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Le père du Big Bang

George Lemaître, le prêtre à l'origine de la théorie du Big Bang
Allant à l’encontre de la théorie de l’univers stationnaire d’Einstein, Georges Lemaître est le premier à avoir mis le doigt sur presque toutes les caractéristiques du modèle d'univers qui semble aujourd'hui le plus valide.
En 2014, L'Agence Spatiale Européenne (ESA) a donné au cinquième véhicule ravitailleur de la Station Spatiale Internationale (ISS), le nom d'ATV-5 Georges Lemaître, pour rendre hommage à celui que l'on surnomme « le père de la théorie du Big Bang ». Qui était-il ? Et qu’a-t-il apporté à la communauté scientifique internationale ?

Né en Belgique à Charleroi en 1894, Georges Lemaître grandit dans une famille aisée. Il suivit des études secondaires dans un collège jésuite de Charleroi, et dès cette époque, il fut attiré par les sciences. « On voit déjà, dans sa correspondance de la Première Guerre, un intérêt pour la cosmologie », indique Dominique Lambert, physicien, philosophe, professeur à l'Université de Namur et membre de l'Académie royale de Belgique. Il a écrit plusieurs ouvrages sur la vie de Georges Lemaître, notamment Un atome d’Univers, La vie et l’œuvre de Georges Lemaître.

Il poursuivit des études de mathématiques et de physique à l’Université catholique de Louvain, interrompues par sa participation à la Grande Guerre de 1914. Il entra au séminaire à 26 ans, et rédigea en parallèle un mémoire sur La Physique d’Einstein, qu’il rencontra en personne à Bruxelles en 1927. Il passa ensuite par Cambridge en 1923 où il étudia l'astronomie et la relativité générale, puis fut reçu au Harvard College Observatory et au Massachusetts Institute of Technology (MIT), où il obtint une thèse sur le calcul du champ gravitationnel d'une sphère fluide de densité homogène.

L’HYPOTHÈSE DE L’ATOME PRIMITIF
C’est en 1927 qu’il découvrit ce que l’on appelle la loi Hubble-Lemaître, qu’il nommait à l’époque « hypothèse de l’atome primitif. » Ce modèle correspond au « Big Bang », termes ironiques lancés le 29 mars 1949 sur les ondes de la BBC par l'astrophysicien britannique Fred Hoyle, qui était resté accroché à l'idée d'un univers stationnaire, tout comme Einstein.

« Il introduit l'idée d'un modèle d'univers présentant un commencement naturel, une singularité initiale. L'univers pourrait avoir commencé par un état très dense rassemblant toute l'énergie-matière », explique Dominique Lambert. Aujourd'hui, on ne se représente plus les premiers moments de l'univers par un « atome primitif », mais plutôt par une « soupe » de particules et de rayonnements, d’après l’expert. Mais son intuition était tout de même correcte, car plus l’on remonte dans le temps, plus on observe un univers dense.

« Les galaxies lointaines nous fuient avec une vitesse (v) proportionnelle à leur distance (d) par rapport à nous, et cela de la même manière dans toutes les directions (v= H d) », résume Dominique Lambert. D’après lui, les recherches de Lemaître mettaient en lumière le fait que ce ne sont pas les galaxies qui bougent, mais l'univers qui, par son expansion, éloigne les galaxies.

« Son modèle d'univers lui suggère qu'il doit rester un rayonnement datant des premiers moments de l'histoire de l'univers. » Il fut le premier, d’après l’expert, à avoir eu l’idée d’un « rayonnement fossile », mais s’est trompé sur sa nature. En effet, il pensait qu'il était composé de particules cosmiques, particules chargées à haute énergie, et non d'un rayonnement électromagnétique comme nous le savons aujourd'hui après la découverte du Fond Diffus Cosmologique par Penzias et Wilson en 1965. « Il défendait aussi l'idée que l'univers accélérait aujourd'hui », une accélération décrite par la constante cosmologique dans les équations d’Einstein. Il fut également l’un des premiers à contribuer à la théorie des trous noirs.

Georges Lemaître était aussi passionné de calcul. Il a, selon Dominique Lambert, « introduit le premier calculateur de l'Université catholique de Louvain en 1958 », qu'il avait programmé lui-même avec un langage de programmation qu'il avait inventé.

