La dignité infinie de Tucho est une "pure baliverne"

Philosophes et journalistes commentent sur les médias sociaux la dernière production de Tucho Fernández intitulée "Dignité infinie" et sa première ligne : "Chaque personne humaine possède [prétendument …Plus
Philosophes et journalistes commentent sur les médias sociaux la dernière production de Tucho Fernández intitulée "Dignité infinie" et sa première ligne : "Chaque personne humaine possède [prétendument] une dignité infinie.
Edward Feser: "Non, comme la foi catholique l'a toujours enseigné, un seul être humain possède cette dignité - le Christ, et ce uniquement parce qu'il est Dieu, et non parce qu'il est humain. Dieu seul a une dignité infinie."
Peter Kwasniewski : "Aucune créature n'a une dignité infinie. C'est de la pure foutaise. Seul Dieu a, ou plutôt est, une dignité infinie ; et ceux qui participent au Christ partagent, finiment, sa dignité de Fils de Dieu. Ceux qui se rebellent contre Dieu perdent cette dignité".
Et : Ce qui est "infini" est littéralement ce qui n'a pas de limite, de définition ou de fin en dehors de lui-même (c'est pourquoi Dieu est à juste titre appelé infini). Mais la dignité de l'homme est étroitement liée à sa nature et à sa fin. Si sa dignité était vraiment …Plus
Didake37
C'est peut être incroyable .. mais je n'arrive pas a me faire a l'idée que ce type soit un homme d'église ... 🤥
Etienne bis
Il peut y en avoir qui sont "infiltrés", avec une mission précise.
AveMaria44
C'est la conclusion logique de DH du concile.
Bénédicte LIOGIER
Discours de clôture du Concile Vatican II par Paul VI, le 7 décembre 1965 :
L'humanisme laïque et profane enfin est apparu dans sa terrible stature et a, en un certain sens, défié le Concile.
La religion du Dieu qui s'est fait homme s'est rencontrée avec la religion (car c'en est une) de l'homme qui se fait Dieu.
Qu'est-il arrivé ? Un choc, une lutte, un anathème ? Cela pouvait arriver ; mais …
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Discours de clôture du Concile Vatican II par Paul VI, le 7 décembre 1965 :
L'humanisme laïque et profane enfin est apparu dans sa terrible stature et a, en un certain sens, défié le Concile.
La religion du Dieu qui s'est fait homme s'est rencontrée avec la religion (car c'en est une) de l'homme qui se fait Dieu.
Qu'est-il arrivé ? Un choc, une lutte, un anathème ? Cela pouvait arriver ; mais cela n'a pas eu lieu. La vieille histoire du bon Samaritain a été le modèle et la règle de la spiritualité du Concile. Une sympathie sans bornes pour les hommes l'a envahi tout entier. La découverte et l'étude des besoins humains (et ils sont d'autant plus grands que le fils de la terre se fait plus grand), a absorbé l'attention de notre Synode.
Reconnaissez-lui au moins ce mérite, vous, humanistes modernes, qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes, et sachez reconnaître notre nouvel humanisme : nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l'homme.


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Voilà l'homme qui sur la suggestion de Satan revendique les privilèges liés à sa dignité : ne pas dépendre de Dieu mais décider lui-même de ce qui est bien et mal : "A chacun sa vérité" Signé Sartre.
Le problème, c'est que l'homme ne parviendra jamais à réaliser son rêve de devenir Dieu car "il faudrait un dernier pour fermer les yeux de l'humanité", clore les yeux de cette vérité toujours ouverte tant qu'il y a un vivant pour en décider. L'homme est donc "une passion inutile". Signé Sartre.
Echec de l'humanisme athée qui met la dignité au-dessus de la vérité.
Le magistère de l'Eglise doit enseigner que la véritable dignité de l'homme, être en puissance (imparfait) et être déchu (péché originel) consiste à se replacer dans la dépendance du seul être parfait, Dieu Créateur et Notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ, à recevoir de Lui la grâce et la vérité nécessaires pour atteindre sa fin, non seulement naturelle mais surnaturelle, et restaurer sa véritable dignité.

