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Le patriarche russe doute de "l'esprit sain" du patriarche de Constantinople

La décision de Constantinople d'annuler le décret de 1686 qui a transféré le métropolite de Kiev à Moscou ne peut avoir été prise part un esprit sain, a déclaré le patriarche Kirill de Moscou et toute la Russie selon Interfax (27 décembre).

Reprenant les résultats du Conseil suprême de l’église de Moscou, il a déclaré que ce serait aussi étrange que d’abolir la déclaration d'’indépendance des États-Unis.

"Tout le monde va en rire", a déclaré Kyrill, soulignant que Constantinople avait décidé de jouer "une histoire de caricature" et "cela ressemble à une tragédie et à une comédie mêlées".

Image: Kirill I, © kremlin.ru, CC BY, #newsPsxwaptzvn
Catholique et Français
CERTAINS ORTHODOXES RUSSES SONT PLUS CATHOLIQUES QUE CERTAINS "CATHOLIQUES" : "En ce 1er janvier (1983), il nous est doux de nous adresser mutuellement des vœux pour l’année (1984) qui vient ! Mais en nos temps d’apostasie, est-il encore possible de nous souhaiter joyeusement des vœux de bonne santé, des vœux de bonne et sainte année, et de regarder l’avenir avec sérénité et confiance ?
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CERTAINS ORTHODOXES RUSSES SONT PLUS CATHOLIQUES QUE CERTAINS "CATHOLIQUES" : "En ce 1er janvier (1983), il nous est doux de nous adresser mutuellement des vœux pour l’année (1984) qui vient ! Mais en nos temps d’apostasie, est-il encore possible de nous souhaiter joyeusement des vœux de bonne santé, des vœux de bonne et sainte année, et de regarder l’avenir avec sérénité et confiance ?
La leçon générale que nous donnent les saints, c’est la sérénité, l’espérance, la confiance et même la joie dans les difficultés, même les plus angoissantes, les tourments les plus accablants. Quand nous relisons la vie des saints, nous apprenons qu’il y a eu la peste ou une grande famine dans le pays, ou bien que cette année-là, le pays a été ravagé par des tremblements de terre, que les ennemis ont brûlé les églises, pillé les monastères… Tout cela, c’est écrit noir sur blanc dans des livres qui, de toute manière, se terminent bien ; et le saint est passé à travers tout cela indemne ou bien il y est mort, ce fut pour lui l’occasion d’aller au Ciel. Nous lisons cela et nous ne remarquons pas la leçon suivante : ces événements ont été très pénibles à supporter et encore plus difficiles à voir venir sans perdre son calme et sa paix. Très probablement, il y a bien des gens qui, à ce moment-là, étaient complètement affolés ! Il y en a peut-être même qui se sont suicidés par peur de ce qui allait venir !
Donc, les événements sont souvent tragiques et affolants pour les hommes sans Foi. Les saints, eux, passent à travers parce que ce n’est pas cela qui les préoccupe. Pour ce qui est des choses temporelles, ils ont une confiance éperdue en Dieu. Ils savent que, dans les cataclysmes et les châtiments, le chrétien doit plutôt relever la tête vers Notre-Seigneur avec joie et confiance, comme l’Évangile nous l’enseigne.
Pourquoi ferions-nous différemment ? Mais, pour donner à mes vœux un thème plus ferme et plus précis, en même temps que plus religieux, je vous dirai tout simplement ce que je suis en train de lire un écrivain russe de la fin du XIXe siècle, Soloviev, qui était disciple et ami de Dostoïevski, mais qui avait beaucoup plus de génie que lui et tout orthodoxe qu’il soit, est très profondément catholique :
Ce Soloviev avait discerné en Tolstoï, grand ennemi de l’humanité, celui qui se parerait des dépouilles du Christ et proposerait la suprême falsification du bien. Soloviev qui était plein du véritable christianisme voyait que Tolstoï rêvait de bâtir un monde qui ne serait plus le monde de la division, mais le monde de l’union. Il voyait en lui l’homme qui écartait la division, écartait les guerres, voulait la non-résistance au mal, l’union de tous les hommes dans le rassasiement spirituel et matériel. Ainsi, il voyait dans Tolstoï l’homme qui allait vider notre civilisation occidentale de toute sa substance, la vidant de toute sa Foi au Christ. Tolstoï, peu à peu, ferait de nos pays des pays de vieillards sans réaction, incapables de défendre ni leur terre, ni leur maison, ni leur honneur, ni leur Foi !
En décembre 1899, Soloviev disait que l’Antéchrist allait paraître, Tolstoï, lui ayant préparé le chemin et tous les pays le suivraient, se laisseraient aller à l’esclavage, plutôt que de résister au mal !
Cela me fait penser à la parole de sainte Bernadette, lorsqu’elle était à Nevers, en 1870-1871, et qu’on lui demandait si elle craignait les Prussiens : « Non, je ne crains pas les Prussiens, je ne crains que les mauvais catholiques. »
C’est assez dire que nous sommes aujourd’hui en face d’un redoutable instrument du démon qui est devenu maître de l’Occident : l’esprit de Tolstoï qui a été aussi l’esprit de Marc Sangnier, l’esprit de la démocratie chrétienne, que justement à la même époque condamnait saint Pie X. Esprit de paix, de liberté, de bonheur terrestre, de fraternité qui a été aussi l’esprit de Paul VI prêchant la civilisation de l’amour, la réconciliation universelle, l’union de toutes les religions pour faire le bonheur du monde !
Nous sommes menacés de nous laisser séduire par cette civilisation nouvelle dont nous risquons d’être les victimes. Au christianisme vrai, qui est une Foi au Christ Sauveur, ressuscité et qui était la Foi de Soloviev, on veut nous substituer un christianisme vague où le Christ n’est plus qu’un mythe qui n’est ni Fils de Dieu ni ressuscité, comme déjà l’enseignait Tolstoï au début de ce siècle. Avec un pareil christianisme, c’est l’Homme qui se fait Dieu et non plus le Culte du Dieu qui s’est fait homme. Ce n’est plus la recherche de notre Salut surnaturel, mais la recherche du salut terrestre, du bien-être terrestre, la recherche de nous-mêmes.
Mettant en scène cet Antéchrist, Soloviev disait que le caractère le plus profond de cet être serait un homme qui trouve tout son bonheur en lui-même et n’a donc plus besoin du Christ.
Demandons-nous si nous ne sommes pas en train de glisser sur cette pente, auquel cas il faudrait que nous considérions ce Nouvel An comme l’année de notre espérance de notre conversion au Christ pour nous-mêmes et pour ceux qui nous sont proches, beaucoup plus que l’année de crainte des châtiments ou des cataclysmes qui peuvent survenir.
Si j’étais bien fidèle à l’esprit de Soloviev, je vous dirais en terminant : je vous souhaite, au cours de cette année, non pas d’être épargnés des malheurs qui peuvent survenir, mais tout simplement de conserver la Foi en Jésus-Christ, Fils de Dieu, ressuscité, notre Sauveur ! (Abbé Georges de Nantes. Extraits du sermon du 1er janvier 1983)
Psaume 62
@Gallo-Romain a raison de souligner la grande proximité des dits orthodoxes avec la foi catholique et également la vie sainte de nombreux orthodoxes. Et @AveMaria44 rappelle à juste raison la nécessité pour le salut éternel d'appartenir au moins d'âme ou de coeur, à défaut de lui appartenir visiblement de corps, à l'Eglise catholique romaine, seule médiatrice des grâces visibles et invisibles …Plus
@Gallo-Romain a raison de souligner la grande proximité des dits orthodoxes avec la foi catholique et également la vie sainte de nombreux orthodoxes. Et @AveMaria44 rappelle à juste raison la nécessité pour le salut éternel d'appartenir au moins d'âme ou de coeur, à défaut de lui appartenir visiblement de corps, à l'Eglise catholique romaine, seule médiatrice des grâces visibles et invisibles du salut éternel obtenu par le Christ crucifié et ressuscité.

