18 février, fête de sainte Bernadette Soubirous, vierge 💛

La neuvaine à sainte Bernadette s'est achevée le 17. Prions pour les chrétiens persécutés dans le monde entier, pour nos amis souffrants, pour les âmes du purgatoire.
"Je ne vous promets pas d'être heureuse dans ce monde, mais dans l'autre, dit la Sainte Vierge à Bernadette".
Bernadette disait d'elle, ce qu'on écrira de moi, le plus simple sera le meilleur.
La Très Sainte Vierge Marie a choisi la misérable fille d'un meunier ruiné pour confirmer au monde son Immaculée Conception.
Quel contraste entre l'importance du dogme et l'humilité de la condition qui n'est pas sans rappeler la grotte de Bethléem.
La vocation de Lourdes est à la fois la pénitence et la guérison.
Apprenons à vivre sous la protection de la Très Sainte Vierge Marie.
Marie Bee.

Prière 💛
"Sainte Bernadette, intercédez pour moi, afin que je me mette à l'école de Notre-Dame pour rejoindre Jésus, et me rendre digne d'accéder un jour au bonheur du Ciel."
Sainte Bernadette, ora pro nobis.
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Celui qui n'est pas prêt à souffrir pour le Bien-aimé et à faire en tout sa sainte volonté n'est pas digne du doux nom d'Ami. Sainte Bernadette Soubirous 💛
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"Que sommes-nous devant Dieu, rien, néant. Dieu crée en nous à chaque instant des œuvres merveilleuses dans nos âmes. Il veut seulement que nous soyons souples et dociles sous sa main divine, afin qu'Il puisse faire de nous ce qu'Il prétend, c'est à dire des saints, et de très grands saints". 💛
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Troisième apparition: 18 février.
Quand l'enfant la prie d'écrire, sur un papier, ce qu'elle désire, la Dame parle pour la première fois et dit :
- Ce que j'ai à vous dire, il n'est pas nécessaire que je le mette par écrit.
- Voulez-vous avoir la bonté de venir ici pendant 15 jours ?
R. Je viendrai, je demanderai la permission.
- Je ne promets pas de vous rendre heureuse dans ce monde, mais dans l'autre, reprend la Dame.
Puis parlant des personnes présentes, la Dame dit :
"Elles peuvent revenir avec vous, elles et beaucoup d'autres encore; je désire qu'il vienne beaucoup de monde."
Bernadette tient allumé un cierge bénit.
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J'ai choisi quelques textes évoquant des miracles survenus à Lourdes.

L'IMMACULEE EST, CONTRE LES DÉMONS, PUISSANTE COMME UNE ARMÉE RANGEE EN BATAILLE
A Lourdes, au cours d'une des apparitions, des voix stridentes, mystérieuses et terribles, semblent soudain sortir du Gave ; qu'est-ce que cela ? Ce sont des démons qui, prévoyant le tort que Lourdes va faire à leur cause, manifestent leur fureur, essayent de jeter Bernadette dans l'épouvante et de la faire s'enfuir...
Et de fait, la sublime bergère se sent terrorisée par ces rugissements infernaux. Mais la divine Mère, qui se rend compte aussitôt de la frayeur de sa petite enfant, lance un regard d'indignation dans la direction d'où semblent venir ces voix maudites et aussitôt le plus grand silence se produit.
D'un seul regard, la Reine du Ciel a mis en fuite les anges de l'abîme.
Oh ! qu'elle est terrible aux démons.

