FĂŞte de la Sainte Famille
La neuvaine Ă la Sainte Famille vient de s'achever.
Dimanche passé, c'était la fête de l'Épiphanie et de la Sainte Famille que j'honore aujourd'hui!
Prions pour les chrétiens persécutés dans le monde entier, pour nos amis souffrants.
Je choisis de nouveau cette image miraculeuse de Pologne pour illustrer la Sainte Famille.
Dieu Lui même a voulu naître au sein d'une famille.
Telle est la loi naturelle.
Dieu a imprimé dans l'âme de chaque homme la loi naturelle,
qui donne des règles fondamentales des actions humaines.
La famille a été donnée par Lui en modèle universel à tous les hommes.
Dieu veut des familles chrétiennes.
Un très grand nombre de parents laïcisés, paganisés, matérialistes, ignorent le poids de leur raison d'avoir enfanté et l'étendue de leur mission avant tout spirituelle; avant tout humaine par l'intermédiaire du spirituel.
Toutes les lois contre nature portées en triomphe par les gouvernements offensent ainsi Dieu Lui même.
Marie Bee.
-------------------------------------------------------------------------
L'image de la Sainte Famille ci-dessous provient de Pologne.
L'origine du culte de l'image de la Sainte Famille est inconnu, tout comme son auteur. On pense qu'il était un élève du peintre italien Tommas Dolabella, travaillant à la cour des rois polonais au 17ème siècle. Dans les années 1751-1779, le conservateur de la collégiale de Kalisz enregistra et publia près de 500 témoignages de guérisons grâce à saint Joseph, vénéré à l'image de la Sainte Famille. En 1783, le pape Pie VI a rendu une décision sur le miracle de la peinture, le 31 mai de la même année à Rome, une copie de l'image de la Sainte Famille a été couronnée. Le 3 août 1783, le temple gothique s'est effondré avec la façade, la catastrophe a épargné le presbytère, sacristie et autel où le tableau était placé. La collégiale a été reconstruite en 1792, changeant son style au baroque tardif et, entre autres, en le prolongeant de 12 mètres et en ajoutant une haute tour et une chapelle à l'image de la Sainte Famille.
--------------------------------------------------------------------------
Acte de consécration de la famille au Sacré-Cœur de Jésus
Cœur Sacré de Jésus, Vous qui avez manifesté à Sainte Marguerite-Marie le désir de régner sur les familles chrétiennes, nous venons aujourd'hui proclamer Votre Royauté la plus absolue sur la nôtre.
Nous voulons vivre désormais de votre Vie, nous voulons faire fleurir dans son sein les vertus auxquelles Vous avez promis la paix dès ici-bas, nous voulons bannir loin de nous l'esprit mondain que Vous avez maudit.
Vous régnerez sur nos intelligences, par la simplicité de notre foi.
Vous régnerez sur nos cœurs, par l'amour sans réserve dont ils brûleront pour Vous, et dont nous entretiendrons la flamme par la réception fréquente de Votre divine Eucharistie.
Daignez, ô Divin Cœur, présider nos réunions, bénir nos entreprises spirituelles et temporelles, écarter nos soucis, sanctifier nos joies et soulager nos peines.
Si jamais l'un ou l'autre d'entre nous avait le malheur de Vous affliger, rappelez-lui, ô Cœur de Jésus, que Vous êtes bon et miséricordieux pour le pécheur pénitent.
Et quand sonnera l'heure de la séparation, quand la mort viendra jeter le deuil au milieu de nous, nous serons tous, et ceux qui partent et ceux qui restent, soumis à Vos décrets éternels.
Nous nous consolerons par la pensée qu'un jour viendra où toute la famille, réunie au Ciel, pourra chanter à jamais, votre gloires et vos bienfaits.
Daigne le Cœur Immaculé de Marie, daigne le glorieux Patriarche Saint Joseph, Vous présenter cette consécration, et nous la rappeler tous les jours de notre vie !
Vive le Cœur de Jésus, notre Roi et notre Père. Ainsi soit-il.
