Certes ce n'est pas la première et j'ai posté sur Gloria.tv l'histoire hallucinante de Madeleine de la Croix, abbesse diabolique (ICI), qui présente des similitudes avec le cas Marthe Robin; mais ce qui est propre à Marthe Robin, comme d'ailleurs à Madeleine de la Croix, c'est le nombre impressionnant de personnes qu'elle a réussi à tromper, jusques et y compris dans la hiérarchie. C'est aussi le cas avec l'imposture de Medjugorje qui a séduit des foules énormes.

Il faut savoir, Joséphine Farinelle, que les contrefaçons existent dans le domaine des stigmates, et l’Église le sait bien. Seuls les stigmates formant des «excroissances cutanées», des plaies profondes traversant les membres de part en part, comme ceux de saint François d'Assise, laissent le corps médical sans voix. Il n’en va pas de même pour «les stigmates superficiels ou de saignements sur peau saine.»
«Les auteurs, affirme le docteur Mottet, s’accordent tous à reconnaître l’existence d’une suggestibilité anormale...» Celle-là même propre aux hystériques. Les stigmates de Marthe sont de cette dernière sorte, et c’est pourquoi ils n’impressionnaient pas du tout l’ami de Marthe, le psychiatre Paul-Louis Couchoud. Quand il embrassait Marthe sur le front avant de la quitter, il observait qu’une goutte de sang perlait aussitôt après... Cela ne l’empêchait pas de dormir, son amie était une grande malade, voilà tout. Ignorant des choses religieuses, il ne se doutait pas que ce genre de maladie mentale était aussi le terrain de prédilection du démon.