Neuvaine aux Bienheureux Saint Pierre et Saint Paul, Apôtres.

Je voudrais partager avec vous cette neuvaine adressée aux Bienheureux Saint Pierre et Saint Paul, Apôtres, pour votre consolation spirituelle afin de nous aider à survivre au milieu de ce combat apocalyptique que nous devons mener pour la gloire de Dieu et le salut de nos âmes. Prions beaucoup le Bienheureux Saint Pierre car il lui a été confié la protection du petit troupeau jusqu'à la Parousie de Notre Seigneur Jésus Christ en gloire et en majesté.

Que le Saint-Esprit vous éclaire.

Que la Très Sainte Vierge Marie intercède pour vous.

Que les bienheureux saint Pierre et saint Paul vous protègent.

Votre frère en Jésus et Marie,
Gran Inquisidor

(2) Il s'agit aussi d'utiliser l'epikeia pour corriger ou interpréter les peines voire les abolir, dans le cas des traditionalistes. Le Canon 20 déclare qu'il ne peut pas s'appliquer aux sanctions, et VAS enseigne qu'il n'y aura aucun changement aux lois canoniques pendant un interrègne.

(3) (5) (6) Aucune tentative n'a jamais été faite pour suivre les directives restantes de ce canon comme requis afin de justifier l'utilisation de l'épikie. Les raisons semblent assez claires : les traditionalistes craignaient que quelqu'un soulignerait le fait qu'ils ne pouvaient pas du tout l'invoquer, puisqu'il s'agissait de corriger la loi et d'interpréter les peines.

Mais il y a plus. Dans les conclusions du révérend Riley énumérées ci-dessus, nous voyons que l'intention présumée du législateur, d'exclure de sa loi un cas particulier, est de la plus haute importance en ce qui concerne l'épikie. Et il y avait un processus qui devait être suivi ici afin de déterminer ce qu'était exactement l'esprit du pape Pie XII avant même que les traditionalistes validement ordonnés puissent procéder à l'exercice de leurs ordres. « L'évêque » Robert McKenna et le P. Noel Barbara, entre autres - dans diverses lettres et publications - admettent qu'ils "présument" que le pape Pie XII aurait souhaité que Lefebvre et Thuc consacrent des évêques pour le bien de l'Église et des fidèles. Aucune preuve n'est présentée pour étayer cette affirmation audacieuse. Guérard des Lauriers, soi-disant théologien de formation, pouvait perdre son temps à affabuler ses bêtises matérielles-formelles, mais ne pouvait pas se donner la peine de justifier sa propre « consécration » par un incompétent mental [Thuc] ? Le Pape Pie XII aurait voulu ça ?!! Ou par Lefebvre, un franc-maçon présumé lui-même dont la propre ordination et consécration était suspecte ?

Aucune preuve n'a été apportée parce qu'elle n'existait pas, et ces hommes devaient le savoir, s'ils avaient la moindre connaissance de ce qui était enseigné dans les encycliques papales de S.S. Pie XII. Sans parler des censures imposées pour violation des lois canoniques concernant le défaut de demander des ordres à l'autorité compétente et la consécration sans le mandat papal. Remarquez que Riley dit ci-dessus qu'au MOINS une opinion probable doit exister concernant l'intention du législateur et cela signifie cinq exemples ou plus d'auteurs approuvés/documents fiables d'une autorisation au moins implicite de procéder.

Mais étant donné le poids, l'intention exprimée, les clauses invalidantes et la nature infaillible de VAS, il ne peut y avoir AUCUN DOUTE qu'une telle intention de permettre que de telles choses se produisent pendant un interrègne fait défaut. Le pape est clair; pendant un interrègne, tout est comme à la mort du pape et si quelqu'un ose faire des innovations, la tentative est nulle, non avenue et invalide.

À suivre…

Le Bienheureux Saint Pierre et ses Successeurs sont la pierre angulaire de l'Église.

"Et je te le dis, c'est-à-dire que de même que mon Père t'a manifesté ma Divinité, je te fais connaître l'excellence, ton autorité suprême. Je te dis que tu es Pierre", et de même que je suis la pierre inviolable, incassable , tu es aussi une pierre, parce que tu es incassable par ma vertu, de sorte que tout ce qui appartient à mon pouvoir devient ta propriété. Tu es Pierre, c'est-à-dire la pierre angulaire de l'Église".

Pape S. Léon Ier le Grand (Serm. Ili in anivers. Assumpt.)

