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9 ) Amour possessif ? Réfutation de l'article de Guillaume Chevallier

Guillaume Chevallier, « Aspects psychologiques des personnages de l’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta », Annexe II du Charitas 14 (2020). [télécharger]

( NB : mes remarques n'engage que moi et ceux qui veulent bien me lire. Il ne s'agit ici que d'un droit de réponse à un article, et non d'une attaque personnelle à l'encontre de mr Guillaume Chevallier. )

SUIVANT
PRÉCÉDENT

Laissons GC s'exprimer :


4. Amour possessif

La problématique de l’amour humain possessif occupe de nombreuses pages de l’Œuvre. Elle est une préoccupation majeure de « Jésus », qui s’efforce de le corriger chez les disciples, hommes ou femmes,

RAPPELONS À GC QUI SEMBLE L'IGNORER, QUE LE CHRIST N'EST PAS VENU SUR TERRE ET N'A PAS CHOISI DES DISCIPLES POUR "REDRESSER UN PEU LA SITUATION" CHEZ EUX , MAIS : POUR LES RENDRE PARFAITS COMME LEUR PÈRE CÉLESTE EST PARFAIT.

L'OEUVRE PERMET EFFECTIVEMENT DE SUIVRE L'ÉVOLUTION DES DISCIPLES, MAIS PLUS ENCORE, DE METTRE EN LUMIÈRE CE PASSAGE DÉTERMINANT : LEUR ATTITUDE
- AVANT
- ET APRÈS
LA PASSION-RÉSURRECTION DU CHRIST.

SAINT PIERRE EN EST L'ARCHÉTYPE, LUI QUI ÉTAIT SI FORTEMENT ATTACHÉ AU CHRIST DE MANIÈRE ENCORE TRÈS HUMAINE ET MALADROITE AVANT LA PASSION-RÉSURRECTION, ET QUI DEVIENT APRÈS CELLES-CI UN PARFAIT MODÈLE POUR LES PREMIERS CHRÉTIENS, PAR SON AMOUR TOUT SPIRITUEL POUR SON DIVIN MAÎTRE.

PAR AILLEURS, CETTE REMARQUE DE GC SUR L'OEUVRE DE MV EST INCROYABLEMENT RÉDUCTRICE, VU LA SURABONDANTE RICHESSE DE L'OEUVRE EN DIVERS ENSEIGNEMENTS, QUI VONT DES BÉATITUDES EN PASSANT PAR TANT DE PARABOLES, TANT DE COMMENTAIRES DES ÉCRITURES, TANT DE SERMONS SUR LES PASSAGES VÉCUS, QU'IL EST IMPOSSIBLE D'EN FAIRE UN RÉSUMÉ EN UNE PHRASE... NI D'EN DIRE LE PROFIT SPIRITUEL QUE CELA REPRÉSENTE, CAR IL FAUT PLUSIEURS ANNÉES POUR LE BIEN MÉDITER ( OU PLUTÔT : TOUTE UNE VIE ).


tout en entretenant, il faut bien l’avouer, de nombreuses ambiguïtés pratiques à ce sujet.

NOUS VERRONS, DANS CE VOLET ET LE SUIVANT, QU'IL N'EN EST STRICTEMENT RIEN.

Fait significatif,
l’usage de l’adjectif possessif est constant fréquent, et certainement anachronique, avec le prénom : « mon Jésus,
ton Jésus, son Jésus ».

OÙ NOUS ALLONS ENTENDRE GC
- NOUS ENSEIGNER QUE L'AMOUR POSSESSIF SELON LUI, C'EST L'UTILISATION GRAMMATICALE DE L'ADJECTIF "MON".
- ET QUE DU TEMPS DE JÉSUS, LES GENS N'EN AVAIENT PAS L'USAGE : LEUR LANGAGE ÉTAIT TELLEMENT ARRIÉRÉ, QU'ILS N'AVAIENT PAS LES MOTS POUR DIRE "MON JÉSUS".
ON ARRIVE AU COMBLE DU BRILLANTISSIME : DES ARGUMENTS EN BÉTON, MAIS SANS MORTIER, C'EST-À-DIRE ...... DU SABLE.

DE TRÈS GRANDS SAINTS N'ONT CESSÉ D'APPELER JÉSUS "MON JÉSUS", SANS POUR AUTANT SOUFFRIR D'UN AMOUR MALADIVEMENT POSSESSIF POUR LE CHRIST !

C'ÉTAIT LE CAS DE SAINT SERAPHIM DE SAROV, QUI AIMAIT PARTICULIÈREMENT PASSER DE LA SUPPLICATION À LA SIMPLE INVOCATION JACULATOIRE : "JESUSSE MOÏ " ( "MON JÉSUS" )

OU ENCORE DE LA BIENHEUREUSE SOEUR MARIE CHAMBON, À QUI LE SEIGNEUR RÉVÉLA CETTE INVOCATION :

"MON JÉSUS,
PARDON ET MISÉRICORDE, PAR LES MÉRITES DE VOS SAINTES PLAIES"

OU ENCORE LES PETITS BERGERS DE FATIMA, QUI RECURENT DE L'ANGE CETTE PRIÈRE :

"O MON JÉSUS,
PARDONNEZ-NOUS NOS PÉCHÉS, PRÉSERVEZ-NOUS DU FEU DE L'ENFER, ET CONDUISEZ AU CIEL TOUTES LES ÂMES, SPÉCIALEMENT CELLES QUI ONT LE PLUS BESOIN DE VOTRE SAINTE MISÉRICORDE ".

LE CIEL ENCOURAGE DONC BIEN L'EMPLOIE DE CET ADJECTIF POSSESSIF, SANS QUE CE SOIT À CONFONDRE AVEC "DE L'AMOUR HUMAIN POSSESSIF" !

