Monseigneur Perlasca à l'origine de la chute du cardinal Becciu
Pendant des années, Perlasca a été le chef du bureau administratif de la première section de la Secrétairerie d'État qui gère près de 700 millions d'euros.
En août 2019, il a été soudainement transféré à la Signature Apostolique et plus tard licencié.
Becciu pourrait être accusé non seulement de détournement de fonds, mais aussi de complicité. Un cas probable est l'avocat Nicola Squillace (du cabinet Libonati Jaeger) qui a reçu 200 000 euros pour une mission de conseil juridique générique et plus de 150 000 euros pour avoir recommandé les services de plusieurs professionnels.
Immédiatement après, il a émis une autre facture de 364 000 euros que le Vatican a refusé de payer. Cependant, Squillace a réussi à contourner le veto et a même reçu 17 000 euros de plus. Au total, 711 000 euros ont été engloutis par des services de conseil inexplicables.
L'homme d'affaires italien Gianluigi Torzi, que le Vatican a arrêté en juin, a facturé 5 millions d'euros en tant que consultant pour d'autres transactions immobilières proposées au Vatican :
- un hôtel dans le quartier de San Siro, à Milan
- un palais sur la Piazza Cavour, à Milan
- un bâtiment sur la 5ème avenue de New York
- un hôtel pour l'Expo de Dubaï.
Il n'y a pas que le bâtiment de Sloane Avenue à Londres. Le Secrétariat d'État du Vatican a également investi 100 millions de livres sterling supplémentaires dans des appartements de luxe à Londres, sur Cadogan Square et dans le quartier de Knightsbridge.
Image: Angelo Becciu, © Mazur/cbcew.org.uk, CC BY-NC-SA, #newsElboyvhptl