COMMENT MARIE PROTÈGE LA VERTU DE SES BONS SERVITEURS
Voici ce que nous racontait un jour une vieille et sainte religieuse: « Oh! que la Sainte Vierge est puissante et bonne Je suis née de parents pauvres. Toute jeune encore, j'eus le malheur de perdre ma mère. Pauvre orpheline abandonnée, on m'envoya gagner ma vie, en condition, à la campagne. Le foyer où je fus placée était, hélas! une maison où l'immoralité régnait sans pudeur. Là se trouvaient des jeunes gens infâmes qui, me voyant pure et pieuse, se promirent formellement de me précipiter dans le vice. J'aimais tendrement la Sainte Vierge et n'ignorais pas les projets sataniques de ces êtres pervers qui m'entouraient comme des fauves un agneau sans défense. Je mis donc mon espérance en Marie, la suppliant d'être mon salut au sein des périls extrêmes où se trouvait ma vertu.
Le jour où les jeunes gens avaient résolu de commettre leur crime, me trouvant seule, je récitais sans discontinuer le Je vous salue, Marie, redisant le cœur angoissé : « Ma Mère, ma bonne Mère, préservez-moi de l'immense malheur dont je suis en ce moment même menacée... » Et, oh ! prodige ! ma divine Mère m'entoura si bien de sa tendresse comme d'un rempart infranchissable que ces maudits n'osèrent pas s'approcher de moi : une force invincible les empêchait. Ils renoncèrent pour jamais à leurs intentions abominables.. J'étais sauvée... Et je suis devenue l'humble religieuse qui vous parle.»

L'APPARITION DE L'IMMACULÉE
A l'occasion de la magnifique réunion internationale de 60.000 anciens combattants, sur la terre de Lourdes, en septembre dernier, le P. Doncœur racontait ceci :
Le 14 septembre 1914, devant Noyon, au milieu de camarades blessés tombés au pouvoir des Allemands (parmi lesquels le sergent Gerlier, aujourd'hui S. Em. le Cardinal Gerlier, archevêque de Lyon), agonisait un jeune caporal que j'avais recueilli sur le champ de bataille. A l'aube, des officiers allemands m'avaient averti qu'à 500 mètres de la ferme du Mériquin un blessé français gisait dans un champ de betteraves. Quand j'arrivai près de lui je me mis à genoux et, me penchant: — C'est moi, lui dis-je.
Qui ça ? Demanda-t-il. Je m’aperçus alors que ce malheureux, dont la tête était en sang, avait le front ouvert et les yeux arrachés. — C'est l'aumônier, dis-je, très ému, qui vient te chercher ! — Ah ! monsieur l'Aumônier, que la Sainte Vierge est bonne ! Il leva alors son bras droit qui tenait un chapelet : — Toute la nuit, je l'ai priée pour qu'un prêtre passe par ici. Connue Je suis heureux ! Il grelottait de fièvre dans les betteraves glacées de la rosée de la nuit. Je le ramenai à la ferme, transformée en ambulance. Je le pansai. Il souriait de bonheur. Il avait eu la jambe cassée à l'attaque. Un Allemand, passant sur lui, lui offrit à boire; un autre, à bout portant, lui tira trois balles, dont la dernière fit sauter le front. Dans sa nuit d'agonie, ce petit, chaque fois que je me penchais sur lui, redisait : Je vous salue, Marie, et répétait : « Comme je suis heureux, monsieur l'Aumônier ! Comme elle est bonne de vous avoir mis ici près de moi ! » Il mourut à trois jours de là, dans un sourire. La dernière vision de ses deux yeux déchirés s'était fixée pour ne plus s'en détourner, sur la grâce de la Vierge. Des témoins des Apparitions disent qu'après avoir vu le Sainte Vierge, les yeux de Bernadette mettaient un certain temps à s'adapter au jour, comme s'ils passaient brusquement de la lumière aux ténèbres. Que pour les nôtres aussi la grâce de l'immaculée soit leur vraie lumière et quand ils s'éteindront, leur dernière douceur.

UNE LETTRE BIEN TOUCHANTE D'UNE MIRACULÉE DE NOTRE-DAME

Grand Laconnex (Suisse). 15 août 1931.

