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1 ) Une dangereuse attirance des lecteurs pour l'œuvre de Maria Valtorta ? Réfutation de l'article de dom Guillaume Chevallier ( version 2024 )

1 ) Une dangereuse attirance des lecteurs pour l'œuvre de Maria Valtorta ? Réfutation de l'article de dom Guillaume Chevallier : communautesaintmartin.org/…MV-III-ASPECTS-PSYCHOLOGIQUES-DES-PERSONNAGES-.pdf

Qui est le mentor de dom Guillaume Chevallier ?

Voir aussi la réponse de F.M.Debroise à ces articles,

celle du docteur psychiatre D.Gloppe

et celle du collectif Marie de Nazareth: Réponse à Don Guillaume Chevallier : il n’y a aucune erreur doctrinale dans les écrits de Maria Valtorta

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Introduction :

Saluons tout de même ce qui, de la part de don Guillaume Chevallier, ressemble à première vue à un travail universitaire en bonne et due forme, émaillé d'assez nombreuses citations : cela prouve au moins que l'auteur a tant bien que mal lu l'ouvrage.

Ce qui par contre ne peut pas être applaudi, c'est qu'au delà de la forme relativement prometteuse des articles, leur contenu, se revendiquant pourtant être une critique rigoureuse, est en fait absolument vide. C'est d'autant plus navrant que l'auteur se révèle strictement incapable de prendre en compte loyalement l'ouvrage qu'il cite, se contentant d'en tronquer le sens pour passer directement ensuite à la conclusion préfabriquée qu'il avait prévue depuis le commencement.

Celui qui désirait de l'objectivité, de l'analyse sérieuse, devra bien loin de son attente se contenter ici d'un verdict hautain, d'une fin de non recevoir, qu'aucun fait ne corrobore en réalité dans l'oeuvre, et qu'aucune connaissance théologique valable de l'auteur ne saurait justifier. La curée devait semble-t-il avoir lieu, et sans la moindre notion d'équité.

Encore une fois, comme de son vivant lorsque les accusateurs du Saint Office dédaignèrent de lui rendre visite, Maria Valtorta ne sera pas ici écoutée, mais seulement condamnée par principe. On peut donc raisonnablement douter de la pertinence de cette démarche, et se demander quelle en est la vraie motivation ?

Ne serait-ce pas que, se trouvant lui-même dans l'incapacité de susciter un renouvellement d'intérêt pour la lecture fructueuse des Évangiles, l'auteur chercherait en fait à museler une œuvre céleste pour crime de "concurrence déloyale", car celle-ci, par contre, arriverait facilement à ce but de faire retrouver aux âmes le goût des Écritures, conduisant à l'Amour de Dieu, de son Christ et de sa sainte Mère ?

Si le cancre réussissait à démolir le premier de la classe : qui sait ? Peut-être que, sur un malentendu, ce serait lui qui deviendrait premier à la place du premier. Mais un objectif aussi mesquin et puéril ne saurait faire longtemps son chemin, et la médiocrité ne saurait détrôner l'excellence, même à force d'illusions répétées.

En fait : la nullité se révélant au grand jour dans ces articles de DGC aurait peut-être mieux fait de rester sagement cachée, plutôt que de risquer de ne devenir qu'un faire valoir pour cette œuvre magnifique, donnée par le Ciel pour les besoins de notre temps.

C'est ce que nous allons comprendre tout de suite, en laissant tout d'abord la parole à DGC ( en caractères gras ) :

"Ce qui attire le plus les lecteurs vers Maria Valtorta est probablement le caractère narratif et descriptif de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé."

Maria Valtorta possédait un talent littéraire incontestable qu’elle mit au service du ciel dans les magnifiques narrations et descriptions émaillant le récit de ses visions, mais surtout, et c’est ce qui attire le plus les lecteurs : ses écrits parlent de la Vie de notre Seigneur Jésus-Christ en respectant scrupuleusement les Évangiles, d'une manière qui ne peut être que surnaturelle, vu l'incapacité évidente de l’auteur à produire une telle œuvre, totalement hors de sa portée, comme nous le verrons très clairement par la suite.

De plus, s'il est vrai qu'on puisse aimer les récits descriptifs, cela n'est en rien le propre de cette oeuvre d'en contenir : en effet, ce qui attire également le plus les petits enfants ( nos modèles ) à l'écoute ou à la lecture des quatre Evangiles est précisément leur caractère narratif et descriptif, même très compendieux. Si les Évangiles étaient seulement d’austères recueils de sentences, seraient-ils toujours aussi attractifs pour le jeune et le moins jeune public ? On est très en droit de penser que non.

