Conférence publique sur le documentaire Opération Lune avec son réalisateur. Les complotistes tiennent pour acquis le documentaire "Opération Lune" réalisé en 2002 (1er diffusion la même année) par …Plus
Conférence publique sur le documentaire Opération Lune avec son réalisateur.
Les complotistes tiennent pour acquis le documentaire "Opération Lune" réalisé en 2002 (1er diffusion la même année) par William Karel puis rediffusé le 1er avril 2004 par la chaîne Arte, prouvant selon eux la supercherie américaine au sujet des premiers pas de l'homme sur la Lune...
Mais qu'en est il vraiment en réalité ?
Réponse par le réalisateur en personne dans cette vidéo réalisée lors d'une conférence publique.
Université Pierre-et-Marie-Curie, Paris-VI, 1° juin 2004.
Les complotistes tiennent pour acquis le documentaire "Opération Lune" réalisé en 2002 (1er diffusion la même année) par William Karel puis rediffusé le 1er avril 2004 par la chaîne Arte, prouvant selon eux la supercherie américaine au sujet des premiers pas de l'homme sur la Lune...
Mais qu'en est il vraiment en réalité ?
Réponse par le réalisateur en personne dans cette vidéo réalisée lors d'une conférence publique.
Université Pierre-et-Marie-Curie, Paris-VI, 1° juin 2004.
Synthèse :
Pour comprendre l’auteur il faut ne pas se laisser hypnotiser par son documentraire documenteur, et se concentrer sur l’article donné au LeParisien et sa conférence filmé.
La réponse à votre question se trouvent dans l’article donné au LeParisien, et dans cette Conférence filmé à Université Pierre-et-Marie-Curie, Paris-VI, le premier juin 2004. (/où/)
/ Quoi /
« Dans le cadre …Plus
Synthèse :
Pour comprendre l’auteur il faut ne pas se laisser hypnotiser par son documentraire documenteur, et se concentrer sur l’article donné au LeParisien et sa conférence filmé.
La réponse à votre question se trouvent dans l’article donné au LeParisien, et dans cette Conférence filmé à Université Pierre-et-Marie-Curie, Paris-VI, le premier juin 2004. (/où/)
/ Quoi /
« Dans le cadre d'une soirée sur la manipulation par l'image » (in L’article)
/ Qui /
Il s’agissait d’une commande de la chaîne arte. Au départ ce devait être une démonstration de la manipulation d’images et d’opinions, mais présenté de façon scolastique, pédagogique. (in la conférence filmée)
/ Comment /
Il a suggéré, lui, ‘le style complotiste’, arte a donné son accord. C’était en 2002, soit environ un an après le 11 septembre 2001.
/ Pourquoi /
Il a voulu surfer sur cette vague là, celle du 11 septembre, dont il faut reconnaître que, et en effet – selon vos propres mots - « ...Jouer avec la crédulité des gens, dans un sens ou un autre, ou en mélangeant les sens jusqu'à donner le tourni…», époque où le genre à littéralement ‘explosé’ - tant pis pour le mauvais jeu de mot - en diverses productions, notamment sur youtube.
« ...Son but : montrer qu'on peut prouver le plus sérieusement du monde une piste a priori complotiste, et en s'appuyant sur des images bien réelles. Du grand art...» (in l’article)
Commentaire :
Il est noter que l’auteur affirme par ailleurs de véritables manipulations : armes de destructions massives (Sadam Hussein) CIA, et d’autres affaires gravitant au départ dans la sphère US, etc, que l’on trouve dans ses autres documentaires.
Tels :
- CIA guerres secrètes (2003)
- Le monde selon Bush (2004)
- Meurtre à l’Empire State Building (2008)
- Looking for Sarkozy (2010)
- AU cœur de la maison blanche, Barack Obama (2012)
- Salman Rushdie, la mort au trousses (2019) Ce titre est un clin d’oeil au film d’Alfred Hitchcock réalisé en 1959.
Pour comprendre l’auteur il faut ne pas se laisser hypnotiser par son documentraire documenteur, et se concentrer sur l’article donné au LeParisien et sa conférence filmé.
La réponse à votre question se trouvent dans l’article donné au LeParisien, et dans cette Conférence filmé à Université Pierre-et-Marie-Curie, Paris-VI, le premier juin 2004. (/où/)
/ Quoi /
« Dans le cadre d'une soirée sur la manipulation par l'image » (in L’article)
/ Qui /
Il s’agissait d’une commande de la chaîne arte. Au départ ce devait être une démonstration de la manipulation d’images et d’opinions, mais présenté de façon scolastique, pédagogique. (in la conférence filmée)
/ Comment /
Il a suggéré, lui, ‘le style complotiste’, arte a donné son accord. C’était en 2002, soit environ un an après le 11 septembre 2001.