Mon Révérend Père,

En ce beau et saint jour de fête, je viens tenir ma promesse de vous envoyer le récit de ma guérison, dont j'ai fêté l'anniversaire le jour de Notre-Dame des Neiges. Durant tout cet an je n'ai jamais ressenti aucune de ces douleurs qui m'étaient journalières pendant ma longue maladie de dix ans : années bien dures, tant par les souffrances physiques que celles morales.
Comme je vous l'avais déjà dit, Révérend Père, je fus atteinte de tuberculose intestinale et d’une coxalgie. Je fis deux ans à l'hôpital cantonal de Fribourg, cinq ans à l'hôpital Monney de Châtel-Saint-Denis, et en fin de compte je me suis résignée à aller finir mes jours à l'hospice de ma commune, afin d'éviter de plus grands frais à cette dernière qui avait déjà tant payé pour moi, ainsi que pour ma pauvre famille d'orphelins dont je suis l’aînée.
Ma jeune sœur fit même l’impossible pour que je puisse aller à Lourdes le plus souvent possible, afin de chercher au près de notre bonne Mère, sinon la guérison, du moins une grande résignation à la sainte volonté du Bon Dieu.
C'était donc 1a dixième fois que je me rendais à Lourdes, couchée sur un brancard, et les trois dernières fois dans ce petit lit aux couleurs de la Sainte Vierge (avec appareil à extension), que certainement, Révérend Père, vous avez remarqué dans la foule des malades, alors que du haut de la chaire vous nous inspiriez la confiance en notre divine et si bonne Mère. Mère, elle l'était spécialement pour moi, puisque je suis orpheline de mère. J'avais avec moi une petite enfant de trois ans, de mon village, qui était atteinte de paralysie infantile avec déformation du pied. Cette mignonne Isabelle fut favorisée de la même grâce que moi, le ler août, au pied de la grotte bénie, après un bain de piscine. Depuis, elle va très bien, court comme les autres enfants, son pied est tout à fait normal. Il ne lui reste rien.
Quant à moi, mon cher pèlerinage fut très douloureux, je souffrais beaucoup. On ne pouvait calmer les douleurs malgré les piqûres que depuis plus de six ans on me faisait journellement. Il me semblait, durant ces jours bénis, que tous mes os et mes muscles se disloquaient. Par moments, je ne pouvais retenir mes larmes. Comme j'avais fait depuis longtemps le sacrifice de ma vie, pour la conversion d’âmes qui m'étaient bien chères, je me préparais chaque jour à la mort que je croyais proche, et j'allais quitter Lourdes avec une grande soumission à la sainte volonté de Dieu. La veille du départ, je remis à M. l'abbé Vienne, notre excellent aumônier, 15 francs français, en le priant de dire une messe en l'honneur du cher petit Guy de Fontgalland, afin qu'il obtienne de la Sainte Vierge de m'accorder la grâce de pouvoir abandonner ces malheureux calmants avec lesquels j'avais tant à lutter. Ensuite je pris, avec un peu d'eau de Lourdes, un petit sachet de sciure du premier cercueil de Bernadette, demandant par devoir ma guérison pour la conversion des pécheurs et je quittai Lourdes heureuse et contente, mais surtout très résignée. Le voyage jusqu'à Nevers fut assez bon, grâce à la piqûre de morphine qui m'a été faite dans le train, et cela pour la dernière fois.
Nous sommes arrivés à Nevers au matin du 5 août, et avons eu la sainte messe avec la communion devant la grotte de Notre-Dame, dans l'enclos du Couvent de Saint-Gildard.
Au moment où le prêtre élevait la sainte Hostie, je dis la prière des malades : « Seigneur, si vous le voulez, vous pouvez me guérir, mais que votre sainte volonté soit faite et non la mienne.» Ensuite on me transporta, comme chaque malade, devant la châsse de la bienheureuse et chère petite Bernadette, là je ressentis sur tout le corps une sensation de glace tout d'abord, puis de brûlures et de fourmillements suivis d’un bien-être général ; j'étais guérie et complètement, en un instant.
J'étais si émotionnée que les larmes de reconnaissance envers notre bonne Mère coulaient à profusion.
Je rentrai de notre beau pèlerinage sans fatigue aucune et remplie de joie.
Je me levai le lendemain déjà, sans un vertige, sans aucun malaise, ni aucun mal de cœur, et restai debout de 7 heures du matin à neuf heures du soir sans fatigue.
À partir de ce jour, je pus marcher comme tout le monde; ma jambe malade était désormais semblable à ma jambe saine.
Je me suis mise à manger n'importe quoi, que je supportais sans peine, alors que depuis des années j'avais des vomissements presque continuels et des crises qui étaient les conséquences du manque d'intestins, car de quatre opérations les docteurs m'enlevèrent tout le gros intestin. J'en souffrais beaucoup, ayant une gêne continuelle qui me mettait parfois dans une grande angoisse.
Depuis ma guérison, je n'ai ressenti aucun malaise; de 34 kilos je suis arrivée à 50 kilos. Grâce à la bonté de notre chère Maman du ciel, je puis travailler comme quelqu'un qui n'a jamais eu de mal.