In fine, il a découvert « presque toutes les caractéristiques du modèle cosmologique qui est le mieux vérifié aujourd'hui (univers en expansion, passé très dense, peut-être une singularité initiale, rayonnement fossile, accélération actuelle de l'univers (liée à l'énergie noire)). »

SCIENCE ET FOI
Prêtre catholique à la foi profonde, Georges Lemaître rejetait le concordisme, c’est-à-dire l’exégèse des textes bibliques telle qu’ils soient en accord avec les connaissances scientifiques. « Il considérait que science et foi sont "deux chemins vers la vérité", légitimes, mais que l'on ne peut absolument pas mélanger, car il s'agit de deux approches différentes », explique Dominique Lambert. « Sa vie avait une grande unité : c'était le même homme qui décrivait l'univers par la physique (qui ne donne pas accès au sens), et qui d'autre part, lui conférait un sens en méditant le contenu de sa foi chrétienne. »
Il s'opposait donc à tout argument voulant démontrer l'existence de Dieu à partir du Big Bang. D’après Dominique Lambert, le prêtre refusait la confusion entre « singularité initiale », qu’il nommait « commencement naturel », à savoir l'état initial de l'histoire de l'univers parfaitement décrit par la physique, et « la création » au sens métaphysique et théologique, entendez la relation par laquelle Dieu pose le monde dans son existence par un acte qui n'est descriptible par aucune cause de la physique, puisqu'il est ce par quoi les causes de la physique vont exister. « Lemaître disait souvent "j'ai trop de respect pour Dieu que pour le transformer en une hypothèse de la physique" ou encore "je préfère le Dieu caché". »
Ce courant de pensée était « tout à fait traditionnel », selon Lambert, puisque Thomas d'Aquin, dont Georges Lemaître avait étudié la pensée à l’Institut Supérieur de Philosophie à Louvain en 1919, « distinguait très nettement le commencement et la Création. »

Du côté de l’Église, les découvertes de Georges Lemaître n’ont jamais posé de problème. « Il a toujours été estimé des papes Pie XI, Pie XII, Jean XXIII et Paul VI », dévoile Dominique Lambert. Il fut nommé à l'Académie pontificale des sciences dès sa création en 1936, et il en fut le président en 1960, recevant à cette occasion le titre de prélat.

UN MANQUE DE RECONNAISSANCE
Les membres de l’Union astronomique internationale (UAI) ont voté en octobre 2018 pour recommander de renommer cette célèbre loi Hubble en loi Hubble-Lemaître. En effet, auparavant, cette théorie était simplement appelée « loi Hubble », en référence à Edwin Hubble, un astronome américain qui publia en 1929 dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, une célèbre revue scientifique pluridisciplinaire américaine, un travail sur l’expansion continue de l’univers, en se basant sur la vitesse d’éloignement de plusieurs galaxies.

Deux ans avant, en 1927, Georges Lemaître expliquait déjà cette loi. Pourtant, l’ecclésiastique a souffert pendant longtemps d’un certain manque de reconnaissance dans le milieu scientifique. En cause, l’usage du français dans ses travaux, lorsque l’anglais était déjà la langue référence dans le milieu de la recherche.
D’après le journaliste Laurent Lemire, ce manque de reconnaissance pourrait aussi être lié à son rôle au sein de l’Église. « S’il n'avait pas été prêtre, on aurait donné raison plus vite à Georges Lemaître. Mais sans doute aussi fallait-il qu'il fût prêtre pour songer à un commencement du monde », écrit-il en ce sens dans son ouvrage Ces savants qui ont eu raison trop tôt.
« Il a donné un beau message concernant une manière de concevoir les liens entre la science et la foi respectant et l'une et l'autre sans confusion, dans l'unité de la même personne », estime Dominique Lambert. « Personnage jovial, il a laissé à ses étudiants, entre 1925 et 1964, le souvenir d'un professeur à la pédagogie surprenante (il faisait de la recherche en direct devant ses étudiants !), mais d'une incroyable humanité. »

Source National Géographic De Morgane Joulin
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@Catholique et Français
Merci pour votre réponse, circonstanciée et sympathique.
Un question supplémentaire. Pourquoi refusez-vous (quasi systématiquement) les questions ou les contradictions de vos lecteurs ?