Enfin, si l'œuvre de Maria Valtorta n'était qu'un énième résumé succinct de la Vie de Jésus, alors quel aurait été le but d'un écrit dépourvu de toute originalité, n'apportant rien de plus que ce que nous connaissions déjà ? Jamais le Ciel n'aurait pris la peine d'inspirer cela, c'est assez simple à comprendre.

Ce qui captive le plus un jeune enfant dans les lectures de la Messe est celle de l’Évangile qui est à la portée de son jeune esprit, et nourrit son imagination, quand généralement, les autres lectures sapientiales moins descriptives sont pour lui trop ardues de prime abord.

C'est donc la lecture des Évangiles, et non pas seulement celle de l’EMV, qui a un pouvoir attractif sur l'imagination de n'importe quel lecteur. Et même si ce sont des résumés, ils contiennent suffisamment d'éléments pour connaître la psychologie des personnages, ainsi que la configuration des lieux ( même si cela appelle des compléments d'information ).

Dès le départ donc, l'article de DGC voudrait insidieusement marginaliser les lecteurs de l’EMV, en les faisant passer pour des victimes de je ne sais quelle tentative de manipulation par l’imagination, mais cela est bien vain de sa part.

« Beaucoup de choses qui intéressent la curiosité humaine au sujet de Jésus ne figurent pas dans les Évangiles » –

Nous sommes d’accord sur ce point. Toutefois :
- c'est précisément la curiosité humaine qui a d'abord poussé Marie Magdeleine à se rapprocher de Jésus qui lui plaisait humainement, ce qui entraîna par la suite sa conversion. Ces faits sont admirablement documentés dans l’œuvre.

- Jésus dit aux premiers apôtres qu'Il rencontra : "Venez et voyez ( là où Je demeure )" ( Jean 1,38 ), leur permettant ainsi en tout premier lieu de satisfaire une certaine curiosité humaine à son égard, avant d'en faire des pécheurs d'hommes.

- Ce n'est pas parce que les disciples purent abondamment rassasier leur curiosité humaine à propos de leur Maître durant les trois longues années où ils le côtoyèrent de très près jour et nuit, que cela les empêcha par la suite de croire en Lui, ou que cela fit obstacle à leur ascension spirituelle, bien au contraire.

"Saint Jean précise que les événements qu’il a choisis de rapporter « ont été écrits pour que vous croyiez » (Jn 20, 31). Les Évangiles ont gardé, comme dit le Concile, une « forme de prédication » : ce ne sont pas les circonstances humaines, les informations sur les personnages, leur situation sociale, leur contexte de vie, leur tempérament, qui comptent, mais la foi. On ne sait presque rien de Marie, l’essentiel seulement ;"

...et les apôtres - qui immanquablement avaient eu l'occasion de côtoyer longuement la très sainte Vierge, et la connaissaient donc personnellement et non pas comme une simple icône, tout comme ils connaissaient Jésus - les apôtres donc, eurent beaucoup moins de vénération pour la très Sainte Mère de Dieu que n'en ont des chrétiens catholiques actuels, car l'ayant approchée et entendue bien d'avantage que nous, ils l'en aimèrent d'autant moins, c'est fort logique ! enfin : c’est fort logique pour DGC.

Témoin : ce magnifique cantique en son honneur, ancêtre de l' "Ave Maris Stella", qu'improvisa saint Jean, lors du voyage en barque vers Antioche pour y amener Syntica et Jean d'Endor... Cet épisode peut se lire au début du tome 5 ancienne édition :

318.7 – Jean de Zébédée lève la tête vers le ciel, regarde et rit, et à l'improviste se met à chanter, activant le mouvement des rames par son chant et le rythmant par celui-ci :

"Salut, Étoile du Matin
Jasmin de la nuit,
Lune d'or de mon Ciel,
Mère sainte de Jésus.

Espérance des navigateurs,
Te rêve celui qui souffre et meurt,
Rayonne, Étoile sainte et pieuse,
Vers celui qui t'aime, ô Marie !..."


Il chante en déployant sa voix de ténor, bienheureux. "Mais que fais-tu ? Nous parlons de Jésus et toi tu parles de Marie ?" demande son frère.

"Lui est en elle et elle en Lui. Mais il y a Lui parce qu'il y a eu elle... Laisse-moi chanter..." Et il s'y donne, entraînant les autres... (...)


