apvs
4260

6 ) Les rapports entre Jésus et Marie dans MARIA VALTORTA, réfutation de l'article de mr Guillaume Chevallier

Les rapports entre Jésus et Marie dans MV - suite et fin

Guillaume Chevallier, « Aspects psychologiques des personnages de l’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta », Annexe II du Charitas 14 (2020). [télécharger]

( NB : mes remarques n'engage que moi et ceux qui veulent bien me lire. Il ne s'agit ici que d'un droit de réponse à un article, et non d'une attaque personnelle à l'encontre de mr Guillaume Chevallier. )

SUIVANT
PRÉCÉDENT
-----------------------------

L'article de GC dénonce donc le tendre et chaste amour qui unit Jésus et Marie dans l'oeuvre de MV, comme quelque-chose d'inconvenant.

CELA TRADUIT BIEN AU CONTRAIRE CECI : POUR L'AUTEUR, L'INCARNATION DU VERBE EST PROBLÉMATIQUE. TOUT AU PLUS, LE CHRIST AURAIT PU ÊTRE "L'HOMME TRANSFIGURÉ DU THABOR", ET PAR LÀ, N'AVOIR BESOIN DE RENCONTRER CHEZ LES HOMMES AUCUNE MARQUE DE TENDRESSE HUMAINE, NI D'AMITIÉ QUELCONQUE, POUR EN ÊTRE CONSOLÉ DANS SON SI DUR EXIL LOIN DU CIEL.

POUR LUI, LE CHRIST NE S'ÉTAIT PAS VRAIMENT ABAISSÉ AU NIVEAU DES AUTRES HUMAINS EN TOUTE CHOSE EXCEPTÉ LE PÉCHÉ, DE SORTE QU'IL EN VIENNE À MANIFESTER HUMAINEMENT ET EN TOUTE PURETÉ SON AMOUR À CELLE QUI ÉTAIT SUR LA TERRE SA PARFAITE DISCIPLE, AUSSI BIEN QUE DIVINEMENT.

DE PLUS, POUR GC :

QUE LE LANGAGE DE MARIE À L'ÉGARD DE JÉSUS SOIT "TROP INTIME ET FAMILIER", SE JUSTIFIERAIT SANS DOUTE PAR LE FAIT QUE LE CHRIST NE NOUS AURAIT JAMAIS DEMANDÉ D'IMITER SA PROPRE INTIMITÉ AVEC LE PÈRE, EN L'APPELANT "ABBA ! " , C'EST-À-DIRE "PETIT PAPA CHÉRI ! "...

MARIE ÉTAIT TOUTE EN DIEU, TOUTE POUR DIEU, SON COEUR ÉTAIT TOTALEMENT UNI À DIEU : ET AINSI POUR JÉSUS ( comme pour chacun de nous ), L'APPELER, C'ÉTAIT APPELER DIEU, L'AIMER, C'ÉTAIT AIMER DIEU, ÊTRE FAMILIÈREMENT AVEC ELLE, C'ÉTAIT ÊTRE DANS LA FAMILIARITÉ DE DIEU.

N'EST-CE PAS CE QUE DIT SAINT LOUIS-MARIE GRIGNON DE MONTFORT DANS SON TRAITÉ DE LA VRAIE DÉVOTION ?

ÇA "FLEURT BON" LE NON-SENS, DANS L'ARTICLE DE GC.

AINSI, CE QUI NOUS GARDE DE L'HÉRÉSIE ( "JÉSUS N'ÉTAIT PAS VRAIMENT HOMME" ) , GC TENTE DE NOUS L'ENLEVER, ET C'EST PARTICULIÈREMENT GRAVE DE SA PART.

Voyons comment il poursuit :


Lors des débuts de sa mission, Jésus fête pour la première fois son anniversaire sans sa Mère : heureusement, dit-il aux bergers de Bethléem (ceux qui l’avaient adoré dans la crèche et qui viennent de le retrouver), « votre présence m’enlève la tristesse, la nostalgie de son baiser » (II, 103, 616).

COMBIEN DE FOIS, EN 2000 ANS, LA SAINTE ÉGLISE A-T-ELLE CÉLÉBRÉ AVEC FERVEUR LA FÊTE DE NOËL, L'ANNIVERSAIRE DU CHRIST ?

ET CECI, NON POUR QUE LE RESSUSCITÉ VIENNE "SOUFFLER SES 2000 BOUGIES", MAIS BIEN POUR QUE LES FIDÈLES SOIENT AFFERMIS DANS LA FOI EN SON INCARNATION ?

IL SERAIT À PROPREMENT PARLER "FORMIDABLE" QUE LE CHRIST N'AIT PAS LUI-MÊME INAUGURÉ CETTE FÊTE, D'ABORD AVEC SES PARENTS, PUIS SEULEMENT AVEC SA MÈRE, PUIS SANS ELLE, AVEC SES APÔTRES, QUI AURAIENT MISSION D'EN PROPAGER LE CULTE DANS LE MONDE ENTIER ?

ET CELA : AVEC SAGESSE ET DISCRÉTION, EN EN FAISANT L'OCCASION D'ENSEIGNEMENTS SUBLIMES AUTANT QU'UTILES POUR EUX !

N'EST-CE PAS SIMPLEMENT HUMAIN, POUR UN ENFANT CHÉRI PAR ELLE, DE SOUFFRIR DE CE QUE SA MÈRE NE SOIT PAS PRÈS DE LUI, SURTOUT EN PAREILLE OCCASION ? OUI, JÉSUS ÉTAIT VRAIMENT HOMME, ET SA SENSIBILITÉ ÉTAIT INFINIMENT PLUS DÉVELOPPÉE QUE CELLE DES PAUVRES PÉCHEURS, SOUVENT INSENSIBLES.

SI SAINTE BERNADETTE DÉSIRA TOUTE SA VIE REVOIR LA SAINTE VIERGE QUI LUI ÉTAIT APPARUE 18 FOIS, QUOI D'ÉTONNANT QUE SON PROPRE FILS, TOUT DIVIN QU'IL PUISSE ÊTRE, AIT "LA TRISTESSE ET LA NOSTALGIE DE SON BAISER", ALORS QU'ILS DOIVENT FAIRE LE SACRIFICE DE SE SÉPARER POUR SA MISSION ?

ET SI D'AILLEURS, TOUT FUT OCCASION POUR LE CHRIST DE SOUFFRIR, SUR CETTE TERRE, N'ÉTAIT-CE PAS POUR NOTRE SALUT ?


En effet, « Jésus » évoque souvent Nazareth et sa mère, spécialement au milieu des fatigues apostoliques ou des contrariétés. C’est auprès d’elle, dans de longs entretiens, qu’il vient puiser la consolation.

JÉSUS VA EN TOUT PREMIER PUISER LA CONSOLATION DANS LES LONGUES NUITS D'ADORATION DE SON PÈRE, DONT IL SORT RENOUVELÉ : GC FEINT CERTAINEMENT D'IGNORER CE FAIT, ABONDAMMENT RAPPORTÉ DANS MV.

MAIS GC VOUDRAIT ENCORE UNE FOIS QUE JÉSUS N'AIT EU BESOIN ICI-BAS D'AUCUNE AMITIÉ, D'AUCUN RÉCONFORT HUMAIN, ALORS MÊME QU'IL PASSA TOUTE SA VIE TERRESTRE À SOUFFRIR CONSTAMMENT DANS SON COEUR, ET AUSSI DANS SON CORPS JUSQU'À SA PASSION.

C'EST PRÉCISÉMENT NIER EN LUI LA NATURE HUMAINE, QUI EST FONDAMENTALEMENT SOCIALE : L'HOMME, ET COMBIEN PLUS L'HOMME QUI SOUFFRE, NE PEUT PAS SE PASSER DE SES SEMBLABLES EN CHEMIN AVEC LUI.

S'IL EST VRAIMENT HOMME, LES CONSOLATIONS DE L'AMOUR DIVIN NE PEUVENT LUI SUFFIRE EXCLUSIVEMENT, SANS QU'ELLES PASSENT AUSSI PAR L'INTERMÉDIAIRE D'AMIS, DE PARENTS :

"QUI SONT MA MÈRE ? ET MES FRÈRES ?

( SOUS-ENTENDU : QUELS SONT CEUX QUI SONT CAPABLES DE CONSOLER MON COEUR ? )

TOUS CEUX QUI ACCOMPLISSENT LA VOLONTÉ DE MON PÈRE QUI EST AUX CIEUX, SONT POUR MOI UN FRÈRE, UNE SOEUR, UNE MÈRE. "

C'EST DIRE À QUEL POINT MARIE ÉTAIT LA MÈRE DE JÉSUS ! SA CONSOLATRICE ! SON PARADIS DE DÉLICE SUR LA TERRE !

