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5) Cana - « Jésus » et sa mère : des relations mère-fils d’une étouffante possessivité ? réfutation de l'article de mr Guillaume Chevallier

2. Jésus et sa mère

Guillaume Chevallier, « Aspects psychologiques des personnages de l’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta », Annexe II du Charitas 14 (2020). [télécharger]

( NB : mes remarques n'engage que moi et ceux qui veulent bien me lire. Il ne s'agit ici que d'un droit de réponse à un article, et non d'une attaque personnelle à l'encontre de mr Guillaume Chevallier. )

SUIVANT
PRÉCÉDENT
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ON VA VOIR COMMENT, POUR GC, IL EST INTOLÉRABLE QUE MARIE ET JÉSUS PUISSENT TOUT PARTAGER, ET S'AIMER AVEC UNE VÉRITABLE TENDRESSE.

"LAISSEZ VENIR À MOI LES PETITS ENFANTS", ÇA OUI ! CELA RENTRE DANS LA LOGIQUE BASIQUE DE L'AUTEUR DE L'ARTICLE,

MAIS QU'ON PUISSE LAISSER VENIR JÉSUS, L'ENFANT PARFAIT, PRÈS DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE SA MÈRE ! AH ÇA, NON !!! PAS QUESTION DE TOLÉRER UNE FARCE PAREILLE, POUR GC ! C'EST IMMÉDIATEMENT D'UNE "ÉTOUFFANTE POSSESSIVITÉ", MÊME SI NOUS VERRONS COMMENT MARIE NE FIT QUE SE FAIRE L'HUMBLE SERVANTE DU SERVITEUR SOUFFRANT.

GC VA DONC ORGANISER UNE VÉRITABLE "CHASSE À LA TENDRESSE", ET DISTRIBUER DE "BONNES CALOTTES" À NOS ENNAMOURÉS, QUI ONT LE TORT DE N'AVOIR QU'UN SEUL COEUR L'UN ET L'AUTRE.


Les femmes tiennent une grande place dans l’œuvre de Maria Valtorta.

OUI, MAIS ATTENTION À LA MAUVAISE FOI ! LES FEMMES TIENNENT UNE GRANDE PLACE DANS LES ÉVANGILES TOUT COURT, ET IL N'EST PAS LA PEINE DE LE PROUVER.

Le groupe des disciples femmes est actif et souvent représenté. Les mères, surtout, sont omniprésentes autour du cercle des disciples : Marie, la mère de Jésus, qui se distingue de toutes par ses qualités et le nombre de ses interventions, mais aussi la mère des fils de Zébédée, la mère de Judas et d’autres encore.

VOILÀ QUI EST DIT. MAIS QUEL EST L'INTÉRÊT DE CE PETIT RÉSUMÉ, SINON DE DÉCOURAGER D'EN SAVOIR PLUS PAR UNE FRUCTUEUSE LECTURE PERSONNELLE ?

Si la part belle leur est faite et que certaines qualités leur sont reconnues, il n’est pas rare pourtant que les femmes soient sévèrement jugées.

MÊME SI L'ON DÉCOUVRE TOUT AU LONG DE L'OEUVRE LA PRÉVENANCE SANS ÉGALE DE JÉSUS À L'ÉGARD DES PÉCHEURS, USANT D'UNE DÉLICATESSE INFINIE POUR NE PAS LES BLESSER MAIS SEULEMENT LES ATTIRER À LUI,

LE SAUVEUR, LE VRAI MÉDECIN DES ÂMES, N'ÉTAIT PAS VENU SUR LA TERRE POUR PASSER DE LA POMMADE DANS LE DOS À QUI QUE CE SOIT, HOMME OU FEMME ! UN MÉDECIN QUI REFUSERAIT DE DÉCOUVRIR LA PLAIE QU'IL DOIT SOIGNER SERAIT MOLIERESQUE...

QUI LIRA L'OEUVRE CONSTATERA À QUEL POINT LES HOMMES "EN PRENNENT POUR LEUR GRADE", AU MOINS AUTANT QUE LES FEMMES : ET TANT MIEUX ! ON NE LIT PAS L'EVANGILE POUR RESTER SUR SON STATU-QUO !

ÈVE AVAIT UNE LOURDE FAUTE, AYANT ENTRAÎNÉ ADAM DANS LA CHUTE, MÊME SI BIEN SÛR, TOUS DEUX FURENT TROUVÉS ÉGALEMENT RESPONSABLES ( SPÉCIALEMENT EN SE REJETANT LA FAUTE ). ET JÉSUS SAVAIT EXACTEMENT COMMENT S'ADRESSER AU SEXE FAIBLE, NON POUR LE RABAISSER, MAIS POUR LE GUÉRIR ET LE CONDUIRE À LA PLUS HAUTE SAINTETÉ.

ET IL N'Y A QU'À LIRE L'ÉVOLUTION QUE FIT MARIE MAGDELEINE AUPRÈS DE SON MAÎTRE AUSSI DOUX QU'INTRANSIGEANT, ABSORBANT SON ENSEIGNEMENT QUI FUT POUR ELLE LA MEILLEURS PART, POUR COMPRENDRE À QUEL POINT CELUI-CI ÉTAIT PLEINEMENT JUSTIFIÉ DANS SES MOINDRES JUGEMENTS.

UN MAÎTRE A LES DISCIPLES QU'IL MÉRITE : ON COMPREND TOUTE LA GRANDEUR DU CHRIST EN OBSERVANT LES FEMMES DISCIPLES, TOUT SPÉCIALEMENT MARIE MAGDELEINE.


