@apvs Merci de votre réponse. Mon message est bien imparfait, je m'en excuse. L'étude du frère m'est apparue intéressante, sourcée (en grande partie), mais bien liée justement au Concile Vatican II (dont la CRC a une opinion très négative). Rien des parties dogmatiques du Concile Vatican II (les 2 constitutions Dei Verbum et Lumen gentium n'apparaissent hérétiques) n'apparaissent hérétiques. Je ne sais quelles vérités de foi seraient mises à mal par ces constitutions. J'aime bien par ailleurs l'image de Marie Médiatrice (que j'ai chez moi). Son style est daté, mais elle a bien le serpent sous ses pieds! C'est très proche pour le serpent, de la Vierge de la rue du Bac. Et Merci pour le cas de Madeleine de la Sainte Croix (que je ne connaissais pas). Bien à vous. Sylvanus

Cher @Sylvanus, J'avoue que vous ne m'avez pas convaincu par votre contre argumentation.
Il y a, c'est vrai, des gens qui voient le mal partout : j'ose dire que ce n'est pas mon cas. Et si quelqu'un osait m'apporter un dossier à charge contre la sainteté de Thérèse de l'Enfant Jésus, ou contre celle du padre Pio, du saint curé d'Ars..., je l'examinerai certes avec dégoût, mais je trouverais certainement tout de suite la supercherie. Il n'en est pas de même pour cette étude du frère Philippe de la Face de Dieu, très rigoureuse et très sourcée. Comme de plus il y a un sérieux doute sur la fiabilité du concile Vatican II qui ouvre tout grand les bras non seulement aux mahométans mais à toutes religions quelle qu'elle soit ( on a vu le résultat à la réunion d'Assise sous JPII, et plus récemment entre autre dans la "vidéo du pape François", et c'est profondément affligeant - dire que c'est l'Eglise, on se croirait en plein cauchemar ! - ) , et que Marthe Robin est une actrice centrale de ce "concile" révolutionnaire, tout semble bien être cohérent... Je n'avais d'ailleurs pas fait un inventaire exaustif : il y a le tableau de Marie Médiatrice extrêmement douteux, "pas comme on en voit partout " ( !!! ) c'est vrai, pas comme cette.... Vierge de la médaille miraculeuse, enfin, c'est dépassé tout ça, d'écraser la tête du serpent sous ses pieds, place à la nouveauté !
Le reste est suffisamment bien exposé ici : Toute la vérité sur Marthe Robin, mystère d'apocalypse

D'autre part, il y a déjà eu dans l'histoire de l'Eglise - peut être le savez-vous - des cas d'usurpation de la sainteté, et qui sont restés indétectables pour le commun des croyants pendant de nombreuses années. Seuls quelques fins limiers dans l'Eglise ont pu lever le voile, et démasquer l'oeuvre de l'ennemis des âmes, qui agissait sous un faux masque de dévotion, en manipulant un pauvre pantin, possédé par lui.
Un exemple frappant et assez terrifiant est celui de Magdeleine de la Croix, l'abbesse diabolique, qui vécu au XVè siècle en Espagne. " Sa vie était si connue des théologiens et démonologues des seizième et dix-septième siècles qu'ils y font sans cesse des allusions pour illustrer leurs démonstrations. "
Vous ne verrez sans doute aucun lien avec la vie de Marthe Robin. Et moi, désormais, si. Mais outre ce désaccord, vous pourrez lire avec profit cette vie, car il y a un enseignement caché à y découvrir. Les ecclésiastiques d'alors n'étaient pas des bébés, et savaient faire face. Le malin ne put pas les tromper. Mais que ce serait-il passé si cette abbesse avait vécu après le concile Vatican II ? Là aussi, chacun a sa réponse...
Si le coeur vous en dit, bonne lecture :)
a-c-r-f.com/documents/GARCON-MAURICE_…
Que Dieu vous bénisse et vous garde +

@apvs Bonjour, cher frère. Avec un peu de retard, je répond à vos observations. Je vais reprendre vos diverses remarques:

