21 Janvier, sainte Agnès, vierge et martyre (290-303) ❤

Quand l'oraison fait reculer le bûcher : Conquérir le Ciel par la virginité.
La neuvaine à sainte Agnès s'est achevée le 20. 💛 👑 ⚜️ En ce 21 janvier, méditons sur la vraie portée du despotisme républicain en relisant le testament de Louis XVI qu'on trouvera dans les commentaires.
En Août 2020, j'ai eu l'occasion de prier dans la chapelle où se trouve le crâne de la sainte Agnès. Sa présence lumineuse et douce s'est manifestée.
------------------------------------------------------------------------
Vierge glorieuse,
Modèle de sainteté,
Dieu vous a attribué un double diadème de virginité et de martyre.
Votre diadème est de royauté pur.
Votre présence est lumineuse et douce.
Vous êtes l'amie fidèle de ceux qui se soumettent à la volonté de Dieu et à ses Commandements.
Épouse et Vierge bien-aimée du Christ, la Vierge Marie est comblée de joie car rien en vous ne salit le Christ.
Dieu vous a fait traverser sans souillure les impuretés du démon.
Auprès de votre Époux, de sa Mère, des anges et de tous les saints,
Vous faites partie des vierges en robes d'or, à vos côtés, un agneau plus blanc que neige.
Vous avez dit à vos parents : "Voyez, afin que vous ne me pleuriez pas comme morte mais que vous vous réjouissiez avec moi et vous félicitiez avec moi, car j'ai été admise désormais à siéger au milieu de cette troupe de lumière !"
Bienheureuse Agnès, ennemie du péché, des compromis avec Dieu, des flatteries, du mensonge, de la mondanité, de la séduction, vos bourreaux n'ont aucune emprise sur vous.
Avec un courage immense, vous vous offrez en victime.
Sainte Agnès, symbole de l'innocence virginale, protégez les vierges.
Marie Bee
------------------------------------------------------------------------
Aujourd'hui heureuse avec son Divin Époux, Agnès chante à Jésus l'Hymne des vierges que nous dirons avec elle : « J'adore le Christ dont la Mère est Vierge. Car, lorsque je l'aime, je suis chaste ; lorsque je le touche, je suis pure ; lorsque je l'embrasse, je suis vierge. Il m'a donné du miel et du lait et son Sang a décoré mes joues. Rien au monde ne saurait me faire quitter l’Époux, que j'ai choisi. » Je ne savourai jamais que le miel de ses délices, le lait de ses consolations. »
Dieu tout puissant et éternel, qui vous servez de la faiblesse des petits pour confondre la force des grands : soyez-nous propice et permettez que, célébrant la fête de la bienheureuse Agnès, votre vierge et votre martyre, nous sentions sa protection auprès de vous. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il. ❤
--------------------------------------------------------------------------
Sainte-Agnès, parfait modèle de vertu, vous étiez animée par une foi vive, dès l'âge le plus tendre. Vous avez été rendue si agréable à Dieu qu'Il vous a jugée digne de la couronne du martyre. ❤
--------------------------------------------------------------------------
Sainte Agnès, obtenez-nous la grâce de conserver intacte dans nos cœurs la foi catholique et de nous montrer franchement chrétiens non seulement en paroles, mais aussi en œuvres, afin qu'après avoir confessé Jésus-Christ devant les hommes, nous méritions de recevoir de Lui un témoignage favorable devant son Père éternel.