UN PEU D'EXPÉRIENCE SPIRITUELLE, QUE DIANTRE ! ET UN PEU MOINS DE NIAISERIE ET D'ESPRIT DE CHICANE.


« Jésus » enseigne souvent sur cet amour possessif dont il faut se purifier.

RETIRONS D'EMBLÉE LES GUILLEMETS, CAR C'EST BIEN JÉSUS QUI NOUS L'ENSEIGNE TOUT AU LONG DES ÉVANGILES, DONT IL RÉSUME LUI-MÊME AINSI L'ENSEIGNEMENT MORAL :

"TOUT CE QUE VOUS VOUDRIEZ QUE LES AUTRES FASSENT POUR VOUS, FAITES-LE VOUS-MÊME POUR EUX".

IL N'Y A PAS DE MEILLEURE ILLUSTRATION DU PASSAGE DE L'AMOUR POSSESSIF À L'AMOUR OBLATIF, DÉSINTÉRESSÉ, HÉROÏQUE, QUE JÉSUS METTRA VISIBLEMENT EN OEUVRE SUR LE CALVAIRE, COMME DURANT TOUTE SA VIE.

CITONS ÉGALEMENT :

"SI VOUS AIMEZ CEUX QUI VOUS AIMENT, QUE FAITES-VOUS D'EXTRAORDINAIRE ? LES PAÏENS EUX-MÊMES N'EN FONT-ILS PAS AUTANT ?
VOUS DONC : AIMEZ VOS ENNEMIS, FAITES DU BIEN À CEUX QUI VOUS PERSÉCUTENT. À QUI TE FRAPPE SUR UNE JOUE, TEND ENCORE L'AUTRE. À QUI TE PREND TA TUNIQUE, LAISSE AUSSI TON MANTEAU. À QUI TE DEMANDE, DONNE. À QUI VEUT T'EMPRUNTER, NE TOURNE PAS LE DOS."

" DE LA MESURE DONT VOUS MESUREZ POUR LES AUTRES, ON MESURERA POUR VOUS."

" - TES FRÈRES ET TA MÈRE SONT LÀ, QUI TE CHERCHENT.
- QUI SONT MA MÈRE ? ET MES FRÈRES ? TOUS CEUX QUI FONT LA VOLONTÉ DE MON PÈRE, QUI EST DANS LES CIEUX, CEUX-LÀ ME SONT UN FRÈRE ET UNE SOEUR, ET UNE MÈRE."

" PIERRE LE PRIT À PART ET SE MIT À LE MORIGÉNER APRÈS QU'IL EUT ANNONCÉ SA PASSION : "NON, MAÎTRE, CELA NE T'ARRIVERA PAS ! " ( AMOUR POSSESSIF S'IL EN EST )

JÉSUS SE RETOURNA ET LUI DIT :
" PASSE DERRIÈRE MOI, SATAN ! TU ME FAIS OBSTACLE ! CAR TES PENSÉES NE SONT PAS CELLES DE DIEU, MAIS CELLE DES HOMMES ! "

" SI QUELQU'UN VIENT À MA SUITE SANS ME PRÉFÉRER À SA MÈRE, À SON PÈRE, SA FEMME, SES ENFANTS, IL N'EST PAS DIGNE D'ÊTRE MON DISCIPLE. "

"QUI AIME SA VIE LA PERD. MAIS QUI PERDRA SA VIE À CAUSE DE MOI LA CONSERVERA EN VIE ÉTERNELLE ! "

"SI QUELQU'UN VEUT VENIR À MA SUITE, QU'IL RENONCE À LUI-MÊME, QU'IL PRENNE SA CROIX, ET QU'IL ME SUIVE."

"LÀ OÙ EST TON TRÉSOR, LÀ AUSSI SERA TON COEUR" ( SUR LA TERRE, OU AU CIEL )

LE CHRIST NE POUVAIT PAS PLUS PRÊCHER LE DÉTACHEMENT DE TOUT AMOUR POSSESSIF DANS LES SAINTS EVANGILES !!!

ET SA SAINTE ET DOULOUREUSE PASSION, QUI DÉTACHA DE LUI DE FAÇON SI BRUTALE ET INATTENDUE SES APÔTRES ( MALGRÉ LES ANNONCES QU'IL EN FIT ! ), N'EST-ELLE PAS SUFFISANTE À ELLE SEULE POUR PRÊCHER ON NE PEUT PLUS RADICALEMENT L'ABANDON DE TOUT AMOUR POSSESSIF TERRESTRE ??

SI GC N'AIME PAS QU'ON LUI PRÊCHE CONTRE L'AMOUR POSSESSIF ET PROFITEUR, JE PENSE POUVOIR LUI CONSEILLER DE FERMER LES ÉVANGILES UNE BONNE FOIS POUR TOUTE !


Une petite vieille jalouse de
sa bru déclare à Jésus : « Elle m’a pris l’amour de mon fils. Avant, il était tout pour moi, maintenant, il
l’aime plus que moi. » (VII, 164, 62)

BEL EXEMPLE, TRANSPOSABLE À NOTRE ÉPOQUE, D'UN AMOUR POSSESSIF S'IL EN EST !

« Jésus » ne se contente pas d’exhorter la malheureuse à renoncer à son amour possessif, mais révèle – on le notera avec un sourire –

CELA FAIT SOURIRE GC ? TIENS DONC, IL Y A ANGUILLE SOUS ROCHE...

que le quatrième commandement du Décalogue a été énoncé non pour forger une attitude de noble reconnaissance des enfants,

PURE EXTRAPOLATION DE NOTRE CENSEUR, CAR CELA N'EST NULLEMENT LE SUJET DE L'OEUVRE DE LE NIER, BIEN AU CONTRAIRE !

