"...La cause première ? La révolution industrielle..." : Jésus vaincu par le caoutchouc et la locomotive à vapeur et l'Église Catholique vaincue par l'usine textile et les hauts fourneaux... Et pourquoi pas par "le malheur des temps" ou "c'est la faute à pas d'chance" ? Comme disait Céline : "Pour que, dans le cerveau d’un couillon, la pensée fasse un tour, il faut qu’il lui arrive beaucoup de choses et de bien cruelles !"

Même si j'admire l'immense écrivain qu'est Louis-Ferdinand Céline, ce n'est pas vraiment un ami à moi, hélas ! Pour parler des "choses bien cruelles", c'est vrai qu'il m'en est arrivé quelques unes dans ma vie et c'est vrai aussi que, comme pour vous (c'est tout le bien que je vous souhaite), elles ont aidé ma pensée à faire un petit tour et à être un peu moins "couillon". Et, bien sûr, je m'incline très profondément et très respectueusement devant votre savoir, devant vous qui avez "étudié" et qui donc "savez", comme vous le dites si bien. Allons, je vous laisse à votre savoir pour retourner dans mon Bourgeois Gentilhomme de Molière que j'ai abandonné quelques instants. Où en étais-je ? Ici : "- MAÎTRE DE PHILOSOPHIE : L'ouverture de la bouche fait justement comme un petit rond qui représente un O. MONSIEUR JOURDAIN : O, O, O. Vous avez raison ! O ! Ah la belle chose, que de savoir quelque chose !"

Vous me dirais sans doute que le concile vatican II est la cause première de la chute des vocations. Une telle affirmation est fausse et prouve que l'on a pas étudié la question. La chute des vocations en Europe remonte à la révolution industrielle les chiffres le prouvent. Pourquoi? L'Exode rural engendre un bouleversement total de la société. En conséquence, les prêtres qui vivaient majoritairement dans de petites paroisses au contact direct de leurs fidèles se retrouvent en ville dans le bruit, en contact très indirect avec leurs fidèles qu'ils ne voient pour la plupart qu'à la sortie de leurs paroisses. La solitude du prêtre qu'on salue à peine le dimanche, qu'on invite peu chez soi, qu'on ne croise jamais en ville... Voilà! C'est ce bouleversement social qui touche tout le monde, prêtres y compris qui aentraîné une chute vertigineuse des vocations divisées par 20 en un siècle. À çà vous ajoutez le modernisme et toutes les autres causes que vous connaissez déjà, Vatican II y compris. Oui j'ai étudié ce n'est pas de l'orgueil de le dire. Je me moque des fausses opinions pleines d'orgueil qui circulent sur ce site. Vous faites du sarcasme sur une affirmation fondée que je vous donne en citant du Céline. Il est facile de faire de l'esprit plus difficile de raisonner méthodiquement et d'étudier sérieusement.