Un institut pontifical critique l'Iran pour avoir limité l'avortement et la contraception
AsiaNews.com est produit par l'Institut pontifical pour les missions étrangères (IPME), basé à Rome. Manifestant une forte animosité à l'idée même de famille, il écrit que les nouvelles normes sont voulues par le président "ultra-conservateur" Raisi afin de "contrôler les femmes et la vie familiale".
Le site se plaint du fait que Raisi a l'intention de "mettre en veilleuse des années de libre accès à la contraception [immorale] et à l'avortement [meurtrier]" et cite des "experts de l'ONU" qui dénoncent cette loi avant-gardiste comme "une violation flagrante des droits humains des femmes" - comme si tuer des enfants était un droit pour quiconque.
L'Iran a le taux de fécondité le plus bas du Moyen-Orient, avec une baisse de 25 % du taux de natalité au cours des quatre dernières années, qui s'établit désormais à un niveau dramatique de 1,7 enfant par mère.
Le fondateur de la République islamique, Ruhollah Khomeini (1902- 1989), encourageait les familles à n'avoir qu'un ou deux enfants, s'opposait aux grossesses précoces et fournissait gratuitement des contraceptifs ou des vasectomies.
Image: Teheran, © koldo, Flickr CC BY-NC-ND, #newsYqulkdqxvj
