Signe de la bête: l’important est le « contenu » et non pas le « contenant ».


Contrairement à ce que croient les masses, le « contenant » du signe de la bête n’a en soi aucune importance. Que ce soit une puce sous cutanée, un signe sur le front, une molécule venant d’un vaccin, une carte électronique ou un simple passeport, au fond peu importe. En effet, si le message de cette « puce » était celui de l’Évangile, alors la puce elle-même deviendrait une bénédiction. Ce qui en revanche est essentiel, c’est le contenu sémantique de ce signe, et rien d’autre.

En réalité le signe de la bête correspondra tout simplement à un contenu sémantique qu’il faudra approuver pour avoir accès à la société de consommation. La forme visuelle du signe est secondaire; ce qui importe est son essence, son message. Un peu comme en linguistique où le signifiant n’est que le « véhicule » permettant de définir le « signifié » qui lui représente l’idée à exprimer.

Au fond, le signe de la bête a déjà commencé son cheminement parmi nous, et j’en ai été moi-même une (heureuse) « victime ». Je dis « heureuse » car grâce à Dieu, je n’ai pas cédé. J’aimerais vous raconter cette anecdote qui, je crois, résume tout. Voici deux ans j’ai dû quitter Hambourg pour aller passer un séjour de trois semaines à Hanovre en Allemagne. Voulant économiser les frais d’hôtel, J’ai donc contacté sur internet un site permettant de demeurer à peu de frais chez l’habitant. Or voilà qu’à la fin de la procédure d’inscription, je tombe sur un petit texte concernant les règles éthiques « à approuver » pour pouvoir valider l’inscription. Problème, dans ces « règles » il y avait en gros l’approbation du mariage homosexuel. Ayant refusé de signer, j’ai donc été privé de ce service et au final j’ai dû payer plein pot mon hôtel.
Eh bien, le signe de la bête, ce n’est rien d’autre que cela: un contenu sémantique qu’il sera nécessaire d’approuver pour avoir accès aux services. Il y aura à l’avenir peut-être dix commandements qu’il s’agira d’approuver une fois pour toutes de façon à ce que notre « numéro de citoyen » soit activé. Qu’il faille avoir pour cela une puce sous cutanée ou une simple carte de crédit, cela n’a au fond- sauf pour l’imaginaire des masses- aucune importance.

Il n’est d’ailleurs pas faux de dire que le scandale de ce signe sera remarqué en premier par les catholiques et dans une moindre mesure par les membres d’autres religions monothéistes; en revanche il passera inaperçu pour les esclaves du politiquement correct qui sans le savoir approuvent déjà dans les faits le nouveau normatif satanique que la « puce », au fond, ne fera qu’officialiser avec force de loi.

Notons que la plupart des dix commandements « à approuver » iront dans le bon sens : lutte contre le racisme, lutte contre la faim, justice sociale, égalité des droits hommes-femmes etc. Il y aura cependant, enfoui dans ce contenu à priori « presque chrétien », le ver dans le fruit. Et ce ver aura deux orientations : la première concernera le refus de reconnaître la divinité de Jésus-Christ ainsi que de le reconnaître comme seul sauveur universel. La deuxième attaquera les moyens de reproduction de l’espèce voulus par Dieu (donc validation de l’avortement, du mariage gay, théorie du genre, PMA etc.)
Jean-Pierre Aussant