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30 ) Maria Valtorta : qui dit vrai, elle, ou bien saint Jean ? Réfutation du 3e article de M. Guillaume Chevallier

Malgré cela, « Jésus » déconseille à l’occasion de trop comparer l’œuvre
qu’il est en train de donner au monde avec les évangiles.


Guillaume Chevallier, « L’inspiration chez Maria Valtorta », Charitas 14 (2020), p. 73-94. [télécharger]

( NB : mes remarques n'engagent que moi et ceux qui veulent bien me lire. Il ne s'agit ici que d'un droit de réponse à un article, et non d'une attaque personnelle à l'encontre de mr Guillaume Chevallier. )

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GC va nous montrer ici jusqu'où le pousse sa mauvaise foi. Jamais je n'aurais cru cela d'un prêtre : sans aucune honte, il va se montrer pour ce qu'il est, un méticuleux docteur de la chicane, capable de vouloir faire perdre la foi à tout cœur mal affermi. Quelle honte.

Il doit même paradoxalement une fois

UNE FOIS : c'est donc là tout ce qu'a pu trouver GC, de son propre aveu... Quelle déception pour lui ! Et c'est sûr que, lorsqu'on en est réduit à attaquer au javelot comme ici une pauvre fourmi, c'est qu'il est plus qu'évident qu'on manque cruellement de gibier !

... défendre l’évangile de Jean – et interdire le regard critique – tant la version nouvelle qu’il propose diverge scandaleusement du texte canonique.

Une telle DÉVIANCE de la réalité de la part de notre censeur : voilà ce qui est proprement scandaleux ! Je ne voudrais à aucun prix être à sa place : nous allons voir ce qu'il en est réellement, et ce n'est pas triste je vous l'assure ! Car il a pratiqué ici son sport favori : annuler les circonstances et s'affranchir de toute bonne foi, pour mieux trouver à accuser.

Et il va encore plus loin : pour cette attaque-ci, GC oublie tout simplement ce que sont les quatre Évangiles. Il ne les connaît même plus. "Les Evangiles ? C'est quoi ? Connais pas ! "

« Ne restez pas avec le compas et la mesure en mains, avec le microscope et la science humaine,

Ne dites pas cela, Seigneur, voilà GC qui s'en charge ! ...

ne restez pas avec des raisonnements pédants de scribes

Seigneur : ... GC ! ... Je suis désolé...

à mesurer, à confronter, à discuter, si Jean a bien parlé, jusqu’à quel point est vrai ceci ou cela. Ne superposez pas la phrase de Jean à l’épisode donné hier pour voir si les circonstances correspondent.

Et effectivement, heureusement pour la sainte Eglise que depuis 2000 ans, tous les exégètes ne travaillent pas ainsi ! Je vous explique évidemment tout de suite de quoi il s'agit.

Jean ne s’est pas trompé par faiblesse sénile, et le petit Jean ne s’est pas trompé par faiblesse de malade. Ce dernier a dit ce qu’il a vu. Le grand Jean, après de nombreux lustres du fait, a raconté ce qu’il savait et avec un fin enchaînement des lieux et des faits a révélé le secret connu de lui seul de la tentative, non sans malice, de couronnement du Christ » (VII, 157, 25-26)

Et voilà donc où git le lièvre : GC veut mordicus - sans tenir compte une seule seconde de l'humble supplique du Seigneur qu'il cite ci-dessus - mesurer, discuter, confronter, superposer, afin d'opposer deux récits du même événement :

La tentative des juifs de faire roi le Christ, après la multiplication des pains.

1) Dans l’Évangile selon saint Jean : si on fait une lecture toute simple, on imagine tout bonnement le Christ, devinant d'avance cette tentation de la foule de le faire roi, et y échappant sans s'y confronter directement, en fuyant dans la montagne avant que quiconque ait eu le temps de réagir.