- Marthe se déplacait: premier mensonge. Je pense que vous avez mal compris: il n'a jamais été observé que Marthe se déplaçait. Le postulateur de la cause émet l'hypothèse que, par périodes, Marthe pouvait se déplacer. Mais différents témoins ont pu noter qu'au vu de sa santé (ses jambes étaient bloquées, et elle pesait de 30 à 35 kg à sa mort), ces déplacements étaient impossibles. (Voir à cet effet le petit livre: Vénérable Marthe Robin: des témoins réagissent et parlent).
Quand à la citation du frère disant que le P. Finet aurait dit d'une figure "C'est le démon que vous avez vu, prenant l'apparence de Marthe", je n'en connais pas la source. Toutefois dans ce livre est présent une partie d'un rapport nommé "consultation d'exorcistes sur les problèmes de démonologie lié à Marthe Robin", qui parle d'"une forme mystérieuse: cette forme qui se déplace surtout la nuit, glisse, sans indication d'un effort musculaire. Elle ignore les témoins. Elle se donne à voir… Nous pensons que le démon prenait la forme de Marthe pour la faire passer pour une simulatrice (se levant la nuit en cachette) (p. 73)"
- Les besoins intimes de Marthe. Deuxième mensonge. Eh bien non! Il y a des cas avérés, à Lourdes, de création de matière ex-nihilo. Sur ces besoins intimes de Marthe, par ailleurs, nous ne savons que peu de choses. Nous n'avons pas d'observations sur ce sujet.
- Les messes de Marthe. Marthe a assisté à la messe comme tout le monde quand elle l'a pu. Elle a recçu les sacrement de manière régulière: communion, sacrement de réconciliation (et sacrement des malades en certains cas). Quand à la mise à la lumière de Marthe par Mgr Urtassin (dont parle le P. Philippe), je n'en ai pas trouvé les sources, pour le moment. Marthe est restée obéissante jusqu'à la mort, à ses pères spirituels et à ses évêques, selon les témoignages que l'on a. Son dernier évêque a d'ailleurs réalisé des vidéos et écrit des livres sur Marthe.
- Marthe n'a pas été à Lourdes: oui, nous ne savons pas pourquoi. Elle alissa sa place à qq pour la première possibilité, et elle déclina une proposition par la suite. Le fait de ne pas aller à lourdes ne fait pas par ailleurs de quelqu'un un faux saint! Ce qui est clair, c'est amour de Marthe pour la sainte Vierge. Ce qui la pousse à proposer une consécration à la Vierge, à la fin de chaque retraite. Le P. Garrigou-Lagrange eu un dialogue intéressant à ce sujet (Peyrous, p. 208 s)
- L'esquive d'examens de Marthe sur son inédie: c'est l'interprétation du frère Philippe de la face De Dieu, qui n'est pas établi! Quand Marthe n'aurait pas été dans l'obéissance, à ce sujet comme sur d'autres?
- Le salut du frère de Marthe: une des sources sur l'affection de Marthe pour son frère: le livre du P. Peyrous. sinon, aussi la page: www.martherobin.com/…/marthe-en-famil… (partie Le suicide d'Henri). Je n'ai simplement pas le témoignage du Dr Assailly, mais je n'accuse personne de mentir!
- L'acte d'abandon: oui, je suis d'accord avec le beau témoignage du Docteur Cuvelier. Concernant sinon l'acte d'abandon, je n'ai pas réussi à retrouver le texte qui aurait été plagié. Il n'est pas question de plagiat dans le livre du P. Peyrous. Simplement, cet acte a servi de base à un acte d'abandon, qu'elle a enrichi de son expérience personnelle.
- La beauté du diable: je vois que pour vous citer l'Écriture serait "Emmanuelesque"! Citer l'Écriture et en vivre, c'est le patrimoine commun des chrétiens. Sinon, contrairement à ce que vous dites, Marthe n'a jamais "vanté" la beauté du démon. Elle en a parlé, et a dit en quoi cette lumière était perfide. Par contre, la beauté de la Vierge, elle a pu en parler beaucoup! (voir le livre de jean Guitton Portrait de Marthe Robin)
- L'idée des foyers de Charité: Vous voyez une opposition sur la source de cette idée: venant de Mlle Blank et du Christ lui-même. J'y vois au contraire une confirmation! Dieu utilise naturellement des causes humaines. Dans la vie spirituelle Dieu nous conduit souvent par notre prochain, et le fait que Jésus utilise le prochain et en parle est une confirmation.
- "Les hurlements…" Oui, relisez le texte dans son contexte, il y a une forte part d'ironie.
- L'interdiction de parler de Marthe: oui, du temps de la vie de Marthe, il était demandé, par discrétion, de ne pas en parler. Cela ne l'a pas empêchée de recevoir du monde, plus de 100 000 personnes effectivement. Je ne vois pas en quoi cette discrétion vous poserait problème. Mais depuis sa mort en 1981, on en parle! Depuis un premier livre en 1982, c'est la française sur laquelle on écrit le plus.
- "Se taire sur les points noirs du dossier". Outre que j'ai du mal à voir du noir dans certaines allégations, vous avez la parole libre! Il n'existe pas d'"interdiction" à ce sujet.
En m'excusant du style spartiate de ma réponse. Bien cordialement.
Sylvanus