ELLE, SA DISCIPLE PARFAITE, QUI SEULE ÉTAIT APTE À CONNAÎTRE L'AMOUR QUI DÉBORDAIT CONTINUELLEMENT DE SON DIVIN COEUR, PLEINEMENT APTE À L'ACCUEILLIR, ET À LE LUI RENDRE...


La visionnaire note à la fin de l’un de ces moments qu’ils « se sourient comme deux amoureux » (III, 59, 335). Maria Valtorta parle même à leur sujet de « couple parfait » (VII, 172, 109). Si la remarque gêne le lecteur,

CETTE REMARQUE GÊNE QUELQU'UN, C'EST ABSOLUMENT CERTAIN ! MAIS À PART GC, JE ME DEMANDE BIEN QUI...

QUEL NIVEAU THÉOLOGIQUE FAUT-IL DONC AVOIR POUR COMPRENDRE QUE MARIE EST LA PARFAITE IMAGE DE L'ÉGLISE, DONT L'ÉPOUX EST JÉSUS ?

POUR GC, À LA RIGUEUR JÉSUS ÉTAIT LE FILS DE DIEU INCARNÉ - COMMENT LE CONTESTER, SI LE PÈRE LUI-MÊME L'AFFIRME ! - MAIS QU'IL SOIT AUTANT "UN" AVEC L'ESPRIT-SAINT QUI ÉPOUSA TRÈS CHASTEMENT LA VIERGE, QUE "UN" AVEC LE PÈRE ÉTERNEL !!! AH NON ! IL NE FAUDRAIT PAS NON PLUS ABUSER !!! ON NE VA QUAND-MÊME PAS AVALER ÇA !!!

QUE CET AMOUR DE PRÉDILECTION GÊNE GC EST UNE CHOSE : MAIS ALORS, QU'IL CONTINUE DES ÉTUDES EN THÉOLOGIE, ET CESSE ENSUITE DE S'EN PRENDRE À CE QUI EST PARFAITEMENT INNOCENT ET ÉVIDENT.

JÉSUS AIMAIT SA MÈRE EN TANT QUE "FILS DE L'HOMME" , ET EN TANT QUE DIEU : ET DIEU ÉPOUSA POUR TOUJOURS LA VIERGE, EN LA PERSONNE DU SAINT-ESPRIT QUI REPOSAIT DANS LE FILS, COMME DANS LE PÈRE.


le fait gêne aussi les personnages, si bien que les protagonistes doivent se cacher pour se retrouver. Ainsi, Marie vient au-devant de « Jésus » à la dérobée pour ne pas provoquer la jalousie d’une mère sans enfant : « Jésus court vers Marie et la reçoit sur son cœur au détour du sentier. Marie, après le premier baiser, explique, encore tout essoufflée : « Élise vient derrière… J’ai couru pour te donner le baiser… car, ne pas te baiser, fils, je ne le pouvais pas… et je ne voulais pas le faire devant elle…(…) Son cœur souffre toujours devant les joies des autres qui lui sont toujours refusées. » (III, 86, 532)

ON NE SAIT PAS SI C'EST PLUS DE LA BÊTISE PURE, OU DE L'HYPOCRISIE DE LA PART DE L'AUTEUR...

CAR CETTE DÉLICATESSE, QUI PREND LA PRÉCAUTION DE NE PAS EXPOSER, AUX YEUX D'UNE PAUVRE FEMME SANS ENFANT, LA TENDRE AFFECTION RÉCIPROQUE D'UNE MÈRE ET DE SON FILS, CAR ELLE PROVOQUERAIT SUREMENT EN ELLE UNE JALOUSIE FORT COMPRÉHENSIBLE, DUE À SON ÉTAT DE MANQUE AFFECTIF,

VOILÀ QUE GC APPELLE CELA "UNE HONTEUSE DISSIMULATION" ? MAIS QUE VOILÀ UNE NAVRANTE ABSURDITÉ, DE LA PART DE QUELQU'UN QUI SE PRÉSENTE COMME "EXPERT EN PSYCHOLOGIE" !


Marie assiste constamment son Fils dans sa mission, mais ce n’est pas toujours désintéressé. Le dialogue suivant intervient dans le contexte d’une altercation entre Judas et « Jésus ».

« Je t’aiderai, mon Fils, peut-être renaît-il en lui la volonté ? » « Non, Maman. Mais nous devons faire comme si… Le Ciel peut tout, Maman ! » (…) « Me laisses-tu prier avec toi, Jésus ? Nous prierons ensemble et ce sera autant d’heures pour te posséder pour moi seule. 12 » (VIII, 36, 325)


ON SE DEMANDE QUELLE SERAIT LA RÉACTION DE GC, S'IL APPRENAIT UN JOUR L'HISTOIRE DE SAINTE SCHOLASTIQUE, SOEUR DE SAINT BENOÎT, ET COMMENT ELLE PRIA LE CIEL DE FAIRE TOMBER UNE PLUIE DILLUVIENNE AFIN DE LE RETENIR PRÈS D'ELLE, ET L'EMPÊCHER D'ALLER AU MONASTÈRE POUR ASSISTER À L'OFFICE DIVIN ! CE QUI LUI PERMIT DE RESTER TOUTE UNE NUIT EN SA COMPAGNIE. QUEL ÉGOÏSME DE SA PART !

COMME SI LA SAINTE VIERGE POUVAIT IGNORER QUE LES JOURS EN COMPAGNIE DE SON CHER FILS LUI ÉTAIENT DÉSORMAIS D'AUTANT PLUS COMPTÉS, QU'IL S'APPROCHAIT DE SA DOULOUREUSE PASSION !

COMME SI LE CHRIST POUVAIT DÉSIRER VOIR SOUFFRIR SA MÈRE QUI SAVAIT TOUT DEPUIS TOUJOURS ( cf la prophétie de Simeon) , SANS LUI OCTROYER AUCUN SOULAGEMENT PAR SA PRÉSENCE, LUI QUI AVAIT BESOIN DE CELLE DE SES AMIS, AU MILIEU DE SES MILLE TOURMENTS DU QUOTIDIEN ?

COMME SI LE PÈRE CHERCHAIT DES ADORATEURS, MAIS : "PAS POUR QU'ILS DÉSIRENT TROP L'ADORER, QUAND MÊME ! AVEC MESURE ! FAUDRAIT PAS ABUSER, NON PLUS ! "

BIEN SÛR QUE NON, ET MARIE, INSASSIABLE DE SON CHER FILS TOUT ADORABLE, QUI ALLAIT BIENTÔT LUI ÊTRE SI CRUELLEMENT ARRACHÉ, APRÈS AVOIR ÉTÉ ENLEVÉ À SON AFFECTION QUOTIDIENNE POUR SA MISSION, EN ÉTAIT UNE PREUVE VIVANTE.


Marie, qui accompagne le groupe des Apôtres, conseille, exhorte, enseigne les disciples. A l’occasion, elle juge même une décision de son fils à l’encontre de Pierre : « Mon Jésus se trompe. » (III, 60, 344)

CECI N'EST PAS UNE CITATION EXACTE DE L'OEUVRE, MAIS PEU IMPORTE POUR GC, DU MOMENT QUE CELA SERVE SES DESSEINS...

IL S'AGIT EN RÉALITÉ DE L'ADOPTION DU JEUNE ORPHELIN MARGZIAM, FUTUR SAINT MARTIAL, PAR PIERRE. ET CETTE ADOPTION ÉTAIT ON NE PEUT PLUS LÉGITIME, PUISQUE :

- PIERRE ÉTAIT MARIÉ ( d'après Saint Paul ! ) À UNE FEMME DONT NOUS APPRENONS QU'ELLE SE NOMMAIT PORPHYRÉE
- TOUS DEUX N'AVAIENT PAS EU D'ENFANT
- ILS DÉSIRAIENT ARDEMMENT EN AVOIR UN DEPUIS LEUR UNION
- MARGZIAM ÉTAIT SANS FAMILLE, ET ENCORE TOUT JEUNE ( 12 ANS )

VOILÀ BIEN DES CIRCONSTANCES JUSTIFIANT UN TEL DÉSIR !