Ce beau passage de la constitution dogmatique Lumen Gentium du concile catholique Vatican II met en exergue ces deux réalités :

14. Les fidèles catholiques

C’est vers les fidèles catholiques que le saint Concile tourne en premier lieu sa pensée. Appuyé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, il enseigne que cette Église en marche sur la terre est nécessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est médiateur et voie de salut : or, il nous devient présent en son Corps qui est l’Église ; et en nous enseignant expressément la nécessité de la foi et du baptême (cf. Mc 16, 16 ; Jn 3, 5), c’est la nécessité de l’Église elle-même, dans laquelle les hommes entrent par la porte du baptême, qu’il nous a confirmée en même temps. C’est pourquoi ceux qui refuseraient soit d’entrer dans l’Église catholique, soit d’y persévérer, alors qu’ils la sauraient fondée de Dieu par Jésus Christ comme nécessaire, ceux-là ne pourraient pas être sauvés.

Sont incorporés pleinement à la société qu’est l’Église ceux qui, ayant l’Esprit du Christ, acceptent intégralement son organisation et les moyens de salut qui lui ont été donnés, et qui, en outre, grâce aux liens constitués par la profession de foi, les sacrements, le gouvernement ecclésiastique et la communion, sont unis, dans l’ensemble visible de l’Église, avec le Christ qui la dirige par le Souverain Pontife et les évêques. L’incorporation à l’Église, cependant, n’assurerait pas le salut pour celui qui, faute de persévérer dans la charité, reste bien « de corps » au sein de l’Église, mais pas « de cœur» [26]. Tous les fils de l’Église doivent d’ailleurs se souvenir que la grandeur de leur condition doit être rapportée non à leurs mérites, mais à une grâce particulière du Christ ; s’ils n’y correspondent pas par la pensée, la parole et l’action, ce n’est pas le salut qu’elle leur vaudra, mais un plus sévère jugement.

