Pour ce prêtre pauliste, "le Christ est gay" (vidéo)

Toute forme d’union civile unisexe déplaît au Seigneur Dieu et, heureusement, n’est pas défendue par le Magistère de l’Église. Je n'ai jamais approuvé en soi une quelconque forme d'union homosexuelle. L’enseignement traditionnel et le Magistère de l’Église, et donc le Seigneur lui-même, approuvent le fait de tolérer un mal social qui serait inévitable dans une circonstance donnée, sous réserve sine qua non que cette tolérance permette d’éviter un plus grand mal social et de protéger concrètement le bien d’un ensemble de personnes, notamment les plus fragiles (en l’occurrence des enfants innocents potentiellement adoptables par des duos homos). Si tel n’était pas le cas, Dieu n’aurait pas permis que le roi Louis IX de France soit canonisé par l’Église car ce roi se résolut à édicter une réglementation sur la prostitution qui tolérait de fait dans certaines limites les péchés graves de prostitution, de fornication, de luxure et d’adultère dans son royaume. Je n’ai jamais approuvé une quelconque forme d’union civile unisexe, à l’inverse de ce qu’a dit la langue de vipère « Spina Christi 2 » qui est allé dans son délire diffamatoire jusqu’à me qualifier de « lgbtiste ». Il est tout à fait puéril et pitoyable de mettre cette option de conscience à toutes les sauces, de l’agiter obsessivement comme un hochet. Il désire ce faisant me discréditer mais ne se rend manifestement pas compte qu’il s’enfonce et se discrédite ainsi lui-même. Je n’ai pas besoin de demander à « Archidiacre » ce qu’il pense de cette option de conscience pour savoir qu’elle n’est pas opposée à l’enseignement de l’Église. Au travers de cette proposition, SC2 reconnaît bien involontairement une certaine autorité morale à « Archidiacre ». C’est un bon début ! Qu’il s’inspire donc de toute son apologétique, solidement étayée sur la tradition de l’Eglise, et notamment de son analyse relative aux soi-disant mauvais fruits du Concile Vatican II. Qu’on soit d’accord ou pas avec son optique globale, il n’est en tout cas pas possible de nier la réalité de tout un ensemble de faits historiques et doctrinaux qu’il met magistralement en évidence.

Calomnie (diffusée notamment par l'auteur LGBTiste Frédéric Martel) que de prétendre que l’ « homofolie » serait généralisée dans la hiérarchie de l’Église catholique romaine laquelle n’est assimilable à une « Église conciliaire » qu’aux yeux de traditionalistes de tendance schismatique. La dépravation morale (y compris de nature homosexuelle et pédomaniaque) parmi le clergé catholique ne date hélas pas de notre époque. St Pierre Damien (11e siècle), Ste Catherine de Sienne (14e s.) et St François de Sales (16e s.) notamment y firent allusion. La décadence morale et doctrinale dans le clergé était très répandue dans certaines régions à des époques anciennes (voir à partir de la 15e min).

N.B : Je n’ai jamais approuvé la tolérance aux unions homosexuelles en soi ni à une forme d’union homosexuelle en soi. J’ai dit par contre que dans un contexte très défavorable au rayonnement social de l’intégralité des valeurs chrétiennes, où les rapports de force démocratiques ne permettraient pas d’éviter toute légalisation en cette matière, j’opterais en conscience pour une tolérance à une forme d’union civile unisexe sous réserve qu’elle permette d’éviter une autre forme d’union moralement plus mauvaise, c’est-à-dire qui accorderait les mêmes droits aux duos homos qu'aux couples hétéros.

Psaume 62 : " hélas. Des prêtres scandaleux il y en eut, peu ou prou, à maintes époques passées suivant les coutumes et les vices dominants de chaque époque..."

=> Détestable cette manie de venir mêler l'Église pré-concile V2 aux dérives "homofolles" actuelles et quasi généralisées dans toute la hiérarchie de l'église conciliaire ! D'ailleurs tu dois secrètement t'en réjouir, toi qui approuve la tolérance aux unions civiles homosexuelles...

Rien de nouveau sous le soleil (voir à 15min), hélas. Des prêtres scandaleux il y en eut, peu ou prou, à maintes époques passées suivant les coutumes et les vices dominants de chaque époque. Cette fois certes il n’est pas question de "fête des Fous" mais plutôt de fête des "folles" ! S’il est vrai que le Christ s’est fait péché pour nous (2 Cor. 5,10), s’ « il n’y a plus l’homme et la femme car tous vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus » (Galates 3,28), si le Christ dans sa grande charité miséricordieuse s’est montré très proche de pauvres pécheurs en son temps, sans jamais les prendre de haut, au plus grand scandale de dévots bien comme il faut (extérieurement) de son époque, il n’empêche que jamais le Christ n’a commis un seul péché, jamais le Christ n’a commis un péché grave d’homosexualité. En espérant que ce prêtre qui tient des propos délirants et blasphématoires s'en repente un jour et qu’il se fasse dûment recadré par son évêque et par la hiérarchie ecclésiale.