27 janvier, saint Jean Chrysostome, évêque et docteur 347-407 💛

Vérité, bonté, élévation
Je reviens de chez des moines capucins, ce qui m'a fait beaucoup de bien et je vous propose la lecture de ce sermon de saint Jean-Chrysostome dont l'actualité doit retentir à nos oreilles.
Prions pour les chrétiens persécutés dans le monde entier, pour nos amis souffrants, pour les âmes du purgatoire.
Saint Jean Chrysostome, l'un des saints catholiques les plus célèbres, les plus connus et les plus aimés de l'Église orthodoxe, est né en 347, à Antioche.
De ta bouche, comme une lumière de feu qui brille la grâce que tout le monde a brillé, les trésors du monde sans amour de l'argent gagné, le comble de l'humble pensée nous a montré. Mais, avec vos paroles qui nous enseignent, Père Jean Chrysostome, priez la Parole Christ Dieu pour sauver nos âmes!
Du ciel tu as reçu la grâce divine et de tes lèvres tu apprends à chacun à adorer un Dieu dans la Trinité, Jean la Bouche d'Or, le très bienheureux pieux; par conséquent, selon votre dignité, nous vous louons, parce que vous êtes un enseignant, comme celui qui montre le divin.
Saint Jean Chrysostome a mis au service du prochain l'enseignement qu'il a reçu du Christ. Je suis admirative et dépassée par l'immensité de son œuvre. Il est intimement lié à l'Eglise d'Orient. Il a consacré toute sa vie à la construction de l'Église du Christ, pour laquelle il n'a rien épargné, pas même lui-même. Ses discours sont d'une hauteur sans précédent, encore aujourd'hui. A travers eux, le saint cherche à édifier la sainteté dans le cœur des Chrétiens. Il s'attaque aux abus de toute nature, politiques et d'autorité dans l'Eglise comme dans l'Empire romain de cette époque. Grâce à mes parents, j'ai découvert et connu enfant l'exigence de la pratique spirituelle de ces saints. J'ai constaté qu'une telle exigence dans la pratique interpelle peu l'homme et la femme modernes.
Marie Bee
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Explication du psaume CXXIV

« CEUX QUI METTENT LEUR CONFIANCE DANS LE SEIGNEUR SONT FERMES COMME LA MONTAGNE DE SION. »

ANALYSE.

1 C'est par les épreuves et les tribulations que l'homme devient meilleur et semblable à ce juste du poète païen; rien ne doit l‘ébranler. L'homme, être raisonnable, n'est pas destiné à une vie molle et oisive, mais il doit lutter et combattre constamment, sans se laisser jamais abattre, à l'exemple de Daniel et des trois jeunes hommes dans la fournaise.

2. La raison de sa confiance, c'est qu'il a pour protecteur un chef invincible qui ne permettra pas que les biens des justes, ses enfants, soient aux mains des pécheurs. Il est si bon, du reste, qu'il ne nous punit que faiblement sur cette terre, pour nous rappeler à lui et nous faire mériter les récompenses éternelles. Mais il demande de nous un cœur droit , une lime franche et sans dissimulation : c'est à ces cœurs et à ces âmes qu'il promet la paix sur la terre et au ciel.