@apvs Cher frère, je vous comprends mieux. Oui, alitée et paralysée, Marthe reçu la communion dans son lit. Je comprenais que vous disiez que Marthe n'avait jamais été à la messe. Elle a été à la messe, fait sa communion, etc… quand elle le pouvait. Le curé de la paroisse, le père Faure, allait lui apporter la communion à la Plaine, une fois handicapée. Elle recevait la communion - comme nombre de malades - dans son lit. Elle reçu aussi le sacrement des malades et se confessait régulièrement.

Concernant les déplacements de Marthe, ils n'ont été jamais constatés. Le postulateur de la cause, le Père Peyrous, a dit que cela était possible, même probable. Mais je n'ai jamais entendu personne témoigner Marthe manger ni boire. (Je n'ai toutefois que les documents à ma disposition.) Marthe, quand elle est décédée, avait les jambes bloquées et pesait de 30 à 35 kilos, c'est à dire qu'elle avait très limitée voire il lui était impossible de se mouvoir. Mensonge et sainteté riment mal, je suis d'accord avec vous. Personne n'a jamais vu Marthe paralysée manger ou boire autre chose que l'Eucharistie. Si vous avez d'autres sources, je serais heureux de savoir, et mieux comprendre cet aspect de la vie de Marthe (qui est pour moi secondaire). Dans la semaine, j'essaye de prendre le temps de répondre à vos autres remarques. Bien à vous. Sylvanus

@Sylvanus, Marthe alla certes à la messe dans sa jeunesse, mais plus lorsqu'elle fut alitée. Je me fonde sur la même chose que vous pour le dire, puisque vous essayiez de lui trouver des excuses pour cela. Il faudrait que vous alliez en parler avec frère Philippe et non avec moi, qui suis un chrétien ordinaire.
Mais pourquoi dévier de l'incohérence centrale : à savoir que Marthe, alors qu'on prétendait tout l'inverse, se déplaçait et mangeait/buvait un minimum ?
Mensonge et sainteté riment mal. Et 2 + 2 égale 4 .

Lorsque, dans une classe, le Professeur dit un jour à ses élèves : "Maintenant, on pourra dire que 2 + 2 = 5, ou 10, ou 0, ou ce que l'on veut, ou encore que l'on n'en sait rien et que l'on ne peut rien en savoir, de ce que font 2 et 2 !", ce jour-là, les cancres et les mauvais élèves se réjouissent et dansent ! Mais alors, en même temps, il y en a un, un seul, qui devient l'ennemi de tous, et en premier lieu du Professeur : celui qui soutient mordicus que 2 + 2 = 4 et que cela peut très bien se démontrer ! L'intolérant ! L'idéologue ! L'orgueilleux ! Le fanatique ! Le sans-Charité ! Le sectaire ! Bref, l'homme à abattre !