Marie-Rose Savoy, Enfant de Marie.
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Bernadette Soubirous n'était qu'une jeune adolescente de 14 ans lorsque la vierge Marie lui est apparue. Une série de 18 apparitions transformera sa vie à tout jamais et fera d'elle la porteuse du message de Lourdes.

Fille de François et Louise Soubirous, Bernarde-Marie Soubirous est née à Lourdes le 7 janvier 1844 au moulin de Boly. Rapidement ses proches l’appelleront Bernadette. Ses parents ne sont pas pauvres, son père est meunier et locataire du moulin. Les affaires marchent bien. Elle est l'aînée de 9 enfants, dont 4 seulement arriveront à l'âge adulte. De santé fragile, en novembre 1844, elle ira en nourrice à Bartrès jusqu'en avril 1846. Elle revient au moulin, c'est l'époque du bonheur.
Son père et sa mère sont de braves gens, pieux et généreux avec les pauvres. Plus tard vont arriver les moments difficiles : décès des petits frères et sœurs et blessure grave du père au travail. Il perdra un œil.
La "révolution industrielle" fera le reste. Le moulin ne rapporte plus de quoi payer le loyer et la famille est expulsée en juin 1854.
François, le père, loue un moulin plus petit et moins cher mais moins rentable. C'est à nouveau l'échec. Il devient manœuvre. Louise, sa mère va faire des ménages et Bernadette reste à la maison s'occuper de ses frères et de sa sœur. Elle ne va pas à l'école et parle le bigourdan. Elle ne va pas non plus au catéchisme et donc ne peut pas faire sa première communion.
En 1854, Bernadette est atteinte du choléra. Elle vivra mais restera très fragile.
En février 1857, leur cousin, Sajous, accepte de les loger gratuitement dans une pièce appelée "le Cachot". C'est une ancienne cellule de prisonnier. Une seule pièce, sombre et malsaine, leur servira de cuisine et de chambre pour 6 personnes.
De septembre 1857 à janvier 1858, Bernadette repart à Bartrès chez sa nourrice. Elle s'occupe des tâches ménagères et va garder les moutons.
Elle commence à apprendre le catéchisme et prépare avec bonheur sa première communion.
Elle revient en janvier 1858 au cachot retrouver les siens.
A partir de janvier, elle ira à l'hospice des sœurs qui font aussi école (les sœurs de l'instruction chrétienne de Nevers). Elle va régulièrement, avec sa sœur et des amies de son âge, ramasser du bois mort pour se chauffer dans le glacial cachot.

Les apparitions de la Vierge à sainte Bernadette.

Bernadette Soubirous va donc régulièrement au catéchisme mais elle connait depuis longtemps par cœur le "Notre Père" et le "Je vous salue Marie". Elle a l'habitude de prier en famille.

Trente ans après sa mort, afin de procéder à sa béatification, son corps a été exhumé. Ce dernier, retrouvé intact, laissera les médecins perplexes. Quelques années plus tard, le pape Pie XI déclare Bernadette « bienheureuse » : elle est béatifiée le 14 juin 1925.
Plus tard encore, ce même pape canonisera Bernadette, la proclamant Sainte le 8 décembre 1933. Aujourd'hui, Bernadette Soubirous repose dans une châsse à Nevers dans une petite chapelle.