Je ne refuse pas du tout les questions ou les contradictions des personnes qui me font l'honneur de lire mes bafouilles. Bien au contraire, je les désire... En ce qui vous concerne, je vous ai bloqué il y a quelque temps pour une réponse particulièrement grossière et agressive à l'un de mes posts sur la "croyance en l'existence de Dieu" qui avait également choqué "Roy-XXIII". Je vous "débloque" donc aujourd'hui en espérant que nos relations seront à l'avenir apaisées, cordiales et courtoises. Bien amicalement à vous.

Si vous le dîtes.

Le "Big Bang" vu par un catholique :
"...C'est alors que la découverte de la radioactivité excita les esprits et changea, peut-on dire, tous les astronomes en astrophysiciens. La thermodynamique devint la reine des sciences, et il fut évident que bientôt quelqu'un reprendrait l'idée laplacienne de la nébuleuse primitive, mais à l'échelle cosmique de la nouvelle astronomie, et lui attribuerait, par hypothèse, une puissance infinie de radioactivité, disons d'explosion spontanée capable de créer ce mouvement et de donner à tous les éclats de matière projetés en toutes les directions cette force vive que nous connaissons aujourd'hui mais domptée, domestiquée par la force de gravitation qui lui est contraire.
Telle est l'hypothèse du big bang, réduite à sa plus simple expression : l'état thermodynamique de l'univers, tel qu'il nous est connu, peut être l'effet lointain de l'explosion d'un atome primitif, concentrant à l'origine des temps et des espaces toute la masse et l'énergie aujourd'hui dispersées, et les libérant soudain.
L'abbé Georges Lemaître fut l'inventeur (en tout cas le vulgarisateur) de cette hypothèse grandiose, dès les années 1925-1928. Elle connut un succès prodigieux, et il ne cessa, avec Hubble, Eddington et cent autres, de la perfectionner jusqu'à sa mort en 1966. C'est l'Univers en expansion.
Peut-être l'hypothèse sera-t-elle vérifiée un jour, totalement, ou en partie. Il n'en demeure pas moins qu'aujourd'hui elle se donne pour prouvée, calculée, démontrée alors qu'elle ne l'est pas. Je me hâte de dire que je n'ai rien contre elle. Enthousiasmé en 1946, depuis je n'en ai jamais détaché mon esprit. La foi, l'apologétique chrétiennes y trouvent leur avantage. Mais la rigueur scientifique impose de distinguer en elle ce qui a des chances d'être vrai, ce qui reste douteux, et enfin ce qui est absolument et définitivement irrecevable.
L'HYPOTHÈSE EST PLAUSIBLE
À partir de cette fameuse théorie du “big bang”, évidemment indémontrable, on imagine des modèles possibles de développement déterministe, en s'efforçant de les faire cadrer en fin de course avec l'état actuel de notre univers. Des calculs peuvent être ébauchés. En mécanique newtonienne classique, cette masse – mais comment la chiffrer ? – douée en tous ses éléments éclatés d'une prodigieuse force de désintégration – incalculable elle aussi – aurait constitué, dans l'espace et le cours irréversible du temps, une sphère, ou un polyèdre convexe de volume croissant. Deux forces, en opposition totale, auraient joué : la force de l'explosion initiale, devenue force d'inertie, et la force d'attraction des corps ou force gravifique.
La force d'inertie joue l'expansion. La force gravifique la freine. Mais l'une et l'autre diminuent. La première, parce qu'elle s'use dans cette opposition. La seconde, parce que l'accroissement des distances l'affaiblit. Dès lors, trois possibilités seront à envisager par pur calcul, qui dessinent trois modèles d'univers :
1° La force de désintégration l'emporte dès le commencement sur la force gravifique, dans une telle proportion que celle-ci n'arrivera jamais à l'égaler. Alors l'univers est en expansion perpétuelle.
2° Les deux forces, dans leur usure inégale, parviendront à s'annuler l'une l'autre. L'univers entrera alors dans un état d'équilibre instable qui pourrait cependant être perpétuel.