@apvs J'ai bien lu et annoté le document du frère Philippe pour vous apporter ma réponse. Lui-même se base sur des documents, dont le livre du P. Peyrous, que je cite. Je vous apporterai dès que possible un complément à vos remarques. Juste sur le fait que Marthe n'assista à aucune messe: c'est faux. Elle assista à la messe tant qu'elle put; elle communia sinon comme les malades (et elle reçu le sacrement des malades plusieurs fois). Bien à vous.

@Sylvanus ?
Mieux vaudrait lire le document du frère Philippe Toute la vérité sur Marthe Robin, mystère d'apocalypse
mais je veux bien vous répondre :

-Marthe, donc, se déplaçait : premier mensonge. Loin de moi de vouloir me moquer d'une grande handicapée se trainant sur le sol pour satisfaire ses besoins intimes ! Mais... comment le père Finet a-t-il défendu Marthe, quand ses deux gardiennes la voyait se déplacer en secret, alors que tous le monde savait qu'elle était clouée au lit ? " C'est le démon que vous avez vu, prenant l'apparence de Marthe." Et voilà, cqfd ! C'est pas elle, c'est le démon. On nage dans le mensonge...

-Si Marthe se déplaçait, c'était pour ses besoins intimes. Deuxième mensonge : si Marthe ne buvait pas, ne mangeait pas, elle n'aurait eut aucun besoin d'aller aux toilettes pour se soulager. Et on sait prendre soin des grands handicapés dans leur lit, pour leur éviter les déplacement contraignants. Marthe, comme le dit avec justesse le frère Philippe, mangeait et buvait un minimum, et se soulageait en conséquence. Absence de déglutition ? Oui, mon oeil. Moi aussi, je peux ne "plus pouvoir déglutir" si je veux.
-Marthe n'assista à aucune messe. Et oui, alors que c'est un commandement de l'Eglise, qui s'adressait aussi à la très "obéissante" Marthe Robin, qui quand elle voulait, savait ne plus du tout avoir mal aux yeux en présence de lumière, si cela pouvait calmer les soupçons de Mgr Urtasun, successeur de Mgr Pic. ( cf doc du père Philippe ).Dans ma logique, si je supporte la lumière pour recevoir un évêque, c'est idem pour assister à une messe. Mais pas dans la logique de Marthe et du père Finet.
-Marthe refusa d'aller à Lourdes, et ce alors qu'il y eut plusieurs propositions qui lui furent faite. Et dire qu'elle aimait beaucoup la Vierge n'explique rien à cela, au contraire... Elle est une grande malade, POURQUOI ne pas aller tout naturellement à Lourdes, COMME TOUS LE MONDE ? C'est sans doute dans ce "comme tous le monde" qu'il faut chercher la clef de cet énigme... Marthe ne veut rien faire "comme tous le monde". Marthe, ce n'est pas "n'importe qui".
- Marthe esquiva avec une habileté extraordinaire les examens sur son inédie"
Vous n'avez pas beaucoup de renseignements à ce sujet, et ne répondez pas. Pourtant, le docteur Assailly vint lui proposer de l'examiner pendant un mois en l'hospitalisant. On comprend le stress chez Marthe, qui trouva fort habilement la parade : coopérer avec le docteur sur tout autre chose que ce pourquoi il était venu. Détournement d'attention, et hop ! Le tour est joué. Sacrée Marthe ! Elle est vraiment très forte :) ( Cf le doc du frère Philippe )

- Le salut du frère de Marthe, qui s'était suicidé
Vous dites : "Marthe aimait beaucoup son frère, et son suicide a été pour elle une immense douleur. " Votre source ?