2 ) Il y a effectivement une "variante" dans le récit qu'en fait Maria Valtorta inspirée par le Christ : on y voit Jésus accepter de venir se confronter à une assemblée de 80 dignitaires, tous prêts à se mettre sous ses ordres pour qu'Il reprenne le pouvoir par la force, après avoir reçu l'onction royal, ce à quoi Il répond "non", et s'en explique, afin de sauver et ramener à Lui le petit quart de l'assemblée qui est de bonne foi, alors que les 3/4 ne cherchent qu'à le faire tomber dans l'orgueil et la sédition, pour avoir plus tard un motif légitime de l'éliminer. Et Il leur échappe, fuyant dans la montagne, où seul Jean sait le rejoindre et le consoler de la perfidie de ses adversaires.

Mais est-ce vraiment une nouveauté de trouver un même passage dans deux Évangiles distincts, qui y présente des circonstances et des détails différents et apparemment irréconciliables, quand on passe d'une version à l'autre ?

GC, dans sa rage aveugle, a tout simplement oublié que non...

Exemple :
Si nous lisons l'épisode de "la tentation au désert" dans Marc 1, nous concluons que Jésus a passé 40 jours dans le désert, tenté par Satan - sous entendu : tenté 40 jours durant !!! -

MAIS : si nous le lisons dans Luc 4, nous apprenons avec bien plus de détails qu'au contraire, Jésus fut tenté par le Diable seulement à la fin de son jeûne de 40 jours, ce qui contredit saint Marc !

INOUÏ !!! Nous tenons là la preuve irréfutable - nous étant mis à la très sûre école de GC - qu'entre Marc et Luc, au moins l'un des deux ment !!! Raisonnement islamique, que GC préfère adopter plutôt que de convenir qu'il n'y a là aucun problème.

Autre exemple ( entre de nombreux autres) :
- En saint Luc 9, on apprend toutes les hypothèses des gens sur l'identité de Jésus, souvent suspecté par eux d'être Jean-Baptiste ressuscité. Sauf qu'Hérode, lui, penserait ceci : "Jean, moi, je l'ai fait décapiter ( sous entendu : Jésus ne peut être Jean, qui est mort ! ), quel est celui-ci dont j'entends dire de telles choses ? "

- ALORS QUE : lorsqu'on lit le même passage en Matthieu 14, c'est tout différent ! Hérode dit à ses familiers : "Cet homme est Jean-Baptiste ! Le voilà ressuscité des morts : d'où les pouvoirs miraculeux qui se déploient en sa personne ! ", ce qui contredit saint Luc !!!

ALORS ? QUI DIT LA VÉRITÉ, SAINT LUC OU SAINT MATTHIEU ?? IL Y EN A FORCÉMENT UN DES DEUX QUI MENT !!! ( si bien sûr, on suit le raisonnement frelaté de GC ).

Dans le passage qui nous intéressait en tout premier, GC ne conçoit même pas que saint Jean puisse procéder par ellipse, ce qui lui permet de rapporter un épisode en très peu de mots et de ne pas alourdir son récit avec des détails superflus dans un résumé !

Ce qui justifie pleinement la douce et patiente mise en garde de notre Seigneur, elle qui peut très bien s'appliquer à de nombreux passages mis en parallèle dans deux Evangiles distincts : y a-t-il vraiment besoin de pinailler, de soupeser les phrases, de les superposer, de les disséquer, afin d'arriver à savoir QUI, de Matthieu ou de Luc, de Marc ou de Matthieu, a raison ou tort ???

Qu'un professeur d'exégèse faigne ainsi de ne pas le comprendre est totalement incroyable et scandaleux !
Bonne foi : 0. Compréhension : 0. Argumentation logique : 0.
Bilan de GC : 0.

Même les passages qui paraissent reconnaître la supériorité des textes canoniques suggèrent finalement subtilement leur manque de précision ou leur incohérence.

Et il s'éleva dans la tête de GC une discution, de savoir qui était supérieur ou inférieur : Jésus ? Ou lui, le grand théologien ! Jésus ? Ou bien les évangélistes Matthieu, Marc, Luc et Jean !