/ Pourquoi /
Il a voulu surfer sur cette vague là, celle du 11 septembre, dont il faut reconnaître que, et en effet – selon vos propres mots - « ...Jouer avec la crédulité des gens, dans un sens ou un autre, ou en mélangeant les sens jusqu'à donner le tourni…», époque où le genre à littéralement ‘explosé’ - tant pis pour le mauvais jeu de mot - en diverses productions, notamment sur youtube.
« ...Son but : montrer qu'on peut prouver le plus sérieusement du monde une piste a priori complotiste, et en s'appuyant sur des images bien réelles. Du grand art...» (in l’article)
Commentaire :
Il est noter que l’auteur affirme par ailleurs de véritables manipulations : armes de destructions massives (Sadam Hussein) CIA, et d’autres affaires gravitant au départ dans la sphère US, etc, que l’on trouve dans ses autres documentaires.
Tels :
- CIA guerres secrètes (2003)
- Le monde selon Bush (2004)
- Meurtre à l’Empire State Building (2008)
- Looking for Sarkozy (2010)
- AU cœur de la maison blanche, Barack Obama (2012)
- Salman Rushdie, la mort au trousses (2019) Ce titre est un clin d’oeil au film d’Alfred Hitchcock réalisé en 1959.
@Elie M. Vous n’avez pas lu l’article joint à la vidéo de cette conférence, ni vu la conférence.
Pas remarqué l'article joint, qui précise certes comment l'auteur du documentaire a détourné (très habilement) des morceaux d'interviews relatifs au watergate.
Mais j'ai bien vu le documentaire (il y a u moment), qui ne donne pas cette clef, ni aucune clef d'ailleurs. Jouer avec la crédulité des gens, dans un sens ou un autre, ou en mélangeant les sens jusqu'à donner le tournis, c'est à la …Plus
Pas remarqué l'article joint, qui précise certes comment l'auteur du documentaire a détourné (très habilement) des morceaux d'interviews relatifs au watergate.
Mais j'ai bien vu le documentaire (il y a u moment), qui ne donne pas cette clef, ni aucune clef d'ailleurs. Jouer avec la crédulité des gens, dans un sens ou un autre, ou en mélangeant les sens jusqu'à donner le tournis, c'est à la portée de tout manipulateur doué. La question est toujours : cui bono ? Qui a financé et commandé le documentaire ?
Mais j'ai bien vu le documentaire (il y a u moment), qui ne donne pas cette clef, ni aucune clef d'ailleurs. Jouer avec la crédulité des gens, dans un sens ou un autre, ou en mélangeant les sens jusqu'à donner le tournis, c'est à la portée de tout manipulateur doué. La question est toujours : cui bono ? Qui a financé et commandé le documentaire ?
Encore un enfumage de première classe.
Rien de tel que le mélange du vrai et du faux pour brouiller les gens, et de hauts responsables US se sont même prêtés au jeu !
C'est le but du documentaire "Opération Lune", que j'ai vu. Très subtile comme manipulation. Je ne vois pas ce que cet article vient faire sur GLORIA.TV sinon semer la confusion, ainsi que l'article plus haut émanant de l'Institut …Plus
Encore un enfumage de première classe.
Rien de tel que le mélange du vrai et du faux pour brouiller les gens, et de hauts responsables US se sont même prêtés au jeu !
C'est le but du documentaire "Opération Lune", que j'ai vu. Très subtile comme manipulation. Je ne vois pas ce que cet article vient faire sur GLORIA.TV sinon semer la confusion, ainsi que l'article plus haut émanant de l'Institut Pasteur... et posté aussi par Maximilian Schmidt.
Rien de tel que le mélange du vrai et du faux pour brouiller les gens, et de hauts responsables US se sont même prêtés au jeu !
C'est le but du documentaire "Opération Lune", que j'ai vu. Très subtile comme manipulation. Je ne vois pas ce que cet article vient faire sur GLORIA.TV sinon semer la confusion, ainsi que l'article plus haut émanant de l'Institut Pasteur... et posté aussi par Maximilian Schmidt.