Parce que vous affirmez ainsi clairement que le docteur Assailly mentait, lorsqu'il témoignait que « Marthe ne fut pas inquiète pour son éternité, bien qu’il n’ait pratiquement jamais communié au cours de sa vie. » Personne ne s’inquiète, ni pour Henri ni pour Marthe…
- Le plagiat de l'acte d'abandon : c'est en fait le résumé du dossier Marthe Robin. Elle ingurgite les écrits des mystiques, et, comme l'explique le docteur Cuvelier, neuropsychiatre spécialiste en littérature mystique :
« Marthe Robin passe de la mémorisation à la mémoration, c’est-à-dire que par le biais de sa maladie, elle incorpore à sa personnalité des souvenirs acceptés comme réalité actuelle. Un tel processus devrait aboutir à la confusion mentale alors qu’ici le “ moi ” en sort renforcé. C’est là à notre avis que se manifeste l’intervention de la grâce. » (Peyrous, p. 102)

- La beauté du démon : merci pour votre petit cour très "emmanuelesque" sur le fait que le démon peut jouer les anges de lumière. Mais vous semblez oublier un fait d'importance : Marthe n'est pas la première à avoir eu des apparitions diaboliques, et des apparitions de Notre Dame. Sainte Bernadette Soubirous, elle, ne pouvait s'empêcher de repenser à la beauté de la sainte Vierge, et disait qu' "on a envie de mourir pour la voir encore". Quand elle vit le démon, elle s'enfuit le confier toute en larme à sa prieure, et même si elle l'avait vu nu, elle ne venta jamais sa "beauté". Pourquoi l'aurait-elle fait ? On ne vente jamais un mensonge. Si le démon se recouvre d'une beauté mensongère, on n'a pas à venter cette fausse beauté autour de sois.

- L'idée des foyers venue de Melle Blank
Oui, Dieu passe souvent par des intermédiaires! Melle Blank voulait fonder quelque chose. Elle voulait foyer un Foyer. Le programme va murir. Marthe va fonder les Foyers de Charité, à partir de 1936.

Donc, exit les "paroles" du Christ qui commande à Marthe de donner l'impulsion pour fonder les foyers de charité :
« Jésus insiste dans son message à Marthe sur l’originalité et les liens du Mouvement avec Marthe et lui-même : “ Je veux faire ici quelque chose de nouveau et de très grand pour notre Gloire, à cause de toi… À cause de tout ce que je fais et veux faire avec toi, et par toi en qui je veux me glorifier à l’infini ! ” »
« J’étais interdite !… À peine si j’osais croire aux divines paroles du Seigneur, tant j’avais peur de me tromper, devinant toute la gravité et les conséquences inouïes d’une telle communication. Et ce que je n’arrivais pas du tout à comprendre, c’était la participation directe qui m’était imposée dans tout cela. Mais je n’avais pas à discuter les ordres de Dieu, je n’avais plus qu’à m’incliner et obéir puisque je devais faire part tout de suite de ce qui m’avait été dit. Quel martyre et quel supplice était le mien !… Je suffoquais d’angoisse à la seule pensée de ce que j’avais à dire tellement je redoutais de parler. Mais le Seigneur ayant insisté avec une telle autorité cette fois, je ne pouvais attendre davantage.
« À ce moment Jésus ouvrit les bras en un geste glorieux de bénédiction et d’amour, les yeux baissés sur la terre qu’il couvrait majestueusement de son ombre (sic !) en la considérant avec une tendresse et une complaisance ineffables. Après un moment de cette attitude, il me désigna l’endroit précis où il désirait son Œuvre, et qu’il fallait acquérir. » (de Muizon, p. 111-112)

- Les "hurlements et gémissements à côté de la ferme"
Il s'agit de la page 10 du texte du frère. Je crois qu'il y a une partie ironique dans ce texte.
Que de "candeur" de votre part ! ...

- Pourquoi interdisait-on de parler de Marthe
Tout simplement par mesure de discrétion. Marthe était une paysanne, qui accueillait chez elle. Il était demandé par l'évéché de garder une certaine discrétion, et de ne pas faire de celle-ci une attraction.