Par exemple, Jésus déclare à Porphyrée (que Maria Valtorta désigne comme la femme de Pierre) : « Je sais que tu sais te taire, vertu très rare chez les femmes. » (VII, 158, 28)

ET MARIA VALTORTA, DANS SA DESCRIPTION DU BANQUET DU MARIAGE DE CANA, VA EN DONNER UN PETIT EXEMPLE SAVOUREUX, DE CES FEMMES QUI DÉCIDÉMENT ON PARFOIS BIEN DU MAL À SE TAIRE ! POURQUOI S'EN FORMALISER ? EST-CE QUE CELA NE FAIT PAS PARTIE DES GRANDS TRAITS DE LA PSYCHOLOGIE HUMAINE, AVOUONS-LE HUMBLEMENT ?

EST-CE QUE D'AILLEURS, ON N'ENTEND PAS UN SAINT PAUL DEMANDER AUX FEMMES DE SE TAIRE, ET QU'IL LEUR DÉFEND D'ENSEIGNER AUX HOMMES ? CONTRE CELA, ON N'ENTEND PAS GC SE FORMALISER DANS SON ARTICLE À CHARGE... C'EST D'UN DÉSÉQUILIBRE CURIEUX.

EST-CE QUE CE TRAIT DE LEUR CARACTÈRE EMPÊCHE NOS CHÈRES SOEURS :
- DE SAVOIR LE FAIRE MENTIR ?
- DE NOUS SURPASSER SUR BIEN D'AUTRES ASPECTS, NOUS LES HOMMES ?

SI L'ARTICLE DE GC S'APPELLE "PSYCHOLOGIQUE", POURQUOI SURSAUTE-T-IL À LA MOINDRE PAROLE DE BON SENS PSYCHOLOGIQUE DE BASE ? C'EST SUSPECT.

APRÈS, C'EST BIEN SÛR ! DIRE CELA, C'EST NÉCESSAIREMENT PROVOQUER. ET IL Y A INTÉRÊT APRÈS À "EN AVOIR SOUS LE PIED" EN MATIÈRE DE SAGESSE, LORSQU'ON SE PERMET CE GENRE DE REMARQUE !

MAIS CELA TOMBE ON NE PEUT MIEUX : CAR PRÉCISÉMENT.... JÉSUS NOTRE SEIGNEUR "EN A SOUS LE PIED", ET VA DIVINEMENT LE MONTRER, AVEC AUTORITÉ ET DOUCEUR, DURANT LES 10 TOMES, POUR LE PLUS GRAND BIEN DE LA GENTE FÉMININE ET MASCULINE.

VOICI PEUT-ÊTRE DEUX PETITS EXEMPLES QUI POURRAIENT SERVIR À L'ÉDIFICATION PERSONNELLE DE MR CHEVALLIER, QUI SEMBLE BIEN LES IGNORER :

1 ) LE PADRE PIO ÉTAIT APPAREMMENT ASSEZ BOURRU ET DISTANT AVEC LES FEMMES.

2 ) SAINT SÉRAPHIM DE SAROV LES APPELAIT MÊME AU DÉBUT DE SA VIE MONASTIQUE : "DES CORNEILLES PEINTES" ! ET IL LES FUYAIT ABSOLUMENT. IL ÉVOLUERA CONSIDÉRABLEMENT PAR LA SUITE, FONDANT MÊME UN MONASTÈRE DE SOEURS.

PAR RAPPORT À EUX, LA REMARQUE DE NOTRE SEIGNEUR EST DOUCE COMME DU MIEL. ET PAR AILLEURS, N'EST-IL PAS NÉCESSAIRE DE METTRE UN FREIN À SA LANGUE, SI L'ON VEUT COMMENCER À APPROCHER DE LA SAGESSE, COMME LE DIT SAINT JACQUES DANS SA LETTRE ?


On n’échappe pas aux clichés sur les belles-mères. Quand Pierre pense à la sienne, il soupire systématiquement ou se plaint : « Mais comme elles sont toutes pareilles, les belles-mères », reconnaissant finalement qu’« il y en a quelques-unes de bonnes » (VII, 164, 65-66)9 .

C'EST TRISTE DE VOIR UN PRÊTRE QUI NE SAIT PAS SOURIRE, DEVANT LES IMPERFECTIONS DU PAUVRE ET BRAVE PÉCHEUR DE POISSON QUE LE CHRIST A CHOISI POUR LE FORMER EN TANT QU'APÔTRE, ET FUTUR CHEF DE SON ÉGLISE TERRESTRE !

QUELLE TRISTESSE DE NE PAS POUVOIR LIRE UN PASSAGE QUI EN DEVIENT DRÔLE TANT IL EST PRIS SUR LE VIF, DÉCRIVANT DE MANIÈRE SAVOUREUSE LE CARACTÈRE IMPOSSIBLE À VIVRE DE LA BELLE-MÈRE DE SIMON, POUR QUI LE MONDE TOURNE AUTOUR : D'ELLE-MÊME ET RIEN D'AUTRE :)))

DE NE POUVOIR LE LIRE, DONC, QU'À LA MANIÈRE DES PHARISIENS, VOYANT TOUJOURS À REDIRE, LÀ OÙ IL N'Y AVAIT QUE PUISSANCE DE DIEU !

CAR EN DÉFINITIVE, L'ESSENTIEL DE CE PASSAGE EST QUE JÉSUS VIENT ICI ACCOMPLIR UNE GUÉRISON, MÊME POUR QUELQU'UN DE SI IMPARFAIT QUE CETTE BELLE-MÈRE, ET SUR LA DEMANDE DE PIERRE, TOUT AUSSI IMPARFAIT À SA MANIÈRE, ET NE SACHANT PAS CONTENIR SES FRÉQUENTES PLAINTES, REMARQUES, JUGEMENTS... CE QUI LE CONDUIRA À PLUSIEURS REPRISES SUR DES FAUSSES PISTES : LE SEIGNEUR NE SE PRIVERA PAS DE LE RAPPELER À L'ORDRE, AVEC UNE PÉDAGOGIE SANS FAILLE.

