres qu'il faudrait écrire[10]".

Et alors ? Que disent maintenant les docteurs de la chicane ?

Si ma Bonté, pour soulager une de mes amantes qui porte ma Croix pour vous - elle me l'a enlevée de mes épaules et l'a prise sur elle parce qu'elle m'aime au point de vouloir mourir plutôt que de me savoir affligé - si ma Bonté, pour vous éveiller de la léthargie dans laquelle vous mourez, fait connaître des épisodes de son ministère, voudriez-vous en faire à cette Bonté un reproche ? Vraiment vous ne méritez pas ce don et l'effort que fait votre Sauveur pour vous sortir des miasmes qui vous asphyxient. Mais puisque je vous le donne, acceptez-le et relevez-vous. Ce sont des notes nouvelles dans le chœur que chantent mes Évangiles. Qu'elles servent au moins à réveiller votre attention qui désormais est et reste inerte devant les épisodes connus des Évangiles que, par-dessus tout, vous lisez si mal et avec l'esprit absent.

Vous ne voulez tout de même pas penser qu'en trois ans je n'ai fait que le peu de miracles racontés ? Vous ne voulez pas penser qu'il n'y a eu de guéries que le petit nombre de femmes qui y sont citées, ou que les prodiges racontés sont les seuls qui aient été accomplis ? Mais si l'ombre de Pierre servait à guérir, qu'a dû faire mon ombre ? Ma respiration ? Mon regard ? Rappelez-vous l'hémorroïsse : "Si j'arrive à effleurer le bord de son vêtement, je suis guérie", Et il en fut ainsi. Une puissance miraculeuse sortait de Moi, continuellement. J'étais venu pour amener à Dieu et pour ouvrir les digues de l'Amour, fermées depuis le jour du péché. Des siècles d'amour se répandaient à flots sur le petit monde de la Palestine. Tout l'amour de Dieu pour l'homme, qui finalement pouvait se répandre comme il aspirait à racheter les hommes par l’Amour avant de le faire par le Sang.

Mais vous dites peut-être : "Mais pourquoi à elle, qui est une si misérable chose ?" Je vous répondrai quand celle que vous méprisez et que Moi j'aime sera moins épuisée. Vous mériteriez le silence que j'ai gardé devant Hérode. Mais je veux essayer de vous racheter, vous que l'orgueil rend les plus difficiles à persuader. »
www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 04/04-163.htm