"le groupe des Douze, qui concentre, avec Jésus, toute l’attention du texte sacré, est finalement décrit de manière épurée : à part la liste de leurs noms et quelques événements où leur spontanéité se laisse deviner, le lecteur du XXIème siècle, familier des romans et des séries télévisées, n’y trouve pas grand-chose pour nourrir son imagination."

En bref, ce que veut nous dire par là DGC est ceci :

" Puisque "l'Evangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta, à l'inverse des quatre Evangiles, fourmille de descriptions et narrations détaillées concernant même l'accessoire, c'est la preuve que son but n'est pas de nourrir la foi, mais seulement l'imagination, à la différence des textes canoniques qui eux sont succincts, allant à l'essentiel de ce qu'il faut croire."

Et nous en arrivons donc à ce sophisme surréaliste :

" Puisque les 12 apôtres, contrairement aux chrétiens modernes, ont dû assister à l'intégralité de la Vie de leur Maître, dans tous ses menus détails même apparemment les plus superflus, puisque leur imagination a pu être continuellement sollicitée par les paysages de la nature, des villages visités, par les caractères d'une foule de personnages très secondaires, par des paroles elles-aussi d’importance secondaire,

alors, l'esprit des apôtres, continuellement détournée de la seule considération du Seigneur, acquit une foi et un amour incomparablement moindre que ne fut celle des saints qui leur succédèrent, et finalement de celle de tout chrétien moderne nourri des seuls Evangiles libérés du superflu !

Lorsque le témoignage des premiers disciples du Christ fut enfin résumé en quatre Evangiles sobres et concis, alors et alors seulement, la foi au Christ pu s'épanouir librement... "


Mais un tel argument tellement illogique peut-il remporter une quelconque adhésion ?

Et sinon : qu'elle devait donc être faible, la foi de la très sainte Vierge, elle qui avait dû même changer les couches du Bébé Jésus, lui apprendre à parler et à devenir Homme en tout, Le voir jouer, grandir jusqu'à l'âge adulte, durant 30 longues années !!! Que de menus et futiles détails qui ne purent qu'amoindrir sa foi en son divin Fils...

Ainsi, DGC tente subtilement de nous amener à penser que l'œuvre de Maria Valtorta, qui fourmille de descriptions de paysages, de personnages, de leur aspect physique et psychologique, de sermons et commentaires du Christ :

- prétendrait être un 5e Évangile,
- et s’éloignerait en même temps de l'admirable concision des quatre Evangiles, qui ne tendent eux qu'à nourrir la foi, sans satisfaire l'imagination.

Or cette œuvre ne peut en aucun cas être comparée à un 5e Évangile, pour plusieurs raisons :

- 1 ) Un Évangile est la relation écrite de faits et paroles historiques : sans cette dimension historique, personne aujourd'hui ne pourrait croire au Christ. Or, un récit n’est véritablement historique qu'à la seule condition qu'il provienne d’un témoin direct, ayant vécu à l'époque de ce fait.

Or contrairement aux évangélistes, Maria Valtorta n'était pas de cette époque, et ne mangea donc jamais avec le Christ et les apôtres, n'intervint pas dans leurs conversations, ne fut vue par personne au pied de la Croix ni en aucun autre endroit de terre sainte, ne mourut pas quelques années après la Résurrection du Christ : elle n'est donc pas un témoin historique des faits.

Par conséquent, si nous n'avions que son témoignage à elle sur le Christ, il ne serait pas recevable pour la foi, car ne venant pas d'une personne contemporaine. Quels que soient la richesse et l'intérêt de ses écrits, ils ne constituent donc qu'une révélation privée, non obligatoire pour la foi catholique.

- 2 ) Les quatre Evangiles sont rédigés avant tout pour servir d’outil liturgique, et ceci parce que l'Evangile est le fondement d'une Nouvelle Liturgie, celle de la Nouvelle et Eternelle Religion, fondée par notre Seigneur Jésus-Christ sur la Sainte Messe, mémorial et actualisation de sa Passion salvatrice.

Or l'œuvre prolifique de Maria Valtorta, vu sa longueur, ne peut en aucun cas satisfaire à cette exigence d'être un outil liturgique, et donc ne peut pas être un cinquième Évangile. Elle n'existe que pour donner à tous le moyen de s'immerger plus longuement et avec fruits dans la Vie du Seigneur.

Et si c'est avec curiosité : et bien, combien de curieux tels Marie Magdeleine ou Zachée, ne furent pas convertis des suites de leur curiosité pour le Christ ?

Et si c'est avec amour : combien ne sont pas devenus saints par la fréquentation assidue de personnes saintes, comme l'EMV le rend possible ? Combien n'ont pas vu leur amour s'enflammer d'avantage en lisant les commentaires des Pères de l’Église, avec lesquels l’EMV est en pleine continuité ?