IL NE FAUT PAS MANQUER DE LIRE CE PASSAGE DE L'OEUVRE, UN PUR MOMENT DE BONHEUR, MAIS DONT LA FINE PSYCHOLOGIE SEMBLE ÉCHAPPER COMPLÈTEMENT À MR GC, POURTANT SI DÉSIREUX DE NOUS PARLER DE PSYCHOLOGIE... ( ??? )

ON AURAIT SIMPLEMENT ENVIE DE DIRE À GC :
"MAIS C'EST LA VIE, MON PAUVRE ! C'EST ÇA AUSSI, LA VIE ! NON, C'EST PAS TOUT LE TEMPS "CUI CUI, LES P'TITS OISEAUX" ! :))))


Dans la dictée conclusive de l’Œuvre, que nous avons souvent eu l’occasion de citer, « Jésus » défend le personnage de sa mère en la comparant avec les femmes d’aujourd’hui, et ce n’est pas à leur avantage : « Prétendriez-vous, vingt siècles plus tard, quand la perversité de la vie a tué tant d’amour, que vous devez trouver en ces pages une Marie de Nazareth qui ressemble à la femme indifférente et superficielle de votre temps ?
Marie est ce qu’elle est, et on ne change pas la douce, pure, affectueuse Fille d’Israël, Épouse de Dieu, Mère virginale de Dieu, en une femme excessivement exaltée, ou une femme glacialement égoïste de votre siècle. » (X, 38, 298-299)


DONC TOUT AU LONG DE SON ARTICLE "PSYCHOLOGIQUE" SUR MV, GC S'OFFUSQUE DE LA MOINDRE PAROLE DE BON-SENS DE NOTRE SEIGNEUR, POUR PEU QU'ELLE SOIT DE NATURE À BOUSCULER UN PEU NOTRE PETITE PSYCHOLOGIE SI SÛR D'ELLE-MÊME !

ET OUI, LE CHRIST RESSUSCITÉ N'IGNORE RIEN DE LA CULTURE DE L'IMAGE DE SOIS, HYPER EXACERBÉE DEPUIS LE XXe SIÈCLES PAR L'AVÈNEMENT DU FILM, DE LA TÉLÉVISION, DES JOURNAUX ( FEMININS ENTRE AUTRE )... ET SI GC ESPÉRAIT DÉCOUVRIR DANS MV LE "JÉSUS FÉMINISTE" DONT IL RÊVAIT, ON COMPREND SA PROFONDE ET CRUELLE DÉCEPTION.

ON SE DEMANDE S'IL NE PENSE PAS UN PEU :
"SI JÉSUS PREND UNE TELLE LIBERTÉ POUR DÉNONCER LES DÉFAUTS DES FEMMES D'AUJOURDHUI, JE CRAINS QU'IL EN PRENNE TOUT AUTANT POUR ME CRITIQUER À MON TOUR ! ET CELA NE DOIT PAS ARRIVER ! QU'ON ME JUGE IMPARFAIT ? MOI ??? "


Les relations de « Jésus » et de Marie, soit en privé, soit en public, sont intenses, intimes.

VOILÀ QUI EST DE NATURE À NOUS RASSURER ! ON SE DEMANDE COMMENT LES DEUX SEULS IMMACULÉS QUE LA TERRE AIT JAMAIS PORTÉS - QUI PLUS EST : UNE MÈRE ET SON FILS ! - AURAIENT PU GARDER FROIDEMENT LEURS DISTANCES L'UN VIS-À-VIS DE L'AUTRE, ET NE PAS ÊTRE AU CONTRAIRE INFINIMENT PLUS CONFIDENTS L'UN POUR L'AUTRE, QUE L'ÂME LA PLUS ARDENTE NE PEUT L'ÊTRE DU CHRIST AU TABERNACLE.

Nous avons déjà eu l’occasion de citer le passage où « Jésus » modifie le texte canonique de l’évangile des noces de Cana (Jn 2) pour y ajouter un « désormais » tout à fait absent des manuscrits les plus antiques : « Femme, qu’y a-t-il désormais entre toi et moi ? »

AH, DONC C'EST BIEN CELA : IL NE MODIFIE RIEN, IL AJOUTE UN "DÉSORMAIS", OUBLIÉ VOLONTAIREMENT OU NON PAR SAINT JEAN, ET QUI NE DÉNATURE EN RIEN LE SENS DE LA PHRASE DU CHRIST, MAIS PERMET DE LE PRÉCISER ADMIRABLEMENT ! ( cf le * en fin de post )

Cette addition (présentée comme une restauration de la traduction) est expliquée de la manière suivante :

« Je fus le fils soumis à la Mère, jusqu’au moment où la volonté de mon Père m’indiqua que l’heure était venue d’être le Maître. A partir du moment où ma mission commença, je ne fus plus le fils soumis à la Mère, mais le Serviteur de Dieu. Les liens qui m’unissaient à celle qui m’avait engendré étaient rompus. Ils s’étaient transformés en liens de plus haut caractère. Ils s’étaient tous réfugiés dans l’esprit. L’esprit appelait toujours : « Maman » Marie, ma Sainte. L’amour ne connut pas d’arrêt, ne s’attiédit pas, au contraire, il ne fut jamais aussi parfait que lorsque, séparé d’elle pour une seconde naissance, elle me donna au monde, pour le monde, comme Messie, comme Évangélisateur. » (II, 15, 66)

En considérant les événements rapportés dans l’Œuvre, l’opposition entre ces deux moments de la vie de « Jésus », avant et après Cana, étonne. En effet, les liens filiaux qui, selon Valtorta, sont désormais « réfugiés dans l’esprit », « rompus », sont bien au contraire concrets, fréquents, charnels.


