Francesco I
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Franciscains et Franciscaines de l’Immaculée : nouvelles du front

La chronique de l’affaire des Franciscains et Franciscaines de l’Immaculée s’est enrichie de quelques paragraphes ces derniers mois.
Tout d’abord, nous avions signalé dans ces colonnes l’assemblée générale des sœurs : elle a eu lieu mi-avril à Rome. Et il y eut au moins une surprise : la présence du cardinal Braz de Aviz, préfet de la Congrégation des religieux, et celle de Mgr Carballo, secrétaire du même dicastère étaient attendues, moins celle du Père Sabino Ardito, commissaire des Frères Franciscains de l’Immaculée ! Que venait-il faire dans cette galère, serions-nous tentés d’ironiser ? Toute honte bue, il venait benoîtement présenter aux sœurs leurs nouvelles constitutions. Les précédentes, approuvées en 1998, devaient être trop catholiques ! Relevons que le P. Ardito manque d’originalité car il avait déjà tenté la même manœuvre avec les Frères précédemment. Le résultat fut le même : un rejet franc et massif. Les religieux et religieuses ne peuvent supporter qu’un “étranger” leur dise comment vivre alors même que, non seulement, il ignore tout du charisme particulier des instituts, mais encore il a manifesté une volonté d’annihiler cette partie de l’héritage de saint Jean-Paul II ! Notons aussi que, à cette occasion, les autorités ont exprimé une vive animosité envers ces jeunes frères qui sont sortis des FFI en 2014 pour refonder une communauté avec un style plus décisivement traditionnel. La présence de ces derniers à la Marche pour la Vie à Rome et au dernier pèlerinage de chrétienté vers Chartres montre qu’ils ne s’en laissent pas conter… et qu’ils ont des vocations ! Quand donc cette clique d’idéologues comprendra ce qui anime les âmes de ces jeunes gens qui refusent, fermement et légitimement, une vie religieuse au rabais ?
Sur le front judiciaire, les nouvelles se succèdent et se ressemblent, les adversaires du fondateur des FFI perdant procès sur procès. Le 8 mai dernier devait avoir lieu une audience pour une cause relative aux biens des associations qui soutenaient les FFI et les SFI. Sur le banc des accusés devaient se retrouver le fondateur, le père Stefano Manelli, et deux autres pères FFI. L’audience fut reportée à cause de l’absence… du juge ! Comme la qualification du délit est mineure – “fausse déclaration” – il y a fort à parier que les poursuites seront abandonnées… Il semble que la magistrature italienne ne prenne pas vraiment au sérieux cette affaire, aucune raison grave n’étant avancée par le juge pour son absence.

Par ailleurs, nous avions signalé les accusations de meurtre contre le Père Stefano Manelli. Elles étaient rassemblées dans un www.lafeltrinelli.it/…/9788892321427, nièce du premier commissaire, et Mario Castellano, conseiller juridique du même. Des responsables des associations de bienfaiteurs, nommés dans l’ouvrage, ont alors intenté un procès en calomnie. Le blogue de Marco Tosatti nous apprend que Loredana Volpi a préféré un règlement à l’amiable et a rendu publique une lettre, également envoyée au pape François et à deux grands quotidiens nationaux, où elle reconnaît avoir purement et simplement inventé ces accusations ! Relevons que cette dame est engluée dans une autre affaire (voir ici) où elle risque bien plus. Pour connaître un peu plus les dessous de cette affaire nous renvoyons à un article d’un de nos confrères qui montre aussi la personnalité trouble – pour ne pas dire plus – du co-auteur du livre en question. À notre connaissance, Mario Castellano ne s’est pas associé à la démarche de Loredana Volpi… Les affaires sont donc loin d’être terminées… En attendant les accusations contre le fondateur s’écroulent les unes après les autres, manifestant en creux les motivations fort peu catholiques de ses ecclésiastiques persécuteurs. À ce propos, signalons un reportage de la RAI qui est en fait une enquête sur un scandale financiario-criminel au plus haut niveau de la hiérarchie de l’Ordre des Frères Mineurs – les Franciscains “canal historique”. C’est à se demander pourquoi le Saint-Siège envoie des commissaires chez les FFI – qui sont innocents – et se désintéresse de tant de scandales dans les grands ordres ? Pour les Frères Mineurs, nous oserons un début de réponse : leur supérieur général au moment des faits les plus graves n’est autre que José Carballo, maintenant secrétaire de la Congrégation des religieux. Bizarre, vous avez dit bizarre ?…

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Ne nous laissez pas sucomber
Si elles suive "saint J-P 2 elle suivent le malin l’emberlificoteur de première classe .