--------------------------------------------------------------------------
Hymne
Ô lumière bienheureuse des habitants des cieux
et suprĂŞme espoir des mortels,
ô Jésus, vous à qui l’affection domestique
vint sourire à votre naissance ;
Marie, riche de grâce,
ô vous à qui seule est donné de pouvoir
réchauffer Jésus sur votre chaste poitrine,
lui donnant avec votre lait, des baisers ;
Et vous aussi, qui avez été parmi les anciens Patriarches,
choisi pour ĂŞtre le gardien de la Vierge,
et Ă qui le divin Enfant
donne le doux nom de père :
Vous qui ĂŞtes issus de la noble
souche de Jessé pour le salut du monde,
Ă©coutez-nous, suppliants que nous sommes
au pied de vos autels.
A l’heure où le déclin du soleil,
ramenant le soir, met tout dans l’ombre,
nous continuons à répandre ici
nos prières du plus profond de notre cœur. La grâce de toutes les vertus
qui ont fleuri votre foyer :
qu’il nous soit donné de pouvoir
les reproduire dans notre vie domestique !
Ă” JĂ©sus, qui avez voulu
être obéissant à vos parents,
gloire Ă vous toujours
ainsi qu’au Père souverain et à l’Esprit-Saint.
Ainsi soit-il.
--------------------------------------------------------------------------
La fĂŞte de la Sainte Famille date du pontificat de LĂ©on XIII en 1893.
Des Lettres apostoliques de LĂ©on XIII, Pape.
Quand vint le temps fixé par ses décrets pour l’accomplissement de la grande œuvre du relèvement de l’humanité, que les siècles depuis longtemps attendaient, le Dieu de miséricorde en disposa l’ordre et l’économie de telle sorte que les débuts de cette œuvre offrissent au monde l’auguste spectacle d’une famille divinement constituée, en laquelle tous les hommes pussent contempler l’exemplaire le plus parfait de la société domestique, ainsi que de toute vertu et sainteté. Telle fut en effet cette famille de Nazareth, où, (avant de répandre sur toutes les nations la splendeur de sa pleine lumière), le Soleil de justice, c’est-à -dire le Christ, Dieu, notre Sauveur, demeura caché avec la Vierge sa Mère et Joseph, l’homme très saint qui remplissait à l’égard de Jésus la charge paternelle. Quant aux mutuelles preuves d’amour, à la sainteté des mœurs, à l’exercice de la piété dans la société familiale et dans les rapports habituels de ceux qui vivent sous un même toit, on ne peut sans nul doute trouver à célébrer aucune vertu qui n’ait brillé en cette sainte famille destinée à en devenir le modèle pour les autres. Et la providence l’a ainsi établi selon son dessein plein de bonté, pour que tous les chrétiens quelle que soit leur condition ou leur patrie puissent facilement, s’ils tournent vers elle leur attention, avoir et l’exemple de a vertu, et une invitation à la pratiquer.
R/. Moi, je suis mendiant et pauvre : * Le Seigneur prend soin de moi. V/. Parce que tu mangeras des travaux de tes mains, tu es bienheureux, et bien te sera. * Le Seigneur.
Les pères de famille trouvent assurément en Joseph un modèle admirable de la vigilance et de la sollicitude paternelles ; les mères ont en la très sainte Vierge, mère de Dieu, un exemple insigne d’amour, de respect modeste et de la soumission d’une âme de foi parfaite ; les enfants auront au sein des familles, en Jésus soumis à ses parents, un divin exemple d’obéissance qu’ils admireront, honoreront, imiteront. Ceux qui sont nés dans la noblesse apprendront de cette famille de sang royal, à garder la modération dans la prospérité et la dignité dans les afflictions ; les riches reconnaîtront à son école qu’il faut estimer bien moins les richesses que les vertus. Quant aux ouvriers et à tous ceux qui ont tant à souffrir des soucis angoissants du soutien d’une famille ou d’une condition pauvre, s’ils jettent un regard sur les membres très saints de cette société domestique, il ne leur manquera, ni motif ni occasion de se réjouir du sort qui leur est échu plutôt que de s’en attrister. Leurs labeurs leur sont en effet communs avec la Sainte Famille et communs avec elle, les soins que leur imposent la vie quotidienne : Joseph lui aussi dût pourvoir, en gagnant son pain, à la subsistance des siens et, ce qui est plus admirable encore, des mains divines s’exercèrent elles-mêmes aux travaux d’un art mécanique. Il n’est donc pas très étonnant que des hommes pleins de sagesse ayant des richesses en abondances aient voulu y renoncer pour choisir la pauvreté et s’y trouver unis à Jésus, Marie et Joseph.