Ainsi soit-il. ❤
--------------------------------------------------------------------------
Dès le berceau elle conçut, sous la douce inspiration de sa mère, un brûlant amour pour Notre Seigneur Jésus-Christ. Dès lors aussi elle l'appelait son Bien-Aimé, son Divin Époux, et la méditation de ses souffrances faisait son aliment le plus ordinaire. Aussi devint-elle bientôt un modèle d'obéissance à ses parents, un ange de pureté, un chérubin d'amour divin, une petite fiancée noblement fière et jalouse de conserver son cœur uniquement à son Fiancé. ❤
--------------------------------------------------------------------------
Sainte Agnès avait une sœur de lait nommée Emérantienne, vierge pleine de sainteté, et qui se préparait à recevoir le baptême. Or cette jeune fille se tint debout devant le sépulcre d'Agnès, et se mit à invectiver les païens qui l'avaient tuée jusqu'à ce que ces païens la tuassent elle-même à coups de pierres. Aussitôt la terre trembla et la foudre de Dieu s'abattit sur ce lieu, tuant bon nombre de païens : de telle sorte que, depuis lors, on laissa les fidèles s'approcher du tombeau sans leur faire aucun mal. Et le corps d'Emérantienne fut enseveli auprès de celui de sainte Agnès. Et, huit jours après, comme les parents de celle-ci veillaient autour du tombeau, ils virent un chœur de vierges en robes d'or ; et parmi elles ils virent la bienheureuse Agnès, ayant à côté d'elle un agneau plus blanc que la neige. Et elle leur dit : « Voyez, afin que vous ne me pleuriez pas comme morte mais que vous vous réjouissiez avec moi et vous félicitiez avec moi ; car j'ai été admise désormais à siéger au milieu de cette troupe de lumière ! » C'est à cause de cette vision que l’Église célèbre, huit jours après la fête de sainte Agnès, l'octave de cette fête. La nouvelle de cette vision parvint jusqu'à Constance, fille de Constantin, qui était affligée d'une lèpre très maligne. Aussitôt la jeune princesse se rendit au tombeau de la sainte, et là, après avoir prié, elle vit en rêve sainte Agnès lui disant : « Constance, sois constante ! Crois au Christ et tu seras guérie ! » Se réveillant soudain, Constance se trouva guérie ; elle reçut le baptême, fit élever une basilique sur le tombeau de la sainte, et y rassembla autour d'elle de nombreuses vierges qui, comme elle, vécurent toute leur vie dans la chasteté. Certain prêtre de l'église de sainte Agnès, nommé Paulin, commença un jour à être tourmenté d'une terrible tentation de la chair ; et, comme il ne voulait pas offenser Dieu, il demanda au souverain pontife la permission de prendre femme. Mais le pape, qui connaissait sa bonté et sa simplicité, lui remit un anneau orné d'une émeraude, et lui dit de s'adresser avec la même demande à une belle statue de sainte Agnès qui se trouvait dans son église. Et comme le prêtre demandait à sainte Agnès de l'autoriser à se marier, la statue étendit tout à coup vers lui son doigt annulaire, y passa l'anneau donné par le pape, puis retira sa main ; et, sur le champ, le prêtre fut délivré de toutes ses tentations. Telle est, dit-on, l'origine de l'anneau qui se voit aujourd'hui encore au doigt de la statue. Mais d'autres disent que cet anneau fut donné par le pape à un prêtre qui se trouva chargé, en même temps, de veiller sur la basilique de sainte Agnès comme sur une épouse ; car, faute de soins, le temple vénérable tombait en ruine ; et la statue de la sainte aurait passé l'anneau à son doigt en signe d'acceptation de ces fiançailles.
------------------------------------------------------------------------
Du livre de saint Ambroise, Évêque, sur les Vierges.
C’est aujourd’hui la naissance céleste d’une Vierge, imitons sa pureté. C’est le jour de naissance d’une Martyre, immolons des victimes. C’est le jour de naissance de sainte Agnès ; que les hommes admirent, que les enfants ne désespèrent point, que les femmes mariées soient émerveillées, que les vierges l’imitent. Mais que pouvons-nous dire, qui soit digne de celle dont le nom même contient déjà quelque louange ? Sa donation à Dieu est au-dessus de son âge, son courage au-dessus de sa nature, de sorte qu’elle ne me paraît pas avoir eu un nom de créature humaine, mais un nom prophétique de Martyre. qui présageait ce qu’elle serait. Le nom de Vierge est un titre de pureté. En l’appelant Martyre, je l'ai assez louée. Elle s’étend largement la louange qu’on n’a pas cherchée, mais qu’on retient. Personne n’est plus digne d’éloge que celui qui peut être loué par tous. Autant d’hommes qui prononcent son nom, autant de hérauts qui louent la Martyre.
