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Cardinal Cupich : "Le Novus Ordo était une correction de la liturgie obscurcie du rite romain".

Dans un pamphlet manipulateur publié sur ChicagoCatholic.com le 3 septembre, le cardinal anti-catholique Blase Cupich de Chicago a fait l'éloge de la révolution liturgique ratée après Vatican II, tout en attaquant le rite romain. Citations.

- Je suis convaincu que les évêques ont abordé la réforme de la liturgie comme un exercice de prise de responsabilité pour le développement correct de l'enseignement de l'Église tel qu'il se manifeste dans la manière dont nous célébrons le culte.

- La réforme était un rétablissement des vérités de la foi qui, au fil du temps, avaient été obscurcies par une série d'adaptations et d'influences qui reflétaient les relations croissantes de l'Église avec le pouvoir séculier et la société.

- Les périodes carolingienne (du VIIe au IXe siècle) et baroque (du XVIIe au XVIIIe siècle) ont été particulièrement marquantes : de nombreuses adaptations ont été introduites dans la liturgie, incorporant des éléments provenant des cours impériales et royales, transformant ainsi l'esthétique et le sens de la liturgie.

- Ces réformes étaient une réponse directe aux siècles d'évolution qui avaient à tort transformé la messe d'un événement communautaire en un spectacle plus clérical, complexe et dramatique."

Image: Blase Cupich © Mazur, CC BY-NC-SA, Traduction de l'IA
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steack

Mgr Vigano sur la messe : "Les accusations de …

Historiquement, la Concile de Trente (16e Siècle) avec sa Contre-Réforme et l'art baroque ont apporté le plus de perfectionnements dans tous les domaines du catholicisme. Sa Messe dite "de saint Pie V"est la forme liturgique la plus perfectionnée et la plus équilibrée pour l'élévation spirituelle.
L'art baroque favorise l'émerveillement à tous les âges. Pour vous en apercevoir, visitez donc l'Autriche et la Haute-Bavière où la plupart des églises villageoises et les petites chapelles de montagne ont leurs autels surmontés de charmants retables baroques. Leurs murs et leur plafonds sont souvent recouverts de fresques représentant des anges et des saints dans la gloire céleste. Cet art pieux et triomphaliste a été un auxiliaire puissant de la liturgie latine et a fortement contribué à faire barrage au protestantisme Bavière et dans l'Empire Autrichien.

Elie M.

@MichelJorrot L'eucharistie n'a jamais été un "partage fraternel", elle est la seconde partie de la Messe.
La première partie, originellement le Qoubala du samedi soir, était un partage de la parole apprise dans la semaine et en même temps un repas, comme toujours chez les Orientaux.
L'eucharistie, elle était célébrée à l'aube du dimanche, à la fin de la nuit de prière. Écoles d’oralité : présentation | EEChO
Premières expériences de qoubala | EEChO
Fil vertical C : le Qoubala

Merci pour votre intervention. Elles (en particulier la 3e référence) permettent une découverte importante sur les coutumes orientales à l'époque apostolique. 🤔 😋

Objectivement, on peut dire que pour une fois, il a totalement raison. Il suffit d'étudier sérieusement, et sans parti pris aucun, le développement et les transformations successives de la célébration eucharistique au fil des siècles pour s'en convaincre. Le partage fraternel des débuts était effectivement devenu un spectacle baroque compliqué, accaparé par les clercs ; les laïcs étant, eux, réduits à être spectateurs : "On assiste à la Messe". Il convenait de lui redonner tout son sens primitif, même si la réforme n'a pas été aussi loin qu'on aurait pu l'espérer. Le peuple tout entier de Dieu prend désormais une part active à la célébration, comme cela se pratiquait dans les célébrations de la Pâque juive notamment, comme Jésus l'a pratiqué lors de sa dernière "Cène", et comme cela aurait toujours dû l'être.

Lux Æterna

En tout cas cette super évolution (selon le cardinal) aura fait merveille sur l'Église. Si par ce moyen les hommes d'Eglise souhaitaient que les catholiques retrouvent la ferveur des premiers chrétiens, c'est un echec qui restera à jamais dans l'histoire. Il n'y a qu'à faire un tour dans une paroisse un dimanche pour s'en rendre compte ou de compter le nombre de séminaires fermés depuis la réforme doctrinale et liturgique du fameux concile. Conclusion : soit l'Esprit-Saint n'a pas soufflé, soit les hommes d'église ont cru en savoir plus que Lui.

Quant au cardinal Cupich, c'est un complice de l'ex-cardinal (finalement) dégommé (sous fortes pressions) par Narcisse Imbroglio. Ce dégommé était le plus tristement célèbre des homos cathos de ces dernières décennies : Mac Carrick (l'infiltré ?).

steack

De quelles "vérités de Foi" parle t-il. Ce serait bien qu'il en dise plus....

Elie M.

@MichelJorrot L'eucharistie n'a jamais été un "partage fraternel", elle est la seconde partie de la Messe.
La première partie, originellement le Qoubala du samedi soir, était un partage de la parole apprise dans la semaine et en même temps un repas, comme toujours chez les Orientaux.
L'eucharistie, elle était célébrée à l'aube du dimanche, à la fin de la nuit de prière. Écoles d’oralité : présentation | EEChO
Premières expériences de qoubala | EEChO
Fil vertical C : le Qoubala