Les quatre Évangiles sont supérieurs aux écrits de MV sur plusieurs points déjà évoqués à plusieurs reprises :

- leur concision, qui a permis leur facile diffusion dans le monde entier
- le fait surtout qu'ils aient été écrits par des contemporains du Christ, témoins oculaires de son Incarnation, et l'ayant même pour certains accompagné durant toute sa vie publique en tant qu'apôtres, ce qui leur permet de constituer la source même de la Révélation crue par l’Église, et de faire partie du Nouveau Testament.

Maria Valtorta, quant à elle, arrive bien plus tard, sans être contemporaine du Christ, et ses écrits à elle ne sont donc qu'une révélation privée, ni plus ni moins. Mais une révélation privée AUTHENTIQUE, ce que nous démontrons face aux injustes attaques.

En aucun cas, ses écrits ne seront intégrés à la Bible, non parce qu'ils sont faux, mais parce que l’Église oblige ses enfants à croire uniquement dans la Révélation apostolique qui est close, et de laquelle découle tous les dogmes. Chacun est libre de se nourrir ou non d'une révélation privée.

« Je te dis que l’épisode de mercredi (20-9-1944), si vous faites une œuvre régulière, vous devez le placer un an avant ma mort car il tombe à l’époque de la moisson de ma trente-deuxième année. Des nécessités de réconfort et d’instruction pour toi, mon aimée, et pour d’autres, m’ont contraint à suivre un ordre spécial pour donner les visions et les dictées qui s’y rapportaient. Mais je vous indiquerai, au moment voulu, comment répartir les épisodes des trois années de vie publique. L’ordre des Évangiles est bon, mais pas parfait comme ordre chronologique. Un observateur attentif le remarque (…).

Et quoi de plus innocent que cela ? S'agit-il avant tout d'avoir foi en Jésus-Christ, notre Seigneur vrai Dieu et vrai Homme, ou bien de savoir si la sainte Vierge a été purifiée au Temple APRÈS la fuite en Égypte ( comme le prétend à tort, mais peu importe, un censeur de l'Oeuvre ) , ou bien AVANT ?

Et est-ce que le Christ n'est pas le mieux placé pour se souvenir dans tous les moindres détails de la chronologie de sa propre Vie terrestre, plus encore que ses apôtres ? Cela s'appelle du sens logique de base.

"Le sublime évangile de Jean a atteint son but surnaturel, mais la chronique de ma vie publique n’en a pas été aidée."

Là encore, n'est-ce pas la première affirmation qui est finalement la plus importante ? Mais si après coup, le Christ veut rétablir la chronologie exacte de sa Vie terrestre, où donc est le mal ?

Les trois autres évangélistes se présentent semblables entre eux pour les faits, mais ils altèrent l’ordre du temps, car des trois un seul a été présent à presque toute ma vie publique : Mathieu, et il ne l’avait écrite que quinze ans plus tard, alors que les autres l’ont écrite encore plus tard, et pour en avoir entendu le récit de ma Mère, de Pierre, des autres Apôtres et disciples.

Voilà ce qui gêne le plus GC : la cohérence dans la vérité. Étant lui-même comme nous l'avons vu tant de fois, profondément incohérent et très peu véridique dans ses propos, comment accepterait-il une telle explication aussi limpide et innocente, de la part du Christ ? Cela lui est impossible.

Je veux vous guider pour réunir les faits des trois ans, année par année. Et maintenant, vois et écris : l’épisode suit celui de mercredi (20-9-1944) ». (VII, 161, 52)

Et bien : que celui que cela intéresse lise, tout comme Pie XII le fit avec enthousiasme, et que celui que cela n'intéresse pas se taise et n'en dégoûte pas les autres !
France Vappereau
Pauvre GC qui n'a pas pris conscience de la futilité qui est la sienne....il se bat contre La Vérité et il n'en gagne rien.
Sauf qu'il sera jugé au bout du compte par La Vérité.
Puisse t'il le réaliser et réparer !🙏