ON S'ÉTONNE ICI DE CE QUE GC TRANSFORME LE DISCOURS DE JÉSUS EN UN : "DÉSORMAIS, JE NE T'HONORERAI PLUS COMME MA MÈRE", DISCOURS PARFAITEMENT ÉTRANGER À DIEU.

LA CONTRADICTION RELEVÉE PAR GC N'EST QU'APPARENTE : PUISQUE COMME IL LE DIT, JÉSUS ÉTAIT BIEN JUSQUE LÀ, NON PAS EN FIGURE MAIS EN RÉALITÉ, L'ENFANT SOUMIS DE SA MÈRE, OBÉISSANT À SES ORDRES MATERNELS DEPUIS SA TENDRE ENFANCE, ET ENSUITE COMME SAVAIT LE FAIRE LE JEUNE ADULTE DE 30 ANS QU'IL ÉTAIT DEVENU, PLEINEMENT MATURE, MAIS DONT LES TENDRES LIENS L'UNISSANT À MARIE ÉTAIENT AU-DELÀ DE TOUTES DESCRIPTIONS POSSIBLES.

POURTANT : CE TEMPS DE NAZARETH, UNIQUEMENT FAIT DE COMPLICITÉ ENTRE LA MÈRE ET LE FILS TOUJOURS ENSEMBLE, OÙ LE CHRIST NE S'ÉTAIT PAS MANIFESTÉ ENCORE COMME TEL, ÉTAIT DÉSORMAIS TERMINÉ :

ET IL S'EN SUIVRAIT 3 ANNÉES DE DURS SACRIFICES POUR LES DEUX ENNAMOURÉS, OÙ LEUR SOIF DE PARTAGE DEVRAIT FAIRE BEAUCOUP DE PLACE À LA MISSION DU CHRIST, TOUT DONNÉ AU SALUT DES PAUVRES PÉCHEURS, ET OÙ LA PLUPART DU TEMPS, L'AMOUR À DISTANCE ENTRE JÉSUS ET MARIE SE REFUGIERAIT DANS LA SPHÈRE PUREMENT SPIRITUELLE !

ET C'EST D'AILLEURS CE QUE L'ON VOIT À CANA DANS MV, LORSQUE MARIE, INVITÉE COMME LUI, ACCUEILLE JÉSUS SON FILS CHÉRI NON PAS AVEC UN DÉBORDEMENT D'EFFUSION MATERNELLE, MAIS AVEC UN RESPECT DE SA NOUVELLE DIGNITÉ, TELLE LA MÈRE D'UN ROI ENTRANT DANS SA CHARGE !

C'EST BIEN DE CETTE NOUVELLE ATTITUDE DONT PARLE JÉSUS DANS LE PASSAGE CITÉ PAR GC, ET QUI A DONC PLEINEMENT SON SENS DANS L'OEUVRE, CAR IL N'EXCLUE PAS LE MOINS DU MONDE, DANS LA SUITE DE L'OEUVRE, LES SAINTS TRANSPORTS D'AMOUR ENTRE LE FILS ET SA MÈRE IMMACULÉE.


Si sa mère n’est pas déjà à ses côtés, « Jésus » lui rend fréquemment visite au cours de son ministère public, pour de longs entretiens.

"HONORE TON PÈRE ET TA MÈRE" : JÉSUS SUT NOUS MONTRER À MERVEILLE COMMENT ACCOMPLIR CE COMMANDEMENT, SANS INVENTER DES PRÉTEXTES POUR S'EN AFFRANCHIR "AU NOM DU FAIT QU'IL ÉTAIT DIEU, LE MESSIE, OU ENCORE TRÈS OCCUPÉ".

NON : PARFAIT, LE CHRIST LE FUT EN TOUTE CHOSE, ET SPÉCIALEMENT DANS L'AMOUR DE SA MÈRE VEUVE, QU'IL NE VOUA PAS TOUT SOUDAIN À UNE SOLITUDE INTOLÉRABLE, À LA PRIVATION DE NOUVELLES, À L'ÉLOIGNEMENT TOTAL D'AVEC CELUI QUI ÉTAIT SON TOUT, QU'ELLE AIMAIT SANS MESURE, ET DONT ELLE FUT LA PREMIÈRE ET PARFAITE DISCIPLE.

CE RAPPORT PRIVILÉGIER AVEC SA MÈRE, LOIN D'ÊTRE ÉTOUFFANT LE MOINS DU MONDE - CONTRAIREMENT À CE QUE TENTE DE NOUS FAIRE CROIRE GC, JÉSUS NE SE PRÉCIPITE PAS JOURNELLEMENT DANS LE GIRON MATERNEL, DANS MV, TRÈS LOIN DE LÀ ! - NOUS RÉVÈLE QUI ÉTAIT JÉSUS DANS TOUT SON ÊTRE :

LE PETIT ENFANT PAR EXCELLENCE, CELUI DE SA MÈRE, ET CELUI DE SON DIVIN PÈRE, ET HUMAINEMENT, SANS RENIER LE MOINS DU MONDE SA SAINTE ENFANCE, QU'IL FUT LE SEUL PARMI LES HOMMES MÂLES À CONSERVER DANS TOUTE SA PURETÉ TOUT AU LONG DE SA VIE.