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Offertoire de la messe tridentine :
Deus, qui humánæ substántiæ dignitátem mirabíliter condidísti, et mirabílius reformásti : da nobis per húius aquæ et vini mystérium, eius divinitátis esse consórtes, qui humanitátis nostræ fíeri dignátus est párticeps, Iesus Christus Fílius tuus Dóminus noster : Qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti Deus : per ómnia sǽcula sæculórum. Amen.

O Dieu, qui avez admirablement fondé la dignité de la nature humaine et l’avez plus admirablement encore restaurée, donnez-nous par le mystère de cette eau mêlée au vin de prendre part à la divinité de Celui qui a daigné partager notre humanité, Jésus Christ, votre Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec vous dans l’unité du Saint Esprit, car Il est Dieu, dans tous les siècles des siècles. Amen.


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A quoi bon une dignité livrée à elle-même, bien entamée par le péché originel (détournement de Dieu, plus grand que nous et qui nous élève) et ses conséquences (perte de la grâce et conversion à la créature plus petite que nous et qui nous réduit en esclavage : idolâtrie et tous les crimes qui s'ensuivent), pour finir éternellement dans ce lieu où l'on souffrira d'autant plus que l'on se rappellera qu'on était fait pour Dieu.
Bénédicte LIOGIER
Bénédicte LIOGIER
De Vatican I (Dignitatis Humanae) à Dignitas infinitas
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Voici un éclairage avec la vidéo de l'Abbé Zins :
27 6 voies 07 Conclusion découlant des démonstrations convergentes de ces 6 voies.
Vers la 17ème mn, plus explicite vers la 25ème mn, 33ème mn, 37ème mn, 42ème mn : commentaires d’Ap.9 par divers Pères de l’Église et St Thomas d’Aquin, jusqu’à la 47ème mn (2 Th 2) concernant le …Plus
De Vatican I (Dignitatis Humanae) à Dignitas infinitas

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Voici un éclairage avec la vidéo de l'Abbé Zins :

27 6 voies 07 Conclusion découlant des démonstrations convergentes de ces 6 voies.

Vers la 17ème mn, plus explicite vers la 25ème mn, 33ème mn, 37ème mn, 42ème mn : commentaires d’Ap.9 par divers Pères de l’Église et St Thomas d’Aquin, jusqu’à la 47ème mn (2 Th 2) concernant le mystère d’iniquité.
Je recommande l’écoute entière.

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Voici quelques notes.

Ap. 9 :
1 Et le cinquième ange sonna de la trompette ; et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre, et on lui donna la clef du puits de l’abîme.
2 Elle ouvrit le puits de l’abîme, et il s’éleva du puits une fumée comme celle d’une grande fournaise ; et le soleil et l’air furent obscurcie par la fumée du puits


Clef : libre arbitre des hérétiques
La clef de la Révélation est donnée au diable par ses suppôts. Il ouvre le puits de l’abîme par un faux dogme blasphématoire, qui, telle la fumée, obscurcit la vraie doctrine. Grégoire XVI nous dit que ce faux dogme est celui de la liberté religieuse, le libre arbitre. Et ce faux dogme passe par des documents officiels erronés.

L’Église n’apparaîtra plus (éclipse). La lune s’obscurcit parce que le soleil ne lui donne plus sa lumière. La fumée : l’obscurcissement provoqué par l’erreur monta, s’élèvera et s’étendra. Le soleil, éclairant par la doctrine de vérité, fut obscurcit ; et par là une multitude d’hommes fidèles seront pervertis. L’air : la Sainte Église, illuminée par la Sainte Écriture comme l’air par le soleil. La morsure du scorpion qu’on ne sent pas mais dont les effets se manifestent après coup : la doctrine des hérétiques.

Mystère d’iniquité :
Cette tribulation sera grande comme il n’y en n’a pas eu depuis l’origine du monde. Ces jours seront abrégés. L’obstacle qui retient la venue de l’Antéchrist sont les successeurs légitimes de St Pierre. Les portes de l’Enfer sont les doctrines des hérétiques. L’enfer ne prévaut pas contre un martyr s’il est tué mais si elle le fait chuter de la confession de la foi. C’est moins grave qu’il n’y ait pas hiérarchie légitime que si la hiérarchie légitime trahissait. Le martyr est victorieux en étant tué pour la confession de sa foi. Le fondement de l’Église doit prévaloir contre toutes les hérésies. Là où est Pierre, là est l’Église. Là où il y a la confession de la foi, là est l’Église. Ce n’est pas celui qui occupe les murs qui est dans l’Église. Etc.