La meilleure preuve que l'homme filmé en train de marcher sur la lune est un fake, c'est qu'il n'y a jamais eu de montre du Lockness...ALORS QUE CE MONSTRE : on le voit bien sur une photo ! ... enfin, son aileron. Et pourtant c'est faux ! Ça prouve bien que le voyage sur la lune est faux :)))))
Une aide pour le tourisme en Ecosse ? La photo la plus célèbre du monstre a été prise par Robert Kenneth Wilson un gynécologue. Beaucoup on cru à en cette photo. Un jour il avoua que la photo était un canular : il s'agissait en fait d'un jouet en plastique….
Bon, cela dit, séance de rattrapage - Eliot Ness par contre, a existé ! Et ça c'est pas un kafe :)))
Bon, cela dit, séance de rattrapage - Eliot Ness par contre, a existé ! Et ça c'est pas un kafe :)))
Maximilian Schmitt
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L’incroyable histoire d’« Opération Lune», le « documenteur » français qui a bluffé tout le monde
Le Parisien (leparisien.fr)
Par Nicolas Berrod
Le 15 juillet 2019
Ce film (Opération Lune), diffusé en 2002 sur Arte, démontrait que les premiers pas sur la Lune avaient été tournés en studio, dans le but de faire réfléchir au pouvoir des images. Son réalisateur, William Karel, nous en raconte …Plus
L’incroyable histoire d’« Opération Lune», le « documenteur » français qui a bluffé tout le monde
Le Parisien (leparisien.fr)
Par Nicolas Berrod
Le 15 juillet 2019
Ce film (Opération Lune), diffusé en 2002 sur Arte, démontrait que les premiers pas sur la Lune avaient été tournés en studio, dans le but de faire réfléchir au pouvoir des images. Son réalisateur, William Karel, nous en raconte les coulisses.
La fake news comme trame d'une œuvre culturelle
Ce 16 octobre 2002, les téléspectateurs branchés sur Arte sont plongés devant « Opération Lune ». Ce film, signé William Karel, est présenté par la chaîne comme un documentaire sur la mission Apollo 11 et les mystères qui l'entourent. En réalité, il cherche à rendre crédible la théorie d'un tournage des premiers pas de l'homme sur la Lune … dans un studio. Dans le cadre d'une soirée sur la manipulation par l'image, Arte avait demandé au cinéaste français de réfléchir à un projet de film.
« À l'époque, il y avait énormément de choses fausses qui circulaient, comme sur les massacres en Roumanie. On s'est dit : pourquoi ne pas faire un 'faux' documentaire ?. On s'est assis, on a réfléchi à quel sujet traiter, et on a choisi la mission sur la Lune car tout le monde en avait entendu parler », nous raconte aujourd'hui William Karel.
Commentaire très sérieux et musique anxiogène
La piste d'un tournage en studio était avancée le plus sérieusement du monde par de nombreux complotistes, persuadés que la conquête spatiale de la Lune n'était qu'une vaste intoxication de la part des autorités américaines. William Karrel a décidé de les prendre en jeu.
Son but : montrer qu'on peut prouver le plus sérieusement du monde une piste a priori complotiste, et en s'appuyant sur des images bien réelles. Du grand art...
Le film s'ouvre par une séquence plutôt rébarbative sur la conquête spatiale. Par petites touches, Karel incorpore des pistes pour la démonstration qui va suivre. Ainsi, Nixon aurait prévu un discours au cas où l'envoi d'astronautes vire à la catastrophe ? Intriguant… Puis, par un enchaînement de séquences, le film élabore très sérieusement la thèse d'un tournage en studio des aventures de Neil Armstrong et de ses compères. Il n'est jamais dit que ces astronautes ne sont jamais allés sur la Lune. Mais plutôt que les images, qui seront vues en direct par des millions de téléspectateurs partout dans le monde, ne sont qu'une superproduction holywoodienne. Le tout, avec un commentaire en voix off très argumenté, sur fond de musiques parfois anxiogènes.
Le cinéaste fait intervenir de nombreux protagonistes dans son film. Certains sont des personnages totalement inventés, et sont interprétés par des comédiens. C'est par exemple le cas d'une certaine Eve Kendall, présentée comme l'assistante personnelle de Richard Nixon. « Il faut envoyer Apollo 11 le plus vite possible. Le monde entier veut voir un Américain marcher sur la Lune », aurait lâché le président de l'époque, selon le récit de cette Eve Kandall.