Mais cette oeuvre ne pouvait pas être donné à l’Eglise naissante, pour les raisons suivantes :
1 ) En ce temps, il fallait pouvoir mémoriser les Évangiles, afin de les porter aux confins de l’univers sans imprimerie ni ordinateurs : or il aurait été impossible de mémoriser l’œuvre la plus longue de toute l’histoire de la littérature !

2) Tout comme aujourd’hui, il fallait dès l’origine imposer à chaque candidat à la conversion la lecture intégrale des Evangiles connus : or combien de candidats, pas assez littéraires, ou bien pas assez patients, se seraient découragés et auraient fui devant la difficulté de lire obligatoirement et méditer plus de 4500 pages !

3 ) Si tous les chrétiens n’étaient pas fortement maintenus dans l’unité de leur foi au Christ par la méditation des mêmes écrits succincts allant à l’essentiel, alors il y aurait eu un risque évident de dispersion, certains s’attachants à tel article de foi et oubliant tels autres, ou bien comprenant mal tel passage car n’ayant pas une vue d’ensemble. Certains plus instruits auraient été favorisés par rapport à ceux qui l’étaient moins.

Les quatre Evangiles mettent l’ensemble des croyants sur un même pied d’égalité, pour peu qu’ils se laissent ensuite instruire par la Tradition catholique, et chacun est libre de développer par les moyens disponible son amour pour le Christ : l’EMV fait partie intégrante de ces moyens excellents.

Saint Jean déclare bien au terme de son Evangile :

" Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur le Christ : si on les mettait par écrits, je crois que le monde entier ne suffisait pas à contenir les livres qu'on en écrirait." ( 21,25 )

En effet, Jésus n'a pas voulu être suivi à chaque instant par des scribes chargés d’écrire au fur et à mesure ses moindres faits et gestes ( ce qui aurait été orgueilleux de sa part, et extrêmement peu pratique ), et a désiré au contraire que les faits rapportés dans les Évangiles sur sa Vie le soient de mémoire, à postériori.

Saint Jean imagine la quantité phénoménale de livres qui auraient pu voir ainsi le jour, s’il avait eu le temps et les moyens d’être le secrétaire du Christ durant toute sa Vie publique, mais il ne regrette pas de ne pas avoir pu le faire : car ce dont il se souvient, et qu’il a mis par écrit, suffit à nous transmettre intégralement la foi chrétienne.

Mais si nous avions eu un, deux, dix, vingt, cinquante épisodes de plus sur la Vie du Christ, ou d'avantage de détails d'une manière générale, saint Jean ne dit absolument pas que cela aurait par principe entravé notre foi d’une quelconque manière : car il ne peut renier lui-même tout ce qu'il a vécu chaque jour aux côtés du Christ durant trois années, ce qui a nourri et fait grandir sa foi, son espérance et son amour, et qui est naturellement bien plus long et détaillé que son simple récit évangélique, pourtant le plus prolixe des quatre.

C'est pourtant ce que DGC insinue : que plus nombreux seront les détails, moins nourrie et forte sera la foi dans le Christ, ce qui est un non sens venant de nul part. Et d'ailleurs, l'EMV ne supprime ni ne remplace en aucune façon les quatre Evangiles canoniques.

"Pour une génération qui est désormais très éloignée du contexte de la société de la Palestine du Ier siècle, agricole, patriarcale, sémitique, « faire vivre » le texte est une demande légitime."

DGC semble être lui-même finalement favorable voire attiré par ce genre de révélation qu'il trouve presque malgré lui bien "légitime", mais va pourtant y résister de toutes ses forces, pour d’obscures raisons.

Pourtant, contrairement à ce qu’il avance ici, personne n’a réclamé une telle œuvre du Ciel : ni Maria Valtorta, qui ne fut que la visionnaire et la secrétaire sans l’avoir aucunement recherché, ni les lecteurs à qui ces révélations sont destinées, et qui étaient bien incapables d’imaginer par eux-mêmes qu’elles leur seraient un jour données à lire, comme S.S. Pie XII les y invite explicitement : « Lisez cette œuvre (…) ceux qui liront comprendront. ». On ne pouvait être plus clair sur sa valeur théologique dépourvue d’erreur. Sans parler des nombreux soutiens qu'elle a reçu d'éminents hommes d'Eglise.

"L’Évangile tel qu’il m’a été révélé apporte une interprétation des personnages qui semble répondre aux nombreuses questions ouvertes que laisse le texte sacré."