R/. Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel des nids ; * Mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. V/. Je suis un pauvre, moi, et dans les travaux depuis ma jeunesse. * Mais.
C’est à bon droit que pour tous ces motifs le culte de la Sainte Famille qui s’est promptement établi parmi les catholiques, prend chaque jour de nouveaux accroissements comme le prouvent, soit les associations chrétiennes instituées sous le vocable de la Sainte Famille, soit les honneurs singuliers qui lui sont rendus et surtout les privilèges et les faveurs spirituelles accordés par nos prédécesseurs pour exciter envers elle le zèle de la piété. Ce culte a donc été en grand honneur depuis le dix-septième siècle et propagé de tous côtés dans l’Italie la France et la Belgique ; il s’est répandu dans presque toute l’Europe, puis il a passé les vastes plaines de l’Océan et s’est étendu par la région canadienne dans l’Amérique pour y fleurir sous les plus heureux auspices. C’est qu’en effet on ne peut rien envisager de plus salutaire et de plus utile aux familles chrétiennes que l’exemple de la sainte Famille, lequel comprend la perfection et l’ensemble de toutes les vertus domestiques. Implorés ainsi au sein des familles, Jésus, Marie et Joseph, leur viendront en aide ; ils y entretiendront la charité, y régleront les mœurs et en provoqueront les membres à l’imitation de leur vertu ; leur secours adoucira et rendra supportables les mortelles épreuves qui de tous côtés nous menacent. – Pour augmenter encore le culte de la sainte Famille, le Pape Léon XIII a ordonné de consacrer les familles chrétiennes à cette famille sacrée, et Benoît XV a étendu son office et sa messe à l’Église universelle.
R/. Étant dans la forme de Dieu, il s’est anéanti lui-même. * Prenant la forme d’esclave. V/. Il s’est humilié lui-même, s’étant fait obéissant jusqu’à la mort * Prenant. Gloire au Père. * Prenant.
Dimanche passé, c'était la fête de l'Épiphanie et de la Sainte Famille que j'honore aujourd'hui!
Prions pour les chrétiens persécutés dans le monde entier, pour nos amis souffrants.
Je choisis de nouveau cette image miraculeuse de Pologne pour illustrer la Sainte Famille.
Dieu Lui même a voulu naître au sein d'une famille.
Telle est la loi naturelle.
Dieu a imprimé dans l'âme de chaque homme la loi naturelle,
qui donne des règles fondamentales des actions humaines.
La famille a été donnée par Lui en modèle universel à tous les hommes.
Dieu veut des familles chrétiennes.
Un très grand nombre de parents laïcisés, paganisés, matérialistes, ignorent le poids de leur raison d'avoir enfanté et l'étendue de leur mission avant tout spirituelle; avant tout humaine par l'intermédiaire du spirituel.
Toutes les lois contre nature portées en triomphe par les gouvernements offensent ainsi Dieu Lui même.
Marie Bee.
-------------------------------------------------------------------------
L'image de la Sainte Famille ci-dessous provient de Pologne.
L'origine du culte de l'image de la Sainte Famille est inconnu, tout comme son auteur. On pense qu'il était un élève du peintre italien Tommas Dolabella, travaillant à la cour des rois polonais au 17ème siècle. Dans les années 1751-1779, le conservateur de la collégiale de Kalisz enregistra et publia près de 500 témoignages de guérisons grâce à saint Joseph, vénéré à l'image de la Sainte Famille. En 1783, le pape Pie VI a rendu une décision sur le miracle de la peinture, le 31 mai de la même année à Rome, une copie de l'image de la Sainte Famille a été couronnée. Le 3 août 1783, le temple gothique s'est effondré avec la façade, la catastrophe a épargné le presbytère, sacristie et autel où le tableau était placé. La collégiale a été reconstruite en 1792, changeant son style au baroque tardif et, entre autres, en le prolongeant de 12 mètres et en ajoutant une haute tour et une chapelle à l'image de la Sainte Famille.