Quand Kissinger met en garde contre « le plus gros scandale » du pays
D'autres témoins sont bien réels et leur propos authentiques, apportant du crédit au film. Attention, ces protagonistes ne sont jamais passés devant la caméra de William Karel spécifiquement pour parler d'Apollo 11.
Le diabolique réalisateur s'est servi d'interviews réalisées pour de précédents films… sans prévenir les intéressés.
Avec un savoureux travail de découpage des citations et de montage, William Karel arrive à changer le sens des propos tenus.
Prenons par exemple ce passage du film qui aborde la panique à la Maison-Blanche, au cas où l'intoxication soit un jour découverte. Et si un des témoins du tournage en studio décidait de parler ? Ne faudrait-il pas tous les éliminer? « Le président était déterminé à faire quelque chose », témoigne Donald Rumsfeld, haut fonctionnaire de l'administration Nixon au moment de l'opération Apollo 11. « Je lui ai dit vous êtes fous?. Ce sera le plus gros scandale que ce pays ait jamais connu », renchérit Henry Kissinger. Les deux ex-dirigeants étaient bien passés devant la caméra de William Karel… mais pour un film sur le Watergate, Les Hommes de la Maison Blanche, deux ans plus tôt ! Cerise sur le gâteau, Donald Rumsfeld était au moment de la diffusion d'Opération Lune Secrétaire à la Défense des Etats-Unis, et en pleine campagne de propagande pour justifier la guerre en Irak…
« On se levait tous les jours à six heures tellement on s'amusait »
« Il suffisait de détourner les entretiens déjà réalisés, et ça a rendu le film crédible », argue William Karel. « C'était un vrai plaisir, on se levait tous les jours à six heures avec mon monteur tellement on s'amusait », se rappelle-t-il, amusé. Le film, réalisé dans un temps record de deux mois, connaîtra un vrai succès d'audience et il sera notamment rediffusé sur Arte 1er avril 2004 (ça ne s'invente pas). « Tous mes collègues m'ont dit mon pauvre, tu viens de te suicider », se rappelle encore William Karrel, qui a réalisé par la suite de nombreux autres films pour la chaîne franco-allemande.
Le contexte dans lequel « Opération Lune » a été construit n'avait rien d'anodin. Quelques semaines après le 11 septembre, de nombreuses théories farfelues sur l'origine et les commanditaires des attentats étaient propagées. « Opération Lune » a donc donné crédit à ces complotistes en tout genre. « À l'époque, on ne pensait pas que ce serait dangereux, mais on s'est rendu compte qu'on avait un peu joué avec le feu », se rappelle William Karel.
-
Pour voir Opération Lune : les USA n’ont jamais mis le pied sur la Lune (2002) du documenteur-docufarceur de 1° avril William Karel (et le bêtisier d’acteurs en générique de fin…).
cliquez sur ce lien :
www.dailymotion.com/video/xkghcp
Ps :
Dans les années qui suivirent, plus de 300 sites complotistes ont repris et publiés et présentés comme étant véridique de nombreux passages du faux document de W.K.…
Le Parisien (leparisien.fr)
Par Nicolas Berrod
Le 15 juillet 2019
Ce film (Opération Lune), diffusé en 2002 sur Arte, démontrait que les premiers pas sur la Lune avaient été tournés en studio, dans le but de faire réfléchir au pouvoir des images. Son réalisateur, William Karel, nous en raconte les coulisses.
La fake news comme trame d'une œuvre culturelle
Ce 16 octobre 2002, les téléspectateurs branchés sur Arte sont plongés devant « Opération Lune ». Ce film, signé William Karel, est présenté par la chaîne comme un documentaire sur la mission Apollo 11 et les mystères qui l'entourent. En réalité, il cherche à rendre crédible la théorie d'un tournage des premiers pas de l'homme sur la Lune … dans un studio. Dans le cadre d'une soirée sur la manipulation par l'image, Arte avait demandé au cinéaste français de réfléchir à un projet de film.
« À l'époque, il y avait énormément de choses fausses qui circulaient, comme sur les massacres en Roumanie. On s'est dit : pourquoi ne pas faire un 'faux' documentaire ?. On s'est assis, on a réfléchi à quel sujet traiter, et on a choisi la mission sur la Lune car tout le monde en avait entendu parler », nous raconte aujourd'hui William Karel.
Commentaire très sérieux et musique anxiogène
La piste d'un tournage en studio était avancée le plus sérieusement du monde par de nombreux complotistes, persuadés que la conquête spatiale de la Lune n'était qu'une vaste intoxication de la part des autorités américaines. William Karrel a décidé de les prendre en jeu.