Marthe a accueilli chez elle plus de 100 000 personnes, plus de 80 évêques et cardinaux, et des milliers de prêtres , a influencé toute la vie de l'Eglise, MAIS ce n'est qu'une petite paysanne, dont il ne faut pas parler, par mesure de discrétion. ?????????????????? Je veux bien, mais où est la cohérence, la dedans ?

ET MAINTENANT, ON A LE DROIT DE PARLER DE MARTHE OU PAS ??? Ah, on me dit que non, désolé, l'interdiction n'est pas levée, il faut continuer à se taire sur tous les points noirs du dossier, tant qu'elle n'est pas déclarée sainte.

Merci pourtant de votre réponse, Sylvanus ?
Avec l'assurance de ma prière +

Sylvanus

@Spina Christi 2 "Cher frère, ma tiédeur éventuelle, c'est le Seigneur qui en jugera. Regardons si vous le voulez la poutre qui est dans nos yeux respectifs. Vous avez visiblement, dans votre idéologie, une vraie passion de l'islam! (qui est au cœur de celle-ci, vous en parlez en permanence). Je ne suis pas Emmanuel, ni Solanus: mais c'est vrai qu'à l'extrême-droite, on voit des complots partout! J'ai répondu à votre remarque précédemment. Bien cordialement."

Cette "idéologie*" cher SylvanusL, n'est pas une "passion pour l'islam" (pour vous ? C'est probable ...) mais un avertissement, un appel à la "persévérance des saints" dans la foi et son dépôt gardé intact depuis les pères de l'Eglise, que les bisounours en mal d'idéologie humaniste (pour la coup !) tels que vous, balaient du revers de "Nostra aetate" ! Vous la trouverez* dans les Evangiles (par exemple la marque de l'antéchrist dans 1Jean 2.22-23 / 4.2-3 ou la divine mise en garde de l'islam : 1 Jean 2.18-26), ainsi que dans l'Apocalypse... "Idéologie" dont il semblerait que votre tiédeur vous éloigne à vitesse exponentielle et pourtant = "idéologie"révélée par Dieu Lui-Même !
Quant à votre mielleuse prose, vos "cher frère" et autres "bien cordialement" à l'eau de rose, elle sent davantage l'eau croupie d'où émane une condescendance déjà bien connue ici tant votre clone tantumergo&co, en guise de complots et tromperies, fut ici le maître en la matière... N'est-il pas abbasylvasouricousnus ????
(P.S: bien tenté le coup du pseudo fusible !!!! )