Introduction

Avant de poursuivre avec ce qui suit ci-dessous, il est nécessaire de rappeler aux lecteurs la position des catholiques trahis concernant les travaux traditionalistes sur la juridiction et l'épikie. Tout d'abord, tout travail antérieur à octobre 1958 d'un auteur approuvé, en particulier les dissertations de droit canonique qui analysent et résument les divers travaux scolaires, doivent être considérés comme la norme et le dernier mot sur ces questions. Nul après cette date n'a le droit ou l'autorisation d'évaluer ces travaux et d'arriver à des conclusions contraires à ceux-ci, sans tenir compte de toutes les circonstances actuelles. C'est pourquoi il n'existe pas de travaux propres à nous sur ces questions. Tous les travaux ici sont basés sur les conclusions des autres appliquées à la situation actuelle. Parce que le Can. 209 et l'épikie sont longuement invoqués dans l'article qui sera analysé ci-dessous, les conclusions de deux ouvrages complets sur ces sujets, écrits sous le règne du pape Pie XII, doivent être reportées ici pour éviter toute confusion.

Si les catholiques croient sincèrement que le pape Pie XII était le dernier vrai pape, alors tout ce qu'il a enseigné et décidé pendant son règne, tout ce qui a été écrit et approuvé par des institutions connues pour être fidèles au Saint-Siège avant sa mort doit être soigneusement respecté et suivi, non interprété ou fragmenté pour convenir à ce que d'autres qualifient d'"urgence". Personne qui recevait une éducation, même dans des institutions «conservatrices» dans les années 1960 et 1970, n'était instruit par ceux qui étaient approuvés par le Saint-Siège et certainement ceux qui assistaient aux «séminaires» traditionnels étaient au mieux mal instruits. La plupart des travaux détaillés sur divers canons et autres sujets sont uniques et ne peuvent pas être dupliqués. Parce qu'ils fournissent ces inestimables histoires détaillés du droit et de la pratique qui ne pourraient même pas être réalisés aujourd'hui en raison d'un manque d'accès aux documents, ils doivent être considérés comme les sources gouvernementales de tout travail crédible.

À suivre...

L’épikie nie la constitution divine de l’Église (par T. Stanfill Benns, 2022)

1. Les constitutions électorales papales Vacante Sede Apostolica et Vacantis Apostolicae Sedis interdisent toutes les deux l'utilisation de l' épikie , définie comme une correction de la loi, ainsi que toute autre modification du droit canonique ou du droit papal pendant un interrègne.

2. En fin de compte, l'invocation de l'épikie est une manœuvre quasi légale - une tentative de supplanter la constitution divine de l'Église.

3. Les évêques ne reçoivent PAS leur juridiction immédiatement du Christ, mais uniquement par l'intermédiaire du Pontife romain, et cela doit être tenu pour certain (Mystici Corporis, Ad sinarum gentum, Humani generis, Ad Apostolorum Principis.).

4. En l'absence du Pontife romain, toute juridiction papale cesse et ne peut être portée en appel ou invoquée pendant un interrègne (Pape Clément Ier, Vacante Sede Apostolica, Vacantis Apostolicae Sedis).

5. Cela inclut la « compétence fournie ou suppléé» selon les canons 209 et 2261 §2, car SEUL le Pontife Romain la fournit ou supplée, comme l'attestent les auteurs approuvés.

6. Les traditionalistes ont depuis longtemps refusé d'élire un pontife romain, renonçant à toute prétention, même à prétendre posséder validement la juridiction.

7. « C'est depuis l'institution du Christ lui-même… de droit divin que le bienheureux Pierre a des successeurs perpétuels dans la primauté » (Concile Vatican ; DZ 1825). Le Pontife Romain a le «plein et suprême pouvoir de juridiction, ORDINAIRE ET IMMÉDIATE, sur les Églises ensemble et individuellement, et sur les PASTEURS et fidèles ensemble et individuellement» (Concile Vatican; DZ 1831).

8. À moins que le Pontife romain ne soit inclus dans le Collège apostolique des évêques et que les autres évêques ne soient en communion avec lui, le pouvoir juridictionnel ne peut exister. La constitution divine de l'Église consiste en ce que Dieu le Père envoie son Fils unique sur la terre pour nommer saint Pierre à la tête du Collège apostolique ; et à travers lui tout le pouvoir et l'autorité coulent. Lui seul est divinement nommé par Dieu pour posséder cette autorité et ce pouvoir et lui seul peut le partager avec les évêques. Séparez l'évêque en chef du corps des évêques, et la connexion avec le Divin est perdue.

À suivre...