PIERRE CEPENDANT, AVAIT DU FAIRE, DEVANT LES JUSTES ARGUMENTS DU MAÎTRE, "LE SACRIFICE D'ABRAHAM" EN Y RENONÇANT : JÉSUS NE SOUHAITANT PAS QU'UNE AFFECTION TROP TERRESTRE DÉTOURNE SON APÔTRE DE SA FUTUR MISSION, DEVENIR LE PREMIER PAPE DE LA CHRÉTIENTÉ, ÉVANGÉLISER LE MONDE PAÏEN ET MOURIR MARTYR, RIEN DE MOINS !

MARIE ABORDE PAR LA SUITE AVEC SON FILS LE SUJET DE PIERRE, AVEC UNE RESPECTUEUSE DÉLICATESSE QUI NE PEUT SE COMPARER QU'À CELLE DONT ELLE FIT PREUVE AUX NOCES DE CANA, EN PARFAITE AVOCATE.

"PIERRE EST TRÈS BON, JE DONNERAIS N'IMPORTE QUOI POUR LUI", LUI RÉPOND JÉSUS, ANNONÇANT DÉJÀ SES PROPRES PAROLES :

"DEMANDEZ-MOI CE QUE VOUS VOUDREZ, ET MOI, JE LE FERAI."

"COMME LE PÈRE M'A AIMÉ , MOI AUSSI, JE VOUS AI AIMÉ. "

ET C'EST SUR CET ANGLE DE L'AMOUR QUE NOTRE AVOCATE SAIT POUVOIR TOUT OBTENIR DE CELUI QUI EST SON FILS, ET QUI NE PEUT RIEN LUI REFUSER.

"AH, SI PIERRE T'ENTENDAIT, IL TE DIRAIT AVEC SON FRANC SOURIRE : "MAÎTRE, CELA N'EST PAS LA VÉRITÉ ! "
" POURQUOI CELA ?" DEMANDE JÉSUS AVEC UN SOURIRE QUI MONTRE BIEN QU'IL A DÉJÀ TOUT COMPRIS.

MARIE NE CONTESTE PAS PLUS JÉSUS QU'À CANA : ELLE VEUT LE FLÉCHIR, C'EST TRÈS DIFFÉRENT.

COMBIEN PIERRE EUT RAISON DE FAIRE PASSER SA DEMANDE PAR MARIE ! CAR AINSI, IL EUT LA JOIE D'OBTENIR L'OBJET DE SON LÉGITIME DÉSIR.

JE NE SAURAIS ASSEZ RECOMMANDER LA LECTURE DE CE PASSAGE D'ANTHOLOGIE ( 351 ), OÙ AVEC AUTORITÉ, HUMOUR ET MAGNANIMITÉ, TEL LE ROI ASSUERUS PRIÉ PAR LA REINE ESTHER, JÉSUS OFFRE À SON PIERRE UNE OCCASION DE JOIE SANS PAREILLE.


Concluant alors un discours pour le persuader de changer d’avis, elle déclare : « Ah ! Mais tu souris maintenant ! Alors tu vas faire plaisir à ta Maman. Merci mon Jésus. »

GC AURAIT SANS DOUTE TROUVÉ "PLUS CONVENABLE" QUE LA VIERGE NE REMERCIE PAS JÉSUS DE L'AVOIR EXHAUSSÉE !

EST-CE QUE PEUT-ÊTRE JÉSUS NE S'ÉTAIT PAS PLAINT DE CE QUE, SUR 10 LÉPREUX GUÉRIS, SEULEMENT UN ÉTAIT REVENU LE REMERCIER, ET ENCORE : UN SAMARITAIN !

NOUS ARRIVONS À L'UN DES CHEFS D'OEUVRE DE L'AUTEUR DE CET ARTICLE :


« Jésus » en retour est centré émotionnellement sur sa mère, si bien que la pensée de ses souffrances à elle s’impose à des moments inattendus, comme par exemple lors de la rencontre avec la veuve de Naïm qui vient de perdre son fils

QUEL NIVEAU THÉOLOGIQUE FAUT-IL DONC AVOIR, POUR COMPRENDRE LE RAPPORT ÉVIDENT QU'IL Y A ENTRE CETTE HUMBLE SCÈNE DE SOUFFRANCE HUMAINE, ET L'ÉVÉNEMENT QUI ALLAIT FAIRE BASCULER LE MONDE ENTIER, DE SORTE QU'IL Y AURAIT DÉFINITIVEMENT DANS L'HISTOIRE DE L'HUMANITÉ UN "AVANT" ET UN "APRÈS" ?

QUEL NIVEAU THÉOLOGIQUE FAUT-IL DONC AVOIR, POUR COMPRENDRE QUE LE CHRIST NE VIVAIT QUE POUR L'ACCOMPLISSEMENT DE CET ÉVÈNEMENT INFINIMENT DOULOUREUX ET GLORIEUX, SI BIEN QUE, MÊME EN GLOIRE, C'EST DE CELA QU'IL PARLAIT AVEC MOÏSE ET ÉLIE ?

QUEL NIVEAU THÉOLOGIQUE FAUT-IL DONC AVOIR, POUR COMPRENDRE QUE LE CHRIST NE POUVAIT PAS

- 1 ) SAVOIR QU'IL IMPOSERAIT BIENTÔT À SA SAINTE MÈRE ( DONT LA SENSIBILITÉ ÉTAIT PROPORTIONNELLE À SA PURETÉ ) LA PIRE ATROCE SOUFFRANCE QUE PUISSE ENDURER UNE CRÉATURE - VOIR MOURIR SON FILS DIEU TORTURÉE INJUSTEMENT SUR UNE CROIX -

- 2 ) SANS LUI-MÊME EN SOUFFRIR CONTINUELLEMENT À L'EXTRÊME, DE SORTE QUE TOUTE CHOSE, ET SPÉCIALEMENT CETTE SCÈNE D'UNE MÈRE PLEURANT SON FILS, SOIT DE NATURE À LE LUI RAPPELER ?

QU'UNE TELLE SCÈNE L'AIT TOUCHÉ DE COMPASSION, C'EST ÉVIDENT, PUISQU'IL RAMENA À LA VIE LE FILS DE CETTE VEUVE.

MAIS QUE CETTE SCÈNE, SEULEMENT HUMAINE ET LIMITÉE, NE LUI ARRACHE PAS DES LARMES DE COMPASSION POUR CELLE À QUI IL ALLAIT DEMANDER BIENTÔT UNE TELLE SOUFFRANCE DE CORÉDEMPTRICE : VOILÀ QUI AURAIT ÉTÉ INHUMAIN DE LA PART DU SEIGNEUR !

C'EST POURTANT CE QUE BIZARREMENT, GC AURAIT ATTENDU...


et dont il touche la litière en pleurant : Judas Iscariote voit ces larmes et demande : « Pourquoi pleures-tu, Seigneur ? » Jésus tourne vers lui son visage et dit : « Je pense à ma Mère… » (III, 50, 291)

" O VOUS QUI PASSEZ SUR LE CHEMIN : VOYEZ S'IL EXISTE UNE DOULEUR SEMBLABLE À MA DOULEUR ! ",

DISAIT LA PROPHÉTIE BIBLIQUE EN PARLANT D'AVANCE DE MARIE.

COMMENT CETTE COMPASSION A-T-ELLE PU PRENDRE UN ASPECT LOUCHE ET SUSPECT POUR GC ? COMMENT CELA EST-IL POSSIBLE !? NOUS, NOUS DEVRIONS AVOIR COMPASSION, MAIS PAS JÉSUS ??

ET SI CELA EST DU "CENTRAGE SUR SOIS", ON N'OSE MÊME PAS PENSER À LA MANIÈRE DONT GC PERÇOIT "LA SURMÉDIATISATION" DE LA CROIX DU SAUVEUR, PRÉSENTE SUR TOUTES LES AUTELS, LES MURS ET AU SOMMET DE TOUS NOS ÉDIFICES RELIGIEUX, AINSI QU'À TOUS LES CARREFOURS !

DU "NOMBRILISME" DE LA PART DU CHRIST, DESTINÉ À FAIRE OUBLIER LES SOUFFRANCES PARTICULIÈRES DE CHAQUE HOMME ET FEMME ??? POUR NE PENSER QU'A LUI ??? ( EN QUI TOUTE NOS SOUFFRANCES TROUVENT LEUR SOULAGEMENT)


Ce ne sont donc pas le mort, ni la mère en deuil, qui émeuvent « Jésus », mais une douleur centrée sur sa Mère – et sur lui.

JÉSUS ET MARIE SONT DONC BIEN POUR GC EQUIVALENTS À N'IMPORTE QUEL QUIDAM DE CETTE TERRE. LE MYSTÈRE DE LEUR COMPASSION EST D'ORDRE PUREMENT HUMAIN POUR LUI, OU BIEN NE VAUT RIEN !