EN RÉALITÉ, GC PRATIQUE ICI COMME AILLEURS LE DÉTOURNEMENT D'ATTENTION :

"SI JÉSUS N'A PAS DIT CE QUE J'ATTENDAIS À CETTE PAGE DE L'OEUVRE, C'EST QU'IL NE LE DIT EN AUCUN AUTRE ENDROIT DE CELLE-CI, CROYEZ-MOI SUR PAROLE... "

EN SUIVANT SON SCHÉMA DE PENSÉE, ON POURRAIT DIRE :

" PUISQUE JÉSUS NE MEURT PAS SUR LA CROIX À BETHLÉEM, AU DÉBUT DE SA VIE TERRESTRE, C'EST QU'IL N'EST JAMAIS MORT SUR LA CROIX. "

PAR SON EMPRESSEMENT À NIER L'OEUVRE, GC NE MET EN PLEINE LUMIÈRE QU'UNE SEULE CHOSE : SON REFUS DE LA LIRE, CE QUI LE FORCERAIT À LA PRENDRE EN CONSIDÉRATION.

JE FINIRAI CE POST PAR UNE CITATION DE L'OEUVRE : UN SERMON DE JÉSUS SUR LE QUATRIÈME COMMANDEMENT.


mais pour servir de compensation aux parents – aux belles-mères – éplorés : « le Très-Bon, pour réconforter les pères et les mères, mit ensuite dans la Loi le quatrième commandement : “Honore ton père et ta mère”. »
(VII, 164, 64)

VOILÀ DONC CE QUI "FAIT SOURIRE" GC. ET BIEN : IL NE DEVRAIT PAS. CAR AINSI, IL SOURIT DES ÉVANGILES CANONIQUES, QU'IL CONNAÎT À PEINE, VISIBLEMENT...

N'Y VOIT-ON PAS POURTANT LE CHRIST S'INDIGNER DE CE QUE DES PHARISIENS, AU LIEU DE SUBVENIR AUX BESOINS DE LEURS VIEUX PARENTS ( LES FAMEUSES "BELLE-MÈRES ÉPLORÉES DE GC ? ) EN METTANT EN PRATIQUE LE 4e COMMANDEMENT, DÉCLARENT LEURS BIENS "KORBAN" - SACRÉES - POUR MIEUX NE RIEN FAIRE POUR EUX ?

OÙ GC AURAIT DONC BIEN MIEUX FAIT DE SE TAIRE : CAR C'EST L'ÉVANGILE À PRÉSENT QUI DÉCOUVRE SA FAUSSETÉ, JÉSUS Y MONTRANT BIEN À QUEL POINT LE 4e COMMANDEMENT EST AUSSI DONNÉ PAR DIEU POUR LA PROTECTION DES CHEVEUX BLANCS DES ANCIENS.

COMBIEN, ENCORE AUJOURD'HUI, SONT DÉLAISSÉS PAR LEURS ENFANTS, PARFOIS POUR DE SORDIDES QUESTIONS D'ARGENT ?


La mère de « Jésus » se pose en co-éducatrice des disciples en la matière.

OUI, CAR IL NOUS FAUT SAVOIR QUE POUR GC, LE CHRIST A ATTENDU L'ULTIME FIN POUR DONNER MARIE POUR MÈRE À SES DISCIPLES, ET ENCORE : EN LA SEULE PERSONNE DE JEAN ! ( AMOUR EXCLUSIF ET POSSESSIF ).

GC VA POURFENDRE SANS RAISON VALABLE LA SOIT-DISANT FIGURE "INACCEPTABLE" DU MAÎTRE SPIRITUEL DANS MV, MAIS FINALEMENT, ON SE REND COMPTE AVEC STUPEUR QUE :

C'EST DÈS QU'IL EST QUESTION D'UNE AUTHENTIQUE DIRECTION SPIRITUELLE, QUE GC VOIT ROUGE !

PAS QUESTION, NOTAMMENT, QUE MARIE L'IMMACULÉE CONCEPTION, LA TRÈS PARFAITE DISCIPLE DE SON DIVIN FILS, SE RENDE UTILE EN QUOI QUE CE SOIT, CONCERNANT LA CONDUITE DES ÂMES ! PAS QUESTION QU'ELLE PUISSE SECONDER SON FILS JÉSUS EN QUELQUE MANIÈRE QUE CE SOIT !

POUR GC : ÊTRE IMMACULÉE, CELA REND TOUT AU PLUS APTE À SE TAIRE, ET C'EST TOUT.

ON S'EN VIENT À REMERCIER LE BON DIEU DE NE PAS NOUS AVOIR DONNÉ QUELQU'UN COMME GC POUR BELLE-MÈRE ! ( ÉPLORÉE OU NON )


Ainsi autorise-t-elle à Marie-
Madeleine, qui lutte pour triompher de sa nature possessive, toutes les confidences :

CECI EST EXACTEMENT CE QUE NOUS DÉCOUVRONS DANS LES APOPHTEGMES DES PÈRES DU DÉSERT, OÙ LA TACTIQUE FAVORITE DE L'ADVERSAIRE AUPRÈS D'UN MOINE APPRENTI, EST DE LE SÉPARER DE SON PÈRE SPIRITUEL, EN LE RENDANT MÉFIANT ET TAISEUX, ALORS QUE LE SALUT SE TROUVERAIT DANS L'OUVERTURE CONFIANTE DU COEUR.

« Ce qu’il peut te coûter de dire à la plus douce des sœurs, à la plus aimante des nourrices, viens me le dire, à moi.

MARIE SAIT À QUEL POINT SON COEUR À ELLE, TOUT IMMACULÉ ET MATERNEL, UN COEUR SEULEMENT HUMAIN QUI N'EST JAMAIS CELUI D'UN JUGE, PEUT LEVER TOUTES LES BARRIÈRES D'UN PAUVRE COEUR EN DIFFICULTÉ, ET ELLE N'EN PRIVE CERTAINEMENT PAS CELLE QUI EN A LE PLUS BESOIN : MARIE-MAGDELEINE, QUI S'EFFORCE DE SE RELEVER.