l. Que signifie: « de Sion? » Pourquoi n'avoir pas dit simplement : « Comme une montagne, » au lieu de nommer cette montagne? — C'est pour nous apprendre que nous ne devons pas perdre courage dans les épreuves ni en être accablés ; mais mettre en Dieu toute notre espérance et tout supporter avec courage, les guerres, les combats et les troubles. De même que cette montagne , qui avait été autrefois déserte et sans habitants , était revenue à sa prospérité première , et. dans son premier état, s'était de nouveau peuplée d'habitants et avait vu s'opérer des miracles; ainsi l'homme fort, malgré les malheurs sans nombre qui l'accablent, ne sera jamais renversé. Ne recherchez donc pas une vie exempte de soucis et de peines, hais courageuse au milieu des dangers. Il y a bien de la différence entre rester tranquillement au port, et traverser la mer en fureur. Dans le premier cas on devient mou , lâche et énervé; tandis que celui qui a eu à lutter contre les rochers cachés dans la mer, contre les écueils du rivage , la violence des vents et une foule d'autres périls et qui en a triomphé, a rendu son âme plus courageuse. C'est que cette vie ne nous a pas été donnée pour que nous la passions dans l'oisiveté , ou le découragement et à l'abri de l'adversité, mais afin que la souffrance nous rende plus illustres. Ne recherchez donc pas une existence oisive et inutile, semée de plaisirs et de délices. Ce n'est point là le désir d'un homme fort, d'un être raisonnable, mais plutôt d'un ver de terre , d'un animal sans intelligence. Priez surtout afin que vous n'entriez point en tentation ; que s'il vous arrive parfois d'y tomber, n'en soyez ni attristés, ni troublés, mais faites tous vos efforts pour en sortir meilleurs. Voyez un vaillant soldat: quand le clairon l'appelle il ne pense qu'au triomphe, à la victoire, aux couronnes, aux exemples de ses ancêtres qui se sont signalés. Vous aussi, quand la trompette spirituelle sonne, résistez avec le courage d'un lion: qu'on vous oppose le fer ou le feu , avancez. Les éléments eux-mêmes savent respecter les mâles courages. Les bêtes féroces, elles aussi, ont coutume de craindre les hommes valeureux, et malgré la faim . malgré la nature qui les aiguillonne et les excite, elles oublient tout en présence du juste , elles mettent un frein à leur courroux. Soyez donc remplis d'une sainte ardeur et vous ne craindrez pas les flammes, quand même vous les verriez s'élever jusqu'au ciel. Vous avez un chef généreux et tout-puissant qui d'un simple signe peut faire disparaître tout ce qui vous importune. Il tient tout en son pouvoir: le ciel, la terre, la mer, les animaux sauvages, et le feu. Il peut tout transformer, tout mouvoir à son gré. Je vous demande donc d'où peuvent venir vos craintes, sinon de votre lâcheté et de votre nonchalance personnelle. La mort n'est-elle pas le plus grand de tous les maux? Eh bien ! ce n'est cependant qu'une dette que nous payons à la nature. Pourquoi ne travaillez-vous pas à vous la rendre profitable? Puisqu'il faut bon gré, mal gré , avancer dans cette vie, pourquoi ne serait-ce pas à notre avantage ? Aux rudes épreuves de ce monde succéderont les biens de l'éternité, qui seront une source de jouissances infiniment au-dessus de la douleur présente. Que si ces épreuves vous paraissent insupportables, songez à ceux qui , sans aucune récompense, se consument à la longue, en proie à une faim continuelle , à des maladies incurables et longues qui leur font souvent souhaiter la mort. On en a vu qui se sont poignardés, d'autres qui se sont pendus pour en finir avec la vie. Pour vous, qui avez devant les yeux et le ciel et les biens qu'il renferme, vous ne craignez pas, vous ne tremblez pas d'être mous et lâches, surtout quand vous avez un aide aussi puissant! Ecoutez donc le Prophète qui vous crie: « Ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur sont fermes comme la montagne de Sion; » voulant nous faire entendre par cette montagne , que notre confiance cri Dieu doit être immuable, solide, invincible et inexpugnable. Car, de même que les machines les plus nombreuses et les plus puissantes ne sauraient ni renverser, ni ébranler cette montagne, ainsi celui qui a placé en Dieu son espérance, résistera à toutes les attaques: il n'y a pas de montagne, en effet, dont la force puisse être comparée à la confiance en Dieu. — « Celui qui demeure dans Jérusalem ne sera jamais ébranlé. » Une autre leçon porte — « Il sera inébranlable à tout jamais celui qui demeure près de Jérusalem. »

Mais quoi ? Daniel et les trois enfants ne lurent-ils pas ébranlés? — Nullement, car s'ils furent expatriés, conduits en captivité, ils ne furent pas ébranlés un seul instant. Et au milieu d'une si grande perturbation de toutes choses, malgré la violence des flots, ils étaient immobiles comme le rocher et restaient tranquilles dans le port, sans éprouver rien de pénible. N'appelez pas ébranlement , l'émotion causée par les événements de la vie. Etre ébranlé, c'est donner la mort à son âme , perdre sa vertu ; ce qui n'a pas lieu pour ceux qui sont sobres et vigilants au milieu des périls; leur sagesse au contraire, y puise une nouvelle vigueur et ils en sortent avec plus d'éclat. Si vous voulez entendre dans un sens anagogique ces paroles: « Celui qui demeure dans Jérusalem ne sera jamais ébranlé , » représentez-vous la cité céleste. Ceux qui y sont parvenus sont à l'abri des épreuves. Il n'y a rien qui puisse les faire déchoir, ni passions, ni plaisirs, ni occasion de pécher, ni douleur, ni ennui, ni danger: tout cela est bien loin. — « Jérusalem est environnée de montagnes et le Seigneur est autour de son peuple pour le défendre dès maintenant et pour toujours. » Ces paroles signifient que Jérusalem tire un grand secours de sa position même, mais le Prophète ne veut pas qu'elle s'y confie, et il l'élève jusqu'à un autre secours inexpugnable , qui est Dieu.