QUE GC LE SACHE : SI CETTE PAUVRE VEUVE, PAR IMPOSSIBLE, AVAIT EU EN CET INSTANT LA CAPACITÉ DE SE RENDRE COMPTE EN SON ESPRIT, DANS LA MÊME PURE VISION QUE CELLE DU CHRIST, DE CE QUE SERAIT LE FUTUR PITOYABLE MARTYR DE JÉSUS ET CELUI DE SA PAUVRE MÈRE MARTYRE AVEC LUI,

ALORS C'EST ELLE QUI, OUBLIANT SON PROPRE FILS MORT, AURAIT PLEURÉ TOUTES LES LARMES DE SON CORPS PAR COMPASSION POUR LA VIERGE ET SON DIVIN FILS.

AU LIEU DE CELA, JÉSUS SUT RENDRE DISCRÈTE SA PROPRE SOUFFRANCE, POURTANT TELLEMENT PLUS LOURDE QUE CELLE DE CETTE VEUVE, ET NE PAS LUI EN PARLER POUR S'OCCUPER UNIQUEMENT D'ELLE ET DE SA DOULEUR.

TOUT L'INVERSE DE CE QUE VOUDRAIT VOIR NOTRE "EXPERT PSYCHOLOGIQUE" SI MAL DISPOSÉ.


Cette douleur le submerge à de nombreuses reprises, depuis les moments d’agonie qui ponctuent le récit, jusqu’au dernier cri sur la Croix, où Jésus est tourné davantage vers sa mère que vers le Père éternel.

ON NAGE DANS L'ABSURDE LE PLUS COMPLET. GC VOUDRAIT CERTAINEMENT RETROUVER "TOUTE LA PURETÉ DE L'ÉVANGILE" EN ERADIQUANT SAINT LOUIS-MARIE GRIGNON DE MONTFORT, COMME "TROP INDIGNE DU SEIGNEUR !"

QUE JÉSUS SOIT PROCHE DE MARIE DANS CE MOMENT D'UNE DOULEUR EXTRÊME NE FAIT MÊME PAS ECHO EN LUI À CE MERVEILLEUX TEXTE DE SAINT BERNARD :
"REGARDE L'ÉTOILE, INVOQUE MARIE ! ", DONT CERTES LE SEIGNEUR NOUS DONNE ICI UN EXEMPLE PRATIQUE ÉMINENT !

ENCORE UNE FOIS : INVOQUER LA CÉLESTE MARIE, C'ÉTAIT INVOQUER DIEU ! RECHERCHER SA DOUCE INTIMITÉ, C'ÉTAIT RECHERCHER CELLE DE DIEU SON PÈRE ! COMMENT DONC GC PEUT EN VENIR À OPPOSER MARIE D'UN CÔTÉ, ET DIEU LE PÈRE DE L'AUTRE ? NE SAIT-IL PAS QU'ILS SONT UN ?

CECI N'EST CERTAINEMENT PAS POUR PLAIRE À L'AUTEUR DE L'ARTICLE, MAIS LES 7 PAROLES DU CHRIST EN CROIX SONT FIDÈLEMENT RAPPORTÉES DANS L'OEUVRE DE MV, TELLES QUELLES LE SONT DANS LES 4 EVANGILES.

IMPOSSIBLE D'IGNORER QUE LE CHRIST SUBIT, APRÈS TOUT LE RESTE, LE PIRE CHÂTIMENT INFLIGÉ AU PÉCHEUR : L'ABANDON DE DIEU SON PÈRE !

"MON DIEU, MON DIEU ! POURQUOI M'AVEZ-VOUS ABANDONNÉ ? " ABÎME DE LA SOUFFRANCE ET DE LA DERELICTION...

IMPOSSIBLE D'IGNORER AVEC QUELLE ATTENTION TOUTE PRÉVENANTE JÉSUS TRAITA SES DERNIERS FIDÈLES ENCORE PRÉSENTS AU PIED DE SA CROIX : SA MÈRE, ET JEAN SON DISCIPLE BIEN-AIMÉ, LES OFFRANT À LEUR MUTUEL AFFECTION ET SECOURS.

POUR UN ENFANT ABANDONNÉ DE SON PÈRE, QUOI DE PLUS NATUREL QUE DE SE TOURNER UNE DERNIÈRE FOIS VERS CELLE DONT IL EST LE FRUIT CHÉRI DES ENTRAILLES, ET QUI EST LÀ POUR LUI, DANS SES SOUFFRANCES ULTIMES QUI PRÉCÈDENT SA MORT ?

CE CRIS "MA !!!....." ( MAN ) DU FILS DE DIEU, TOUT ENTIER TOURNÉ VERS SON PÈRE PRÉSENT À SES CÔTÉS DANS LE COEUR DE MARIE, NOUS MONTRE À QUEL POINT LES DEUX MARTYRS FURENT UNIS DE TOUT LEUR ÊTRE DANS LA SOUFFRANCE RÉDEMPTRICE, JUSQU'À LA DERNIÈRE SECONDE, ET QUE LE PRINCIPE DE LEUR UNION ÉTAIT : DIEU, UNIQUEMENT DIEU.

JE NE RÉSISTE D'AILLEURS PAS À VOUS CITER CE PASSAGE DE MV... QUI POURRAIT, SANS VERSER UNE LARME, VOIR LE MARTYR DU FILS ET DE SA MÈRE ?


Encore un silence. Puis, prononcée avec une infinie douceur, en une ardente prière, s’élève cette supplication :

« Père, entre tes mains je remets mon esprit ! »

Encore un silence. Même le râle se fait léger. Ce n’est plus qu’un souffle qui sort des lèvres et de la gorge.

Puis voilà le dernier spasme de Jésus, une affreuse convulsion, qui paraît vouloir arracher du bois le corps qui y est fixé par trois clous. Elle monte par trois fois des pieds à la tête, et parcourt tous les pauvres nerfs torturés, soulève à trois reprises l’abdomen d’une manière anormale, puis lâche prise après l’avoir dilaté comme par un bouleversement des viscères, de sorte qu’il retombe et se creuse comme s’il était vidé. Encore une fois cette convulsion revient, elle gonfle, puis resserre si fortement le thorax que la peau se creuse entre les côtes, qui se tendent en apparaissant sous l’épiderme ; les blessures de la flagellation se rouvrent. Puis la convulsion porte violemment la tête en arrière à trois reprises, la faisant frapper durement contre le bois. Elle contracte en un seul spasme tous les muscles du visage, en accentuant la déviation de la bouche à droite, elle fait ouvrir et dilater les paupières sous lesquelles on voit rouler le globe oculaire et apparaître la sclérotique. Le corps se tend tout entier. A la dernière des trois contractions, Jésus n’est plus qu’un arc tendu, vibrant, terrible à voir. Soudain un cri puissant, impensable dans ce corps épuisé, se dégage, déchire l’air, le “ grand cri ” dont parlent les évangiles et qui est la première syllabe du mot “ Maman ”… Puis plus rien…

La tête retombe sur la poitrine, le corps en avant, le frémissement cesse ainsi que toute respiration. Jésus a expiré.

609.23 La terre répond au cri de Celui qu’on a tué par un grondement effrayant. On dirait que des milliers de buccins de géants émettent un même son et, sur cet accord terrifiant, se greffent les notes isolées, déchirantes, des éclairs qui sillonnent le ciel en tous sens, tombant sur la ville, sur le Temple, sur la foule… Je crois qu’il y aura eu des gens foudroyés, car la foule est frappée directement. Il n’y a plus d’autre lumière que celle des éclairs, encore est-elle irrégulière. (...)

------------------------------------------------

Continuons :

Lors d’un moment de solitude sur la montagne de Jiphtaël qu’il vient d’escalader avec peine, Jésus laisse éclater le motif premier de sa détresse: Puis il s’assoit, la tête entre les genoux qu’il soulève et entoure de ses mains entrelacées, il appelle de toute son âme la Mère lointaine : « Maman ! Maman ! Maman ! Mon éternelle douceur ! Oh ! Maman ! Oh ! Maman ! comme je te voudrais tout près ! Pourquoi ne t’ai-je pas toujours, seul réconfort de Dieu ? » (IV, 5, 32-33)

PAR UN RACCOURCIS QUI L'ARRANGE TRÈS BIEN, L'AUTEUR ENCORE UNE FOIS CROIT RÉUSSIR À TOURNER EN DÉRISION CETTE SCÈNE, SI POIGNANTE DE VÉRITÉ ( Isolement et prière de Jésus pour Judas )

OUI, JÉSUS COMMENCE, EN CETTE SOLITUDE RECHERCHÉE, À LAISSER ÉCLATER SA PEINE : IL N'Y A PAS À S'ÉTONNER DE CE QU'EN CETTE 3e ANNÉE DE SA VIE PUBLIQUE, RÉCOLTANT HAINE ET MÉPRIS POUR PRIX DE SA BONTÉ, DE LA PART DES SIENS QUI NE L'ACCUEILLIRENT PAS, INCOMPRIS DE SES PROCHES, ET SE SACHANT TRAHI D'AVANCE PAR SON APÔTRE JUDAS, JÉSUS COMMENCE À RESSENTIR TRISTESSES ET ANGOISSES, MÊME SI, À LA DIFFÉRENCE DE SA MORTELLE AGONIE DU JARDIN DES OLIVIERS, IL AVAIT ENCORE TOUTE FOIS LE RÉCONFORT DE POUVOIR PENSER À L'AMOUR DE SA MÈRE ! ET IL FAUDRAIT S'EN OFFENSER !!!