[Après une absence de Jésus pour son ministère] « Oh ! Fils chéri ! Tu as soif ? Oh ! Bien sûr. Je vais te préparer… » « Soif de ton baiser, Maman, de tes caresses. Laisse-moi rester ainsi, la tête sur ton épaule, comme quand j’étais tout petit… Oh ! Maman ! Comme tu me manques ! » « Mais dis-moi de venir, Fils, et je viendrai. Qu’est-ce qui t’a manqué pendant mon absence ? une nourriture préférée ? Des vêtements frais ? Un lit bien fait ? Oh ! Dis-le moi, ma joie, qu’est-ce qui t’a manqué ? Ta servante, ô mon Seigneur, essaiera d’y pourvoir. » « Rien que toi. » (II, 54, 296)

"QUI A-T-IL DÉSORMAIS ENTRE TOI ET MOI, FEMME ? MON TEMPS N'EST PAS ENCORE
VENU"

CETTE PAROLE, BIEN EXPLIQUÉE PRÉCÉDEMMENT PAR JÉSUS, EST PRISE PAR GC COMME UNE RUPTURE DÉFINITIVE D'AVEC LE PASSÉ. MAIS LE SOURIRE ÉCHANGÉ A CANA, LORS DE CETTE DISCUTION AVEC MARIE, MONTRE QU'IL N'EN EST RIEN !

"TU SAIS BIEN QU'IL Y A TOUT, DE TOI À MOI, Ô TOI QUE JE VAIS AVOIR BIEN DE LA PEINE À NE PLUS APPELER "MAMAN CHÉRIE" EN PUBLIQUE, CAR DÉSORMAIS, MA MISSION VA PRIMER SUR TOUTE CHOSE, ET JE N'AURAI DÉSORMAIS QUE BIEN PEU DE TEMPS POUR ME REPOSER PRÈS DE TOI, MON SEUL PARADIS SUR CETTE TRISTE TERRE, CAR JE ME CONSUMERAI JUSQU'À CE QU'ELLE SOIT PLEINEMENT ACHEVÉ. "

"MON TEMPS N'EST PAS ENCORE VENU, CELUI DE FAIRE CONNAÎTRE MA GLOIRE : MAIS TU VOIS ? IL SUFFIT POURTANT QUE TOI, TU ME LE DEMANDES, POUR QUE FINALEMENT JE T'OBÉISSE ENCORE UNE FOIS, COMME À NAZARETH."


« Maman ! Maman ! (…) Ma force me vient de tes prières10. Mon esprit trouve le repos en pensant à toi et maintenant, voilà, mon cœur trouve le réconfort en restant ainsi, la tête contre ton cœur béni… Maman ! … » Jésus a attiré près de lui sa mère debout près de lui qui est assis sur un coffre contre le mur, et il appuie son front sur la poitrine de Marie qui caresse doucement ses cheveux… Une pause toute d’amour. » (VI, 125, 303)

ENCORE UNE FOIS, CES MOMENTS DE TENDRES EFFUSIONS QUI REFLÈTENT L'INTIMITÉ DE LEUR VIE DE NAZARETH SE FIRENT BEAUCOUP PLUS RARES, LORS DE LA MISSION DE NOTRE SEIGNEUR.

ET ENCORE UNE FOIS, IL SERA PERMIS DE S'ÉTONNER DE CETTE "CHASSE À LA TENDRESSE" ORGANISÉE PAR GC, LORSQU'ON SAIT QUEL CARACTÈRE DÉBORDANT DE TENDRESSE EST CELUI DU CHRIST ! CE QUI NOUS EST MONTRÉ TRÈS CHASTEMENT CERTES, MAIS TRÈS NETTEMENT, CHEZ SAINT JEAN, QUI SE DÉCRIT COMME "CELUI QUE JÉSUS AIMAIT" ET QUI REPOSAIT LUI-MÊME SA TÊTE SUR LA POITRINE DU SEIGNEUR !

ÉTAIT-CE LÀ UN "MAUVAIS PENCHANT" DE SAINT JEAN, OU BIEN PLUTÔT UN ÉPANCHEMENT TEL D'AMOUR, QU'IL DEVAIT NÉCESSAIREMENT AUSSI SE MANIFESTER PAR DES SIGNES VISIBLES ?

SI L'AMOUR DE SAINT JEAN POUR LE MAÎTRE SE MANIFESTA AINSI, COMMENT PRÉTENDRE QUE L'AMOUR DIVIN EN PERSONNE FAISAIT MOINS À L'ÉGARD DE SA SAINTE MÈRE ? C'EST ABSURDE.

CELA L'EST DOUBLEMENT. CAR CETTE "CHASSE À LA TENDRESSE" DE LA PART DE GC NE PEUT VOULOIR DIRE QU'UNE SEULE CHOSE : QUE LES PAROLES ET GESTES DE TENDRESSES DE MARIE POUR JÉSUS, ET DE JÉSUS POUR MARIE, ÉCHANGÉS DURANT LA SAINTE ENFANCE, NÉCESSITAIENT D'ÊTRE ABANDONNÉS PAR LA SUITE, CAR ILS "REPRÉSENTAIENT UNE IMPERFECTION DE L'AMOUR" QUI AURAIT DU ÊTRE PURIFIÉE.

CECI EST COMPLÈTEMENT ABSURDE, PUISQUE JÉSUS ET MARIE ÉTAIENT PARFAITS, IMMACULÉS ! RIEN DE RÉPRÉHENSIBLE NE PEUT DONC ÊTRE DÉTECTER DANS LEUR VIE INTIME ET FILIALE, QUI RESTA FIDÈLE EN INTENSITÉ ET EN PERFECTION DURANT TOUTE LEUR VIE TERRESTRE.

