Lux Æterna

ISLAM: "Saint" conciliaire versus Saint Catholique.

"Saint" conciliaire, cohérent avec la doctrine humaniste de Vatican2.
« Comme vous le savez, l’Église tient en estime les musulmans qui, comme le rappelle le Concile Vatican II, adorent l’unique Dieu, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-Puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux bommes (NA 3).

A cette foi en Dieu, qui rapproche les musulmans des croyants des religions monothéistes, s’ajoute la considération selon laquelle la tradition islamique nourrit un grand respect mémoire de Jésus, considéré comme un grand prophète, et pour Marie, sa Mère Vierge.

Puisse cette proximité permettre toujours davantage une entente réciproque au niveau humain et spirituel. Puisse-t-elle contribuer à une entente fraternelle et constructive également entre les communautés de diverses croyances qui vivent en Bosnie-Herzégovine.

Dieu est Unique et, dans sa justice, il nous demande de vivre en conformité à sa sainte volonté, de nous sentir frères les uns des autres, de nous engager à œuvrer afin que la paix soit assurée dans les rapports humains, à tous les niveaux. Dieu a placé tous les êtres humains sur terre afin qu’ils parcourent un pèlerinage de paix chacun dans la situation et la culture qui sont les siennes.

La communauté islamique de Bosnie-Herzégovine connaît elle aussi ce « destin » voulu par Dieu, mais elle connaît dans le même temps les difficultés de l’itinéraire nécessaire pour le réaliser et ressent aujourd’hui les conséquences d’une guerre qui n’a épargné à personne les souffrances et la douleur.

Le temps est venu de rétablir un dialogue sincère de fraternité, en recevant et en accordant le pardon ; le temps est venu de dépasser les haines et les vengeances qui empêchent encore le rétablissement d’une paix authentique en Bosnie-Herzégovine.

Dieu est miséricordieux – telle est l’affirmation que tous les croyants de l’Islam aiment et partagent. C’est précisément parce que Dieu est ainsi et veut la miséricorde que chacun a le devoir de se placer dans la logique de l’amour, afin d’atteindre l’objectif du véritable pardon réciproque.

La paix, qui est un don offert par Dieu dans sa bonté, est exigée et commandée par lui à nos consciences. Il désire la paix entre les personnes, entre les nations. C’est ce que Dieu commande, car lui-même manifeste à chaque homme et à chaque femme son amour, ainsi que son pardon qui sauve.

Je souhaite que la communauté de l’Islam, religion de la prière, puisse s’unir à l’invocation que tous les hommes de bonne volonté élèvent à Dieu tout-puissant, pour implorer, dans une intention commune, la paix active qui permet de vivre et de collaborer de façon efficace pour le bien commun.

Que le Très-Haut protège ceux qui, avec sincérité et une compréhension mutuelle, unissent leurs forces avec générosité et disponibilité, pour reconstruire les valeurs morales communes à tous les hommes qui croient en Dieu et qui aiment sa volonté.

Sur ces personnes pleines de bonté, ainsi que sur vous tous ici présents, j’invoque la Bénédiction de Dieu tout-puissant.

Jean-Paul II, le 17 avril 1997 au cours de la rencontre avec les représentants de la communauté islamique, Sarajevo

Saint catholique, cohérent avec l'Évangile de Jésus-Christ.

Nous sommes en 1250. Saint Louis, fait prisonnier le 8 février, comparaît devant le sultan du Caire. Joinville est présent, témoin de ce dialogue sidérant de courage et d’amour de la Vérité entre le roi catholique Louis IX et le prince musulman Al Moadam :

-« Quelle est la cause de votre tristesse ? »

C’est que je n’ai point gagné ce que je désirais le plus gagner, la chose pour laquelle j’avais laissé mon doux royaume de France, et ma mère, chère encore, qui criait après moi, la chose pour laquelle je m’étais exposé aux périls de la mer et de la guerre.

-« Et qu’est-ce donc, O Seigneur Roi, que vous désiriez si ardemment ? »

C’est… ton âme ! Que le diable promet de précipiter dans le gouffre. Mais jamais, grâce à Jésus Christ, qui veut que toutes les âmes soient sauvées, il n’arrivera que Satan puisse se glorifier d’une si belle proie. Le Très Haut le sait, lui qui n’ignore rien : si toute le monde visible était à moi, je le donnerai tout entier, en échange du salut des âmes.

-« Eh quoi ! Bon Roi, tel a été le but de ton pèlerinage si pénible ? Nous pensions tous, en Orient, que vous tous les chrétiens, aspiriez ardemment à notre soumission et vouliez triompher de nous par avidité de conquérir nos terres et non par désir de sauver nos âmes.

J’en prends à témoin le Tout Puissant, je n’ai point souci de retourner jamais dans mon Royaume de France, pourvu que je gagne à Dieu ton âme, et les âmes des autres infidèles, et qu’elles puissent être glorifiées. »

Voilà donc le mot-clé lâché. Ce que veut ce Roi missionnaire, en finale, c’est la Gloire du Ciel, la Gloire du Royaume éternel, la propre Gloire du Ressuscité, non seulement pour ce Sultan, mais pour tous les Musulmans du monde.

Le sultan alors de rebondir sur ce mot et d’évoquer le Ciel selon le Coran :

-« Nous espérons, en suivant la loi du très bénit Mahomet, arriver à jouir des plus grands délices dans l’avenir. » (Sous-entendu, des quantités de femmes)

Et le Roi de répliquer :

« Je ne puis assez m’étonner que vous, qui êtes des hommes discrets et circonspects (il discerne le meilleur en eux), vous ajoutiez foi à cet enchanteur Mahomet qui commande et promet tant de choses déshonnêtes ».