Marie Bee Thevenet
Pénitence, pénitence, pénitence. Sainte Bernadette, priez pour les pécheurs 🙏 💛
Marie Bee Thevenet
Il n'importe pas de faire beaucoup de choses et des choses éclatantes, mais la volonté de Dieu. Parce que c'est tout l’Évangile, toute la vie de Notre Seigneur. Parce que cette pratique est le secours dans toutes les obscurités. Sainte Bernadette. 💛
2 autres commentaires de Marie Bee Thevenet
Marie Bee Thevenet
Le chant de Bernadette ( vieux film )
Le chant de Bernadette ( vieux film ) 💛
Marie Bee Thevenet
Litanies de sainte Bernadette Soubirous 💛
composées à l’occasion du cinquantenaire de sa mort par Francis Jammes
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils Rédempteur du monde,
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu,
Notre …Plus
Litanies de sainte Bernadette Soubirous 💛
composées à l’occasion du cinquantenaire de sa mort par Francis Jammes
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils Rédempteur du monde,
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu,
Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous,
Sainte Bernadette,
Sainte Bernadette, enfant du peuple,
Sainte Bernadette, sourire du ciel,
Sainte Bernadette, flocon de neige des montagnes,
Sainte Bernadette, ramasseuse de branches mortes,
Sainte Bernadette, fille du moulin eucharistique,
Sainte Bernadette, écolière du catéchisme,
Sainte Bernadette, sœur paysanne de Sainte Jeanne d’Arc,
Sainte Bernadette, fort dressé contre l’abîme,
Sainte Bernadette, gardienne du troupeau,
Sainte Bernadette, placidité de l’innocence,
Sainte Bernadette, confusion des orgueilleux,
Sainte Bernadette, rose de Massabielle,
Sainte Bernadette, chapelet des tout petits,
Sainte Bernadette, onde qui suit la bonne pente,
Sainte Bernadette, buveuse d’eau limpide,
Sainte Bernadette, brebis qui goûte à l’herbe de l’obéissance,
Sainte Bernadette, conseillère des anciens,
Sainte Bernadette, grotte de la terre,
Sainte Bernadette, ouverture du Ciel,
Sainte Bernadette, signe de la Croix,
Sainte Bernadette, pauvreté fière,
Sainte Bernadette, témoin impartiale,
Sainte Bernadette, fille de Marie et de saint Joseph
Sainte Bernadette, ruisseau du moulin,
Sainte Bernadette, écouteuse du silence,
Sainte Bernadette, confidente de l’infini,
Sainte Bernadette, bonheur du village,
Sainte Bernadette, cœur filial qui s’arrache à sa mère,
Sainte Bernadette, pauvre servante de Nevers,
Sainte Bernadette, Sœur Marie-Bernard,
Sainte Bernadette, fontaine jaillissante du flanc de Jésus,
Sainte Bernadette, main levée sur l’Evangile,
Sainte Bernadette, morte modeste,
Sainte Bernadette, gloire qui s’ignore,
Sainte Bernadette, centre du miracle,
Sainte Bernadette, remueuse de foules,
Sainte Bernadette, dévotion des Papes,
Sainte Bernadette, reine des pèlerins,
Sainte Bernadette, mère des orphelins,
Sainte Bernadette, baume du bon Samaritain,
Sainte Bernadette, joie de ceux qui sont guéris,
Sainte Bernadette, joie de ceux qui vont mourir,
Sainte Bernadette, espérance de ceux qui espèrent,
Sainte Bernadette, grâce cachée,
Sainte Bernadette, roche polie par la foi,
Sainte Bernadette, Gave où le Ciel se mire,
Sainte Bernadette, piscine probatique,
Sainte Bernadette, credo élevé jusqu’aux étoiles,
Sainte Bernadette, douceur de la vallée,
Sainte Bernadette, voie du Saint-Sacrement,
Sainte Bernadette, profil du ciel,
Sainte Bernadette, mante de neige et d’azur,
Sainte Bernadette, infirmière des lépreux,
Sainte Bernadette, simplicité du cœur,
Sainte Bernadette, regard de l’innocence,
Sainte Bernadette, messagère fidèle,
Sainte Bernadette, énigme des scribes,
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
V. Priez pour nous, sainte Bernadette.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
PRIONS : Ô Dieu, qui avez accordé à sainte Bernadette, simple et pure enfant des Pyrénées, de contempler dix-huit fois à Lourdes la beauté et de recevoir les confidences de l’immaculée Vierge Marie, et permis ensuite qu’elle se cache dans le cloître de Nevers pour s’y consumer en hostie pour les pécheurs, obtenez-nous cet esprit de pureté, de simplicité et de mortification qui nous conduira, nous aussi, à la vision de Dieu et de Marie au ciel. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.