Cardinal Müller : François régresse vers une conception théocratique de la papauté
Il y a une contradiction flagrante avec les principes ecclésiaux, si toute juridiction dans l'Église dérive de la primauté papale, écrit le cardinal Gerhard Müller dans une déclaration sur la réforme de la curie de François.
L'"Église du dialogue" de François l'a empêché - comme le cardinal Brandmüller - de présenter sa contribution au consistoire d'août. Il l'a donc publiée sur LifeSiteNews.com le 1er septembre.
Le baratin actuel sur le "ministère", la "synodalité" et la "subsidiarité" ne peut dissimuler une rechute dans une conception théocratique de la papauté, écrit Müller. "Une église totalement fixée sur le pape [comme le veut François] était et demeure une caricature de l'enseignement catholique."
Müller soutient que l'approche herméneutique fondamentale du Praedicate Evangelium de François n'est pas constituée de principes dogmatiques clairs, mais d'une combinaison de "desiderata spirituels" et de "catégories séculaires de pouvoir."
Puisque l'autorité de l'Église est apostolique-sacramentelle, François ne peut pas conférer le pouvoir de juridiction dans un diocèse ou une congrégation à un laïc, explique Müller.
Une remarque : à un certain moment, Müller - ou son traducteur - qualifie le pape "le successeur du Christ" là où il faudrait dire "le successeur de Pierre".
Image: Gerhard Ludwig Müller, © Mazur, CC BY-NC-ND, #newsSscmwgvhll
L'"Église du dialogue" de François l'a empêché - comme le cardinal Brandmüller - de présenter sa contribution au consistoire d'août. Il l'a donc publiée sur LifeSiteNews.com le 1er septembre.
Le baratin actuel sur le "ministère", la "synodalité" et la "subsidiarité" ne peut dissimuler une rechute dans une conception théocratique de la papauté, écrit Müller. "Une église totalement fixée sur le pape [comme le veut François] était et demeure une caricature de l'enseignement catholique."
Müller soutient que l'approche herméneutique fondamentale du Praedicate Evangelium de François n'est pas constituée de principes dogmatiques clairs, mais d'une combinaison de "desiderata spirituels" et de "catégories séculaires de pouvoir."
Puisque l'autorité de l'Église est apostolique-sacramentelle, François ne peut pas conférer le pouvoir de juridiction dans un diocèse ou une congrégation à un laïc, explique Müller.
Une remarque : à un certain moment, Müller - ou son traducteur - qualifie le pape "le successeur du Christ" là où il faudrait dire "le successeur de Pierre".
Image: Gerhard Ludwig Müller, © Mazur, CC BY-NC-ND, #newsSscmwgvhll