@apvs
Cher avps,
J'ai un peu de temps pour vous répondre, après avoir relu en annotant le texte de frère Bruno Bonnet-Eymard, et une partie de la biographie du Père Bernard Peyrous (Vie de Marthe Robin, en version poche).
Simplement, un avis sur le texte et l'hypothèse du frère. Celui-ci, dans la suite de l'abbé de Nantes, est profondément opposé au Concile Vatican II. Pour lui ce concile serait du malin, et l'esprit de Marthe serait une des sources de l'inspiration de celui-ci (et de communuautés nouvelles). Donc Marthe serait instrument du Mauvais, "c'est l'anti-Lucie de Fatima, et sa prétendue Vierge est une rivale de Notre-Dame de Fatima" (p. 13).
Le texte est à la fois souvent sourcé, mais fait de citations parfois coupées; la tonalité est souvent moqueuse (j'aurais préféré un texte plus apaisé). Il est souvent fait référence à Pie X et à l'Action française (ce qui est en rapport avec le courant de la CRC).
Je vais essayer de reprendre vos différents points (et certains du texte), pour compléter celui-ci:
- "Marthe mangeait un minimum."
Il n'en est pas question dans la biographie du P. Peyrous, et visiblement, il n'y a aucun témoignage à ce sujet. Dans un chapitre dénommé "La vie spirituelle de Marthe Robin de 1930 à 1936". Je reprend le texte en version plus complète: "La maladie de Marthe est faite d'évolutions, mais aussi d'involutions, de périodes de récupération. Même si ses jambes sont paralysées, il est certain que Marthe tente de se déplacer [nous sommes dans les années 30, Marthe a une trentaine d'années] quand ses bras lui répondent. Elle va jusqu'au bout de ce qu'elle peut faire pour conserver une sorte de normalité. Elle s'appuie alors sur ses coudes, imprimant à son corps un mouvement de torsion sur le sol, comme le font les grands handicapés. Elle se traîne sur le plancher de sa chambre pour satisfaire parfois ses besoins intimes. Elle n'est pas dans un milieu porteur: elle agit donc ainsi la nuit, dans les périodes où cela est possible. Elle garde de la sorte, même si ce déplacement est très limité, une part de liberté. Il est probable qu'elle récupérera cette possibilité, à certaines périodes au moins, jusqu'à la fin de sa vie. Elle fera tout ainsi pour conserver une zone de vie personnelle. On s'en est étonné: cet étonnement n'est pas sérieux. Cela montre que Marthe Robin n'est pas un corps glorieux. C'est un être humain qui a ses besoins légitimes et se bat pour les honorer. Sa pudeur est très grande dans ce domaine, qui ne fait pas l'objet de ses confidences". (p. 80-81)
Il n'est pas question de nourriture de Marthe, qui visiblement ne pouvait déglutir. Simplement le fait qu'elle puisse assouvir des besoins intimes. Et garder un peu de petite mobilité, quand elle le pouvait.
Au sujet de la nourriture, le frère parle que Marthe aurait été anorexique. Je n'ai jamais lu cela (sauf erreur de ma part). Il est simplement question, en 1919, elle est très malade: "On lui fait des piqures, on lui fait sucer un peu de chocolat, considéré alors comme un médicament, car on a du mal à l'almenter, bien qu'elle puisse absorber du liquide." (p. 34). Par ailleurs, bien qu'inédique, Marthe amimait la nourriture, et attachait une importance à la qualité des repas proposés aux retraitants.
- "Pouquoi Marthe n'assista-t'elle jamais à une messe?"
Je crois qu'il y a erreur. Je n'ai pas non plus vu cette affirmation dans l'article du frère. Marthe a une éducation catholique: elle est baptisée, elle sa sa première communion privée en 1912. Elle en dira: "Je crois que ma première communion a été une prise de possession de Notre Seigneur. Je crois que déjà il s'est emparé de moi à ce moment-là. Ma communion privée a été quelque chose de très doux". (p. 29). Elle aimait réciter le chapelet. Elle fait sa communion solennelle est 1914. Malade et alitée, le curé de la paroisse venait souvent lui apporter la communion. C'est ainsi que cela s'est passé jusqu'à la fin de sa vie. Ne supportant pas la lumière et très difficilement transportable, elle communiera dans sa petite chambre, de la main de prêtres ou évêques (1 à 2 fois par semaine). Faire une messe dans une aussi petite chambre et dans le noir aurait sans doute été difficile. Je pense que c'est la raison qu'aucune messe n'a été célébrée chez elle (à ma connaissance).