ELLE SE MONTRE BIEN LÀ : "MARIE, LE REFUGE DES PÉCHEURS, L'ESPOIR DES DÉSESPÉRÉS, LE SALUT DES MALADES, LA CONSOLATRICE DES AFFLIGÉS".


Je te comprendrai toujours. Ce que tu n’oserais dire à mon Jésus, parce que trop pétri d’une humanité qu’il ne veut pas en toi, viens me le dire, à moi.

JÉSUS LUI EN FERA ENCORE LE TRÈS DOUX REPROCHE, APRÈS SA RÉSURRECTION, LA REPOUSSANT DU BOUT DES DOIGTS : "NE ME TOUCHE PAS".

Je serai toujours indulgente pour toi. Et si, ensuite, tu veux aussi me dire tes triomphes – mais ceux-ci, je préfère que tu les présentes à lui comme des fleurs parfumées, parce que c’est lui, ton Sauveur, et pas moi – je me réjouirai avec toi. » (IV, 118, 200)

À JÉSUS, PAR MARIE !!! QUELLE DOUCE HUMILITÉ DE LA VIERGE DANS CES DERNIÈRES PAROLES...

VOILÀ À QUOI "NOTRE" GC VOUDRAIT S'ATTAQUER... ET CE N'EST PAS EN DISANT "JE SUIS PRÊTRE" QU'IL POURRA FACILEMENT S'EN EXPLIQUER.


Cet amour « naturel » ou charnel, qui est l’« humanité » que « Jésus » rejette incite à sublimer dans un plus grand amour, est un sujet tel dans l’enseignement spirituel du « Jésus » de Valtorta qu’il est le critère d’évaluation du progrès des disciples femmes.

OUI, CAR IL FAUT EXPLIQUER À "NOTRE" GC ( ADJECTIF POSSESSIF QUI N'INDIQUE PAS DU TOUT UN AMOUR DE MÊME NATURE ) QUE :

- LES FEMMES SONT NATURELLEMENT ATTIRÉES PAR LES HOMMES

- LE CHRIST, ÉTANT LE PLUS BEAU DES ENFANTS DES HOMMES, AVAIT NATURELLEMENT UN POUVOIR ATTRACTIF SUR ELLES, AVEC LEQUEL AUCUN AUTRE HOMME NE POUVAIT NI NE POURRA JAMAIS RIVALISER

- CE N'EST PAS POUR DEVENIR UN "AIMANT À FEMMES" QUE LE VERBE S'ÉTAIT FAIT CHAIR, MAIS POUR ÊTRE L'ÉPOUX DES ÂMES, INDÉPENDAMMENT DU SEXE, DANS UN PUR AMOUR DE CHARITÉ.


Ainsi la disciple Jeanne déclare à « Jésus » et à ses sœurs lors d’une réunion de femmes disciples :
« C’est si beau de se sentir sœurs dans une seule foi en toi… d’espérer que celles qui en sont encore à un amour naturel pour le Maître, montent plus haut, comme a fait Valeria ».

"EN SONT ENCORE",
"MONTENT PLUS HAUT" :

CELA PROUVE À GC QU'IL A TORT, ET QUE JÉSUS NE REJETTE PAS DU TOUT CEUX QUI SONT ENCORE AU STADE DE L'ATTIRANCE NATURELLE POUR LUI, DE L'AMOUR ENCORE TROP HUMAIN, BIEN AU CONTRAIRE.

EN PARFAIT ÉDUCATEUR, IL SAIT ACCUEILLIR CHACUN LÀ OÙ IL EN EST, ET SUSCITER EN LUI LE MEILLEUR, LE TIRER VERS LE HAUT, ET NON VERS LE BAS, COMME LE FERAIT UN GOUROU PROFITEUR ET MANIPULATEUR.


« Moi, j’ai été un échec de nombreuses fois, mais finalement, tu as triomphé, Rabboni ! » dit Marie de Magdala avec sa voix d’orgue du fond de la salle. « Marie est contente chaque fois qu’elle peut s’humilier en rappelant le passé… » soupire Marthe qui le voudrait effacé du souvenir de tous les cœurs. (VIII, 44, 379)

JÉSUS A EN EFFET TRIOMPHÉ : IL A ENFIN OBTENU DE MARIE-MAGDELEINE QU'ELLE ARRIVE AU TERME DE SA TRANSFORMATION SPIRITUELLE, ET QU'ELLE NE S'ARRÊTE PAS EN CHEMIN, À UN AMOUR SEULEMENT HUMAIN AUQUEL NOTRE SEIGNEUR N'AURAIT PAS PU RÉPONDRE, LUI L'HOMME-DIEU PUR ET SANS TACHE.

IL A TRIOMPHÉ, AYANT ARRACHÉ SA PROIE AU DÉMON, LA CONDUISANT DE LA FANGE JUSQU'AU PLUS SUBLIME AMOUR DIVIN.

S'HUMILIER PUBLIQUEMENT DE SON PASSÉ DE PÉCHEUR, VOILÀ LE PROPRE DES GRANDS ATHLÈTES DU CHRIST AILLANT VAINCU TOUT RESPECT HUMAIN, TEL SAINT PAUL : "LE CHRIST EST VENU SAUVER LES PÉCHEURS, DONT JE SUIS LE PREMIER".

CE N'ÉTAIT PAS UN VAIN MOT DANS SA BOUCHE.