3° La gravitation l'emportera, en fin de course, sur l'élan primordial. Passant le cap de l'équilibre critique, l'univers inversera son mouvement et reviendra à son premier état de concentration totale avec une vitesse accélérée jusqu'au choc final.
Pour privilégier l'un de ces trois modèles, (…) il faudrait surprendre le mouvement réel de l'Univers actuel, et plus encore son accélération ! (…)
DES PREUVES DISCUTABLES
Une hypothèse, si séduisante qu'elle soit, ne vaut que par ses preuves. (…)
En faveur de l'hypothèse d'une désintégration primordiale figure en bonne place le rayonnement cosmique, (…) qui pourrait être les traces directes des premières transformations super radioactives de l'Atome primitif. (…)
Une autre preuve viendrait de l'abondance, relativement surprenante, d'hydrogène, d'hélium, de deutérium dans les nébuleuses gazeuses que l'analyse spectrale nous fait très exactement connaître. La prédominance de ces éléments légers serait explicable par la naissance à chaud de l'univers... Tout cela, on l'avouera, constitue des preuves positives, mais encore discutables. En faveur de l'expansion accélérée de l'univers, preuve qui militerait en même temps en faveur de l'explosion de l'Atome primitif, est avancé l'argument massif de la récession des nébuleuses spirales, la fuite accélérée de toutes les galaxies, s'éloignant toutes les unes des autres, et de nous. Découverte en 1929 par Hubble, elle est aussitôt généralisée par lui dans une formule rigide, absolue, universelle. La constante de Hubble, H, établit une proportion linéaire entre la vitesse de récession v et l'éloignement ou distance d de la nébuleuse à la terre : v = hd. Découverte prodigieuse qui, sans attendre, suffit à soutenir l'hypothèse de l'abbé Lemaître, lui gagna Hubble et le grand astronome Eddington, puis tout le monde savant. (…)
C'est pour une autre raison, méthodologique, que je m'en inquiétai, en l'enseignant dans mes cours de philosophie des sciences, dès 1952. Comment ne pas être inquiet de l'étroitesse de la base d'une telle construction ? Ce formidable système cosmique sort, par un calcul précis, de la loi linéaire de Hubble, certes. Mais cette « fuite des galaxies », qui la voit ? comment la connaît-on ? Par le redshift. Qu'est-ce que cela ?
Je renvoie mon lecteur à n'importe quel manuel d'astrophysique, et résume. Ce qu'on voit, ce qu'on saisit par nos instruments de spectrographie, c'est un déplacement vers le rouge des raies noires du spectre dans tous les cas de rayonnements extra-galactiques, déplacement d'autant plus fort que la source lumineuse est éloignée. C'est ce qu'on observe. Et l'on suppose, l'on suppose ! en vertu de l'effet Doppler-Fizeau, et on affirme, vraiment comme s'il n'y avait aucune autre interprétation possible, que ce redshift est dû à la fuite des sources lumineuses. (…)
« Hubble est forcé d'en convenir: le décalage vers le rouge signifie que les galaxies s'éloignent de nous. Ou nous d'elles. » Voilà le dogmatisme scientifique dans toute son horreur. On se croyait Newton. On finit par taper du pied avec emportement, comme un vulgaire Galilée. Si le redshift s'expliquait par une autre cause, si demain la densité des poussières cosmiques, voire l'obstacle de « l'éther », révélait une résistance à la lumière... proportionnelle à la distance parcourue, c'en serait fait de la fantastique hypothèse. Il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
LES PRÉSUPPOSITIONS INSENSÉES
Il y a bien pire. Georges Lemaître aborda l'étude de l'Univers comme un champ d'application des théories mathématiques dites « de la Relativité », dont il était déjà imbu. (…)
D'entrée de jeu, il nous est imposé de croire que notre univers est justiciable d'une géométrie non euclidienne où l'espace est courbe, et donc fini quoique sans bornes. Première violence faite au réel par le transfert de purs artifices mathématiques à la physique des corps dans l'espace. Les démonstrations qu'en donne l'abbé Lemaître (…) sont à rapprocher des inepties de Galilée.