2. Sans doute, dit le Psalmiste, les montagnes la défendent, mais il lui faut encore un protecteur qui la rende inexpugnable, selon cette parole d'un autre interprète: « Le Seigneur environne son peuple. » En d'autres termes, ne vous fiez pas à la hauteur des montagnes, car ce qui rend Jérusalem inexpugnable, c'est que « le Seigneur ne laissera pas toujours le sort des justes sous la verge des pécheurs. » Montrant ainsi aux justes un motif légitime d'attendre le secours de Dieu, et de s'y confier. Quel est ce motif ? C'est que le Seigneur ne laissera pas les biens des justes aux mains des pécheurs: paroles bien propres à nous faire confier dans l'assistance divine et à persévérer dans la vertu, puisque c'est le moyen de jouir à jamais de son secours et de conserver nos biens. Il résulte de là, en effet, qu'il ne tient qu'à nous d'avoir la paix et de n'être pas dépouillés. Ici « la verge des pécheurs, » signifie le règne de nos ennemis et ce verset peut s'entendre ainsi : il ne permettra pas que les pécheurs s'emparent de l'héritage des justes. Si parfois le contraire a lieu pour un temps, c'est à titre de correction, de châtiment et de leçon. « De peur, que les justes a n'étendent la main vers l'iniquité.» Ou bien : « C'est pourquoi les justes n'étendent point les mains vers l'iniquité. » Comme il a été dit que le Seigneur les défendrait, les vengerait; repousserait leurs ennemis, et les maintiendrait dans leurs possessions, le Psalmiste semble ajouter maintenant: Châtiés par les épreuves et rendus meilleurs par les biens qu'ils auront reçus, les justes auront, pour persévérer dans la vertu, un double motif qui les préservera du mal. Tout a donc été fait pour rendre leur âme meilleure ; l'adversité a servi à la corriger, et les faveurs reçues à augmenter son zèle. — « Faites donc du bien, Seigneur, » ou bien, « accordez vos bienfaits à ceux qui sont bons et dont le cœur est droit. » — Mais pour ceux qui se détournent dans les voies obliques, le Seigneur les joindra à ceux qui commettent l'iniquité.» C'est ainsi qu'en toute circonstance les biens que nous recevons, les châtiments que nous encourons, dépendent de nous. Toutefois, la bonté de Dieu n'en brille pas avec moins d'éclat, car elle triomphe de nos résistances par des récompenses qu'elle nous distribue avec une largesse extraordinaire. Tombons-nous en faute? elle ne nous inflige qu'une faible peine; tandis qu'elle paye le bien que nous avons fait par une récompense infiniment au-dessus de nos mérites.

Par « cœurs droits » on entend ici les cœurs simples, ennemis de la dissimulation, ignorant les détours ou les feintes. Dieu attache un tel prix à la droiture que partout il la met en première ligne. Telle est aussi la vertu, simple et franche, contrairement au vice qui est hideux, ami des détours et de l'obscurité. Des exemples feront mieux ressortir la chose. Voyez celui qui veut monter et dresser des embûches : que d'essais, que de tentatives variées, de discours trompeurs! quel artifice ! quelle éloquence ! Chez celui qui dit la vérité, au contraire, il n'y a ni travail, ni difficulté, ni feinte, ni art, ni fourberie, ni rien de semblable, car la vérité se montre assez par elle-même. Et comme les corps difformes ont besoin de beaucoup d'art et de déguisements pour masquer leur laideur naturelle, tandis que ceux qui sont naturellement beaux, se prisent assez, sans avoir besoin d'un éclat emprunté, ainsi en est-il de la vérité et du mensonge, de la vertu et du vice. D'où il résulte clairement, qu'indépendamment de la justice divine, le vice porte avec lui son supplice et la vertu sa récompense. Et' de même que celle-ci a en elle des récompenses qui précèdent les couronnes immortelles, ainsi le vice contient un châtiment qui devance la punition de Dieu. Car en fait de châtiment, y en a-t-il de plus grave que le péché lui-même? Aussi saint Paul parlant de ceux qui exercent des métiers infâmes, en prostituant la fleur de l'âge et en renversant les lois de la nature, a-t-il proclamé que leurs actions étaient leur plus grand supplice, même avant tes châtiments de Dieu : « Les hommes commettant avec les hommes une infamie abominable, et recevant ainsi en eux-mêmes la juste peine qui était due à leur erreur. » (Rom. I, 27). Appelant ainsi récompense du péché, le péché lui-même et les excès auxquels il porte. « Que la paix soit sur Israël. » Le Psalmiste termine par une prière. Telles sont les âmes des saints : à l'exhortation, aux conseils, ils joignent la prière pour donner à leurs auditeurs le plus grand secours possible. Il s'agit ici non. de la paix terrestre, mais de celle qui est infiniment au-dessus. Le Prophète dit d'où elle vient et il demande que l'âme ne se jette pas dans un trouble funeste en entrant en guerre avec elle-même. Recherchons-la, nous aussi, cette paix, afin de pouvoir obtenir les biens qui nous sont promis, par la grâce et la miséricorde de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui soient la gloire et l'empire, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il !