--------------------------------------------------------------------------
Acte de consécration de la famille au Sacré-Cœur de Jésus
Cœur Sacré de Jésus, Vous qui avez manifesté à Sainte Marguerite-Marie le désir de régner sur les familles chrétiennes, nous venons aujourd'hui proclamer Votre Royauté la plus absolue sur la nôtre.
Nous voulons vivre désormais de votre Vie, nous voulons faire fleurir dans son sein les vertus auxquelles Vous avez promis la paix dès ici-bas, nous voulons bannir loin de nous l'esprit mondain que Vous avez maudit.
Vous régnerez sur nos intelligences, par la simplicité de notre foi.
Vous régnerez sur nos cœurs, par l'amour sans réserve dont ils brûleront pour Vous, et dont nous entretiendrons la flamme par la réception fréquente de Votre divine Eucharistie.
Daignez, ô Divin Cœur, présider nos réunions, bénir nos entreprises spirituelles et temporelles, écarter nos soucis, sanctifier nos joies et soulager nos peines.
Si jamais l'un ou l'autre d'entre nous avait le malheur de Vous affliger, rappelez-lui, ô Cœur de Jésus, que Vous êtes bon et miséricordieux pour le pécheur pénitent.
Et quand sonnera l'heure de la séparation, quand la mort viendra jeter le deuil au milieu de nous, nous serons tous, et ceux qui partent et ceux qui restent, soumis à Vos décrets éternels.
Nous nous consolerons par la pensée qu'un jour viendra où toute la famille, réunie au Ciel, pourra chanter à jamais, votre gloires et vos bienfaits.
Daigne le Cœur Immaculé de Marie, daigne le glorieux Patriarche Saint Joseph, Vous présenter cette consécration, et nous la rappeler tous les jours de notre vie !
Vive le Cœur de Jésus, notre Roi et notre Père. Ainsi soit-il.
--------------------------------------------------------------------------
Hymne
Ô lumière bienheureuse des habitants des cieux
et suprĂŞme espoir des mortels,
ô Jésus, vous à qui l’affection domestique
vint sourire à votre naissance ;
Marie, riche de grâce,
ô vous à qui seule est donné de pouvoir
réchauffer Jésus sur votre chaste poitrine,
lui donnant avec votre lait, des baisers ;
Et vous aussi, qui avez été parmi les anciens Patriarches,
choisi pour ĂŞtre le gardien de la Vierge,
et Ă qui le divin Enfant
donne le doux nom de père :
Vous qui ĂŞtes issus de la noble
souche de Jessé pour le salut du monde,
Ă©coutez-nous, suppliants que nous sommes
au pied de vos autels.
A l’heure où le déclin du soleil,
ramenant le soir, met tout dans l’ombre,
nous continuons à répandre ici
nos prières du plus profond de notre cœur. La grâce de toutes les vertus
qui ont fleuri votre foyer :
qu’il nous soit donné de pouvoir
les reproduire dans notre vie domestique !
Ă” JĂ©sus, qui avez voulu
être obéissant à vos parents,
gloire Ă vous toujours
ainsi qu’au Père souverain et à l’Esprit-Saint.
Ainsi soit-il.
--------------------------------------------------------------------------
La fĂŞte de la Sainte Famille date du pontificat de LĂ©on XIII en 1893.
Des Lettres apostoliques de LĂ©on XIII, Pape.
Quand vint le temps fixé par ses décrets pour l’accomplissement de la grande œuvre du relèvement de l’humanité, que les siècles depuis longtemps attendaient, le Dieu de miséricorde en disposa l’ordre et l’économie de telle sorte que les débuts de cette œuvre offrissent au monde l’auguste spectacle d’une famille divinement constituée, en laquelle tous les hommes pussent contempler l’exemplaire le plus parfait de la société domestique, ainsi que de toute vertu et sainteté. Telle fut en effet cette famille de Nazareth, où, (avant de répandre sur toutes les nations la splendeur de sa pleine lumière), le Soleil de justice, c’est-à -dire le Christ, Dieu, notre Sauveur, demeura caché avec la Vierge sa Mère et Joseph, l’homme très saint qui remplissait à l’égard de Jésus la charge paternelle. Quant aux mutuelles preuves d’amour, à la sainteté des mœurs, à l’exercice de la piété dans la société familiale et dans les rapports habituels de ceux qui vivent sous un même toit, on ne peut sans nul doute trouver à célébrer aucune vertu qui n’ait brillé en cette sainte famille destinée à en devenir le modèle pour les autres. Et la providence l’a ainsi établi selon son dessein plein de bonté, pour que tous les chrétiens quelle que soit leur condition ou leur patrie puissent facilement, s’ils tournent vers elle leur attention, avoir et l’exemple de a vertu, et une invitation à la pratiquer.