« Jésus » s’autorise même à comparer les disciples entre elles, comme dans ce dialogue sans nuances avec Marthe :
« Sais-tu qui, parmi mes plus intimes, a su changer sa nature pour devenir du Christ, comme le Christ le veut ? Une seule : ta sœur Marie. Elle est partie d’une animalité complète et pervertie pour atteindre une
spiritualité angélique. Et cela par l’unique force de l’amour. » (IX, 6, 27)

QUAND ON RELIE LE PASSAGE CÉLÈBRE DE "MARTHE ET MARIE", DANS L'OEUVRE DE MARIA VALTORTA, ON CONSTATE QUE JÉSUS NE SE MET À COMPARER MARTHE AVEC SA SOEUR MARIE QUE LORSQUE LA PREMIÈRE A VISIBLEMENT BESOIN D'UNE SALUTAIRE HUMILIATION, CAR ELLE S'ÉNERVE POSITIVEMENT CONTRE SA SOEUR INNOCENTE, EN CETTE CIRCONSTANCE.

L'HUMILIATION D'UN SAINT DEVANT LA SAINTETÉ D'AUTRUI EST UN TRAIT RÉCURRENT DANS LA SPIRITUALITÉ DEPUIS LA NUIT DES TEMPS. ET BIEN PEU SAINT SERAIT QUI VOUDRAIT S'Y SOUSTRAIRE !

IL N'Y A QU'À SE RAPPELER L'HISTOIRE DE SAINT ANTOINE LE GRAND ET SAINT PAUL DE THEBE, PAR EXEMPLE.

VOILÀ ENSUITE LE PROPRE DES TRÈS GRANDS PÉCHEURS CONVERTIS PAR LE CHRIST, TELS QUE SAINTE MARIE MAGDELEINE : ILS NE VEULENT À AUCUN PRIX S'ARRÊTER EN CHEMIN, OU MONTER PAR DES VOIES SINUEUSES. ILS VONT JUSQU'AU BOUT, TRÈS VITE, AVEC LA FORCE DES AIGLES, ET RÉPARENT AINSI LEUR ÉGAREMENT PAR LA RADICALITÉ DE LEUR CONVERTION.

AINSI, DE DIGNES DE MÉPRIS QU'ILS ÉTAIENT, ILS DEVIENNENT LES MODÈLES DU TROUPEAUX, ET LE CHRIST NE SE PRIVE PAS DE LES DONNER EN EXEMPLE : TELLE SERA PLUS TARD SAINTE MARIE L'EGYPTIENNE, DONT LA VIE, COMMENCÉE DANS LA FANGE POUR S'ÉLEVER RAPIDEMENT AUX CONFINS DE LA SAINTETÉ, STUPÉFIE LES GÉNÉRATIONS DE CHRÉTIENS DEPUIS PRÈS DE 2000 ANS.

GLOIRE SOIT RENDU À DIEU, SI ADMIRABLE DANS SES SAINTS !


Ce ne sont pas les femmes qui sont seules concernées.

ENCORE HEUREUX !

Ainsi « Jésus » déclare-t-il aux disciples Manaën et
Timon qu’il les estime enfin purifiés, toujours avec cette expression négativement connotée d’ « humanité » :
« Vous êtes guéris de toute humanité dans votre amour pour moi ».

S'IL NE FALLAIT PAS "FAIRE MOURIR LE VIEIL HOMME" DANS LE COEUR DE SES DISCIPLES, S'IL S'AGISSAIT JUSTE POUR LE CHRIST DE MAGNIFIER L'AMOUR HUMAIN SUR CETTE TERRE, ON COMPREND ASSEZ MAL LA NÉCESSITÉ POUR LUI DE "CRUCIFIER LE VIEIL HOMME SUR LE BOIS DE LA CROIX, POUR QUE RESSUSCITE L'HOMME NOUVEAU, INCORRUPTIBLE"...

Ceux-ci finissent
par céder à l’invitation de « Jésus » à se jeter sur sa poitrine (Cf. VII, 184, 193).

CAR CE GESTE EST ALORS DEVENU LE SIGNE D'UN AMOUR AUTHENTIQUEMENT SPIRITUEL, ET NON L'ASSOUVISSEMENT CONPULSIF ET ÉGOÏSTE DE LA CHAIR.

IL EST TRÈS ÉTONNANT DE CONSTATER CETTE FIXATION NÉGATIVE DE GC POUR LES GESTES DE L'AMOUR, LES TROUVANT SANS DOUTE "DÉGRADANTS" OU "TROP INCARNÉS" POUR LE CHRIST, ALORS QUE NOUS VOYONS SAINT JEAN S'APPUYER SUR SA POITRINE DANS L'ÉVANGILE, OÙ IL EST APPELÉ "LE DISCIPLE QUE JÉSUS AIMAIT" - C'EST-À-DIRE CELUI QUI ÉTAIT LE PLUS CAPABLE D'ACCUEILLIR L'AMOUR DU VERBE INCARNÉ.

PARDON DE LE REDIRE : MAIS IL Y A ANGUILLE SOUS ROCHE, ET NOUS ALLONS LE DÉCOUVRIR TRÈS BIENTÔT DANS LE PROCHAIN VOLET.

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HONORE TON PERE ET TA MÈRE

Jésus commence à parler. "La paix soit avec vous tous.

Puisque maintenant vous venez ici dès le matin, j’ai pensé qu’il serait plus pratique que je vous parle de Dieu le matin et que vous partiez à midi. J’ai pensé aussi à loger les pèlerins qui ne peuvent pas retourner chez eux dans la soirée. Je suis pèlerin, à mon tour, et je ne possède que le minimum indispensable que m’a donné la piété d’un ami. Jean a encore moins que Moi. Mais vers Jean vont des personnes en bonne santé ou simplement peu malades, estropiés, aveugles, muets. Pas des mourants ou de grands fiévreux comme vers Moi. Ils vont à lui pour le baptême de pénitence. Vers Moi, vous venez aussi pour la guérison des corps. La Loi dit : “Aime ton prochain comme toi-même”
[1]. Je pense et je dis : comment montrerais-je mon amour pour les frères si je fermais mon cœur à leurs besoins, même physiques ? Et je conclu : je leur donnerai ce qu’on m’aura donné. Je tendrai la main aux riches, je quêterai pour le pain des pauvres. En renonçant à mon lit, j’accueillerai celui qui est fatigué et souffrant.