ILS SURENT SIMPLEMENT EN FAIRE LE SACRIFICE POUR LE BIEN DE LA MISSION DE JÉSUS. MARIE, LA MÈRE DU GRAND ROI DES ROIS, SUT ADMIRABLEMENT PRENDRE LA DERNIÈRE PLACE, ET N'ÊTRE À AUCUN MOMENT UN OBSTACLE SUR LE CHEMIN DE SON FILS ET SON DIEU. ELLE SUT AUSSI ÊTRE L'ANGE DU RÉCONFORT, DONT LE MESSIE ÉTAIT LE PLUS SOUVENT PRIVÉ PARMI LES HOMMES PÉCHEURS.

MARIE FUT HUMBLEMENT UNE VRAIE MÈRE, ET JÉSUS HUMBLEMENT UN VRAI FILS, ET NON PAS UN PERSONNAGE RENDU DISTANT ET FROID DE PART SA NOUVELLE FONCTION.

POUR CELLE QU'IL AVAIT DÉJÀ SAUVÉ PAR AVANCE, QUI ÉTAIT DÉJÀ SA MÈRE, SA FILLE, SON ÉPOUSE, ( MARIE EST MÈRE DE DIEU, FILLE DE DIEU, EPOUSE DE DIEU, ET JÉSUS EST LE FILS DE DIEU, UN AVEC LE PÈRE, REMPLI DU SAINT-ESPRIT ) DEVAIT-IL ÊTRE MOINS ARDENT D'AMOUR QUE POUR LE MONDE QU'IL DÉSIRAIT SAUVER À TOUT PRIX DU PÉCHÉ ?


« Jésus » se plaît à la donner en exemple et dévoile même devant tous, en sa présence, ses secrets les plus intimes – par exemple, ceux qui concernent l’Annonciation.

DANS LE PASSAGE EN QUESTION, BIEN AU CONTRAIRE, C'EST LA SAINTE VIERGE QUI ÉVOQUE LA PREMIÈRE SES SOUVENIRS INTIMES DE L'ANNONCIATION, ET JÉSUS EN PARLE ENSUITE SANS LA PRENDRE EN DÉFAUT, AVEC SON CONSENTEMENT.

L'ACCUSATION DE GC EST DE PLUS COMPLÈTEMENT INFONDÉE, PUISQUE CE QUE DÉVOILE LE CHRIST N'EST PAS SEULEMENT CE QUI EST LE SECRET DE SA MÈRE, MAIS AUSSI SON SECRET À LUI : IL EST DIEU, ET C'EST POURQUOI IL PEUT RACONTER DANS LES MOINDRES DÉTAILS LES CIRCONSTANCES ( PENSÉES, PAROLES ... ) DE L'ANNONCIATION, NON PARCE QUE MARIE LUI A TOUT RACONTÉ, MAIS PARCE QUE C'EST LUI QUI CRÉAIT SA MÈRE À CHAQUE INSTANT, QUI LA VOYAIT EN CHAQUE SECONDE DE SA VIE.

ET IL NE DÉVOILE PAS CELA À LA CANTONADE, MAIS DEVANT UN PUBLIC RESTREINT ET CHOISI.


[« Jésus » enseigne :] « Et une femme pudique, la plus pudique de toutes les femmes, celle qui ne connaissait même pas la poussée instinctive de la chair, s’évanouit devant l’Ange du Seigneur, parce que même un ange trouble l’humilité et la pudeur de la Vierge, et elle ne se tranquillisa qu’en l’entendant parler, et elle crut, et elle dit la parole par laquelle « leur » amour devint chair et vaincra la mort, et il n’y a pas d’eau qui pourra l’éteindre ni de perversion qui puisse le submerger ».

LE SECRET INTIME QUE TRAHIT ICI JÉSUS EST....... LA PUDEUR ET LA PURETÉ SANS ÉGAL DE SA MÈRE ! C'EST POUR DIRE L'INCONVENANCE DE CETTE "TRAHISON" DE LA PART DE JÉSUS.

Jésus se penche doucement sur Marie qui a glissé à ses pieds comme extasiée dans le rappel d’une heure lointaine (…). Marie « repose sa tête sur les genoux du fils, adorant. Jésus la voile de son manteau, en la cachant aux yeux de tous (…) Marie lève son visage trempé de larmes et murmure : « Pourquoi, Fils, m’as-tu fait cela ? Les secrets du Roi sont sacrés… » « Mais le Roi peut les dévoiler quand il veut. » (V, 36, 246-247)

COMMENT PENSER UN SEUL INSTANT QUE LE ROI DES ROIS AURAIT PU MANQUER DE DÉVOILER À SES APÔTRES LA MERVEILLE DES MERVEILLES QU'ÉTAIT LA CONCEPTION IMMACULÉE DE MARIE, À EUX SURTOUT QUI AURAIENT ENSUITE LE DEVOIR DE RÉPENDRE SON CULTE PAR LE MONDE ENTIER ?

C'EST À PEINE CROYABLE QU'UN PRÊTRE PUISSE S'EN OFFENSER ! SAINT BERNARD, POUR NE CITER QUE LUI, NE POUVAIT PAS SE RASSASIER DE PARLER DE MARIE, ET LE CHRIST POUVAIT GARDER SOUS SILENCE DEVANT SES APÔTRES CE QUI CONCERNAIT SA SAINTE MÈRE ??

" DE MARIA, NUNQUAM SATIS " ( ON N'EST JAMAIS RASSASIÉ DE MARIE ), SAUF POUR JÉSUS-CHRIST, SON FILS BIEN-AIMÉ ?? NON MAIS, FRANCHEMENT.


Marie se montre maternelle, protectrice, infantilisante parfois, et son amour captateur.