Voilà qui est dit : selon DGC, le Seigneur avait donc un réel motif de nous faire cette révélation. Mais ce semblant d'approbation, au moins sur la forme, ne sera qu'un prétexte à mieux l’attaquer. L'auteur tente ainsi de soulager un peu sa conscience, en s'auto-persuadant qu'il n'est pas un pharisien aveugle et dur de cœur.

Il va hélas nous montrer tout l'inverse par la suite.

Aujourd'hui, l'heure est à la redécouverte des Évangiles, même si comme aux premiers temps de l'Eglise, le Nouveau Testament continue de suffire à la foi et donc au salut, s'il est correctement interprété dans la Tradition.

Cela justifie pleinement que Notre Seigneur nous conduise à cette redécouverte en la stimulant par d'avantage de détails et de commentaires sur sa Vie, surtout à notre époque surmédiatisée, ayant perdu ses repères et ses prédicateurs de talents.

"Le résultat proposé par Maria Valtorta mérite cependant d’être considéré avec recul, en se fondant non sur une ou deux scènes isolées, mais sur leur ensemble."

-Maria Valtorta était absolument incapable de proposer elle-même cette œuvre, remplie, débordante de connaissances extrêmement pointues et hors de sa portée : pour expliquer un tel exploit, il aurait fallu qu’elle dispose d’une équipe de 30 à 40 moines, savants et chercheurs de tous ordres, travaillant jour et nuit dans sa maison avec des ordinateurs dernier cri qui n'existaient pas à l'époque, et encore cela n’aurait pas suffi à produire un tel résultat, véritable chef d’œuvre de précision et de conformité en tous domaines.

Et on va voir que DGC va complètement manquer à sa parole et juger l'œuvre sur des "carottages", les caricaturant pour en trahir le vrai sens. Il site effectivement de nombreux passages, mais en cachant soigneusement, derrière cette masse de petites citations, des données pourtant essentielles à la bonne compréhension du sens.

"Si certaines scènes apparaissent plus concrètes, plus touchantes, d’autres laissent dubitatif ; d’autres encore provoquent une gêne ou un malaise qu’un lecteur acquis à l’autorité divine de Maria Valtorta aura probablement du mal à s’avouer."
C’est la technique de l’homme de paille : le lecteur qui ne confesserait pas sa gêne à la lecture de certains passages de l’EMV est par principe désigné par DGC :

-soit comme un sot, quelqu’un de peu clairvoyant ( et c’est dire là tout son estime pour des personnalités telles que S.S. Pie XII, l’éminent mariologue Mgr Roschini, ou encore le bienheureux Gabrielle Allegra, fervent promoteur de l’EMV et bibliste de renom, et pour tant d'autres éminents promoteurs de l'oeuvre )
-ou comme une personne sous emprise, n’osant pas confesser son trouble.
Dans tous les cas, DGC aura raison, et ses contradicteurs n’auront qu’à se référer aux paroles qui s’écoulent de ses lèvres, sans pouvoir s’y opposer. Cependant on va voir s’effondrer devant les faits ce montage d'illusionniste.

Je vous propose donc de suivre pas à pas l'article de DGC, et de nous rendre compte que toutes les accusations qu'il porte contre l'œuvre repose en réalité sur sa propre confusion profonde en matière de théologie et de psychologie, son seul et unique but étant de faire passer à tout prix l’œuvre originale de Maria Valtorta pour une sorte de « caricature sectaire d’elle-même », tout droit sortie de son imagination, et destinée à faire illusion auprès des gens faibles et influençables.

"Nous avons étudié ailleurs la prétention à l’inspiration divine de l’Évangile tel qu’il m’a été révélé et commenté, à titre d’exemple, trois champs d’erreurs doctrinales sur des points majeurs de la foi catholique. Nous voudrions maintenant attirer l’attention sur des aspects psychologiques des personnages de l’Œuvre et de leurs relations, avec certains problèmes spirituels qui en découlent. Ces éléments continuent d’invalider, comme on va le voir, la prétention à l’inspiration divine."

On va pouvoir saluer tout l'effort qu'a fait DGC pour prendre des vessies pour des lanternes : son énergie est indéniable, mais le résultat de son travail s’effondre dans la poussière et se disperse aux quatre vents , tout comme l’œuvre de son mentor Joachim Boufflet.