IL N'Y A QU'A LIRE CE PASSAGE ABSOLUMENT SINISTRE, DE L'AGONIE DU CHRIST AU GETHSEMANI, POUR EN ÊTRE PERSUADÉ ( QU'ALORS, LA DERELICTION FUT TOTALE )

ET ON COMPREND COMMENT ICI, APRÈS AVOIR SUPPLIÉ ARDEMMENT LE CIEL, QUI NE LUI DONNA À CETTE HEURE PAS PLUS DE RÉPONSE QU'UN BLOC D'AIRAIN, LE CHRIST, SUBMERGÉ PAR LA DOULEUR, S'EFFONDRA ET APPELA SA MÈRE, SON ULTIME RÉCONFORT, AVEC ANGOISSE,

MARIE, QU'ON LUI FAIT DONC UN PROCÈS D'INVOQUER ICI À DISTANCE,

APRÈS LUI AVOIR FAIT UN PROCÈS DE L'AVOIR RENCONTRÉE PHYSIQUEMENT !

JE NE SAIS PAS SI GC COMPREND VRAIMENT CE QU'IL REPROCHE AU CHRIST SOUFFRANT...


« Jésus » ressent le besoin de s’expliquer sur ses relations avec sa mère en finale : « Certains trouvent trop affectueux l’amour de Marie pour Jésus ; je leur dis de se souvenir de qui était Marie : la Femme sans péché et donc sans impureté dans son amour envers Dieu, envers ses parents, envers son époux, envers son Fils, envers le prochain. Il leur faut prendre en considération que ma Mère voyait en moi bien davantage que le fruit de son sein. Ils doivent enfin tenir compte de la nationalité de Marie : race hébraïque, race orientale, et temps très éloignés des temps actuels. Ces éléments expliquent certaines amplifications verbales de l’amour qui pour vous peuvent paraître exagérées. Le style oriental et hébraïque est fleuri, pompeux, même dans le langage ordinaire. Tous les écrits de ce temps et de cette race en sont une preuve, et le passage des siècles n’a pas beaucoup changé le style de l’orient. (…) A ceux qui jugent trop affectueux l’amour de Jésus pour Marie, je dis de considérer qu’en Jésus était Dieu, et que Dieu un et trine trouvait son réconfort à aimer Marie, celle qui le repayait de la douleur de toute l’espèce humaine, le moyen pour que Dieu puisse revenir se glorifier de sa Création et donner des habitants à ses Cieux. Et qu’ils considèrent enfin que tout amour devient coupable uniquement quand il enfreint l’ordre, c’est-à-dire quand il va contre la volonté de Dieu et le devoir qu’il faut accomplir. » (X, 38, 298- 299)

PROPOS ON NE PEUT PLUS LUMINEUX, LIMPIDES, PRÉCIS, QUI RÉPONDENT PARFAIREMENT AU SUJET !

Il y a de l’inconsistant et de l’anachronique dans ces arguments,

DE L'INCONSISTANCE, OUI CERTES, IL Y EN A !

MAIS SEULEMENT POUR QUELQU'UN QUI IGNORE TOUT DU CANTIQUE DES CANTIQUES, TEL QU'IL EST TRANSMIT DANS LA BIBLE !

SEULEMENT POUR QUELQU'UN QUI IGNORE LE LANGAGE FLEURI ET SI POÉTIQUEMENT AMOUREUX DE SAINTE GERTRUDE, DANS SES "EXERCICES DU DIVIN AMOUR".

DE L'ANACHRONIQUE, OUI IL Y EN A AUSSI !

MAIS SEULEMENT POUR QUELQU'UN QUI IGNORE QUE LE CHRIST EST DÉSORMAIS RESSUSCITÉ, ET CONNAÎT CHAQUE ÉPOQUE DE L'HISTOIRE DE L'INTÉRIEUR, SACHANT TOUT EXPLIQUER À CHACUN SELON SA PSYCHOLOGIE PARTICULIÈRE.


exprimés dans un style embarrassé où « Jésus » ne parvient pas à parler de lui-même à la première personne du singulier ;

C'EST TOUT DE MÊME UN SACRÉ TOUPET, DE LA PART DE L'AUTEUR ! LÀ-BAS, IL RÉCLAMAIT À CORPS ET À CRIS QUE JÉSUS SOIT MOINS CENTRÉ SUR LUI-MÊME ( ??? ) DANS MV,

ET ICI, POUR PEU QU'IL EXPLIQUE QUOI QUE CE SOIT SANS EMPLOYER LA 1e PERSONNE DU SINGULIER, "IL EST EMBARRASSÉ, ET N'ARRIVE PAS À PARLER DE LUI-MÊME" !!!

EST-CE QUE GC EST VRAIMENT D'ACCORD AVEC CE QU'IL A LUI-MÊME ÉCRIT, IL EST FORTEMENT PERMIS D'EN DOUTER...


mais le plus important relève du fond du propos. L’innocence de Marie et la divinité de Jésus doivent faire taire les objections aux excès et aux ambiguïtés de leur attitude.

ET D'EXCÈS ET D'AMBIGUÏTÉS, ON N'EN A TROUVÉS JUSQU'ICI QUE DANS L'ARTICLE DE GC, AUCUNEMENT DANS L'OEUVRE DE MV...

C’est précisément l’argument des manipulateurs et des directeurs spirituels intrusifs, qui font valoir que la pureté des êtres renouvelés par la foi, de leurs relations « en Dieu », justifient toutes les exceptions et toutes les inconvenances.

ET C'EST BIEN LÀ LA SOURCE DE TOUTES LES TERRIBLES MÉPRISES DE GC DANS SON ARTICLE !

IL TENTE D'Y COMPARER CE QUI EST PAR NATURE INCOMPARABLE, ET DE RÉDUIRE LES RAPPORTS DE TENDRE AMOUR ENTRE JÉSUS ET MARIE À CEUX DE N'IMPORTE QUELLE PERSONNE AVEC SON PÈRE SPIRITUEL.

JÉSUS ET MARIE, ÉTANT PARFAITEMENT LIBRES DE TOUT PÉCHÉ, SONT ABSOLUMENT INACCESSIBLES À UNE VRAIE IMMITATION PAR DES ÂMES PÉCHERESSES. ILS PEUVENT COMMUNIQUER LEURS VERTUES, CERTES, MAIS CE QUI SE VIT ENTRE EUX EST TELLEMENT ÉLEVÉ QUE CE N'EST SEULEMENT OBJET QUE DE CONTEMPLATION.

DEUX ÂMES PECHERESSSES ONT BESOIN NÉCESSAIREMENT DE RÈGLES STRICTES, POUR NE PAS TOMBER DANS LE PÉCHÉ : ALORS QUE JÉSUS ET MARIE NE CONNAISSAIENT AUCUNE LIMITE, NI DANS LEUR AFFECTION HUMAINE NON SUJETTE AU PÉCHÉ, NI DANS LEUR AMOUR SPIRITUEL, TOTALEMENT DIVINISÉ.


Enseignement de Jésus :

« Jean n’avait pas besoin de signe pour lui-même. Son âme, sanctifiée dès le sein de sa mère, possédait cette vue de l’intelligence surnaturelle qui aurait été le lot de tous les hommes sans la faute d’Adam.

Si l’homme était resté en état de grâce, dans l’innocence et la fidélité à son Créateur, il aurait reconnu Dieu à travers les apparences extérieures. Il est dit dans la Genèse que le Seigneur Dieu parlait familièrement avec l’homme innocent et que l’homme, loin de s’évanouir au son de cette voix, la discernait sans se tromper. Tel était le destin de l’homme : voir et comprendre Dieu, comme un fils à l’égard de son père. Puis la faute est venue et l’homme n’a plus osé regarder Dieu, il n’a plus su découvrir et comprendre Dieu. Et il le sait de moins en moins.