Quant aux catéchumènes qui, sous l’action de l’Esprit Saint demandent par un acte explicite de leur volonté à être incorporés à l’Église, par le fait même de ce vœu, ils lui sont unis, et l’Église, maternelle, les enveloppe déjà dans son amour en prenant soin d’eux.

15. Les liens de l’Église avec les chrétiens non catholiques

Avec ceux qui, étant baptisés, portent le beau nom de chrétiens sans professer pourtant intégralement la foi ou sans garder l’unité de la communion sous le Successeur de Pierre, l’Église se sait unie pour de multiples raisons. Il en est beaucoup, en effet, qui tiennent la Sainte Écriture pour leur règle de foi et de vie, manifestent un zèle religieux sincère, croient de tout leur cœur au Dieu Père tout-puissant et au Christ Fils de Dieu et Sauveur, sont marqués par le baptême qui les unit au Christ, et même reconnaissent et reçoivent d’autres sacrements dans leurs propres Églises ou dans leurs communautés ecclésiales. Plusieurs d’entre eux jouissent même de l’épiscopat, célèbrent la sainte Eucharistie et entourent de leur piété la Vierge Mère de Dieu. À cela s’ajoute la communion dans la prière et dans les autres bienfaits spirituels, bien mieux, une véritable union dans l’Esprit Saint, qui, par ses dons et ses grâces, opère en eux aussi son action sanctifiante et dont la force a permis à certains d’entre eux d’aller jusqu’à verser leur sang. Ainsi, l’Esprit suscite en tous les disciples du Christ le désir et les initiatives qui tendent à l’union pacifique de tous, suivant la manière que le Christ a voulue, en un troupeau unique sous l’unique Pasteur. À cette fin, l’Église notre Mère ne cesse de prier, d’espérer et d’agir, exhortant ses fils à se purifier et à se renouveler pour que, sur le visage de l’Église, le signe du Christ brille avec plus de clarté.
AveMaria44
J'écris le mot dogme en majuscule, parce que si nous ne le croyez pas vous n'avez plus la foi. Essayer de comprendre, NSJC n'a fondé qu"une seule Église et l'a chargé de continuer sa mission, toutes les grâces venant du Calvaire passent par Elle, et par la Médiatrice de toutes grâces, donc les grâces qui peuvent être reçues ailleurs lui appartiennent en propre. Les orthodoxes sont chrétiens, pas …Plus
J'écris le mot dogme en majuscule, parce que si nous ne le croyez pas vous n'avez plus la foi. Essayer de comprendre, NSJC n'a fondé qu"une seule Église et l'a chargé de continuer sa mission, toutes les grâces venant du Calvaire passent par Elle, et par la Médiatrice de toutes grâces, donc les grâces qui peuvent être reçues ailleurs lui appartiennent en propre. Les orthodoxes sont chrétiens, pas catholiques, or moi je suis catholique, fils de la Sainte Église. L'Esprit-Saint, l'Esprit de vérité, l'Esprit de Jésus-Christ ne peut le contredire, il a fondé une seule Église sur Pierre.
AveMaria44
Hors de l’Église pas de salut est un DOGME, on peut se sauver chez les protestants, les musulmans, les pseudo-orthodoxe mais pas grâce à leurs "religion" mais malgré leurs déviations, c'est la doctrine catholique.
Catholique et Français
"Je trouve arrogant que certains catholiques tradis se permettent de manifester un gros complexe de supériorité à l'égard des orthodoxes..." (sic !) : exactement comme au début de la Vie publique de Notre-Seigneur : la synagogue de Caïphe et Anne, bouffie de sa suffisance et de son arrogance, se permettait "de manifester un gros complexe de supériorité à l'égard des" autres religions et des …Plus
"Je trouve arrogant que certains catholiques tradis se permettent de manifester un gros complexe de supériorité à l'égard des orthodoxes..." (sic !) : exactement comme au début de la Vie publique de Notre-Seigneur : la synagogue de Caïphe et Anne, bouffie de sa suffisance et de son arrogance, se permettait "de manifester un gros complexe de supériorité à l'égard des" autres religions et des autres courant du judaïsme. Le Seigneur est venu majestueusement remettre tout ça d'aplomb, rabaissant l'orgueil de ceux qui étaient confits et enorgueillis de leur seule légitimité et ouvrir les portes du Ciel aux païens et aux schismatiques. De la même manière, Notre-Dame de Fatima, lassée d'être considérée chez Elle comme une étrangère ou une indésirable, ouvrira la Porte aux orthodoxes, puis aux peuples du monde qui se convertiront en masse avant certains repus et satisfaits...
AveMaria44
"Je trouve arrogant que certains catholiques tradis se permettent de manifester un gros complexe de supériorité à l'égard des orthodoxes..." Mais il n'y a qu'une seule Église catholique, apostolique et romaine, hors de laquelle il n'y a pas de salut....... 👍
AveMaria44
Le schismatique du schismatique, normal les pseudo-orthodoxes sont des églises nationales à la botte du régime.
GChevalier
La guéguerre entre les orthodoxes me fait toujours rigoler.
Psaume 62
"cela ressemble à une tragédie et à une comédie mêlées" = tragi-comédie.