Et se référant, non à l’Évangile, mais au simple bon sens humain, d’ajouter :

« En effet, j’ai regardé et examiné son Coran et je n’y ai vu qu’ordures et impuretés, tandis que d’après les sages anciens, voire même les païens, l’honnêteté est le souverain bien dans cette vie ».

Quel amour de la Vérité ! Quelle audace ! Quels risques encourus, puisque le sultan d’un seul geste peut le faire décapiter d’un seul coup de sabre.

Sources : Livre des saintes paroles et des bons faiz de nostre saint roy Looÿs, par Joinville /Riposte catholique
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Benoît XVI et son « profond respect » pour la fausse religion de l'islam :
Benoît XVI, Audience ; 20 sep. 2006: « J'espère qu'en divers moments de ma visite — par exemple, lorsque j'ai souligné à Munich combien il est important de respecter ce qui est sacré pour les autres — est apparu clairement mon profond respect pour les grandes religions et, en particulier, pour les musulmans, qui “adorent le Dieu unique”... »
Benoît XVI, Discours ; 22 déc. 2006: « La visite en Turquie m'a offert l'occasion d'exprimer également publiquement mon respect de la Religion musulmane, un respect, d'ailleurs, que le Concile Vatican II (cf. Déclaration Nostra Aetate, n. 3), nous a indiqué comme devoir. »
Benoît XVI, Foi, vérité, Tolérance ; 2005, p. 218:
« Dans l’hindouisme — qui en réalité est le nom d’un ensemble de religions diverses — il y a des éléments grandioses, mais aussi des aspects négatifs : le système des castes, la crémation des veuves, qui s’est pratiquée à l’origine à partir de représentations symboliques ; il faudrait également citer les aberrations du saktisme, pour donner encore quelques exemples. Même l’islam, avec toute la grandeur qu’il propose, est toujours exposé à perdre son équilibre, à céder à la violence, et à laisser la religion dévier vers l’extériorité et le ritualisme. »
Benoît XVI, Discours ; 20 août 2005: « Le croyant — et nous tous en tant que chrétiens et musulmans sommes croyants... Vous guidez les croyants de l'islam et vous les éduquez dans la foi musulmane... Vous avez donc une grande responsabilité dans la formation des nouvelles générations. »
Benoît XVI, Audience ; 24 août 2005: « ... En outre, nous fêtons cette année le 40e anniversaire de la Déclaration conciliaire Nostra aetate, qui a inauguré une nouvelle ère de dialogue et de solidarité spirituelle entre les juifs et les chrétiens, ainsi que d'estime pour les autres grandes traditions religieuses. Parmi celles-ci, une place particulière est occupée par l'islam... »
Notons que Benoît XVI n’estime pas seulement les membres de fausses religions, ce qui est acceptable, mais dit estimer les fausses religions elles-mêmes, ce qui va contre la volonté de Dieu qui déteste l'erreur et le mensonge.

Elie M.

Après des bêtises sur l'hindouisme et le bouddhisme, le texte de Nostra Aetate n°3 ne dit pas "regarder l'islam avec estime" mais : "L'Eglise regarde aussi avec aestimatio les musulmans qui adorent le Dieu Un etc." c'est-à-dire avec attention. La traduction française est erronée.
Par ailleurs, en 1964, Lumen Gentium n° 16 évoque les musulmans qui “professent avoir la foi d’Abraham”, mais dans Nostra A. en 1965, les musulmans "adorent le Dieu unique" et non pas "professent adorer le Dieu unique" : belle évolution en un an.
En fait, dans ce n° 16, il est dit que les gens qui suivent leur conscience sont un "terrain propice à l'Evangile", et à la phrase suivante, que "bien souvent les hommes [ont été] trompés par le Malin" : logiquement, il faudrait conclure que la conscience trompée peut être un terrain propice à l'Evangile.
Mystère et boule de gomme.

steack

La version française de LG du latin est hérétique mais possible grammaticalement.
La version italienne de LG n'est pas hérétique mais toute aussi possible grammaticalement : " qui confessent un dieu unique.
La version latine, la seule qui fait "'foi" en théorie ne comporte aucun article : la latin ne connait pas les articles. " Unicum deum"
@Lux Æterna
@Grosminet

Grosminet

Saint Jean-Paul II cite Nostra Ætate, un des pires documents conciliaires, à l'esprit pourri de relents syncrétistes. Qu'en aurait pensé saint Louis ? Souverain temporel et simple fidèle catholique, Louis IX connaissait le coran mieux que le pape et en parlait avec autrement plus de lucidité. Jean-Paul II termine son allocution par ces mots : « Sur ces personnes pleines de bonté, ainsi que sur vous tous ici présents, j’invoque la Bénédiction de Dieu tout-puissant. » Par quelle restriction mentale ne termine-t-il pas sa bénédiction : Dieu tout-puissant, le Père, le Fils et le Saint-Esprit ? Pour ne pas heurter son auditoire mahométan ? Il ne risquait pourtant pas la décapitation, contrairement à saint Louis.
Jean-Paul II était un pape conciliaire, à la tête de l'Eglise de Vatican II. Saint Louis de France, un saint roi catholique et le meilleur souverain qui ait régné sur le royaume de France. Entre un pape conciliaire et un saint de l'envergure de Louis IX, c'est au second que je me réfère en premier.