ET ON AURAIT PRESQUE ATTENDU AUSSI LE "CASTRATRICE" DE GC, QUI S'EST RETENU IN EXTREMIS, DEVANT L'ÉVIDENTE PROFANATION DES SENTIMENTS DE LA VIERGE ENVERS SON FILS QUE CELA AURAIT ÉTÉ, ET L'INCOHÉRENCE DE CE GENRE DE BASSE ATTAQUE VIS-À-VIS DE L'OEUVRE, OÙ L'ON DÉCOUVRE MARIE, TELLEMENT RESPECTUEUSE, TELLEMENT HUMBLE ET SACHANT S'EFFACER COMPLÈTEMENT DEVANT JÉSUS, L'APPELANT SOLENNELLEMENT "FILS" LA PLUPART DU TEMPS, NE FAISANT QUE SE CONSUMER AVEC LUI AU SERVICE DE SA MISSION DE RÉDEMPTEUR, EN VÉRITABLE CORÉDEMPTRICE !

« Au moins mon Jésus a sa Maman », dit-elle en pensant aux moments où elle peut le suivre pour adoucir ses peines (VIII, 28, 251).

COMME UNE MÈRE TOUTE DÉVOUÉE, LORSQU'IL LUI EST PERMIS DE S'OCCUPER UN PEU DE SON FILS PRÊTRE, QUI NE PREND PAS BEAUCOUP DE TEMPS DE S'OCCUPER DE SES BESOINS LES PLUS ÉLÉMENTAIRES. CELA S'APPELLE : CHARITÉ CHRÉTIENNE, ET VÉNÉRATION POUR UN FILS SAINT, ET NON MOINS TOUJOURS SIEN POURTANT.

Il arrive à Marie de câliner « son Jésus » sur ses genoux.

"VOUS SEREZ COMME DES ENFANTS QUE L'ON CHOIT, LES CARESSANT SUR LES GENOUX", DIT LA SAGESSE - C'EST-À-DIRE JÉSUS- PAR LA BOUCHE D'ISAÏE, ET MARIE FUT, AUTANT QUE LA MISSION DU CHRIST LE LUI PERMIT C'EST-À-DIRE FORT PEU, LE PARADIS DU DIEU-FAIT-HOMME ICI BAS.

VOILÀ OÙ GV SE TROUVE RÉDUIT : CALOMNIER LES SAINTES ÉCRITURES, ET DISTRIBUER DES SOUFFLETS À TOUT CE QUI RESSEMBLE DE PRÈS OU DE LOIN À UN PETIT ENFANT.

VOILÀ QUI N'EST PAS COMPATIBLE AVEC UNE SAINE LECTURE MÉDITATIVE DES EVANGILES, TELS QU'ILS FURENT RÉVÉLÉS PAR LE CHRIST À MARIA VALTORTA, ET QUI CACHE SANS AUCUN DOUTE "AU NIVEAU DU VÉCU" DE TRÈS GRANDES FAILLES PSYCHOLOGIQUES ( QUOI QUE COMPRÉHENSIBLES, N'EN AVONS-NOUS PAS TOUS ? ) CHEZ L'AUTEUR DE L'ARTICLE.

"À DES AMANTS, IL FAUT LA SOLITUDE,
UN COEUR À COEUR QUI DURE NUIT ET JOUR,
TON SEUL REGARD FAIT MA BÉATITUDE,
JE VIS D'AMOUR",

CHANTAIT AU CHRIST LA PETITE THÉRÈSE : ON SE DEMANDE AU NOM DE QUOI LA SAINTE VIERGE N'EN AURAIT PAS FAIT BIEN D'AVANTAGE PAR AMOUR DE SON FILS, L'AMOUR INCARNÉ.

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* Un exemple me reviens immédiatement à l'esprit :

L'Eglise propose depuis le concile Vatican II une traduction du Notre Père qui dit en substance "comme nous pardonnons AUSSI à ceux qui nous ont offensé "

Or ce "aussi" est absent de toutes les traductions originelles des Evangiles !

On pourrait donc ergoter très longuement sur cet abus terrible qui nous a fait plongé dans l'hérésie : "Comment ? Dire ce : "aussi" alors que ce n'est pas le Seigneur qui nous le transmet dans l'Evangile ??! Mais c'est terrible ! "

Mais non : ce "aussi" y est bien sous-entendu, et on voit bien avec un peu de bonne volonté que cela ne change absolument rien au sens du texte ! Personnellement je ne le dis pas, mais peu m'importe de le dire ou non ! On peut s'épargner de pénibles disputes à ce sujet.

Il en va pratiquement de même pour ce "désormais" du Christ à sa mère lors des noces de Cana : à la différence qu'il oriente l'interprétation du texte évangélique vers une plus grande cohérence avec qui est le Christ.

Je m'explique.

1 ) Honnêtement... QUI n'a pas tout d'abord tressailli, en entendant le "qui y a-t-il entre toi et moi, femme ? Mon temps n'est pas encore venu " du Christ à sa mère, surpris par le caractère apparemment abrupt voire carrément impoli et irrespectueux de cette interjection ? Comment l'Amour incarné peut-Il parler ainsi à celle qui l'a porté, qui l'a tant aimé, nourrit , éduqué, semblant la mépriser tout d'un coup publiquement ? Comment peut-Il à la fois nous donner l'ordre d'honorer père ET MÈRE, et en même temps, donner un exemple si délétère de "mise en pratique" de ce saint commandement ?

Et franchement, est-ce que Marie mérite d'être réprimandée ainsi publiquement, alors qu'elle a seulement manifesté un pur élan de charité envers les mariés et leurs invités ?

