"Bénédictions" les évêques polonais soulignent les incohérences romaines.
( LifeSiteNews ) — La Conférence épiscopale polonaise a précisé aujourd'hui dans un communiqué que les personnes qui entretiennent des relations homosexuelles « ne peuvent pas recevoir de bénédiction » après que le Vatican a publié un document contraire approuvant les bénédictions pour les couples de même sexe.
« Puisque pratiquer des actes sexuels hors mariage, c’est-à-dire en dehors de l’union indissoluble d’un homme et d’une femme ouverts à la transmission de la vie, est toujours une offense à la volonté et à la sagesse de Dieu exprimées dans le sixième commandement… les gens qui sont dans de tels une relation ne peut pas recevoir de bénédiction. Cela s'applique en particulier aux personnes vivant dans des relations homosexuelles », a écrit le père. Leszek Gęsiak, porte-parole de la Conférence épiscopale polonaise, après consultation des membres du Conseil permanent de la conférence.
Le lundi 18 décembre, le pape François et le cardinal Víctor Manuel Fernández ont publié la Fiducia Supplicans, qui autorise « des bénédictions pour les couples en situation irrégulière et pour les couples de même sexe », en contradiction avec l'enseignement catholique immuable selon lequel l'Église ne peut pas bénir les relations pécheresses.
La Déclaration contredit notamment un Responsum concernant la bénédiction des unions homosexuelles publié par la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) le 22 février 2021 et approuvé par le pape François.
Le P. Gęsiak a cité ce Responsum , qui a été émis en réponse au Dubiam : « L'Église a-t-elle le pouvoir de bénir les unions homosexuelles ? Le porte-parole de la conférence des évêques a noté que le Responsum du CDF 2021 donnait la réponse « négative ».
Il a ensuite cité l’ enseignement du Responsum selon lequel les unions homosexuelles ne sont pas un « objet légitime de bénédiction ecclésiale » parce que de telles relations ne sont « pas dirigées selon le plan du Créateur ».
Le Responsum 2021 explique que les bénédictions sont une sorte de sacramentel, et donc que « lorsqu'une bénédiction est invoquée sur des relations humaines particulières, outre la bonne intention de ceux qui y participent, il est nécessaire que ce qui est béni soit objectivement et positivement ordonné à recevez et exprimez la grâce, selon les desseins de Dieu… »
Le P. Gęsiak a en outre réitéré la précision du Responsum (appelé « note de 2021 ») selon laquelle « puisque les bénédictions sur les personnes sont en relation avec les sacrements, la bénédiction des unions homosexuelles ne peut pas être considérée comme licite, [car] elles constitueraient une certaine imitation ou analogique de la bénédiction nuptiale invoquée sur l'homme et la femme unis dans le sacrement du Mariage, alors qu'en réalité « il n'y a absolument aucune raison de considérer les unions homosexuelles comme étant de quelque manière que ce soit similaires ou même vaguement analogues au projet de Dieu pour le mariage et la famille ».
"En d'autres termes, éviter la confusion et le scandale est pratiquement impossible dans ce cas", a déclaré le père. Gesiak a écrit.
Il a souligné que le Responsum considère néanmoins comme admissibles les bénédictions des personnes attirées par le même sexe et qui ont l'intention de vivre chastement
Selon la note de 2021, « les bénédictions accordées aux personnes individuelles ayant des penchants homosexuels, qui manifestent la volonté de vivre dans la fidélité aux desseins révélés de Dieu tels que proposés par l'enseignement de l'Église » ne sont pas exclues .
« Nous parlons donc de personnes individuelles vivant dans une abstinence totale », a souligné le P. Gęsiak, qui a poursuivi en soulignant que de telles bénédictions pour les individus chastes doivent être accordées en privé.
"Cependant, afin d'éviter toute confusion selon laquelle cela signifie l'approbation des relations homosexuelles, cela doit se faire de manière privée, en dehors de la liturgie et sans aucune analogie avec les rites sacramentels", a déclaré le porte-parole des évêques.
Selon le P. Gęsiak, Fiducia Supplicans « ne change en rien l'enseignement actuel de l'Église concernant le mariage et la famille », rapporte wiara.pl . Il a souligné que même cette récente Déclaration stipule que « les rites et les prières qui pourraient rendre difficile la distinction entre ce qui est constitutif du mariage en tant que lien exclusif, permanent et indissoluble entre un homme et une femme, ouvert de manière naturelle à la progéniture, et ceux qui le nient sont inacceptables.
Polish bishops: People in same-sex relationships 'cannot receive a blessing' - LifeSite
