Si vous affirmez, Kée, que Maria "crachait" sur dom Miglioroni en disant :
- 1 ) qu'il partageait le même péché que les autres
- 2 ) qu'il manquait de charité morale envers elle ( savez-vous seulement pourquoi elle dit cela ? Non, et vous n'en avez cure )
- 3 ) qu'elle lui avait montré toutes les violations du droit canon accomplies par le Saint Office ( je vous ai rappelé les faits, les avez-…Plus
Si vous affirmez, Kée, que Maria "crachait" sur dom Miglioroni en disant :
- 1 ) qu'il partageait le même péché que les autres
- 2 ) qu'il manquait de charité morale envers elle ( savez-vous seulement pourquoi elle dit cela ? Non, et vous n'en avez cure )
- 3 ) qu'elle lui avait montré toutes les violations du droit canon accomplies par le Saint Office ( je vous ai rappelé les faits, les avez-vous déjà oublié en quelques heures ? )
- 4 ) qu'au lieu de la comprendre et de la défendre, il se retournait contre elle ( pour qu'elle raison objective ? ) comme une vipère dont on aurait marché sur la queue , en l'accusant d'être injuste, dure, hostile...
alors, vous êtes incapable de distinguer la mise en lumière d'un comportement injustifiable, inapproprié et répréhensible, avec un quelconque esprit de vengeance.
Vous n'avez jamais lu qu'un saint aurait agit ainsi envers son prochain ? C'est parce que votre culture spirituelle est pauvre et défaillante.
Migliorini se comportait comme un "charismatoque" avant l'heure, et c'était du poison pour la promotion juste et obéissante de l'oeuvre, ce qui fait que Maria Valtorta parlait de lui en ces termes fleuris, lorsque les rapports tournèrent au pire avec les servites ( qui tentèrent de s'approprier l'oeuvre, en la faisant signer par un des leurs ) :
- "l’ineffable", mais aussi le "pagliaccio" ( bateleur, clown, fig : personne peu digne de confiance, ou qui se couvre de ridicule. )
Même chose avec l'ordre des servites :
" Je veux voir ce qu'il a le courage de proposer et de s'approprier. Et puis, il entendra ces notes ! Certainement que lui ( dom Migliorini ) croit que je suis en train de céder. Au contraire, je suis devenue en acier trempé ! J'exige qu'ils me laissent en paix. Je veux qu'ils ne s'occupent plus de rien. Ils ont fait suffisamment de tort à l'Oeuvre et à la créature. Ça suffit."
L'espérance de revirements et de temps meilleurs ne cessa jamais, mais padre Pennoni ne put que faire souffrir davantage Maria Valrorta en lui communiquant que padre Migliorini ne la croyait plus. ( ... )
"Maria Valtorta, sa vie, ses visions, sa croix", par dom Zucchini.
Note 408 du livre :
Si à quelques pieuses personnes semblent excessifs les mots de Maria Valtorta, padre Berti lui-même dans la note 16 de la première édition de l'autobiographie, a rappelé les "invectives" de saint Jérôme contre Rufin, avec lesquelles le Saint honore le moine de "porc qui grogne", dont les doctrines sont des Grunianae familiae stercora ( excréments de porcs ).
À quelqu'un, il ne plaira peut-être pas que nous soyons descendu à de tels détails : mais nous l'avons estimé nécessaire pour ceux qui, par la suite, voudront comprendre la personnalité de Maria Valtorta et en expliquer le phénomène.
Du reste, qu'on se réjouisse : nous avons profité de l'occasion pour la rapprocher, timidement et modestement, d'un grand saint et très grand docteur de l'Eglise : saint Jérôme ! ( Corrado Berti, in Maria Valtorta, Autobiographia prima, p.IX ).
Cher Kée, étant vous-même dors et déjà réduit au silence par ce témoignage sur saint Jérôme, j'aimerais également vous parler d'un autre fait assez peu connu, et que vous êtes donc tout excusé de ne pas connaître du tout, car il est très peu cité, surtout dans le milieu traditionnel.
Il s'agit d'un certain Pierre, qui dit-on, était une sorte de pape institué par le Christ Lui-même pour diriger son Église. Un certain Paul de Tarse, récemment converti du judaïsme à la foi chrétienne et qui était venu lui rendre allégeance comme au premier des apôtres, le critiqua publiquement, lui, son supérieur hiérarchique !
Ce ne fut pas simplement à mère Machin ou père Truc qu'il se confia, mais en pleine assemblée, et pour reprocher à Pierre son comportement dissimulateur.
Encore une fois, puisque cet épisode est fort peu connu, je vous excuse de cette lacune : mais cela explique bien que, quand elle est constructive et inévitable, il faut savoir critiquer même un supérieur. Ne le faites-vous pas vous-même quotidiennement au sujet de certains papes récents ? Alors, cher monsieur...
Et puis, voici un dernier élément tellement inconnu lui-aussi qu'il a échappé naturellement à votre esprit si sûr et sans défaillance :
au cours d'une certaine apparition, la Vierge Marie décrit les prêtres du futurs comme "un cloaque d'impureté", vous avez bien entendu, cher Kée !
Peut-être que vous ne voyez pas de quelle apparition je veux parler, ou peut-être qu'à cause de ces paroles si calomnieuses, la Sainte Vierge n'est peut-être pas si "sainte" à vos yeux, puisqu'elle se permet ainsi de "cracher sur les prêtres de son Fils"...