Nous sommes tous frères. Et l’amour ne se prouve pas par des paroles mais par des actes. Celui qui ferme son cœur à son semblable a un cœur de Caïn. Celui qui n’a pas d’amour est révolté contre le commandement de Dieu. Nous sommes tous frères. Et pourtant je vois et vous voyez que même à l’intérieur des familles — là où un même sang unit, et avec le sang et la chair, la fraternité qui nous vient d’Adam — il y a des haines et des désaccords. Les frères sont contre les frères, les fils contre leurs parents, les conjoints ennemis l’un de l’autre.


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319> Mais, pour n’être pas toujours de mauvais frères, et des époux un jour adultères, il faut apprendre dès le premier âge le respect envers la famille, organisme qui est le plus petit et le plus grand du monde. Le plus petit par rapport à l’organisme d’une cité, d’une région, d’une nation, d’un continent. Mais le plus grand parce que le plus ancien; parce que établi par Dieu quand l’idée de patrie, de pays n’existait pas encore, mais que déjà était vivant et actif le noyau familial, source pour la race et pour les races, petit royaume où l’homme est roi, la femme reine et les fils des sujets. Est-ce qu’un royaume peut durer si entre ceux qui l’habitent il y a la division et l’inimitié ? Il ne peut pas durer. Et en vérité une famille ne se maintient pas sans obéissance, respect, économie, bonne volonté, amour du travail, affection.

122.11 - “Honore
ton père et ta mère” dit le Décalogue[2].

Comment les honore-t-on ? Pourquoi doit-on les honorer ?

L’honneur suppose une obéissance véritable, un amour sans failles, un confiant respect, une crainte respectueuse qui n’exclut pas la confiance, mais en même temps ne nous fait pas traiter les personnes âgées comme si nous étions des esclaves et des inférieurs. On doit les honorer car, après Dieu, nos pères et mères nous ont donné la vie et ont subvenu à tous nos besoins matériels, ils ont été les premiers maîtres et les premiers amis du jeune être arrivé sur la terre. On dit : “Dieu te bénisse ”, on dit : “merci ” à quelqu’un qui ramasse un objet tombé ou qui nous donne un morceau de pain. Et à ceux qui se tuent au travail pour nous rassasier, pour tisser nos vêtements et les tenir propres, à ceux qui se lèvent pour surveiller notre sommeil, se refusent le repos pour nous soigner, nous font un lit de leur sein dans nos plus douloureuses fatigues, nous ne dirions pas, avec amour : “Dieu te bénisse” et “merci” ?

Ce sont nos maîtres. Le maître, on le craint et on le respecte. Mais le maître nous prend en charge quand déjà nous savons ce qui est indispensable pour nous conduire, nous nourrir et dire les choses essentielles, et il nous laisse quand le plus dur enseignement de la vie, c’est à dire “le savoir vivre”, doit nous être encore enseigné. Et c’est le père et la mère qui nous préparent à l’école d’abord, puis à la vie.


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320> Ce sont nos amis. Mais quel ami peut-être plus ami qu’un père ? Quelle amie plus amie qu’une mère ? Pouvez-vous avoir peur d’eux ? Pouvez-vous dire : “Il me trahit, elle me trahit ” ? Et pourtant, voici le sot jeune homme et la jeune fille encore plus sotte qui prennent pour amis des étrangers et ferment leur cœur à leur père et à leur mère et se gâtent l’esprit et le cœur par des relations imprudentes, pour ne pas dire coupables, et causes de larmes du père et de la mère, larmes qui coulent comme des gouttes de plomb fondu sur le cœur de leurs parents. Ces larmes, pourtant, Je vous le dis, ne tombent pas dans la poussière et l’oubli. Dieu les recueille et les compte. Le martyre d’un père que l’on foule aux pieds sera récompensé par le Seigneur. Mais le supplice qu’un fils inflige à son père ne sera pas oublié, même si le père et la mère, dans leur douloureux amour, implorent la pitié de Dieu pour leur fils coupable.

“Honore ton père et ta mère, si tu veux vivre longuement sur la terre” est-il dit
[3]. Et j’ajoute : “Et éternellement dans le Ciel ”.

Trop léger serait le châtiment de vivre peu sur la terre pour avoir manqué à ses parents ! L’au-delà n’est pas une baliverne et, dans l’au-delà, on sera récompensé ou puni d’après la vie que l’on aura menée sur la terre. Celui qui manque à son père, manque à Dieu, car Dieu a donné en faveur du père un commandement d’amour, et celui-là pèche, qui ne l’aime pas. Aussi perd-il de cette façon plus que la vie matérielle, la vraie vie dont je vous ai parlé, il va à la rencontre de la mort, il est déjà mort puisque son âme est en disgrâce auprès de son Seigneur. Il a déjà en lui-même le crime parce qu’il blesse l’amour le plus saint après celui de Dieu. Il porte en lui les germes des futurs adultères car un fils mauvais devient un époux infidèle. Il a en lui les tendances à la perversion sociale, parce que d’un mauvais fils sort un futur voleur, un assassin sinistre et violent, un froid usurier, un libertin séducteur, un jouisseur cynique, l’être répugnant qui trahit sa patrie, ses amis, ses enfants, son épouse, tout le monde. Et pouvez-vous avoir de l’estime et de la confiance pour celui qui n’a pas hésité à trahir l’amour d’une mère, et s’est moqué des cheveux blancs d’un père ?

122.12 - Cependant, écoutez encore, car au devoir des enfants correspond un semblable devoir des
parents. Malédiction aux fils coupables ! Mais malédiction aussi aux parents coupables. Agissez de façon que vos enfants ne puissent vous critiquer ni vous imiter dans le mal. Faites-vous aimer par un amour donné avec justice et miséricorde.