2 ) Par ailleurs, COMMENT peut-on imaginer cette parole dans la bouche de Jésus Enfant ? "Qui a-t-il entre toi et moi, femme ?" : cela devient carrément incongru ! Cette parole ne serait à mettre à la limite QUE dans la bouche d'un Abdalah, l'enfant terrible de l'émir dans Tintin et Milou ! Ou dans celle de n'importe quel enfant despote, pour qui quelques bonnes calottes éducatives sur les joues ou l'occiput se seraient malencontreusement perdues en route......

IL FAUT DONC EN TIRER UNE CONCLUSION : CE "DÉSORMAIS" EST BEL ET BIEN SOUS-ENTENDU DANS TOUTES LES TRADUCTIONS DES SAINTS EVANGILES !

Puisque NI Jésus Enfant, NI Jésus Adolescent, NI Jésus durant sa vie cachée ne pouvait adresser une telle Parole à sa mère sans une parfaite incongruité ( puisqu'il lui était soumis ) :

il est donc tout à fait clair qu'il y a une rupture s'imposant DÉSORMAIS entre Jésus et Marie, à cause de la Mission du Christ qui commence ! Que ce "désormais" soit seulement sous-entendu ou clairement indiqué dans le texte est somme toute secondaire, comme dans le cas du "aussi" dans le Pater Noster.

Mais pour Notre Seigneur, ce qui est apparemment secondaire mérite toute notre attention, pour éviter à certains de dangereux contre-sens : Jésus n'autorise personne à mépriser sa mère ! Il parle bien de sa Mission qui commence tout juste, et de la place nouvelle que Marie va devoir jouer, plus discrètement mais si utilement, auprès de Lui afin de sauver les pécheurs et susciter leur foi en Lui.

Mais Marie, par sa prière irrésistible sur le Coeur de son Fils, hâte le temps de sa manifestation aux hommes. Marie obtient tout, elle peut tout. Ce n'était pas le projet de Jésus de se manifester si tôt, ni de se soumettre en tout, comme autrefois à Nazareth, à sa très sainte Mère : mais Il se laisse vaincre par l'amour virginal de celle avec qui Il partage tout...

Oh non : il n'y a rien de choquant dans ce "désormais", bien au contraire ! Il enlève le caractère dur et incompréhensible de cette interjection, et en révèle le vrai sens, lié à la Mission du Christ qui commence et à la nouvelle place de Marie dans l'action, moins centrale, mais tout aussi capitale. La croix en apportera l'entière confirmation. Et il est de toute façon sous-entendu dans le texte des Évangiles.
France Vappereau
Clair comme de l'eau pure!
Nouvelle démonstration éloquente et pleine de justesse en faveur de ce magnifique Poème offert par le Christ aux hommes et aux femmes de notre temps.
Cette infinie tendresse, cette douceur sainte, entre Jésus et Marie, c'est l'expression de l'Amour pur et de l'Amour incarné.
Ne pas comprendre cela, c'est oublier la Nature Divine de Jésus et de Sa mère.
Tout est pur à …Plus
Clair comme de l'eau pure!
Nouvelle démonstration éloquente et pleine de justesse en faveur de ce magnifique Poème offert par le Christ aux hommes et aux femmes de notre temps.

Cette infinie tendresse, cette douceur sainte, entre Jésus et Marie, c'est l'expression de l'Amour pur et de l'Amour incarné.
Ne pas comprendre cela, c'est oublier la Nature Divine de Jésus et de Sa mère.
Tout est pur à ceux qui sont purs.Tite, 1,15...

Parfois je me dis que Le Royaume de Dieu, c'est sans doute, et aussi, cette manifestation de tendresse, de douceur, de chaleur, de satiété....de beauté tout simplement comme ces moments si particuliers de bonheur lorsque "son nourrisson repose sur le sein de sa mère"....un tel moment d'intimité unit la mère et l'enfant à jamais...alors dans le cas de Jésus et de Marie!

Ces descriptions dans l'oeuvre de Maria Valtorta suscitent l'adoration.
apvs
2. « Jésus » et sa mère : des relations mère-fils d’une étouffante possessivité
ON VA VOIR COMMENT, POUR GC, IL EST INTOLÉRABLE QUE MARIE ET JÉSUS PUISSENT TOUT PARTAGER, ET S'AIMER AVEC UNE VÉRITABLE TENDRESSE.
"LAISSEZ VENIR À MOI LES PETITS ENFANTS", ÇA OUI ! CELA RENTRE DANS LA LOGIQUE BASIQUE DE L'AUTEUR DE L'ARTICLE,
MAIS QU'ON PUISSE LAISSER VENIR JÉSUS, L'ENFANT PARFAIT, PRÈS DE LA TRÈS …
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2. « Jésus » et sa mère : des relations mère-fils d’une étouffante possessivité

ON VA VOIR COMMENT, POUR GC, IL EST INTOLÉRABLE QUE MARIE ET JÉSUS PUISSENT TOUT PARTAGER, ET S'AIMER AVEC UNE VÉRITABLE TENDRESSE.

"LAISSEZ VENIR À MOI LES PETITS ENFANTS", ÇA OUI ! CELA RENTRE DANS LA LOGIQUE BASIQUE DE L'AUTEUR DE L'ARTICLE,

MAIS QU'ON PUISSE LAISSER VENIR JÉSUS, L'ENFANT PARFAIT, PRÈS DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE SA MÈRE ! AH ÇA, NON !!! PAS QUESTION DE TOLÉRER UNE FARCE PAREILLE, POUR GC ! C'EST IMMÉDIATEMENT D'UNE "ÉTOUFFANTE POSSESSIVITÉ", MÊME SI NOUS VERRONS COMMENT MARIE NE FIT QUE SE FAIRE L'HUMBLE SERVANTE DU SERVITEUR SOUFFRANT.