Donc l'espace est elliptique. L'hypothèse le requiert : « Alors, il n'y a plus de centre de gravité ». (…)
Est alors introduite, sous l'autorité infaillible d'Einstein, le pape de la physique moderne, une notionnouvelle, fruit du pur calcul mathématique, sans aucune base expérimentale et pourtant conçue comme une réalité physique, une force présente dans les corps : la constante cosmologique c, qui, arbitrairement mise en relation avec une « densité fictive » (sic!) de l'univers, se trouve dans la phase actuelle de son mouvement, fort opportunément, « une force élastique de répulsion qui contrecarre la force newtonienne ». (…)
On prend ici sur le fait l'impudence toute galiléenne de la Science moderne. Elle pose ses hypothèses sur des bases branlantes, ici le redshift érigé en preuve définitive de la récession générale des galaxies. Elle transforme de simples coefficients en constantes, ici la constante de Hubble. Et elle explique le fantastique univers qui en résulte par de purs artifices mathématiques auxquels elle accorde, de sa propre souveraineté, une réalité objective ! ici la constante cosmologique qui, en violente contradiction avec la loi de gravitation universelle, en vertu de la « densité fictive » de la matière, est chargée de rendre vraisemblable la fuite éperdue de toutes les galaxies dans un univers en expansion accélérée. (…)
Lemaître affirme : « Cette constante s'impose logiquement (logiquement et non expérimentalement)dans le développement de la théorie (donc, dans le calcul mathématique, non dans la réalité physique). La supprimer revient à la fixer arbitrairement en lui donnant une valeur particulière: zéro. »
Là, c'est le bouquet ! Tout le génie mathématique moderne est enclos dans cette dernière phrase. Exactement comme si je vous disais que j'ai des enfants, que je les ai laissé tomber voilà bien des années, arbitrairement, sans qu'il en soit résulté pourtant le moindre mal ni pour eux ni pour moi. J'en ai : zéro. Hi ! hi ! hi ! La « répulsion cosmique », c'est de même. On peut la laisser tomber : c'est zéro. Et tout le monde a marché, cinquante ans, sur cette imposture de mathématiciens en délire.
L'EXPANSION CONTESTÉE
La théorie du big-bang, la fantastique reconstruction de l'histoire de l'univers est remise en cause. Le désaccord éclate au Congrès de l'Union internationale d'astronomie, à Paris, en 1976. À propos du redshift et de son interprétation, devenue classique, par la fuite des galaxies. On peut dire que c'est une opposition de physiciens, de praticiens de l'astronomie d'observation, aux théoriciens, imbus de représentations mathématiques. (…) La loi de Hubble elle-même est remise en cause. (…)
JE CONSERVE L'HYPOTHÈSE
Il faut cependant conserver des hypothèses de travail pour mieux comprendre, évaluer et ordonner l'ensemble des données acquises. Le rôle d'un modèle est sur ce point précieux, indispensable. (…)
Toute hypothèse cosmogonique – naissance – et cosmogénétique – et devenir du cosmos – vise à la vérité objective de l'immense événement dont elle est un simple essai d'explication. C'est pourquoi, très frappé par le fait que l'hypothèse de Galilée si mal présentée et si malhonnêtement défendue par lui était pourtant la plus proche de la vérité absolue, je pense qu'il serait bon de conserver encore la théorie de l'Univers en expansion, quitte à en élaguer impitoyablement tout le branchage mort.
Il faut d'abord renoncer, ce qu'aucun des grands pontes de l'astronomie moderne n'ose, à ma connaissance du moins, sur le tabou le plus maléfique de l'astrophysique moderne, qui est celui de la Relativité. Si la Science s'en purgeait définitivement, elle retrouverait sa liberté, ses hypothèses seraient plus vraisemblables, ses observations plus libres. (…)
Bien entendu, nos cosmogonies ne seront encore longtemps que des conjectures fragiles, qu'une seule nouveauté peut à tout moment bouleverser ou remettre en cause totalement. (…)
ET DIEU ?..."

