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Quelques réflexions sur le Concile Vatican II et la crise actuelle de l'Église. par Mgr Athanasius …

L'article a été publié sur Le blog de Jeanne Smits. Réimprimé avec l'autorisation de l'évêque Schneider. Au cours des dernières décennies, ce ne sont pas seulement les modernistes déclarés, mais …Plus
L'article a été publié sur Le blog de Jeanne Smits. Réimprimé avec l'autorisation de l'évêque Schneider.
Au cours des dernières décennies, ce ne sont pas seulement les modernistes déclarés, mais aussi les théologiens et les fidèles qui aiment l’Église, qui ont fait preuve d'une attitude qui ressemble à une sorte de défense aveugle de tout ce qui a été dit par le Concile Vatican II. Une telle attitude semblait parfois exiger des acrobaties mentales, voire une « quadrature du cercle ». Même maintenant, la mentalité générale des bons et fidèles catholiques correspond, à mon avis, à une infaillibilisation totale de facto de tout ce que le concile Vatican II a affirmé, ou de ce que le pontife actuel dit et fait. Ce genre d’ultramontanisme extrême, de centrisme papal malsain, était déjà présent depuis plusieurs générations chez les catholiques, depuis deux siècles. Mais la critique a toujours été présente et permise dans la grande tradition de l’Église, puisque c’est la vérité et la fidélité …Plus
AveMaria44
"...Ce genre d’ultramontanisme extrême, de centrisme papal malsain, était déjà présent depuis plusieurs générations chez les catholiques, depuis deux siècles. Mais la critique a toujours été présente et permise dans la grande tradition de l’Église, puisque c’est la vérité et la fidélité à la révélation divine et à la tradition constante que nous devons rechercher, ce qui implique par …Plus
"...Ce genre d’ultramontanisme extrême, de centrisme papal malsain, était déjà présent depuis plusieurs générations chez les catholiques, depuis deux siècles. Mais la critique a toujours été présente et permise dans la grande tradition de l’Église, puisque c’est la vérité et la fidélité à la révélation divine et à la tradition constante que nous devons rechercher, ce qui implique par soi-même le recours à la raison et à la rationalité..." on fustige l'ultramontanisme et on recours à la raison, mais comment un concile "pastoral", "plus important que Nicée" peut-il raisonnablement derrailler en matière de foi et contredire le Magistère antérieur ? La critique n'a aucune raison d'être par exemple à propos des décrets du Concile de Trente, la foi est réaffirmée, confortée, il suffit d'appliquer. L'exemple de la clarification de Pie XII pour le rite de l'ordination, ne vaut pas, nous ne sommes pas face à une définition, ni à une condamnation, comme on pu l'être le libéralisme, l'indifférentisme, le laïcisme, le communisme, le panchristianisme......nous ne sommes pas face à une opinion. De même pour l'erreur du conciliarisme elle a été justement corrigée par le Concile de Vatican I qui condamne par avance les erreurs de Vatican II, qui a bien pris soin de ne pas définir, pour ne pas être découvert, et qui a préféré rester dans l’ambigüité, tactique chère aux modernistes.
"..le Concile n’avait pas l’intention de proposer ses propres enseignements définitifs..." Nous avons donc un concile "pastoral" et réformable "plus important que Nicée"..
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"Nous ne sommes qu’à cinquante ans du Concile. Peut-être y verrons-nous plus clair quand cinquante nouvelles années se seront écoulées" Dans cinquante ans, vu l'état actuel, il n'y aura plus rien.

".. le premier objectif du Concile Vatican II aurait dû être précisément d'émettre des normes et des doctrines les plus claires possibles, voire exigeantes, et exemptes de toute ambiguïté, comme l'ont fait tous les Conciles de Réforme par le passé." Oui, mais justement il ne l'a pas fait.

D’une certaine manière, Paul VI s’est placé au-dessus de la Tradition – non pas la Tradition dogmatique (lex credendi), mais la grande Tradition liturgique (lex orandi).[Ce qui revient au même] Paul VI a osé entamer une véritable révolution de la lex orandi.[Sans en avoir l’autorité, ni le pouvoir, preuve qu’il n’était pas le serviteur fidèle, le Vicaire, mais l’usurpateur] Et dans une certaine mesure, il a agi en contradiction avec l’affirmation du concile Vatican II dans Dei Verbum (n° 10) qui affirme que le magistère est seulement au service de la Tradition

"Vatican II a donné l’impression que l’Église catholique commençait à mendier la sympathie du monde."

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"Certains critiques du Concile affirment que, malgré ses bons aspects, il est un peu comme un gâteau dans lequel il y a un peu de poison, et qu’il faut donc le jeter tout entier.[Mgr Williamson] Je ne pense pas que nous puissions suivre cette méthode, ni celle qui consiste à « jeter le bébé avec l’eau du bain ». Par rapport à un concile œcuménique légitime, [Un brigandage, voir la mise à la poubelle de toute la préparation]même s’il y avait des points négatifs, il nous faut maintenir une attitude de respect.[L’erreur et l’ambigüité n’ont droit à aucun respect]"
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"Même si avant le Concile, ils ont tous dû prêter le serment antimoderniste de saint Pie X, certains théologiens, prêtres, évêques et même des cardinaux l’ont fait avec des réserves mentales, comme les faits historiques ultérieurs l’ont démontré."

"...Avec le pontificat de Benoît XV a commencé une lente et prudente infiltration d’ecclésiastiques à l’esprit mondain et quelque peu moderniste dans les hautes sphères de l’Église.." Oui sans cela le "concile pastoral" est incompréhensible.

"Le pape Jean XXIII a lui aussi fait preuve d’une sorte de complexe d’infériorité à l’égard du monde. Il n’était pas un moderniste dans son esprit, mais il avait une façon politique de voir le monde et il a étrangement mendié au monde de lui témoigner sa sympathie. [Et c’est pour cela qu’il a été canonisé ?] Il avait sûrement de bonnes intentions. Il a convoqué le concile Vatican II, qui a ensuite ouvert la porte au mouvement moderniste, protestant et mondain au sein de l’Église."

"Aujourd’hui, le voile a été levé et le modernisme a révélé son vrai visage, qui consiste à trahir le Christ et à devenir ami du monde en adoptant sa manière de penser
. Une fois la crise de l’Église passée, le magistère de l’Église aura la tâche de rejeter tous les phénomènes négatifs qui ont été présents dans la vie de l’Église au cours des récentes décennies. Et l’Église le fera, parce qu’elle est divine. Elle ne peut pas ne pas le faire. Elle le fera avec précision et elle corrigera toutes les erreurs qui se sont accumulées, à commencer par plusieurs expressions ambiguës dans les textes du Concile.
Le modernisme est comme un virus caché, partiellement blotti dans plusieurs affirmations du Concile, mais qui s’est aujourd’hui manifesté. Après la crise, après la grave infection virale spirituelle, la clarté et la précision de la doctrine, le caractère sacré de la liturgie et la sainteté de la vie sacerdotale brilleront davantage."
Aube de la Force
Que restera-t-il de l'Eglise dans cinquante ans si nous gardons simplement un poste d'observation? L' Eglise est vivante, elle ne stagne pas dans une éprouvette. Monseigneur Vigano l'a bien compris à la suite de Monseigneur Lefebvre.
AveMaria44
Oui, Mgr Vigano est plus vigoureux....Prions pour lui.