Mais Jean, mon cousin Jean, avait été purifié de la faute quand la Pleine de Grâce s’était penchée avec amour pour embrasser celle qui, de stérile, était devenue féconde, Elisabeth. Le bébé avait tressailli de joie dans son sein en sentant les écailles de la faute tomber de son âme comme une croûte tombe d’une plaie au moment de la guérison. L’Esprit Saint, qui avait fait de Marie la Mère du Sauveur, commença son œuvre de salut à travers Marie, Ciboire vivant du Salut incarné pour cet enfant qui allait naître et était destiné à m’être uni, moins par le sang que par la mission qui fit de nous comme les lèvres qui forment la parole. Jean était les lèvres et moi la Parole. Il était le Précurseur dans l’Evangile et par sa destinée de martyr. Moi, celui qui transmet ma divine perfection à l’Evangile inauguré par Jean et son martyre pour la défense de la Loi de Dieu.

Jean n’avait besoin d’aucun signe, mais pour l’épaisseur de l’esprit des autres, un signe était nécessaire. Sur quoi Jean aurait-il fondé son affirmation sinon sur une preuve irrécusable que les yeux des hommes lents à voir et les oreilles paresseuses auraient perçue ?

De même, je n’avais pas besoin de baptême. Mais la sagesse du Seigneur avait jugé que ce devait être l’instant et la façon de nous rencontrer. En faisant sortir Jean de sa grotte dans le désert et moi de ma maison, il nous a unis à ce moment précis pour ouvrir sur moi le Ciel et descendre lui-même, en Colombe divine, sur celui qui aurait à baptiser les hommes avec cette Colombe ; il voulut aussi faire descendre du Ciel cette annonce encore plus puissante que l’annonciation de l’ange, puisqu’elle provenait de mon Père : “ Voici mon Fils bien-aimé, en qui je mets ma complaisance. ” Cela pour que les hommes n’aient pas d’excuse ou de doute pour savoir s’ils devaient me suivre ou non.

Les manifestations du Christ ont été nombreuses. La première après la Nativité fut celle des mages, la seconde au Temple, la troisième sur les rives du Jourdain. Puis vinrent les autres manifestations innombrables que je te ferai connaître, car mes miracles sont des manifestations de ma nature divine jusqu’aux dernières, celles de ma Résurrection et de mon Ascension au Ciel.

Ma patrie fut comblée de mes manifestations. Comme des semences jetées aux quatre points cardinaux, elles se produisirent dans toutes les couches sociales et en tout lieu de vie : aux bergers, aux puissants, aux savants, aux incrédules, aux pécheurs, aux prêtres, aux dominateurs, aux enfants, aux soldats, aux Hébreux, aux païens. De nos jours encore, elles se répètent mais, comme autrefois, le monde ne les accepte pas ou plutôt il n’accueille pas les miracles actuels et il oublie ceux du passé. Eh bien, je ne renonce pas. Je me répète pour vous sauver, pour vous amener à la foi en moi.

Sais-tu, Maria, ce que tu fais ? Ce que je fais, plutôt, en te dévoilant l’Evangile ? C’est une tentative plus forte pour amener les hommes vers moi. Tu l’as désiré par des prières ardentes. Je ne me borne plus à la parole. Elle les fatigue et les éloigne. C’est un péché, mais c’est comme ça. J’ai recours à la vision, à la vision de mon Evangile et je l’explique pour la rendre plus claire et plus attrayante.

A toi, je donne le réconfort de la vision. A tous, je donne le moyen de désirer me connaître. Et si une fois encore elle ne sert à rien, si, comme des enfants cruels, ils rejettent le don sans en comprendre la valeur, à toi, mon don restera et à eux ira mon indignation. Je pourrai, une fois encore leur faire cet ancien reproche : “ Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé. Nous avons entonné des lamentations et vous n’avez pas pleuré. ”

Mais peu n’importe. Laissons les “ inconvertibles ” accumuler sur leurs têtes des charbons ardents et tournons-nous vers les brebis qui cherchent à connaître le Pasteur. Le Pasteur, c’est moi et tu es la houlette qui les conduit à moi. »
apvs
Cette douleur le submerge à de nombreuses reprises, depuis les moments d’agonie qui ponctuent le récit, jusqu’au dernier cri sur la Croix, où Jésus est tourné davantage vers sa mère que vers le Père éternel.
ON NAGE DANS L'ABSURDE LE PLUS COMPLET. GC VOUDRAIT CERTAINEMENT RETROUVER "TOUTE LA PURETÉ DE L'ÉVANGILE" EN ERADIQUANT SAINT LOUIS-MARIE GRIGNON DE MONTFORT, COMME "TROP INDIGNE DU SEIGNEUR !" …Plus
Cette douleur le submerge à de nombreuses reprises, depuis les moments d’agonie qui ponctuent le récit, jusqu’au dernier cri sur la Croix, où Jésus est tourné davantage vers sa mère que vers le Père éternel.

ON NAGE DANS L'ABSURDE LE PLUS COMPLET. GC VOUDRAIT CERTAINEMENT RETROUVER "TOUTE LA PURETÉ DE L'ÉVANGILE" EN ERADIQUANT SAINT LOUIS-MARIE GRIGNON DE MONTFORT, COMME "TROP INDIGNE DU SEIGNEUR !"

QUE JÉSUS SOIT PROCHE DE MARIE DANS CE MOMENT D'UNE DOULEUR EXTRÊME NE FAIT MÊME PAS ECHO EN LUI À CE MERVEILLEUX TEXTE DE SAINT BERNARD :
"REGARDE L'ÉTOILE, INVOQUE MARIE ! ", DONT CERTES LE SEIGNEUR NOUS DONNE ICI UN EXEMPLE PRATIQUE ÉMINENT !

ENCORE UNE FOIS : INVOQUER LA CÉLESTE MARIE, C'ÉTAIT INVOQUER DIEU ! RECHERCHER SA DOUCE INTIMITÉ, C'ÉTAIT RECHERCHER CELLE DE DIEU SON PÈRE ! COMMENT DONC GC PEUT EN VENIR À OPPOSER MARIE D'UN CÔTÉ, ET DIEU LE PÈRE DE L'AUTRE ? NE SAIT-IL PAS QU'ILS SONT UN ?

CECI N'EST CERTAINEMENT PAS POUR PLAIRE À L'AUTEUR DE L'ARTICLE, MAIS LES 7 PAROLES DU CHRIST EN CROIX SONT FIDÈLEMENT RAPPORTÉES DANS L'OEUVRE DE MV, TELLES QUELLES LE SONT DANS LES 4 EVANGILES.

IMPOSSIBLE D'IGNORER QUE LE CHRIST SUBIT, APRÈS TOUT LE RESTE, LE PIRE CHÂTIMENT INFLIGÉ AU PÉCHEUR : L'ABANDON DE DIEU SON PÈRE !

"MON DIEU, MON DIEU ! POURQUOI M'AVEZ-VOUS ABANDONNÉ ? " ABÎME DE LA SOUFFRANCE ET DE LA DERELICTION...

IMPOSSIBLE D'IGNORER AVEC QUELLE ATTENTION TOUTE PRÉVENANTE JÉSUS TRAITA SES DERNIERS FIDÈLES ENCORE PRÉSENTS AU PIED DE SA CROIX : SA MÈRE, ET JEAN SON DISCIPLE BIEN-AIMÉ, LES OFFRANT À LEUR MUTUEL AFFECTION ET SECOURS.

POUR UN ENFANT ABANDONNÉ DE SON PÈRE, QUOI DE PLUS NATUREL QUE DE SE TOURNER UNE DERNIÈRE FOIS VERS CELLE DONT IL EST LE FRUIT CHÉRI DES ENTRAILLES, ET QUI EST LÀ POUR LUI, DANS SES SOUFFRANCES ULTIMES QUI PRÉCÈDENT SA MORT ?

CE CRIS "MA !!!....." ( MAN ) DU FILS DE DIEU, TOUT ENTIER TOURNÉ VERS SON PÈRE PRÉSENT À SES CÔTÉS DANS LE COEUR DE MARIE, NOUS MONTRE À QUEL POINT LES DEUX MARTYRS FURENT UNIS DE TOUT LEUR ÊTRE DANS LA SOUFFRANCE RÉDEMPTRICE, JUSQU'À LA DERNIÈRE SECONDE, ET QUE LE PRINCIPE DE LEUR UNION ÉTAIT : DIEU, UNIQUEMENT DIEU.