Elle avait treize ans, quand elle souffrit le martyre, nous dit la tradition. Quelle cruauté plus détestable qui n’épargna point un âge si tendre ; mais surtout, quelle grande puissance de foi qui trouva un témoignage même dans cet âge ! Y avait-il, dans ce petit corps, place pour les blessures ? Et celle qui n’avait pas de quoi recevoir le fer, eut de quoi vaincre le fer. Intrépide entre les mains sanglantes des bourreaux, calme et immobile devant le fracas des lourdes chaînes, elle offre maintenant son corps tout entier au glaive du soldat furieux, ne sachant pas encore ce qu’est la mort, mais déjà prête, si on la traîne par force aux autels des idoles, à tendre vers le Christ ses mains, au milieu des flammes et à se signer, même sur le brasier sacrilège, du trophée du Seigneur victorieux. Elle passe le cou et les deux mains dans les anneaux de fer ; mais aucun anneau ne peut enserrer des membres aussi menus. Nouveau genre de martyre ! N’étant pas encore apte au supplice, elle est déjà mûre pour la victoire. Combattre lui est difficile, être couronnée, facile. Sa leçon de courage est parfaite, en dépit de ce que faisait prévoir son âge.
Une épouse n’irait pas aux noces avec autant de hâte que cette Vierge au lieu du supplice, toute joyeuse d’approcher hâtant le pas. Tous de pleurer, tandis qu’elle-même reste sans larmes. La plupart d’admirer avec quelle facilité elle est prodigue d’une vie qu’elle n’a pas encore goûtée et qu’elle donne comme si elle l’eût déjà épuisée. Tous sont surpris de voir déjà témoigner en faveur de la divinité, celle qui, par son âge, ne pouvait encore disposer d’elle-même. De quelles menaces le bourreau n’usa-t-il pas pour l’intimider, de quelles flatteries pour la persuader ; et combien d’hommes ne souhaitèrent-ils pas la recevoir comme épouse ! Mais elle de répondre : « C’est une injure pour l’Époux d’attendre celle qui lui plaît. Celui-là me possédera, qui le premier m’a choisie : que tardes-tu, bourreau ? Périsse ce corps que peuvent aimer des yeux dont je ne veux pas. » Elle se présenta, pria et courba la tête. Vous eussiez vu alors le bourreau saisi de frayeur, comme s’il eût été lui-même conduit au supplice, sa main trembler et ses lèvres pâlir de crainte pour le péril d’un autre, alors que la jeune fille ne se souciait point du sien. Vous avez donc ici, dans une seule victime, un double martyre, celui de la pureté et de la religion. Elle demeura vierge et elle obtint le martyre.

Marie Bee Thevenet
Le « Testament de Louis XVI » :
Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées, autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c’est une dette sacrée que j’ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péri pour moi, et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi. Je sais qu’il y a plusieurs …Plus
Le « Testament de Louis XVI » :
Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées, autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c’est une dette sacrée que j’ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péri pour moi, et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi. Je sais qu’il y a plusieurs personnes de celles qui m’étaient attachées, qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l’ingratitude, mais je leur pardonne, (souvent, dans les moment de troubles et d’effervescence, on n’est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s’il en trouve l’occasion, de ne songer qu’à leur malheur.
Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m’ont montré un véritable attachement et désintéressé. D’un côté si j’étais sensiblement touché de l’ingratitude et de la déloyauté de gens à qui je n’avais jamais témoigné que des bontés, à eux et à leurs parents ou amis, de l’autre, j’ai eu de la consolation à voir l’attachement et l’intérêt gratuit que beaucoup de personnes m’ont montrés. Je les prie d’en recevoir tous mes remerciements ; dans la situation où sont encore les choses, je craindrais de les compromettre si je parlais plus explicitement, mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître.
Je croirais calomnier cependant les sentiments de la Nation, si je ne recommandais ouvertement à mon fils MM de Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi avait portés à s’enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensé en être les malheureuses victimes. Je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j’ai eu tout lieu de me louer depuis qu’il est avec moi. Comme c’est lui qui est resté avec moi jusqu’à la fin, je prie MM de la Commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse, et les autres petits effets qui ont été déposés au Conseil de la Commune.
Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gênes dont ils ont cru devoir user envers moi. J'ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur cœur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.
Je prie MM de Malesherbes, Tronchet et de Sèze, de recevoir ici tous mes remerciements et l'expression de ma sensibilité pour tous les soins et les peines qu'ils se sont donnés pour moi.
Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant Lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi. Ainsi soit-il.
Le Testament de Louis XVI (1754-1793) - le 25 décembre 1792 dans la Prison de la Tour du Temple à Paris.
Marie Bee Thevenet
Le « Testament de Louis XVI » :
Au nom de la très Sainte Trinité, du Père, du fils et du Saint Esprit. Aujourd'hui vingt-cinquième de décembre mil sept cent quatre vingt douze. Moi, Louis, XVIème du nom, Roi de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris, par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis …Plus
Le « Testament de Louis XVI » :
Au nom de la très Sainte Trinité, du Père, du fils et du Saint Esprit. Aujourd'hui vingt-cinquième de décembre mil sept cent quatre vingt douze. Moi, Louis, XVIème du nom, Roi de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris, par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille. De plus impliqué dans un Procès dont il est impossible de prévoir l’issue à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune loi existante, n’ayant que Dieu pour témoin de mes pensées, et auquel je puisse m’adresser. Je déclare ici en sa présence, mes dernières volontés et mes sentiments.
Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, et je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger d’après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus Christ qui s’est offert en sacrifice à Dieu son Père, pour nous autres hommes, quelque indignes que nous en fussions, et moi le premier.
Je meurs dans l’union de notre sainte Mère l’Église Catholique, Apostolique et Romaine, qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de Saint Pierre auquel Jésus-Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l’Église, les Sacrements et les Mystères tels que l’Église Catholique les enseigne et les a toujours enseignés. Je n’ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d’expliquer les dogmes qui déchirent l’Église de Jésus-Christ, mais je m’en suis rapporté et rapporterai toujours, si Dieu m’accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis à la Sainte Église Catholique, donnent et donneront conformément à la discipline de l’Église suivie depuis Jésus-Christ. Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être dans l’erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus-Christ suivant ce que la charité Chrétienne nous l’enseigne.
Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés, j’ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester et à m’humilier en sa présence, ne pouvant me servir du Ministère d’un Prêtre Catholique. Je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite, et surtout le repentir profond que j’ai d’avoir mis mon nom, (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l’Église Catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de cœur. Je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis, s’il m’accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d’un Prêtre Catholique, pour m’accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement de Pénitence.
Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance (car je ne me rappelle pas d’avoir fait sciemment aucune offense à personne), ou à ceux à qui j’aurais pu avoir donné de mauvais exemples ou des scandales, de me pardonner le mal qu’ils croient que je peux leur avoir fait.
Je prie tous ceux qui ont de la Charité d’unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.
Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en aie donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle mal entendu, m’ont fait beaucoup de mal.
Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma Sœur, mes Tantes, mes Frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang, ou par quelque autre manière que ce puisse être. Je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa grâce s’ils viennent à me perdre, et tant qu’ils resteront dans ce monde périssable.
Je recommande mes enfants à ma femme, je n’ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux ; je lui recommande surtout d’en faire de bons Chrétiens et d’honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde ci (s’ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l’Éternité. Je prie ma sœur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s’ils avaient le malheur de perdre la leur.
Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.
Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu’ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissants de tous les soins et les peines qu’elle se donne pour eux, et en mémoire de moi. Je les prie de regarder ma sœur comme une seconde mère.
Je recommande à mon fils, s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j’éprouve. Qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement, étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile.