Car personne ne pourra se dresser contre Dieu, et démentir ce qu’Il nous transmet. Or l’EMV est son Œuvre, nous allons le démontrer.
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En spéciale dédicace à ceux qui suivent comme un seul homme et sans aucune objection leur confrère disciple de Joachim Boufflet qu'est dom Guillaume Chevallier, au sujet des écrits inspirés à Maria Valtorta, et sans même avoir osé ouvrir eux-mêmes le dossier. Bonne lecture à eux ;)
apvs
L'incroyable "CV" de monsieur Joachim Boufflet
Cher monsieur, Joachim Boufflet n'est pas plus un réel contradicteur que le monde rêvé par vous où il le serait n'existe : Boufflet n'est qu'un usurpateur, il le sait très bien, et il désire plus que tout que le reste du monde l'ignore, tout comme Judas voulut jusqu'à la fin faire ignorer qui il était, sourtout aux yeux des autres apôtres.
Vous …Plus
L'incroyable "CV" de monsieur Joachim Boufflet
Cher monsieur, Joachim Boufflet n'est pas plus un réel contradicteur que le monde rêvé par vous où il le serait n'existe : Boufflet n'est qu'un usurpateur, il le sait très bien, et il désire plus que tout que le reste du monde l'ignore, tout comme Judas voulut jusqu'à la fin faire ignorer qui il était, sourtout aux yeux des autres apôtres.

Vous continuez à dérailler allègrement en m'accusant de violence verbale ad hominem : il n'y en a pas plus dans mes propos qu'il n'y en a dans ceux du Christ s'adressant aux pharisiens, les dénonçant comme des "sépulcres blanchis remplis d'ossements et de pourritures".

La conclusion de votre accusation est évidente : l'injustice n'est pas pour vous que Joachim Boufflet cache sa pratique de la magie, sa débauche homosexuel ( et en tant qu'homme prétendument marié ! ), sa fausse mystique personnelle accompagnée de fausses manifestations, bref, tout ce que par ailleurs il se permet de dénoncer publiquement et souvent à tort dans ses livres.

Non : pour vous, l'injustice est de dénoncer publiquement la félonie du personnage, de le priver du droit de mentir impunément. Car pour vous, peu importe la nature ignoble et mensongère de celui qui juge : du moment qu'il juge, cela suffit pour que tous ses mensonges soient couverts, tolérés, excusés, tus, et pour que son jugement soit réputé juste et fiable, ce qui n'a tout simplement pas de bon sens commun. Même un politicien démissionne, lorsqu'il est réputé véreux. Et on n'écoute plus un prophète, du moment que l'on sait qui pratique tout le contraire de ce qu'il prêche aux autres.

Vous confondez allègrement les genres, sans vous en rendre apparemment compte :

- en effet comme le dit saint Paul que vous citez, rendre témoignage de sa foi est une chose et il faut le faire hardiment, certes, mais avec douceur afin que ce ne soit pas la terreur et l'intimidation qui produise une fausse conversion au Christ, mais l'amour qui attire vers elle. C'est bien ce que saint Paul veut dire ici. Et c'est bien ce que nous retrouvons tout au long de l'oeuvre de Maria Valtorta dans le Personnage du Christ, parfaitement fidèle à celui des quatre Evangiles : douceur, amour, compassion, miséricorde, et force dans la justice. Une parfaite authenticité dans le récit détaillé de l'Incarnation du Verbe. Il est donc plus que normal que beaucoup se convertissent au Christ à cette simple lecture.

- Mais : chasser les vendeurs du Temple, révéler et fustiger l'injustice pharisaïque, repousser avec force les tentations démoniaques fussent-elles celles de Pierre le premier des apôtres, appelé "Satan" par le Christ, c'en est une autre, non moins importante.

Judas Iscariote fut bien apôtre du Seigneur tout comme les onze autres. Mais il cacha soigneusement sa soif de l'or et du pouvoir, sa luxure et son désir de gloire humaine qu'il voulut même atteindre par la pratique de la magie. Mais ce qui est caché doit forcément venir au grand jour, cela n'a rien à voir avec de la calomnie ou des attaques ad hominem : ce n'est qu'une simple question de justice.

Et je m'étonne très fortement de ce fait assez incroyable, de découvrir qu'à ma place, vous auriez décidé, vous, de ne surtout pas ébruiter le caractère satanique des moeurs de JB, pour ne surtout pas nuire à la soi-disant crédibilité de ses ouvrages.

Monsieur, cela s'appelle : se ranger du côté des ténèbres. Cela me révulse, et vous ne me convertirez pas à cette attitude anti évangélique.

"Celui qui n'est pas avec Moi est contre Moi, et celui qui n'amasse pas avec Moi dissipe."