JE NE RÉSISTE D'AILLEURS PAS À VOUS CITER CE PASSAGE DE MV... QUI POURRAIT, SANS VERSER UNE LARME, VOIR LE MARTYR DU FILS ET DE SA MÈRE ?


Encore un silence. Puis, prononcée avec une infinie douceur, en une ardente prière, s’élève cette supplication :

« Père, entre tes mains je remets mon esprit ! »

Encore un silence. Même le râle se fait léger. Ce n’est plus qu’un souffle qui sort des lèvres et de la gorge.

Puis voilà le dernier spasme de Jésus, une affreuse convulsion, qui paraît vouloir arracher du bois le corps qui y est fixé par trois clous. Elle monte par trois fois des pieds à la tête, et parcourt tous les pauvres nerfs torturés, soulève à trois reprises l’abdomen d’une manière anormale, puis lâche prise après l’avoir dilaté comme par un bouleversement des viscères, de sorte qu’il retombe et se creuse comme s’il était vidé. Encore une fois cette convulsion revient, elle gonfle, puis resserre si fortement le thorax que la peau se creuse entre les côtes, qui se tendent en apparaissant sous l’épiderme ; les blessures de la flagellation se rouvrent. Puis la convulsion porte violemment la tête en arrière à trois reprises, la faisant frapper durement contre le bois. Elle contracte en un seul spasme tous les muscles du visage, en accentuant la déviation de la bouche à droite, elle fait ouvrir et dilater les paupières sous lesquelles on voit rouler le globe oculaire et apparaître la sclérotique. Le corps se tend tout entier. A la dernière des trois contractions, Jésus n’est plus qu’un arc tendu, vibrant, terrible à voir. Soudain un cri puissant, impensable dans ce corps épuisé, se dégage, déchire l’air, le “ grand cri ” dont parlent les évangiles et qui est la première syllabe du mot “ Maman ”… Puis plus rien…

La tête retombe sur la poitrine, le corps en avant, le frémissement cesse ainsi que toute respiration. Jésus a expiré.

609.23 La terre répond au cri de Celui qu’on a tué par un grondement effrayant. On dirait que des milliers de buccins de géants émettent un même son et, sur cet accord terrifiant, se greffent les notes isolées, déchirantes, des éclairs qui sillonnent le ciel en tous sens, tombant sur la ville, sur le Temple, sur la foule… Je crois qu’il y aura eu des gens foudroyés, car la foule est frappée directement. Il n’y a plus d’autre lumière que celle des éclairs, encore est-elle irrégulière. (...)
apvs
Réponse à Arnaud Dumouch
youtu.be/wVmzZ3z11s4
"Que soy era Immaculada Conceptiou".
"JE SUIS L'IMMACULÉE CONCEPTION".
- Soit Marie dit ceci comme Dieu peut dire : " JE SUIS LA VÉRITÉ", "JE SUIS LA VIE". Mais comment cela peut-il tenir ? En effet, rien de comparable entre d'une part : "la Vérité", "la Vie", qui sont tout sauf des événements ponctuels, et l'Immaculée Conception de Marie, qui l'est …
Plus
Réponse à Arnaud Dumouch
youtu.be/wVmzZ3z11s4

"Que soy era Immaculada Conceptiou".
"JE SUIS L'IMMACULÉE CONCEPTION".
- Soit Marie dit ceci comme Dieu peut dire : " JE SUIS LA VÉRITÉ", "JE SUIS LA VIE". Mais comment cela peut-il tenir ? En effet, rien de comparable entre d'une part : "la Vérité", "la Vie", qui sont tout sauf des événements ponctuels, et l'Immaculée Conception de Marie, qui l'est ! Nul ne peut dire : " À l'instant T de l'année X, la Vérité a été dite en ces termes", ou que "La Vie est apparue lors de la rencontre de la cellule Y et de la cellule Z".
Et si "la Vie" et "l'Immaculée Conception" étaient des choses comparables, examinons les conséquences que cela aurait :
DIEU EST LA VIE. RÉSULTAT : IL DONNE LA VIE, PAR LUI, ELLE SE PROPAGE À L'INFINI !
MARIE EST L'IMMACULÉE CONCEPTION : ET ELLE N'A MÊME PAS PU FAIRE QU'UNE SEULE PERSONNE, AUTRE QU'ELLE, SOIT CONÇUE IMMACULÉE !!! Cherchez l'erreur.
- Donc : il faut entendre Marie nous dire "Je suis l'Immaculée Conception", comme : "JE SUIS LA SEULE ET UNIQUE CRÉATURE À AVOIR ÉTÉ CONÇUE IMMACULÉE ".
Arnaud Dumouch est influencé par le récit authentique des apparitions de Lourdes, par l'abbé René Laurentin, où l'on comprend que la déclaration de la Vierge ait pu poser question à un abbé Peyramale, dont l'esprit était coincé dans les formules théologiques apprises par cœur au séminaire, et qui manquaient d'audace. MAIS LE FAIT QUE L'ABBÉ PEYRAMALE AIT DU BEAUCOUP RÉFLÉCHIR À CETTE EXPRESSION "QUE SOY ERA IMMACULADA COUNCEPTIOU" N'INDIQUE PAS QU'ELLE CONTIENNE EFFECTIVEMENT UNE QUELCONQUE AMBIGUÏTÉ THÉOLOGIQUE. MAIS LES SAVANTS DOCTEURS TATILLONS DE L'ÉPOQUE ONT DU, BON GRÉ MAL GRÉ, S'ADAPTER À LA TOUTE SIMPLICITÉ DE LA VIERGE, PARLANT COMME UNE ENFANT, EN TOUTE CLARTÉ.
Je pense que si Marie avait été nommée par le Bon Dieu "générale en chef des armées célestes", et que ce fut sa caractéristique principale, elle aurait dit à Bernadette Soubirous : " JE SUIS LE GÉNÉRAL EN CHEF DES ARMÉES CÉLESTES ", comme un haut gradé de ce monde aurait pu le faire pour décliner son identité . Sauf que sa caractéristique principale était : D'ÊTRE L'IMMACULÉE CONCEPTION.
Attention à ne pas devenir esclave de la manière dont René Laurentin présente les choses, ni de la vision qu'on avait à l'époque de Peyramale, du tout nouveau dogme marial. La nouveauté de ce dogme faisait peur, mais Marie n'avait nullement peur de dire tout bonnement qui elle était.
2 autres commentaires de apvs
apvs
Nous ne sommes pas l'éternelle innocence de Dieu, nous pauvres pécheurs ! Marie : SI. ELLE L'EST.
Comment don Guillaume Chevallier peut-il s'indigner de cela ? Dieu, bien sûr, se souvient éternellement de chacun de nous, ses créatures humaines. MAIS PAS AU MÊME TITRE QUE LA SAINTE VIERGE ! Puisque nous sommes tous créés pécheurs, et libres de sortir ou non de cette condition qui "nous voue à la …Plus
Nous ne sommes pas l'éternelle innocence de Dieu, nous pauvres pécheurs ! Marie : SI. ELLE L'EST.
Comment don Guillaume Chevallier peut-il s'indigner de cela ? Dieu, bien sûr, se souvient éternellement de chacun de nous, ses créatures humaines. MAIS PAS AU MÊME TITRE QUE LA SAINTE VIERGE ! Puisque nous sommes tous créés pécheurs, et libres de sortir ou non de cette condition qui "nous voue à la colère tous comme les autres" d'après Saint Paul. Ce souvenir de chacun de nous est donc d'une certaine manière : conditionnel, de la part de Dieu, qui ne violente pas notre liberté, et qui n'est pas d'avance "dans un éternel tracas au sujet des pécheurs" ! ( au fond de son atelier, comme dans la chanson "Pour faire un homme, mon Dieu que c'est long ! " )Et en ce sens : NOUS NE SOMMES PAS ÉTERNELS, MAIS SIMPLEMENT IMMORTELS.
Et déjà, être immortels, n'est-ce pas là tout le contraire d'une "petite chose" ? C'est bien plutôt fabuleux , et le prophète inspiré de Dieu ne s'y trompait pas : "VOUS ÊTES DES DIEUX", osait-il affirmer.
Des dieux ? N'est ce pas une hérésie de le dire ? ET BIEN NON, NOUS RASSURE JÉSUS LUI-MÊME DANS L'EVANGILE. Ce qui n'empêche pas aux pharisiens de tout poil de le penser.
GC s'offense qu'on puisse penser que l'âme de Marie puisse-t-etre déclarée éternelle, car alors : Marie serait Dieu avec Dieu !
Mais que GC explique comment un Dieu pourrait exister - comme l'âme de Marie - SANS AUCUNE PUISSANCE CRÉATRICE ? CE DIEU LÀ NE SERAIT PAS DIEU !
Si au contraire, l'âme de Marie était EN ÉTERNELLE GESTATION dans la pensée de Dieu, n'était-ce pas totalement juste qu'il en soit ainsi ? COMMENT DIEU AURAIT-IL PU NE PAS SE DÉLECTER DEPUIS TOUJOURS DANS LA PENSÉE DE MARIE, DE SORTE QUE LORS DE SA CRÉATION, IL Y A 2000 ANS, RIEN AUPARAVENT NE MANQUAIT ENCORE À SON ETERNEL BONHEUR ?
Mais, entendrons-nous, TOUS LES HUMAINS, et non pas simplement Marie, participent au bonheur que Dieu trouve à se donner, à communiquer son Amour !?
C'est complètement méconnaître qui nous sommes, et qui est Marie.
Elle n'usurpe pas le titre de "paradis de Dieu", de "chef d'œuvre de la création ", les mots manquent pour décrire la splendeur, la pureté, l'innocence de Marie.
RIEN N'AURAIT MANQUÉ À LA CRÉATION, SI SEULEMENT MARIE EXISTAIT ELLE-SEULE, tout y aurait manqué et Dieu n'aurait pu en aucun cas s'y reposer, s'il y manquait Marie.
OUI, MARIE À ELLE-SEULE FAISAIT TOUT LE BONHEUR DE DIEU DEPUIS L'ÉTERNITÉ, ET PERSONNE, PAS MÊME LA SAINTE ÉGLISE, N'A PU MESURER LE DEGRÉ D'EXISTENCE QUE CELA DONNAIT À L'ÂME DE LA SAINTE VIERGE DEPUIS TOUJOURS.
Ceci n'était pas une "préexistance", vue que Marie n'était qu'en gestation, d'une manière impossible à décrire !
Y a-t-il hérésie à l'affirmer ? MAIS NE VOYONS NOUS PAS AU CONTRAIRE MÊME LES ANGES DU CIEL, DANS L'APOCALYPSE, STUPÉFAITS ET MUETS D'ADMIRATION DEVANT L'ARRIVÉE DE LA TRÈS SAINTE VIERGE AU CIEL, SE DEMANDANT LES UNS AUX AUTRES : "QUI EST CELLE-CI QUI MONTE DI DÉSERT, COMME UNE FUMÉE D'ENCENS, APPUYÉE SUR SON BIEN-AIMÉ ? "
SI LE MYSTÈRE DE MARIE ECHAPPE MÊME AUX ANGES, COMMENT SE SCANDALISER DE CE QU'ON NE PUISSE PAS TOUT SAVOIR AU SUJET DE MARIE, L'IMMACULÉE CONCEPTION ? COMMENT NE PAS ÊTRE CERTAIN D'ÊTRE INCROYABLEMENT SURPRIS AU CIEL À SON SUJET AVEC LES ANGES ?
Le fait que don Chevallier déclare hérétique les propos sur la Vierge dans Maria Valtorta montre à quel point ses vues sur elle sont bordées, humaines, refusant le mystère,
ET SURTOUT, CELA MONTRE À QUEL POINT, ET AVEC QUEL MÉPRIS , IL CONSIDÈRE LE RAPPROCHEMENT QUE FAIT LA LITIRGIE - SOUS L'INSPIRATION DU SAINT ESPRIT - ENTRE MARIE ET LE LIVRE DE LA SAGESSE, COMME "UNE OPINION CONTESTABLE, HASARDEUSE, MANQUANT DE RÉELLE PERTINENCE", COMME SI C'ÉTAIT SOMME TOUTE HABITUEL QUE LA SAINTE EGLISE SE TROMPE, FAUTE D'ÊTRE AIDÉE D'EN-HAUT, ET QUE SON ENSEIGNEMENT PUISSE PROVOQUER L'ERREUR CHEZ LES FIDÈLES.
Je ne savais pas qu'être à un poste d'enseignant dans un séminaire donnait un tel pouvoir de contredire les saintes Ecritures. N'étant pas à un tel poste, je m'incline personnellement devant elle.
apvs
« Voici un autre commentaire qui ennuiera les docteurs tatillons : l’application que je fais de cette vision évangélique. Je ne te fais pas méditer sur ma puissance et ma bonté, ni sur la foi et l’obéissance des disciples. Rien de cela. Je veux te montrer l’analogie de cet épisode avec l’action de l’Esprit Saint.
Vois : je donne ma parole. Je donne tout ce que vous pouvez comprendre, et par …Plus
« Voici un autre commentaire qui ennuiera les docteurs tatillons : l’application que je fais de cette vision évangélique. Je ne te fais pas méditer sur ma puissance et ma bonté, ni sur la foi et l’obéissance des disciples. Rien de cela. Je veux te montrer l’analogie de cet épisode avec l’action de l’Esprit Saint.