7 autres commentaires de Marie Bee Thevenet
Marie Bee Thevenet
Prière du Roi Louis XVI ❤
à Jésus-Christ
Voici la Prière d’amour au divin Cœur de Jésus
« Ô Cœur adorable de mon Sauveur, divin Réparateur de toutes nos iniquités » de Louis XVI (1754-1793), Roi de France de 1774 à 1793, Martyr innocent guillotiné le 21 janvier 1793 au nom de la triste Révolution Française. La Prière du Roi Louis XVI « Ô Cœur adorable de mon Sauveur, divin Réparateur de …Plus
Prière du Roi Louis XVI ❤
à Jésus-Christ
Voici la Prière d’amour au divin Cœur de Jésus
« Ô Cœur adorable de mon Sauveur, divin Réparateur de toutes nos iniquités » de Louis XVI (1754-1793), Roi de France de 1774 à 1793, Martyr innocent guillotiné le 21 janvier 1793 au nom de la triste Révolution Française. La Prière du Roi Louis XVI « Ô Cœur adorable de mon Sauveur, divin Réparateur de toutes nos iniquités » :
« Ô Jésus-Christ, divin Réparateur de toutes nos iniquités, c'est dans votre Cœur adorable que je dépose en ce moment les effusions de mon âme affligée. Ouvrez-Vous, Cœur adorable, recevez avec bonté les vœux expiatoires que la confiance m’inspire, et que je Vous offre comme l’expression sincère des sentiments de mon cœur. Ô Cœur adorable de mon Sauveur, que j’oublie ma main droite, et que je m’oublie moi-même, si jamais j’oublie Vos bienfaits et mes promesses, et si je cesse de Vous aimer et de mettre en Vous ma confiance et toute ma consolation ! »
Ainsi soit-il.
Marie Bee Thevenet
Sainte Agnès, vierge courageuse, très pure, la charité qui embrasait votre cœur était si ardente que le feu des bûchers et des plaisirs impurs, par lesquels les ennemis de Jésus-Christ voulaient vous perdre, ne put vous nuire en aucune façon.
Par cet amour ardent, obtenez-nous de Dieu que toute flamme impure s'éteigne en notre cœur, et que seul y brûle le feu que Jésus-Christ est venu allumer …Plus
Sainte Agnès, vierge courageuse, très pure, la charité qui embrasait votre cœur était si ardente que le feu des bûchers et des plaisirs impurs, par lesquels les ennemis de Jésus-Christ voulaient vous perdre, ne put vous nuire en aucune façon.
Par cet amour ardent, obtenez-nous de Dieu que toute flamme impure s'éteigne en notre cœur, et que seul y brûle le feu que Jésus-Christ est venu allumer sur la terre, afin qu'après avoir mené une vie sans tache dans la pratique de cette belle vertu, nous puissions participer à la gloire que vous avez méritée par la pureté de votre cœur et par le martyre. Ainsi soit-il. ❤
Marie Bee Thevenet
« Retire-toi, tison d'enfer, aiguillon de péché, pierre de scandale et appât de mort ! Ne pense pas que je sois jamais infidèle à mon Divin Époux, à qui je me suis tellement unie, que mon âme ne vit que de son amour. Ne flatte pas non plus ta pensée qu'il y ait quelque mérite en toi qui te puisse justement faire prétendre à être son rival. Car il possède six qualités qui le rendent incomparable …Plus
« Retire-toi, tison d'enfer, aiguillon de péché, pierre de scandale et appât de mort ! Ne pense pas que je sois jamais infidèle à mon Divin Époux, à qui je me suis tellement unie, que mon âme ne vit que de son amour. Ne flatte pas non plus ta pensée qu'il y ait quelque mérite en toi qui te puisse justement faire prétendre à être son rival. Car il possède six qualités qui le rendent incomparable et uniquement digne d'amour; il est noble, il est beau, il est sage, il est riche, il est bon, il est puissant. Si tu veux avoir son extraction, il reconnaît un Dieu pour son Père, qui l'a produit sans père, et la Mère qui l'a mis au monde n'a pas moins été Vierge pour avoir eu ce Fils. Il est si beau, que sa splendeur surpasse la clarté du soleil et de tous les astres, et que les deux mêmes sont ravis dans l'admiration de sa