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321> Dieu est Miséricorde. Que les parents, qui viennent tout de suite après Dieu, soient miséricorde. Soyez l’exemple et le réconfort de vos enfants. Soyez pour eux la paix et leur guide. Soyez leur premier amour. Une mère est toujours la première image de l’épouse que nous voudrions avoir. Un père a, pour ses jeunes filles, le visage qu’elles rêvent pour leur époux. Faîtes surtout que vos fils et vos filles choisissent sagement leurs futurs conjoints, en pensant à leur mère, à leur père, et en voulant chez eux ce qui se trouve en leur père, en leur mère : une vertu vraie.

Si je devais parler jusqu’à épuiser ce sujet, le jour et la nuit ne suffiraient pas. J’abrège donc par amour pour vous. Pour le reste, que l’Esprit Éternel vous le dise. Moi, je jette la semence et puis je m’en vais. Mais la semence chez les bons fera pousser des racines et produira un épi. Allez. La paix soit avec vous."

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AUTRES PASSAGES DES ÉVANGILES, OÙ JÉSUS ENSEIGNE TRÈS CLAIREMENT L'ABANDON DE L'AMOUR POSSESSIF :

" PIERRE LE PRIT À PART ET SE MIT À LE MORIGÉNER APRÈS QU'IL EUT ANNONCÉ SA PASSION : "NON, MAÎTRE, CELA NE T'ARRIVERA PAS ! " ( AMOUR POSSESSIF S'IL EN EST )

JÉSUS SE RETOURNA ET LUI DIT :
" PASSE DERRIÈRE MOI, SATAN ! TU ME FAIS OBSTACLE ! CAR TES PENSÉES NE SONT PAS CELLES DE DIEU, MAIS CELLE DES HOMMES ! "

" SI QUELQU'UN VIENT À MA SUITE SANS ME PRÉFÉRER À SA MÈRE, À SON PÈRE, SA FEMME, SES ENFANTS, IL N'EST PAS DIGNE D'ÊTRE MON DISCIPLE. "

"QUI AIME SA VIE LA PERD. MAIS QUI PERDRA SA VIE À CAUSE DE MOI LA CONSERVERA EN VIE ÉTERNELLE ! "

"SI QUELQU'UN VEUT VENIR À MA SUITE, QU'IL RENONCE À LUI-MÊME, QU'IL PRENNE SA CROIX, ET QU'IL ME SUIVE."

"LÀ OÙ EST TON TRÉSOR, LÀ AUSSI SERA TON COEUR" ( SUR LA TERRE, OU AU CIEL )

LE CHRIST NE POUVAIT PAS PLUS PRÊCHER LE DÉTACHEMENT DE TOUT AMOUR POSSESSIF DANS LES SAINTS EVANGILES !!!

ET SA SAINTE ET DOULOUREUSE PASSION, QUI DÉTACHA DE LUI DE FAÇON SI BRUTALE ET INATTENDUE SES APÔTRES ( MALGRÉ LES ANNONCES QU'IL EN FIT ! ), N'EST-ELLE PAS SUFFISANTE À ELLE SEULE POUR PRÊCHER ON NE PEUT PLUS RADICALEMENT L'ABANDON DE TOUT AMOUR POSSESSIF TERRESTRE ??
apvs
Où GC est démasqué comme NÉGATEUR de l'oeuvre de Maria Valtorta :
HONORE TON PERE ET TA MÈRE
Jésus commence à parler. "La paix soit avec vous tous.
Puisque maintenant vous venez ici dès le matin, j’ai pensé qu’il serait plus pratique que je vous parle de Dieu le matin et que vous partiez à midi. J’ai pensé aussi à loger les pèlerins qui ne peuvent pas retourner chez eux dans la soirée. Je …
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Où GC est démasqué comme NÉGATEUR de l'oeuvre de Maria Valtorta :

HONORE TON PERE ET TA MÈRE

Jésus commence à parler. "La paix soit avec vous tous.

Puisque maintenant vous venez ici dès le matin, j’ai pensé qu’il serait plus pratique que je vous parle de Dieu le matin et que vous partiez à midi. J’ai pensé aussi à loger les pèlerins qui ne peuvent pas retourner chez eux dans la soirée. Je suis pèlerin, à mon tour, et je ne possède que le minimum indispensable que m’a donné la piété d’un ami. Jean a encore moins que Moi. Mais vers Jean vont des personnes en bonne santé ou simplement peu malades, estropiés, aveugles, muets. Pas des mourants ou de grands fiévreux comme vers Moi. Ils vont à lui pour le baptême de pénitence. Vers Moi, vous venez aussi pour la guérison des corps. La Loi dit : “Aime ton prochain comme toi-même”
[1]. Je pense et je dis : comment montrerais-je mon amour pour les frères si je fermais mon cœur à leurs besoins, même physiques ? Et je conclu : je leur donnerai ce qu’on m’aura donné. Je tendrai la main aux riches, je quêterai pour le pain des pauvres. En renonçant à mon lit, j’accueillerai celui qui est fatigué et souffrant.

Nous sommes tous frères. Et l’amour ne se prouve pas par des paroles mais par des actes. Celui qui ferme son cœur à son semblable a un cœur de Caïn. Celui qui n’a pas d’amour est révolté contre le commandement de Dieu. Nous sommes tous frères. Et pourtant je vois et vous voyez que même à l’intérieur des familles — là où un même sang unit, et avec le sang et la chair, la fraternité qui nous vient d’Adam — il y a des haines et des désaccords. Les frères sont contre les frères, les fils contre leurs parents, les conjoints ennemis l’un de l’autre.


