Etoile cinquième de la Divine Volonté. Mon choix du 10% du Livre du Ciel. Bienheureux ceux qui, avec un cœur bon et noble, gardent la parole de Dieu et portent du fruit par leur persévérance. (Cf. Lc 8, 15)
Alléluia, alléluia, alléluia.
Paroles de l'Évangile selon saint Luc (Lc 8, 4-15) La parabole du semeur
Une grande foule s'était rassemblée et venait de chaque village vers Jésus. Il leur dit une parabole : « Un semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin et fut piétinée, et les oiseaux du ciel la mangèrent. Une autre partie tomba sur un rocher ; quand elle leva, elle sécha, faute d'humidité. Une autre partie tomba parmi les épines ; les épines poussèrent avec elle et l'étouffèrent. Une autre partie tomba dans la bonne terre, poussa et rapporta au centuple. » Ayant dit cela, il s'écria : « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ! » Ses disciples lui demandèrent alors ce que signifiait cette parabole. Il répondit : « À vous, il a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu ouvertement, mais à d'autres en paraboles, “afin qu'en voyant ils ne voient pas, et qu'en entendant ils ne comprennent pas.” Voici le sens de la parabole : La semence, c'est la parole de Dieu. Mais ceux qui sont sur le chemin, ce sont ceux qui l'entendent, ceux qui la lisent. Puis le diable vient et enlève la parole de leur cœur, afin qu'ils ne croient pas et ne soient pas sauvés. Elle tombe sur le roc parmi ceux qui, après l'avoir entendue, accueillent la parole avec joie, mais n'ont pas de racine. Ils croient pour un temps, mais au moment de la tentation, ils chutent. La semence tombée parmi les épines, ce sont ceux qui entendent la parole, mais s'en vont ensuite, étouffés par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et qui ne portent pas de fruit. Enfin, la semence dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur noble et bon, la retiennent et portent du fruit par la persévérance. Telle est la parole du Seigneur.
Commentaire : free.fr/index.htm
Il existe de nombreuses sortes d'épines. « Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui entendent la parole, puis s'en vont, étouffés par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et qui ne portent pas de fruit » (Lc 8,14). « Seigneur, suis-je coupable d'avoir des craintes ? Bien sûr que je voudrais ne pas en avoir, mais elles surgissent de partout ! Et je ne comprends pas pourquoi elles me priveraient de ta Parole, si elles ne sont ni un péché, ni une mauvaise habitude, ni un défaut. Pourquoi oublies-tu que je suis ton Père et te laisses-tu asservir en échange d'un matin dont tu ne sais pas s'il viendra ? Si nous vivions avec une plus grande confiance en la Divine Providence, certains – avec une foi très forte ! – de cette protection quotidienne qui ne nous fera jamais défaut, que de soucis et d'angoisses nous épargnerions ! La multitude de chimères qui, dans la bouche de Jésus, caractérisent les païens, les mondains (cf. Lc 12, 30), ceux qui sont privés de sens surnaturel disparaîtraient (...). Je voudrais écrire avec le feu dans vos esprits – dit saint Josémaria – que nous avons toutes les raisons de marcher avec optimisme sur cette terre, l'âme complètement libérée de tout ce qui semble indispensable, car votre Père sait bien ce dont vous avez besoin (Lc 12, 30) et il vous le fournira. David disait : « Décharge-toi sur le Seigneur, et il te soutiendra » (Ps 55, 23). C'est ce que fit saint Joseph lorsque le Seigneur le mit à l'épreuve : il réfléchit, discerna, pria, prit une décision et laissa tout entre les mains de Dieu. Lorsque l'Ange vint, il n'osa pas le réveiller et lui parla en ses rêves. En bref, « je ne devrais avoir d'autres préoccupations que ta gloire… en un mot, ton amour » (saint Josémaria).