beauté, et disent, dans leur langage, qu'ils ne sont que ténèbres à son égard. Il est si sage et m'a tellement captivée de son amour, que je ne puis penser à d'autre qu'à lui. Et maintenant, que je parle de son excellence, je sens un si grand plaisir que, quoique je t'aie en horreur, je suis bien aise de te voir pour pouvoir te le dire. Il est si riche qu'il m'a donné un trésor qui vaut mieux que tout l'empire romain, et que personne ne le voit qui ne soit comblé de richesses. Que te dirai-je de sa bonté qui n'a point de mesure ! Pour la faire paraître avec plus d'éclat, il m'a marquée de son Sang. Il m'a donné sa foi et sa parole qui ne m'abandonnent jamais. Il m'a prise pour son épouse, il m'a donné de belles robes et des joyaux d'un prix inestimable. Il est si puissant qu'il ne peut-être vaincu par toutes les forces du ciel et de la terre. Les malades sont guéris par le parfum céleste qui s'échappe de sa personne, et les morts reviennent en vie par l'éclat de sa voix. C'est pourquoi je suis toute à lui. Je l'aime plus que mon âme et que ma vie même, et je serais très heureuse de pouvoir mourir pour lui. Quand je l'aime, je suis chaste ; quand je m'approche de lui, je suis pure, et quand je l'embrasse, je suis vierge. Cela étant ainsi, vois si je puis l'abandonner dans l'espoir de quelques récompenses ou par la crainte de quelques peines. »
Ainsi devraient parler toutes celles qui, se sachant appelées par une vocation toute divine à un état plus parfait, sont cependant encore exposées aux dangers et aux illusions du monde.
Marie Bee Thevenet
La prière de sainte Agnès de Rome « Dieu qui m'a fait traverser sans souillure les impuretés du démon » :
« Dieu tout-puissant, seul Adorable, seul Redoutable, Père de Jésus-Christ notre Seigneur, je Te bénis, Toi qui, par ton Fils unique, m'a fait échapper aux menaces de ces hommes impies et m'a fait traverser sans souillure les impuretés du démon. Voilà que maintenant, par ton Esprit-Saint …Plus
La prière de sainte Agnès de Rome « Dieu qui m'a fait traverser sans souillure les impuretés du démon » :
« Dieu tout-puissant, seul Adorable, seul Redoutable, Père de Jésus-Christ notre Seigneur, je Te bénis, Toi qui, par ton Fils unique, m'a fait échapper aux menaces de ces hommes impies et m'a fait traverser sans souillure les impuretés du démon. Voilà que maintenant, par ton Esprit-Saint, je suis comme pénétrée d'une rosée céleste, le feu s'arrête et s'éteint devant moi, la flamme se partage et l'embrasement du foyer se reporte contre ceux qui l'ont allumé. Je Te bénis, ô Père glorieux, qui me donne un cœur intrépide pour aller à Toi, même à travers les flammes. Voilà que ce que j'ai cru, je Le vois ! Ce que j'ai espéré, je Le tiens ! Ce que j'ai désiré, je L'embrasse ! Mes lèvres et mon cœur Te confessent et j'aspire à Toi du plus profond de mon être. Je vais, je vais à Toi, ô seul vrai Dieu qui, avec ton Fils Jésus-Christ notre Seigneur, et avec ton Esprit-Saint règne dans tous les siècles des siècles. Amen. »
Marie Bee Thevenet
Beau seigneur, père glorieux
A qui tout ce qui est doit obéir.
Seigneur Dieu, qui en croix fut levé
Et souffrit pour nous passion,
De nous sois remercié et loué ;
Car tu nous as accordé si grand don .
Que de péchés nous a lavés
Agnès, qui est en ton oraison
Et prie pour tous les damnés
Seigneur, qui le monde as créé.
Et l’homme de boue formé,
Donne-moi par ta bonté
Dès cette heure fin,
Et …Plus
Beau seigneur, père glorieux
A qui tout ce qui est doit obéir.
Seigneur Dieu, qui en croix fut levé
Et souffrit pour nous passion,
De nous sois remercié et loué ;
Car tu nous as accordé si grand don .
Que de péchés nous a lavés
Agnès, qui est en ton oraison
Et prie pour tous les damnés
Seigneur, qui le monde as créé.