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319> Mais, pour n’être pas toujours de mauvais frères, et des époux un jour adultères, il faut apprendre dès le premier âge le respect envers la famille, organisme qui est le plus petit et le plus grand du monde. Le plus petit par rapport à l’organisme d’une cité, d’une région, d’une nation, d’un continent. Mais le plus grand parce que le plus ancien; parce que établi par Dieu quand l’idée de patrie, de pays n’existait pas encore, mais que déjà était vivant et actif le noyau familial, source pour la race et pour les races, petit royaume où l’homme est roi, la femme reine et les fils des sujets. Est-ce qu’un royaume peut durer si entre ceux qui l’habitent il y a la division et l’inimitié ? Il ne peut pas durer. Et en vérité une famille ne se maintient pas sans obéissance, respect, économie, bonne volonté, amour du travail, affection.

122.11 - “Honore
ton père et ta mère” dit le Décalogue[2].

Comment les honore-t-on ? Pourquoi doit-on les honorer ?

L’honneur suppose une obéissance véritable, un amour sans failles, un confiant respect, une crainte respectueuse qui n’exclut pas la confiance, mais en même temps ne nous fait pas traiter les personnes âgées comme si nous étions des esclaves et des inférieurs. On doit les honorer car, après Dieu, nos pères et mères nous ont donné la vie et ont subvenu à tous nos besoins matériels, ils ont été les premiers maîtres et les premiers amis du jeune être arrivé sur la terre. On dit : “Dieu te bénisse ”, on dit : “merci ” à quelqu’un qui ramasse un objet tombé ou qui nous donne un morceau de pain. Et à ceux qui se tuent au travail pour nous rassasier, pour tisser nos vêtements et les tenir propres, à ceux qui se lèvent pour surveiller notre sommeil, se refusent le repos pour nous soigner, nous font un lit de leur sein dans nos plus douloureuses fatigues, nous ne dirions pas, avec amour : “Dieu te bénisse” et “merci” ?

Ce sont nos maîtres. Le maître, on le craint et on le respecte. Mais le maître nous prend en charge quand déjà nous savons ce qui est indispensable pour nous conduire, nous nourrir et dire les choses essentielles, et il nous laisse quand le plus dur enseignement de la vie, c’est à dire “le savoir vivre”, doit nous être encore enseigné. Et c’est le père et la mère qui nous préparent à l’école d’abord, puis à la vie.


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320> Ce sont nos amis. Mais quel ami peut-être plus ami qu’un père ? Quelle amie plus amie qu’une mère ? Pouvez-vous avoir peur d’eux ? Pouvez-vous dire : “Il me trahit, elle me trahit ” ? Et pourtant, voici le sot jeune homme et la jeune fille encore plus sotte qui prennent pour amis des étrangers et ferment leur cœur à leur père et à leur mère et se gâtent l’esprit et le cœur par des relations imprudentes, pour ne pas dire coupables, et causes de larmes du père et de la mère, larmes qui coulent comme des gouttes de plomb fondu sur le cœur de leurs parents. Ces larmes, pourtant, Je vous le dis, ne tombent pas dans la poussière et l’oubli. Dieu les recueille et les compte. Le martyre d’un père que l’on foule aux pieds sera récompensé par le Seigneur. Mais le supplice qu’un fils inflige à son père ne sera pas oublié, même si le père et la mère, dans leur douloureux amour, implorent la pitié de Dieu pour leur fils coupable.

“Honore ton père et ta mère, si tu veux vivre longuement sur la terre” est-il dit
[3]. Et j’ajoute : “Et éternellement dans le Ciel ”.

Trop léger serait le châtiment de vivre peu sur la terre pour avoir manqué à ses parents ! L’au-delà n’est pas une baliverne et, dans l’au-delà, on sera récompensé ou puni d’après la vie que l’on aura menée sur la terre. Celui qui manque à son père, manque à Dieu, car Dieu a donné en faveur du père un commandement d’amour, et celui-là pèche, qui ne l’aime pas. Aussi perd-il de cette façon plus que la vie matérielle, la vraie vie dont je vous ai parlé, il va à la rencontre de la mort, il est déjà mort puisque son âme est en disgrâce auprès de son Seigneur. Il a déjà en lui-même le crime parce qu’il blesse l’amour le plus saint après celui de Dieu. Il porte en lui les germes des futurs adultères car un fils mauvais devient un époux infidèle. Il a en lui les tendances à la perversion sociale, parce que d’un mauvais fils sort un futur voleur, un assassin sinistre et violent, un froid usurier, un libertin séducteur, un jouisseur cynique, l’être répugnant qui trahit sa patrie, ses amis, ses enfants, son épouse, tout le monde. Et pouvez-vous avoir de l’estime et de la confiance pour celui qui n’a pas hésité à trahir l’amour d’une mère, et s’est moqué des cheveux blancs d’un père ?

122.12 - Cependant, écoutez encore, car au devoir des enfants correspond un semblable devoir des
parents. Malédiction aux fils coupables ! Mais malédiction aussi aux parents coupables. Agissez de façon que vos enfants ne puissent vous critiquer ni vous imiter dans le mal. Faites-vous aimer par un amour donné avec justice et miséricorde.

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321> Dieu est Miséricorde. Que les parents, qui viennent tout de suite après Dieu, soient miséricorde. Soyez l’exemple et le réconfort de vos enfants. Soyez pour eux la paix et leur guide. Soyez leur premier amour. Une mère est toujours la première image de l’épouse que nous voudrions avoir. Un père a, pour ses jeunes filles, le visage qu’elles rêvent pour leur époux. Faîtes surtout que vos fils et vos filles choisissent sagement leurs futurs conjoints, en pensant à leur mère, à leur père, et en voulant chez eux ce qui se trouve en leur père, en leur mère : une vertu vraie.

Si je devais parler jusqu’à épuiser ce sujet, le jour et la nuit ne suffiraient pas. J’abrège donc par amour pour vous. Pour le reste, que l’Esprit Éternel vous le dise. Moi, je jette la semence et puis je m’en vais. Mais la semence chez les bons fera pousser des racines et produira un épi. Allez. La paix soit avec vous."