Marie Bee Thevenet
Sur la Croix, Jésus est Roi, homélie de saint Jean Chrysostome 💛
Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne (Lc 23, 42). Le larron n'a pas osé faire cette Prière avant d'avoir déposé par son aveu le fardeau de ses péchés. Tu vois, chrétien, quelle est la puissance de la Confession!
Il a avoué ses péchés et le Paradis s'est ouvert.
Il a avoué ses péchés et il a eu …Plus
Sur la Croix, Jésus est Roi, homélie de saint Jean Chrysostome 💛
Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne (Lc 23, 42). Le larron n'a pas osé faire cette Prière avant d'avoir déposé par son aveu le fardeau de ses péchés. Tu vois, chrétien, quelle est la puissance de la Confession!
Il a avoué ses péchés et le Paradis s'est ouvert.
Il a avoué ses péchés et il a eu assez d'assurance pour demander le Royaume après ses brigandages.
Songes-tu à tous les bienfaits que la Croix nous procure? Tu veux connaître le Royaume? Dis-moi: Que vois-tu donc ici qui y ressemble?
Tu as sous les yeux les clous et une croix, mais cette Croix même, disait Jésus, est bien le signe du Royaume.
Et moi, en le voyant sur la Croix, je le proclame Roi.
Ne revient-il pas à un roi de mourir pour ses sujets? Lui-même l'a dit: Le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis (Jn 10, 11).
C'est également vrai pour un bon roi: lui aussi donne sa vie pour ses sujets. Je le proclamerai donc Roi à cause du don qu'il a fait de sa vie. Seigneur, souviens-toi de moi quand tu seras dans ton Royaume.
Comprends-tu maintenant comment la Croix est le signe du Royaume? Si tu le veux, voici encore une autre preuve.
Le Christ n'a pas laissé sa Croix sur la Terre, mais il l'a soulevée et emportée avec lui dans le Ciel.
Nous le savons parce qu'il l'aura près de Lui quand il reviendra dans la Gloire. Tout cela pour t'apprendre combien est vénérable la Croix qu'il a appelée sa Gloire.
Lorsque le Fils de l'homme viendra, le soleil s'obscurcira et la lune perdra son éclat (Mt 24, 29). Il régnera alors une clarté si vive que même les étoiles les plus brillantes seront éclipsées. Les étoiles tomberont du Ciel. Alors paraîtra dans le Ciel le signe du Fils de l'homme (Mt 24, 29-30).
Tu vois quelle est la puissance du signe de la Croix ! Quand un roi entre dans une ville, les soldats prennent les étendards, les hissent sur leurs épaules et marchent devant lui pour annoncer son arrivée.
C'est ainsi que des légions d'Anges et d'Archanges précéderont Le Christ, lorsqu'Il descendra du Ciel.
Ils porteront sur leurs épaules ce signe annonciateur de la venue de notre Roi.
