@apvs Bonsoir !
- Déjà mes excuses si je vous ai blessé par mon message. Je n'ai pas douté un instant que vous soyez chrétien. J'ai simplement regretté une tonalité qui peut-être, parfois, cède à la mode du monde. Jésus nous a donné pour principe : «
C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que l’on reconnaitra que vous êtes mes disciples » Jean 13,25. Sans doute serait-il plus fidèle à l'Évangile d'avoir cet amour mutuel, à toujours cultiver plus, plutôt que de se battre comme des païens, parfois (je dis cela aussi pour moi).
- Concernant la manifestation sous couvert de rosaire, je me suis déjà exprimé sur ce sujet, qui a l'air d'être décisif pour vous. Que des personnes prient le rosaire (comme je le fais), évidemment, cela ne me gêne pas. Ces personnes auraient d'ailleurs prié en silence, cela n'aurait posé aucun problème. La Vierge n'a pas besoin que l'on fasse des oups de force : elle sait entendre, même ce qui est dit dans son cœur !
- Le
sacrifice de l'Église est expressement dit dans la liturgie trois lignes après l'offertoire.Je corrige ma phrase : après la présentation des dons. Le sacrifice du Christ est dit effectivement, expressément, une ligne après. Il faudrait voir une histoire de la liturgie pour voir comment se sont développées ces prières. Le fait que le pain devienne le corps du Christ et le vin le sang du Christ est on ne peut plus clair. J'essayerai de vous répondre si vous voulez en détail après avoir fait une synthèse documentée.
- L'asperges : Le Missel propose quatre formes de préparation pénitentielle. La dernière consiste en une prière de bénédiction de l’
liturgie.catholique.fr/lexique/eau/ avec la mention qu’elle « fait vivre et purifie », puis d’une
liturgie.catholique.fr/lexique/aspersion/ de l’
liturgie.catholique.fr/lexique/assemblee/ par le prêtre comme à la veille pascale.
- Le nombre de signes de croix dans la Liturgie : je ne comprend pas cette importance du calcul précis du nombre de croix à la messe.
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L'agenouillementVous parlez de la sainte Tradition. J'ai peur que vous confondiez tradition et Tradition. Le fait que le Seigneur soit adoré, oui, bien sûr ! Il faudrait voir une histoire aussi de la liturgie pour ce point. Le fait qu'on honore le Seigneur en le levant, puis qu'on s'agenouille devant lui, je ne vois pas le problème. Vous dites que cela se serait fait en accommodation avec les protestants. Si vous aviez une référence sérieuse à ce sujet, je serais intéressé.
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La position de la communion : Voici ce que dit la saint Église : "Tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche. Si un communiant désire recevoir le Sacrement dans la main, dans les régions où la Conférence des Évêques le permet, avec la confirmation du Siège Apostolique, on peut lui donner la sainte hostie. Cependant, il faut veiller attentivement dans ce cas à ce que l’hostie soit consommée aussitôt par le communiant devant le ministre, pour que personne ne s’éloigne avec les espèces eucharistiques dans la main. S’il y a un risque de profanation, la sainte Communion ne doit pas être donnée dans la main des fidèles.
Il faut maintenir l’usage du plateau pour la Communion des fidèles, afin d’éviter que la sainte hostie, ou quelque fragment, ne tombe à terre.
Il n’est pas permis aux fidèles de «prendre eux-mêmes la sainte hostie ou le saint calice, encore moins de se les transmettre de main en main». (Source : Redemptionis Sacramentum)
- Cela étant dit, sans doute des choses pourraient elles être améliorées.Oui ! Vous parlez de la Tradition de toujours. Mais l'histoire de la liturgie est longue. La messe du Christ, ou les premières messes, en araméen n'était sans doute (sur la forme accessoire) pas tout à fait les même. Le passage au grec a entraîné des changements aussi. Sans parler du passage au latin. Pensez-vous que l'élévation vienne des apôtres ? Elle vient du XIe siècle, à ce que j'en sais.
Désolé de cette réponse très incomplète. Je dois travailler un peu !
Bonne soirée.
Sylvanus