C'est Boff qui le dit
...Le père Clodovis Boff... a mené une autocritique lucide de sa pensée, admettant que l'erreur fondamentale de la théologie de la libération résidait dans le fait d'avoir fait de «l'option pour les pauvres» son axe ou centre épistémologique, remplaçant en fait la primauté transcendante de Dieu. Dans cette inversion de la primauté épistémologique, «le premier principe opératoire de la théologie n'est plus Dieu, mais la personne pauvre». La racine de cette erreur, selon Boff, remonte à la «révolution anthropologique» dans la pensée moderne qui pose l'homme comme le nouvel axe mundi. Aux origines de la tendance anthropologique de la modernité, selon lui, au protestantisme (en particulier dans la formulation libérale de Schleiermacher), au modernisme et à la théologie transcendantale de Rahner....
in Hommage du pape Léon XIV au CELAM de Dom Helder Câmara
Robert Morrison | Remnant
C'est le frère de l'abominable Leonardo Boff, le "théologien de la libération" et le copain de Karl Rahner. Dans l'Église Catholique, la "révolution anthropologique dans la pensée moderne qui pose l'homme comme le nouvel axe mundi" vient de "saint" Paul VI, avec son célèbre "Nous, plus que quiconque, Nous avons le Culte de l'Homme" (12/1965).