Marie Bee Thevenet
Dans le livre intitulé "Erminia lui Dionisie din Furna", un livre à la disposition des peintres des saints visages, à côté de Saint Jean Chrysostome, nous lisons ce qui suit: "Saint Jean Chrysostome, très court et mince, grand sur la tête, avec le nez arqué et narines larges, une petite abeille jaune; escargots aux grands yeux et grands yeux embrassés, au regard joyeux; grand front et nu, avec …Plus
Dans le livre intitulé "Erminia lui Dionisie din Furna", un livre à la disposition des peintres des saints visages, à côté de Saint Jean Chrysostome, nous lisons ce qui suit: "Saint Jean Chrysostome, très court et mince, grand sur la tête, avec le nez arqué et narines larges, une petite abeille jaune; escargots aux grands yeux et grands yeux embrassés, au regard joyeux; grand front et nu, avec beaucoup de rides, et de grandes oreilles et mâchoires rentrées, un long jeûne et des soins constants qu'il avait; la barbe, les cheveux chauves et gris, disent: "Dieu, notre Dieu, le pain du ciel, la nourriture de tous les hommes, tu as envoyé au Seigneur notre Dieu, Jésus-Christ, le Sauveur." 💛
6 autres commentaires de Marie Bee Thevenet
Marie Bee Thevenet
Les Écritures sont écrites par le Saint-Esprit 💛 🕊
Pour saint Jean, les Écritures sont divines, elles sont envoyées par Dieu. «Ces écrits sont envoyés par Dieu, mais Moïse les a reçus», écrit-il dans le commentaire de la Genèse. "Moïse nous dit toutes ses paroles inspirées par l'Esprit; Moïse a prêté sa langue, et la grâce de l'Esprit nous enseigne tout à travers lui." L'auteur des Écritures …Plus
Les Écritures sont écrites par le Saint-Esprit 💛 🕊
Pour saint Jean, les Écritures sont divines, elles sont envoyées par Dieu. «Ces écrits sont envoyés par Dieu, mais Moïse les a reçus», écrit-il dans le commentaire de la Genèse. "Moïse nous dit toutes ses paroles inspirées par l'Esprit; Moïse a prêté sa langue, et la grâce de l'Esprit nous enseigne tout à travers lui." L'auteur des Écritures est Dieu lui-même, les hagiographes ne reçoivent et enregistrent que ce qui est reçu de Dieu. "Les Écritures divines sont écrites par le Saint-Esprit!"
La conviction de saint Jean Chrysostome est que le sceau du Saint-Esprit se trouve même dans la dernière particule du texte de la Sainte Écriture. D'où le zèle de saint Jean pour expliquer le dernier mot de l'Écriture.
"Grand et indicible est, bien-aimé, le trésor des paroles de l' Écriture ", dit ailleurs saint Jean. "Veuillez ne pas aller au-delà de ce qui est écrit dans les Écritures divines. Il n'y a pas de mot écrit dans l'Écriture qui ne le contienne. "et parce que les heureux prophètes ont écrit inspiré par le Saint-Esprit, par conséquent, ce qu'ils ont écrit a un grand trésor caché en eux ... Il n'y a pas de syllabe, pas de virgule dans l'Écriture dans laquelle il n'y a pas de trésor caché dans sa profondeur."
Si les Écritures portent le sceau de la divinité à un tel point, il est très clair pour saint Jean Chrysostome que leur compréhension n'est pas possible sans l'aide et l'illumination du Saint-Esprit. Suivant à cet égard son grand maître, le Saint Apôtre Paul, qui dit que le divin ne peut être compris que par l'homme spirituel - lisez l'homme déifié -, saint Jean dit d'un ton très catégorique que: «L'Écriture divine ne ont besoin de la sagesse humaine pour comprendre ce qui y est écrit, mais pour la révélation de l'Esprit. "
Sur l'utilité et le plaisir de lire les Saintes Écritures, saint Jean écrit: «C'est une plaine agréable avec des fleurs, un paradis, mais il est beaucoup plus agréable de lire les Écritures. Il y a des fleurs qui fanent, voici des significations qui fleurissent ; là un zéphyr qui respire, ici le souffle du Saint-Esprit, il y a des épines qui l'entourent, ici la providence de Dieu est à la base, là les grillons chantent, ici les prophètes parlent, là le plaisir de regarder, ici le bénéfice de la lecture. Les Écritures sont partout dans le monde. " (Homélie sur le ciel et sur les Écritures, sur l'amour de Dieu pour nous, traduit par le P. Victor Manolache, maison d'édition byzantine).