En résumé :
- aucune colère de ma part
- ni aucune médisance
- mais une dénonciation utile et à propos des oeuvres des ténèbres, quel que soit leur auteur.

Cette dénonciation a bien plus de conséquence que vous ne le pensez, puisque cela remet en cause non seulement toute la crédibilité de Wikipédia à propos de Maria Valtorta, mais aussi celle de tous ceux qui, comme dom Guillaume Chevallier, ont été littéralement "illuminés" par Joachim Boufflet pour attaquer aveuglément l'EMV. J'ai personnellement beaucoup de compassion pour le dernier cité, car c'est avant tout un grand blessé de la vie, et sa rencontre avec JB n'a fait pour lui qu'aggraver considérablement les choses.

Enfin, car je sais que l'article de Wikipédia est dans ce dossier la prunelle de vos yeux, votre bâton de pélerin comme aussi votre armure et votre bouclier :

imaginez un instant une version des Evangiles, rapportant fidèlement tout le texte de Matthieu, Marc, Luc et Jean. Il n'y manquerait qu'un seul "menu détail" : car il n'y serait fait aucune mention de la Résurrection du Christ !

Et bien, tout le reste pourrait bien être scrupuleusement conforme à l'original, cette version serait une pure arnaque, destinée à détruire complètement la Vérité, en faisant passer le Christ pour n'importe qui sauf pour le vrai Fils de Dieu : un pauvre type, un prophète de misère, malchanceux etc... Ce serait même le faire passer tout simplement pour un menteur, puisqu'il aurait prédit sa Résurrection, sans qu'elle ait eu lieu ensuite.

Vous voyez donc que le Diable se cache dans les détails. Lorsque sciemment on falsifie la réalité en omettant astucieusement un ou plusieurs détails clefs, c'est l'ensemble de l'information qui en est biaisée, prenant un sens opposé à ce qui est. Et c'est toute l'astuce de Wikipédia vis-à-vis de Maria Valtorta jusqu'à aujourd'hui, même si leur fausseté est révélée sur d'autres sites, comme notamment sur Maria-Valtorta.fr, ainsi que dans mes pages, sur Gloria.TV.

Bien à vous en Christ +

PS : j'ai été frappé par la violence indescriptible déployée bien en vain par un digne représentant des anti-valtortistes, dans une de ses vidéos accusatoires, contrefaisant jusqu'au ton de sa voix afin de couvrir si possible de ridicule l'oeuvre, avant même que le sens de ce qu'il lisait ne puisse atteindre son cerveau. Et avec pareil individu ( tout comme avec vous, semble-t-il ), toute tentative de dialogue est vaine, vouée à l'échec, combien même ses erreurs de logique élémentaire sont flagrantes.
apvs
Cher monsieur, votre stratégie puisque c'en est une, est continuellement celle de l'homme de paille :
puisque vous manquez d'arguments sérieux pour contrer les miens, il vous reste seulement à tenter de me faire passer pour salement injurieux, à exagérer et déformer la portée de mes propos, afin de mieux pouvoir attaquer la caricature que vous aurez réalisé de moi-même, c'est tellement plus …Plus
Cher monsieur, votre stratégie puisque c'en est une, est continuellement celle de l'homme de paille :
puisque vous manquez d'arguments sérieux pour contrer les miens, il vous reste seulement à tenter de me faire passer pour salement injurieux, à exagérer et déformer la portée de mes propos, afin de mieux pouvoir attaquer la caricature que vous aurez réalisé de moi-même, c'est tellement plus facile.

Par exemple ici :
- vous transformez des informations véridiques que je transmets en injures gratuites de ma part,
- et vous osez bien affirmer ensuite sans rougir que je gratifierais soi-disant de ces mêmes "injures" toute personne qui se trouve sur mon chemin et s'oppose peu ou prou à l'EMV. Bref, vous êtes dans la plus pure calomnie, et je vous en laisse l'entière responsabilité.

Lorsqu'on découvre un assassin, l'usage est de lui mettre la main au collet et de l'arrêter, afin de l'empêcher de nuire. Mais vous, il semble qu'au contraire, vous essayiez par tous les moyens de faire fuire l'assassin en passe d'être arrêté. C'est contraire à toute justice.

Si vous étiez honnête, votre démarche de devenir l'avocat du diable serait honnête elle aussi. Car ce n'est pas un crime de vouloir débattre, sans se rendre immédiatement à l'évidence.

Mais alors, vous vous rejouiriez honnêtement de ce que votre démarche de vous faire avec d'autres l'avocat du diable aboutisse in fine à ce que la vérité soit enfin révélée au sujet de certain sombre personnage avançant masqué par peur d'être découvert ! Et si vous étiez honnête, vous me remercieriez d'avoir pu éclairer votre lanterne au sujet de JB.