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée (1 Tm 3, 14-16) Le Christ, grand mystère de la piété
Bien-aimés, je vous écris tout cela, espérant arriver au plus tôt. Mais si je tarde, je vous écris afin que vous sachiez comment vous devez vous conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Église du Dieu vivant, la colonne et le soutien de la vérité. Et, sans aucun doute, le mystère de la piété est grand. Celui qui a été révélé dans la chair, a été justifié par l'Esprit, est apparu aux anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans le monde, et a été élevé dans la gloire. Telle est la parole de Dieu.
RÉPONS DU PSAUME - Ps 111 (110), 1b-2. 3-4. 5-6 (R. : por. 2a)
Grandes sont les œuvres que l'Éternel a faites.
Je louerai l'Éternel de tout mon cœur, dans le conseil des justes et dans l'assemblée. Grandes sont les œuvres de l'Éternel ; tous ceux qui l'aiment les méditeront.
Grandes sont les œuvres que l'Éternel a faites.
Son œuvre est majestueuse et glorieuse, *
et sa justice subsiste à jamais.
Il a perpétué le souvenir de ses merveilles ; *
le Seigneur est miséricordieux et compatissant.
Grandes sont les œuvres que l'Éternel a faites.
Il a donné la nourriture aux justes, *
il se souviendra toujours de son alliance.
Il a montré à son peuple la puissance de ses œuvres, *
lui donnant les possessions des nations.
Grandes sont les œuvres que l'Éternel a faites.
Alléluia, alléluia, alléluia.
Tes paroles, Seigneur, sont esprit et vie.
Tu as les paroles de la vie éternelle. (Cf. Jn 6, 63c, 68c)
Alléluia, alléluia, alléluia.
Paroles de l'Évangile selon saint Luc (Lc 7, 31-35) L'esprit de rébellion est un obstacle à l'acceptation du royaume de Dieu, une faiblesse de la volonté!
Jésus dit à la foule : « À quoi comparerai-je les gens de cette génération ? À quoi ressemblent-ils ? Ils sont comme des enfants assis sur la place du marché, qui se crient les uns aux autres : “Nous avons joué du piano pour vous, et vous n’avez pas dansé ; nous avons pleuré, et vous n’avez pas pleuré.” Car Jean-Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin ; et vous dites : “Il a un démon.” Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant ; et vous dites : “Voici un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie.” Et tous les fils de la sagesse étaient d’accord avec elle. » Telle est la parole du Seigneur.
Commentaire : free.fr/Luisa.htm
Nous aussi sommes exposés à ce danger. Combien de fois critiquons-nous tout : que l'Église dise ceci ou cela, qu'elle dise quelque chose de contradictoire… ; et nous pourrions critiquer Dieu ou les autres de la même manière. En réalité, peut-être inconsciemment, nous cherchons à justifier notre paresse et notre manque de désir de véritable conversion, nous essayons de justifier notre confort et notre manque de soumission. Saint Bernard dit : « N'est-il pas logique de ne pas voir nos propres péchés, surtout si quelqu'un les dissimule pour ne pas les voir ? Ainsi, même si quelqu'un les découvre plus tard, il s'obstine à défendre son innocence, laissant son cœur se consumer par des paroles mensongères. » Nous devons permettre à la Parole de Dieu de pénétrer nos cœurs et de nous convertir, de nous laisser transformer par sa puissance. Mais pour y parvenir, nous devons demander le don de l'humilité. Seule une personne humble peut accepter Dieu et ainsi le laisser venir à nous, qui, comme les « publicains » et les « pécheurs », avons besoin d'être guéris. Malheur à ceux qui pensent ne pas avoir besoin de médecin ! Le pire pour un malade est de se croire en bonne santé, car son état ne fera qu'empirer et il ne guérira jamais. Nous sommes tous malades à mourir, et seul le Christ peut nous sauver, que nous en soyons conscients ou non. Remercions notre Sauveur en l'acceptant tel qu'il est ! PICCARRETA