- "Pourquoi Marthe refusa-t'elle toujours d'aller à Lourdes?"
Le P. faure, curé de sa paroisse procure à Marthe un place pour le pélérinage de Lourdes de 1925. "Marthe cède sa place à Marie-Louise Costet, du village voisin de Saint-Martin d'Août. Le curé, qui ne comprend pas, prend fort mal la chose. Une autre propisition de voyage à Lourdesfaite le 24 septembre 1928 par Jean Signé, fiancé de Gisèle Boutteville, n'aura pas de suite. Marthe veut rester à son poste, à la ferme." (p. 51) Voila ce que j'en ai lu; Ce qui est certain, c'est que Marthe aime beaucoup Marie, la prie souvent, notamment avec ses visiteurs.
- "Pourquoi Marthe esquiva-t-elle avec une habileté extraordinaire les examens sur son inédie?"
Je n'ai pas beaucoup de renseignements à ce sujet. Il y a eu une visite médicale, demandée par Mgr Pic à deux médecins de Lyon, le 14 avril 1942. Il a donné lieu à un rapport médical. Sinon, Marthe avait accepté de faire, début 1981, des examens à la demande de son évêque. Mais elle est décédée avant que cela ne s'accomplisse.
- Le secret de Marthe. Pourquoi le P. Finet n'en a pas parlé à sa hiérarchie.
Le fait que Marthe ait mangé depuis sa maladie n'est pas établi. Concernant l'amour-propre, je pense que c'est l'interprétation du frère.
- Le salut du frère de Marthe
Marthe aimait beaucoup son frère, et son suicide a été pour elle une immense douleur. Je ne saurais vous répondre: je n'ai pas trouvé la source de cette phrase du Docteur Assailly. Peut-être Marthe a-t-'elle prié pour lui (la commnuion des saints est importante). Si j'ai de la documentation en plus, je vous préciserai ma réponse.
- Le plagiat de l'acte d'abandon
Je cite toujours de livre du P. Peyrous: "Le 15 octobre 1925, marthe a lu sur une image un acte d'abandon du Père de Bouchaud. C'est l'année de la proclamation de la sainteté de Thérèse de l'enfant-Jésus […] Ayant eu dans ses mains l'acte d'abandon, Marthe, en le lisant, trouve écrit le désir qui est inscrit en elle: la volonté d'abandonner sa vie à celui qu'elle aime et qui l'aime. Marthe le réécrit en ajoutant des développements personnels qui expriment déjà une expérience d'aêm qui s'abandonne flilialement à la volonté d'amour du Seigneur: […] Marthe n'a pas à ma connaissance dit qu'elle aurait inventé elle-même tout le texte.
- La beauté du démon
Le diable, nous dit l'Écriture, peut se cacher en ange de lumière: "Satan lui-même se déguise en ange de lumière." (2 Co 11, 14). Le philosophe et académicien Jean Guitton rapporte une conversation avec Marthe. Elle lui explique comment elle vit cette lutte avec le démon : Moi [Jean Guitton] : Alors, Marthe, vous avez des rapports avec lui ? Elle [Marthe Robin] : Oh, pas proprement des rapports ! Je me borne à subir ses atteintes. Parfois il m'est arrivé de voir son visage. Je vous ai dit qu'il était beau ; c'est vrai. Mais on ne peut pas dire que ce visage soit clair. Il faudrait plutôt dire qu'il éblouit. Toujours il a de la rage. Mais lorsque la Vierge paraît, il ne peut rien sur elle. La Vierge est si belle, pas seulement dans son visage mais dans tout son corps. Quant à lui, il est capable de tout imiter : il imite même la Passion. Mais il ne peut pas imiter la Vierge. Il n'a aucun pouvoir sur elle. Quand la Vierge paraît, si vous voyiez cette dégringolade, vous vous mettriez à rire !" (www.martherobin.com/…/marthe-robin-et…)
- L'idée des foyers venue de Melle Blank
Oui, Dieu passe souvent par des intermédiaires! Melle Blank voulait fonder quelque chose. Elle voulait foyer un Foyer. Le programme va murir. Marthe va fonder les Foyers de Charité, à partir de 1936.
- Les "hurlements et gémissements à côté de la ferme"
Il s'agit de la page 10 du texte du frère. Je coirs qu'il y a une partie ironique dans ce texte.
- Pourquoi interdisait-on de parler de Marthe
Tout simplement par mesure de discrétion. Marthe était une paysanne, qui accueillait chez elle. Il était demandé par l'évéché de garder une certaine discrétion, et de ne pas faire de celle-ci une attraction.
Cher frère, voici quelques éléments de réponse, très mal rédigés, je vous en demande pardon.
Il y a d'autres points contestables dans ce texte du frère.
Pour en savoir plus, et pour vous faire votre opinion, je conseille vraiment cette petite biographie de poche du P. Peyrous.
Soyez assurés de ma prière.
Sylvanus