Son but : montrer qu'on peut prouver le plus sérieusement du monde une piste a priori complotiste, et en s'appuyant sur des images bien réelles. Du grand art...
Le film s'ouvre par une séquence plutôt rébarbative sur la conquête spatiale. Par petites touches, Karel incorpore des pistes pour la démonstration qui va suivre. Ainsi, Nixon aurait prévu un discours au cas où l'envoi d'astronautes vire à la catastrophe ? Intriguant… Puis, par un enchaînement de séquences, le film élabore très sérieusement la thèse d'un tournage en studio des aventures de Neil Armstrong et de ses compères. Il n'est jamais dit que ces astronautes ne sont jamais allés sur la Lune. Mais plutôt que les images, qui seront vues en direct par des millions de téléspectateurs partout dans le monde, ne sont qu'une superproduction holywoodienne. Le tout, avec un commentaire en voix off très argumenté, sur fond de musiques parfois anxiogènes.
Le cinéaste fait intervenir de nombreux protagonistes dans son film. Certains sont des personnages totalement inventés, et sont interprétés par des comédiens. C'est par exemple le cas d'une certaine Eve Kendall, présentée comme l'assistante personnelle de Richard Nixon. « Il faut envoyer Apollo 11 le plus vite possible. Le monde entier veut voir un Américain marcher sur la Lune », aurait lâché le président de l'époque, selon le récit de cette Eve Kandall.
Quand Kissinger met en garde contre « le plus gros scandale » du pays
D'autres témoins sont bien réels et leur propos authentiques, apportant du crédit au film. Attention, ces protagonistes ne sont jamais passés devant la caméra de William Karel spécifiquement pour parler d'Apollo 11.
Le diabolique réalisateur s'est servi d'interviews réalisées pour de précédents films… sans prévenir les intéressés.
Avec un savoureux travail de découpage des citations et de montage, William Karel arrive à changer le sens des propos tenus.
Prenons par exemple ce passage du film qui aborde la panique à la Maison-Blanche, au cas où l'intoxication soit un jour découverte. Et si un des témoins du tournage en studio décidait de parler ? Ne faudrait-il pas tous les éliminer? « Le président était déterminé à faire quelque chose », témoigne Donald Rumsfeld, haut fonctionnaire de l'administration Nixon au moment de l'opération Apollo 11. « Je lui ai dit vous êtes fous?. Ce sera le plus gros scandale que ce pays ait jamais connu », renchérit Henry Kissinger. Les deux ex-dirigeants étaient bien passés devant la caméra de William Karel… mais pour un film sur le Watergate, Les Hommes de la Maison Blanche, deux ans plus tôt ! Cerise sur le gâteau, Donald Rumsfeld était au moment de la diffusion d'Opération Lune Secrétaire à la Défense des Etats-Unis, et en pleine campagne de propagande pour justifier la guerre en Irak…
« On se levait tous les jours à six heures tellement on s'amusait »
« Il suffisait de détourner les entretiens déjà réalisés, et ça a rendu le film crédible », argue William Karel. « C'était un vrai plaisir, on se levait tous les jours à six heures avec mon monteur tellement on s'amusait », se rappelle-t-il, amusé. Le film, réalisé dans un temps record de deux mois, connaîtra un vrai succès d'audience et il sera notamment rediffusé sur Arte 1er avril 2004 (ça ne s'invente pas). « Tous mes collègues m'ont dit mon pauvre, tu viens de te suicider », se rappelle encore William Karrel, qui a réalisé par la suite de nombreux autres films pour la chaîne franco-allemande.
Le contexte dans lequel « Opération Lune » a été construit n'avait rien d'anodin. Quelques semaines après le 11 septembre, de nombreuses théories farfelues sur l'origine et les commanditaires des attentats étaient propagées. « Opération Lune » a donc donné crédit à ces complotistes en tout genre. « À l'époque, on ne pensait pas que ce serait dangereux, mais on s'est rendu compte qu'on avait un peu joué avec le feu », se rappelle William Karel.
-
Pour voir Opération Lune : les USA n’ont jamais mis le pied sur la Lune (2002) du documenteur-docufarceur de 1° avril William Karel (et le bêtisier d’acteurs en générique de fin…).
cliquez sur ce lien :
www.dailymotion.com/video/xkghcp
Ps :
Dans les années qui suivirent, plus de 300 sites complotistes ont repris et publiés et présentés comme étant véridique de nombreux passages du faux document de W.K.…