Et l’homme de boue formé,
Donne-moi par ta bonté
Dès cette heure fin,
Et mes fautes pardonne-moi :
Car à toi, Seigneur de miséricorde,
Je rends mon âme de bien bon gré.
Dès à présent je viens à toi, beau Père,
Cher Seigneur, vrai Créateur ;
Reçois-moi en ton séjour
Que je désire :
Car je veux recevoir le martyre
Pour gagner ton amour
Et souffrir peine et douleur.
Le Christ dit à l'archange Raphaël qu'il aille réconforter sa fille Agnès :
"Raphaël, va réconforter ma fille Agnès,
Dis-lui de ma part que de sa fin elle est proche,
Et qu’elle s’en vienne dès maintenant parce qu’elle a bien gagné
La couronne qui au ciel lui est apprêtée."
L’ange va vers elle disant :
Fille de Dieu, bien as œuvré,
De sorte que couronne tu as gagnée.
Ceci te mande le fils de Dieu
Que tu viennes dès maintenant en son nom.
Parce que tu as voulu honneur porter
A celui qui voulut le monde créer,
Tu recevras pour toujours honneur
Et allégresse sans peine et sans douleur.
Marie Bee Thevenet
Litanies de Sainte Agnès
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié …Plus
Litanies de Sainte Agnès
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte vierge Marie, reine des martyrs, priez pour nous, (à chaque litanie)
Sainte Agnès,
Sainte Agnès vierge martyre,
Sainte Agnès épouse immaculée du Christ,
Sainte Agnès qui a tout laissé pour Jésus-Christ,
Sainte Agnès flagellée par amour du Christ,
Sainte Agnès modèle de vertu,
Sainte Agnès vierge courageuse,
Sainte Agnès soutien de la jeunesse,
Sainte Agnès promotrice de la foi,
Sainte Agnès reflet de pureté,
Sainte Agnès miroir de sainteté,
Sainte Agnès modèle d’obéissance,
Sainte Agnès terreur des démons,
Sainte Agnès glorieuse de Satan,
Sainte Agnès comblée de grâce,
Sainte Agnès notre soutien,
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur,
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur,
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
Priez pour nous sainte Agnès,
Afin que nous soyons rendu dignes des promesses de Jésus-Christ.
Prions :
Dieu plein d’amour qui avez élevé Sainte Agnès à la plus haute gloire, faites que par son intercession nous soyons purifiés dans le sang de l’Agneau afin de vous louer un jour avec votre Divin fils, dans l’unité du Saint Esprit pour tous les siècles. Ainsi soit-il.
Marie Bee Thevenet
Prière quotidienne, 21 janvier, sainte Agnès de Rome (Inès)
Petite jeune fille romaine de 12 ans. Agnès signifie « la pure ». Ayant voué sa vie au Christ, elle fut mise en demeure d’accepter le mariage et d’abandonner la foi. Après avoir résisté elle fut condamnée à mort et mourut par l’épée en 305.
Seigneur Jésus-Christ, qui avez accordé à sainte Agnès d’accomplir en toutes choses votre …Plus
Prière quotidienne, 21 janvier, sainte Agnès de Rome (Inès)
Petite jeune fille romaine de 12 ans. Agnès signifie « la pure ». Ayant voué sa vie au Christ, elle fut mise en demeure d’accepter le mariage et d’abandonner la foi. Après avoir résisté elle fut condamnée à mort et mourut par l’épée en 305.
Seigneur Jésus-Christ, qui avez accordé à sainte Agnès d’accomplir en toutes choses votre sainte volonté, de chercher en toutes circonstances votre gloire, et de se livrer entièrement à votre amour pour travailler au salut des âmes, nous Vous supplions, par son intercession, de nous accorder la grâce de …….., si elle peut contribuer à la glorification de votre Saint Nom et être utile à notre bien véritable.
Sainte Agnès de Jésus, nous ne pouvons douter de votre compassion pour nous : priez donc, nous vous le demandons humblement, pour nous obtenir par dessus tout, d’être toujours fidèles à Notre-Seigneur et chaque jour plus généreux dans son service.
Ainsi soit-il !