Vois : je donne ma parole. Je donne tout ce que vous pouvez comprendre, et par conséquent assimiler pour en faire une nourriture de l’âme. Mais vous vous êtes rendus tellement lents à comprendre par la fatigue et la faim que vous ne pouvez assimiler toute la nourriture qui se trouve dans ma parole. Il vous en faudrait beaucoup, énormément. Mais vous ne savez pas en recevoir beaucoup. Vous êtes si pauvres en forces spirituelles ! Cela vous pèse sans vous donner du sang et des forces. Et voici qu’alors l’Esprit Saint opère le miracle pour vous. Le miracle spirituel de la multiplication de la Parole. Il multiplie cette parole en vous en éclairant tous les sens les plus secrets, de façon que, sans vous alourdir d’un poids qui vous écraserait sans vous fortifier, vous vous en nourrissiez et ne tombiez plus d’inanition tout au long du désert de la vie.

Sept pains et quelques poissons !

J’ai prêché pendant trois ans et, comme le dit mon bien-aimé Jean, “ si on devait écrire toutes les paroles que j’ai prononcées et tous les miracles que j’ai accomplis pour vous offrir une nourriture abondante, capable de vous amener sans faiblesse jusqu’au Royaume, la terre ne suffirait pas pour en contenir les volumes ”. Mais si cela avait été fait, vous ne pourriez pas lire une telle masse d’écrits. Vous ne lisez, même pas comme vous le devriez, le peu qui a été écrit sur moi, l’unique sujet que vous devriez connaître, comme vous connaissez les mots les plus nécessaires dès l’âge le plus tendre.

Alors l’Amour vient et multiplie. Lui aussi, qui ne fait qu’un avec le Père et moi, a “ pitié de vous qui mourez de faim ” et, par un miracle qui se répète depuis des siècles, il double, décuple, centuple les significations, les lumières, le suc de chacune de mes paroles. Voilà donc un trésor sans fond de nourriture céleste. Il vous est offert par la Charité. Puisez-y sans crainte. Plus votre amour y puisera, plus celui-ci, qui est le fruit de l’Amour, déversera ses flots.

Dieu ne connaît pas de limites à ses richesses et à ses possibilités. Vous, vous êtes relatifs. Pas lui. Il est infini dans toutes ses œuvres, même en celle de pouvoir vous donner à chaque heure, en toute circonstance, les lumières dont vous avez besoin à cet instant précis. Et comme au jour de la Pentecôte, l’Esprit répandu sur les apôtres rendit leur parole compréhensible aux Parthes, aux Mèdes, aux Scythes, aux Cappadociens, aux habitants du Pont et de la Phrygie, et semblable à leurs langues natales aux Egyptiens et aux Romains, aux Grecs et aux Libyens, il vous offrira réconfort si vous pleurez, conseil si vous demandez conseil, participation de joie si vous êtes joyeux, par la même Parole.

Oh ! Réellement si l’Esprit vous éclaire : “ Va en paix et aspire à ne pas pécher ”, cette parole est une récompense pour celui qui n’a pas péché, encouragement pour celui qui, encore faible, ne veut pas pécher, pardon pour le coupable qui se repent, reproche tempéré de miséricorde pour celui qui n’a qu’une velléité de repentir. Encore n’est-ce là qu’une seule phrase et des plus simples. Mais combien il y en a dans mon Evangile ! Combien qui, comme des boutons de fleurs, après une averse et un soleil d’avril, s’ouvrent serrés sur la branche où d’abord il n’y en avait qu’un seul fleuri, puis la couvrent tout entière pour la joie de ceux qui les admirent.

Repose-toi maintenant. Que la paix de l’Amour soit avec toi. »