Élection de Joe Biden: paradoxalement une bonne nouvelle.

Si un enseignement est à retenir au cours de ces dernières décennies, c’est bien qu’au-delà de la personne qui est élue à la tête d’un pays, le système sous-jacent maçonnique issu des Lumières et du coup d’état jacobin de 1793 qui ont littéralement infesté le monde, lui, continue à se développer tranquillement et inexorablement. Objectivement, pour ne prendre que l’exemple américain, force est de constater qu’aucun président républicain n’a été en mesure d’enrayer le développement de la culture de mort aux États-Unis. En cela, Mr Trump, en dépit de toute sa bonne volonté n’échappe pas à la règle. Ainsi ses oppositions à l’avortement et au mariage « contre nature » (que Mr Trump soit honnête ou nom, au fond peu importe), n’auront rien changé du tout. Dans les faits, la dictature culturelle du politiquement correct continue à se déployer triomphalement (pensons aux « modérateurs » de Tweeter qui se permettent de censurer un président élu démocratiquement…).

Paradoxalement, un président qui s’oppose « dans le discours » à la culture de mort (mais dans un système inaltérable et dont sa raison d’être est justement de la propager), joue au fond, et quand bien même à son insu, le même rôle de soupape de sécurité que nos rebelles de panurges en république hexagonale dont le discours « antisystème » en apaisant un peu la colère du peuple, l’empêche de se révolter vraiment. C’est pourquoi la dictature maçonnique a toujours eu besoin de mettre de temps en temps au (faut) pouvoir, des personnes qui « en paroles » la combattent. Cela est même vital pour elle. C’est, entre autres, ce qui lui permet de perdurer.

Or, et c’est là où est la bonne nouvelle, avec l’élection de Mr Joe Biden (démocrate, âgée, fatigué et sans grande personnalité) au moins les choses seront d’emblée claires. Il va de soi qu’à travers lui, ce sont en réalité les lobbys féministo-LGBT qui sur le plan « éthique » et normatif (donc sur l’essentiel) gouverneront et cette fois ouvertement. Monsieur Biden sera leur « toutou » malléable à l’envie. Cela aura le mérite de faire tomber les masques et, qu’il le veuille ou non, de radicaliser les tendances ; la radicalisation des tendances étant désormais (et même si cela est bien sûr regrettable), la condition sine qua non à tout vrai changement. C’est qu’il faut crever l’abcès qui infecte le monde depuis plus de 200 ans. Joe Biden, transformé en « VRP consentant » du pire politiquement correct ne sera bien sûr pas en mesure de jouer au médicament placebo et à la soupape de sécurité qui sont pourtant si nécessaires à la dictature pour entraver les révolutions nationales. Son élection en faisant toucher une sorte de « fond civilisationnel antichrétien » aux Américains, mais aussi et par extension au monde entier, permettra peut-être aux peuples de comprendre que les alternances politiques dans nos « démon-craties » ne sont que du vent, et qu’il s’agit avant tout de faire chuter le système républicain maçonnique, structurel et sous-jacent, qui a pris illégitimement le pouvoir à la fin du XVIII siècle sur le sang, entre autres, des martyrs vendéens.