vobiscum

On peut prolonger cette réflexion avec l'enseignement de Jésus du XXe siècle!
PICCARRETA

Le chanoine G. Lemaître, carolo. et ancien combattant (WW 1), astronome et physicien, prof. à l'UCL (en un des temps de splendeur de cette institution), auteur de la théorie du big-bang.
En quoi son hypothèse assez géniale peut-elle déranger un chrétien catholique ( qui réfléchisse un minimum) ?
Excusez la bêtise, mais on ne voit pas où le problème (éventuel) pourrait gésir?
(Merci de développer correctement les éventuelles remarques des Zautorités locales.)

Pfff, Einstein est un faussaire et un plagiaire ! C'est connu maintenant. Juste un acteur pour nous faire avaler des couleuvres !
Regardez qui a fondé la NASA, ce n'est pas une référence non plus...
Cette science va :
- à l'encontre de la Bible (pour nous faire perdre la foi en Dieu Créateur, et donc en vue de perdre nos âmes !) ;
- et contre nos pères de l'Eglise, nos Saints Docteurs, comme Saint Augustin :

Laurence Tisdall défend la Bible, et il est très intéressant, à voir ici, où il parle du Bing Bang.
youtube.com/live/Sbiiguie7CI?si=9LYXh- …
Ne JAMAIS OUBLIER, l'Ecriture Sainte est inspirée par le Saint Esprit, pas d'erreurs. Les modernistes depuis le XVIIème siècle, attaquent la vie de nos Saints et la Bible ! La vie de nos Saints, en disant que leurs miracles sont exagérés, inventés, du copier-coller !... La Bible, en disant que nos prophètes et nos patriarches étaient ignares !
Saint Augustin : "j’ai appris à ne donner ce respect et cet honneur uniquement aux livres canoniques de l’Écriture sainte: de ceux-ci, je crois fermement que les auteurs étaient totalement exempts d’erreur. "

Lux Æterna

On remarquera que le travail intellectuel visant à défendre la cosmologie biblique est uniquement le fait de scientifiques protestants. Les catholiques ce sont couchés devant la science et les mythes des sans-dieux officiellement depuis la révolution conciliaire. Une trahison extrêmement grave pour la foi des fidèles comme on le constate chaque jour. Les clercs ont fragilisé la foi catholique dans tous les domaines et ils fabriquent en conséquence une véritable légion de chrétiens damnés.

Certains orthodoxe défendent la Bible comme ici :

Et certains tradis quand même, voir ici :
Terre plate confirmée par la Bible et St Pie X.

Et ici aussi, vidéo : youtube.com/watch?v=XZJ3VTtxSyo
Trouvée ici : Pourquoi le mensonge de la terre sphérique, des …

Lux Æterna

La terre plate est une ânerie tout comme la théorie de l'évolution.

Voir psaumes : les piliers de la terre. La Bible serait une ânerie ?

Saint David est donc un âne de Dieu ? Sainte Françoise Romaine et Sainte Hildegard von Bingen, docteur de l'Eglise sont donc des idiotes ânesses ?

La bible n'est pas un ouvrage scientifique. Il y a par ailleurs des passages qui vont dans le sens de la terre ronde.

La Bible est un ouvrage de la Science de Dieu. La seule et unique fiable et certaine. Ne pas penser cela est ne pas être catholique, c'est avoir une croyance lambda et ne pas avoir la Foi.

"Les recherches scientifiques démontrent que la terre est plate" :

Le Big Bang n'est pas contraire à la Genèse.

Bernard Pierre Pierre

Le Big Bang est une théorie (et rien qu'une théorie) voulant expliciter ce qui n'est pas explicable humainement. La Création de Dieu demeure pour nous en ce mode purgatif un mystère total, que Dieu nous dévoilera à son gré lorsque nous serons sauvés en son sein, dans le Face à Face. Cette théorie humaine est contraire à la Genèse spirituellement parlant, l'écriture est totalement inspirée par l'Esprit Saint, par Dieu en personne, ce ne sont pas des romances berceuses. Quelles preuves donne cette théorie du Big Bang ? Aucune.

D'autre part, lorsque la science (sans conscience) veut établir une règle, une certitude donc, il faut que l'expérience soit reproductible à l'infini. Hors, cette théorie de Big Bang ne peut ni se produire et encore moins se reproduire.

Sauf que c'est contraire à la Genèse. Ce prêtre était un loup déguisé.