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En somme :
La clef de l’abîme semble être la liberté religieuse au nom de la dignité humaine infinie : Vous serez comme des dieux connaissant le bien et le mal, décidant du bien et du mal. Plus de confession de la foi : A chacun sa vérité.
AveMaria44
La dignité infinie de la personne humaine c'est un peu comme indéfectibilité de l’Église cela requiert un agir en adéquation....
Etienne bis
N'achetez rien, ne confiez aucune mission au type au milieu de la photo.
Il est trop bien habillé et son sourire inspire la défiance.
Défiance ? Pas de la part Georges Narcisse Imbroglio. Forcément, ces deux-là sont complices.
apvs
"Quoi que fasse un être humain, quels que soient ses choix, ses orientations, et même si on pouvait les assimiler à du péché, sa dignité infinie les contrebalancent et permet de tout justifier, sans qu'on ait le droit de juger cela comme mauvais". Voilà ce que Tucho Besame Mucho Speedy Gonzales veut toujours et encore faire passer, sans surprise.
Mais il n'y a pas de dignité humaine suffisamment …Plus
"Quoi que fasse un être humain, quels que soient ses choix, ses orientations, et même si on pouvait les assimiler à du péché, sa dignité infinie les contrebalancent et permet de tout justifier, sans qu'on ait le droit de juger cela comme mauvais". Voilà ce que Tucho Besame Mucho Speedy Gonzales veut toujours et encore faire passer, sans surprise.
Mais il n'y a pas de dignité humaine suffisamment radicale pour pouvoir transformer un acte mauvais en acte bon.
C'était bien essayé, mais non : au revoir Tucho ! Jusqu'à la prochaine fois, mon grand.
Arthur De la Baure
Il existe dans la nature humaine une dignité que l’on appeler « radicale » ou « ontologique » en raison de son caractère spirituel.
La dignité, faisant référence à la bonté, sera plus justement attribué en raison de l’agir bon et vertueux qu’en raison de la simple nature. C’est la dignité morale ou opérative. Ainsi saint Thomas enseigne que:
"Par le péché l’homme s’écarte de l’ordre …Plus
Il existe dans la nature humaine une dignité que l’on appeler « radicale » ou « ontologique » en raison de son caractère spirituel.
La dignité, faisant référence à la bonté, sera plus justement attribué en raison de l’agir bon et vertueux qu’en raison de la simple nature. C’est la dignité morale ou opérative. Ainsi saint Thomas enseigne que:

"Par le péché l’homme s’écarte de l’ordre prescrit par la raison ; c’est pourquoi il déchoit de la dignité humaine qui consiste à naître libre et à exister pour soi ; il tombe ainsi dans la servitude qui est celle des bêtes, de telle sorte que l’on peut disposer de lui selon qu’il est utile aux autres, selon le Psaume (49, 21) : “L’homme, dans son orgueil ne l’a pas compris ; il est descendu au rang des bêtes ; il leur est devenu semblable” .
2–2, q. 64, art. 2, ad 3um.

Le magistère de l’Eglise a assumé cet enseignement :
"La liberté, cet élément de perfection pour l’homme, doit s’appliquer à ce qui est vrai et à ce qui est bon (…) Si l’intelligence adhère à des opinions fausses, si la volonté choisit le mal et s’y attache, ni l’une ni l’autre n’atteint sa perfection, toutes deux déchoient de leur dignité native et se corrompent. Il n’est donc pas permis de mettre au jour et d’exposer aux yeux des hommes ce qui est contraire à la vertu et à la vérité, et bien moins encore de placer cette licence sous la tutelle et la protection des lois.Léon XIII, encyclique Immortale Dei du 1er novembre 1885, dans PIN n°149."

Par conséquent la "dignité humaine "ni est ni absolue, ni infini, mais conditionnelle. Donc seul l'homme ou la femme en état de grâce est vraiment digne selon Dieu.