R/. Moi, je suis mendiant et pauvre : * Le Seigneur prend soin de moi. V/. Parce que tu mangeras des travaux de tes mains, tu es bienheureux, et bien te sera. * Le Seigneur.
Les pères de famille trouvent assurément en Joseph un modèle admirable de la vigilance et de la sollicitude paternelles ; les mères ont en la très sainte Vierge, mère de Dieu, un exemple insigne d’amour, de respect modeste et de la soumission d’une âme de foi parfaite ; les enfants auront au sein des familles, en Jésus soumis à ses parents, un divin exemple d’obéissance qu’ils admireront, honoreront, imiteront. Ceux qui sont nés dans la noblesse apprendront de cette famille de sang royal, à garder la modération dans la prospérité et la dignité dans les afflictions ; les riches reconnaîtront à son école qu’il faut estimer bien moins les richesses que les vertus. Quant aux ouvriers et à tous ceux qui ont tant à souffrir des soucis angoissants du soutien d’une famille ou d’une condition pauvre, s’ils jettent un regard sur les membres très saints de cette société domestique, il ne leur manquera, ni motif ni occasion de se réjouir du sort qui leur est échu plutôt que de s’en attrister. Leurs labeurs leur sont en effet communs avec la Sainte Famille et communs avec elle, les soins que leur imposent la vie quotidienne : Joseph lui aussi dût pourvoir, en gagnant son pain, à la subsistance des siens et, ce qui est plus admirable encore, des mains divines s’exercèrent elles-mêmes aux travaux d’un art mécanique. Il n’est donc pas très étonnant que des hommes pleins de sagesse ayant des richesses en abondances aient voulu y renoncer pour choisir la pauvreté et s’y trouver unis à Jésus, Marie et Joseph.
R/. Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel des nids ; * Mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. V/. Je suis un pauvre, moi, et dans les travaux depuis ma jeunesse. * Mais.
C’est à bon droit que pour tous ces motifs le culte de la Sainte Famille qui s’est promptement établi parmi les catholiques, prend chaque jour de nouveaux accroissements comme le prouvent, soit les associations chrétiennes instituées sous le vocable de la Sainte Famille, soit les honneurs singuliers qui lui sont rendus et surtout les privilèges et les faveurs spirituelles accordés par nos prédécesseurs pour exciter envers elle le zèle de la piété. Ce culte a donc été en grand honneur depuis le dix-septième siècle et propagé de tous côtés dans l’Italie la France et la Belgique ; il s’est répandu dans presque toute l’Europe, puis il a passé les vastes plaines de l’Océan et s’est étendu par la région canadienne dans l’Amérique pour y fleurir sous les plus heureux auspices. C’est qu’en effet on ne peut rien envisager de plus salutaire et de plus utile aux familles chrétiennes que l’exemple de la sainte Famille, lequel comprend la perfection et l’ensemble de toutes les vertus domestiques. Implorés ainsi au sein des familles, Jésus, Marie et Joseph, leur viendront en aide ; ils y entretiendront la charité, y régleront les mœurs et en provoqueront les membres à l’imitation de leur vertu ; leur secours adoucira et rendra supportables les mortelles épreuves qui de tous côtés nous menacent. – Pour augmenter encore le culte de la sainte Famille, le Pape Léon XIII a ordonné de consacrer les familles chrétiennes à cette famille sacrée, et Benoît XV a étendu son office et sa messe à l’Église universelle.
R/. Étant dans la forme de Dieu, il s’est anéanti lui-même. * Prenant la forme d’esclave. V/. Il s’est humilié lui-même, s’étant fait obéissant jusqu’à la mort * Prenant. Gloire au Père. * Prenant.