Je m'étonne fort que cela soit le contraire, et que vous vous plaigniez que les ténèbres soient enfin découvertes. Cela ne ressemble pas à quelqu'un qui cite comme vous les saintes Ecritures.

Car vous semblez oublier que ce saint Paul qui recommande tant la douceur, dénonça publiquement celui qui vivait en adultère avec..... sa propre mère, et appela sur lui le plus terrible des châtiments, pour que son âme soit sauvée.

Ce n'est donc pas mon attitude, mais votre stratégie de l'homme de paille qui nuit gravement à votre réputation d'impeccabilité d'homme de Dieu. Je vous le dis en ami.

Bien à vous en Christ +
apvs
Qui est Jésus ?
Frédéric Guillaud : “Jésus a tout d’un original, mais rien d’un psychotique, paranoïaque ou schizophrène. Les gens atteints d’un complexe mégalomaniaque de ce genre sont narcissiques, égocentriques, impatients, tyranniques, privés d’empathie. Leurs relations avec autrui sont complètement anormales, infructueuses, dépourvues d’amour et d’attention. Les fous de ce calibre sont …
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Qui est Jésus ?
Frédéric Guillaud : “Jésus a tout d’un original, mais rien d’un psychotique, paranoïaque ou schizophrène. Les gens atteints d’un complexe mégalomaniaque de ce genre sont narcissiques, égocentriques, impatients, tyranniques, privés d’empathie. Leurs relations avec autrui sont complètement anormales, infructueuses, dépourvues d’amour et d’attention. Les fous de ce calibre sont incapables d’une réflexion morale profonde et rationnelle. Jésus, à leur différence, hormis cette prétention inouïe d’être le Fils unique de Dieu, ne présente bizarrement aucun trait spécifique du “God complex” décrit par les manuels de psychiatrie : au contraire, alors même qu’il affirme implicitement être Dieu, il agit de la manière la plus humble : il refuse d’être proclamé roi, il refuse toute puissance terrestre, il ne veut pas être servi, mais servir, il lave les pieds de ses disciples, refuse d’être défendu par les armes, enseigne partout l’humilité par son exemple et fait preuve d’une empathie manifeste à l’égard des plus petits et des plus faibles. D’un point de vue étroitement humain, on pourrait dire que son profil psychologique est totalement incohérent : il se dit Dieu mais agit en serviteur. S’il est vrai que Jésus offre un visage surprenant de Dieu, il faut dire aussi qu’il ne fait pas un fou crédible.” (
Frédéric Guillaud, Catholix reloaded, Cerf, 2015)
shazam
Excellente réflexion de ce Mr F.Guillaud : maturité psychologique et spirituelle, compétence et finesse d'analyse. Je souhaite lire cet auteur.
Merci pour cette découverte, André. 👏 🙏
apvs
Commentaire original de @France Vappereau :
"Toujours un plaisir de vous lire, apvs!
En ce qui me concerne, plus je lis et plus je suis touchée par la grandeur et par la profondeur de ces écrits, et moins je comprends l'acharnement (diabolique?) contre MV et ce poème inspiré.
Merci encore et toujours de défendre cette oeuvre, envers et contre tout ou tous...
Oui la Vérité triomphe toujours!
Et …Plus
Commentaire original de @France Vappereau :

"Toujours un plaisir de vous lire, apvs!
En ce qui me concerne, plus je lis et plus je suis touchée par la grandeur et par la profondeur de ces écrits, et moins je comprends l'acharnement (diabolique?) contre MV et ce poème inspiré.
Merci encore et toujours de défendre cette oeuvre, envers et contre tout ou tous...
Oui la Vérité triomphe toujours!
Et l'Amour sans lequel nous ne sommes rien, et ce chef d'œuvre en témoigne.
N'en déplaise aux censeurs."
apvs
Un très grand merci pour votre soutient indéfectible, chère amie en Christ +
Que Dieu vous bénisse et vous garde, et que la lecture de cette oeuvre inspirée du Ciel ne cesse de vous rapprocher du Cœur sacré de Notre Divin Roi d'Amour !
France Vappereau
Merci cher ami, que Dieu vous bénisse aussi et qu'Il vous garde en Son Coeur d'Amour et en Celui de Marie, Mère de Mémoire qui nous a donné Son Divin Fils et qu'Il vous inspire toujours pour faire connaître et défendre l'Oeuvre de Maria Valtorta!