Marie Bee Thevenet
La Prière de Saint Jean Chrysostome pour le Salut « Ô Sauveur, je Te demande de me sauver par Ta grâce ! » : 💛
« Ô mon Dieu et Seigneur très miséricordieux, Jésus-Christ plein de pitié : par Ton grand Amour Tu es descendu parmi nous, et Tu T'es incarné afin de tous nous sauver. Ô Sauveur, je Te demande de me sauver par Ta grâce ! Si Tu sauvais quiconque à causes de ses œuvres, cela ne serait …Plus
La Prière de Saint Jean Chrysostome pour le Salut « Ô Sauveur, je Te demande de me sauver par Ta grâce ! » : 💛
« Ô mon Dieu et Seigneur très miséricordieux, Jésus-Christ plein de pitié : par Ton grand Amour Tu es descendu parmi nous, et Tu T'es incarné afin de tous nous sauver. Ô Sauveur, je Te demande de me sauver par Ta grâce ! Si Tu sauvais quiconque à causes de ses œuvres, cela ne serait pas par la Grâce, mais seulement une récompense dûe, mais Tu es compatissant et plein de miséricorde ! Tu as dit, Ô mon Christ : « Celui qui croit en moi, vivra et ne mourra jamais ! » Si la foi en Toi sauve les égarés, alors sauve-moi, Ô mon Dieu et mon Créateur, puisque je crois. Que la seule foi, et non mes œuvres indignes, me soit comptée, Ô mon Dieu ! Car Tu ne trouveras pas en moi d'œuvres qui me rendraient digne. Ô Seigneur, à partir de maintenant, fais que je T'aime, aussi intensément que j'ai aimé le péché, et que j'œuvre pour Toi aussi fermement que j'ai œuvré pour le Malin. Mon Seigneur et Dieu, Jésus-Christ, je promets que je m'efforcerai de faire Ta volonté, tous les jours de ma vie, et à jamais ! Amen. »
Marie Bee Thevenet
Prière pour défendre l’Église Catholique, de Saint Jean Chrysostome 💛
Voici une Prière pour affirmer notre foi dans l’Église Catholique face aux menaces de notre temps « Ne fais pas la guerre au Ciel, ô homme, car rien n’est comparable à la force de l'Église » de saint Jean Chrysostome (345-407), Évêque de Constantinople, le Docteur de l'Eglise, le vainqueur du monde, le Pasteur inébranlable …Plus
Prière pour défendre l’Église Catholique, de Saint Jean Chrysostome 💛
Voici une Prière pour affirmer notre foi dans l’Église Catholique face aux menaces de notre temps « Ne fais pas la guerre au Ciel, ô homme, car rien n’est comparable à la force de l'Église » de saint Jean Chrysostome (345-407), Évêque de Constantinople, le Docteur de l'Eglise, le vainqueur du monde, le Pasteur inébranlable, le successeur des Martyrs, le prédicateur par excellence, l’admirateur de Paul, l’imitateur du Christ.
« Ô homme, rien n’est comparable à la force de l'Église. Cesse la guerre, si tu ne veux pas sentir épuiser tes forces ; ne fais pas la guerre au Ciel. Si tu déclares la guerre à l'homme, tu peux vaincre, ou succomber ; mais quand tu attaques l'Eglise, l'espoir de vaincre t’est interdit ; car Dieu est plus fort que tout. Serions-nous donc jaloux du Seigneur ? Serions-nous plus puissants que Lui ? Dieu a fondé, Il a affermi ; qui essaiera d'ébranler ? Tu ne connais donc pas sa Force ? Il regarde la terre, et Il la fait trembler, Il commande, et ce qui était ébranlé devient solide. Si naguère Il a raffermi votre ville agitée par un tremblement de terre, combien plus pourra-t-Il rasseoir l'Eglise ? Mais Elle est plus solide que le Ciel même. Le ciel et la terre passeront, dit le Seigneur ; mais mes Paroles ne passeront point. Et quelles Paroles ? Tu es Pierre, et sur cette pierre, qui est à moi, je bâtirai mon Eglise, et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre Elle. Si tu ne crois pas à cette Parole, crois aux faits. Combien de tyrans ont essayé d'écraser l’Église ? Que de bûchers, que de bêtes féroces, que de glaives ! Et tout cela, pour ne rien produire. Où sont maintenant ces redoutables ennemis ? Le silence et l’oubli en ont fait justice. Et l’Eglise, où est-Elle ? Sous nos yeux, plus resplendissante que le soleil. Mais si, lorsque les Chrétiens étaient en petit nombre, ils n'ont pas été vaincus ; aujourd'hui que l’univers entier est plein de cette Religion sainte, comment les pourrais-tu vaincre ? Le ciel et la terre passeront, dit le Christ, mais mes Paroles ne passeront pas. Et il en doit être ainsi ; car l'Eglise est plus aimée de Dieu que le ciel même. Ce n'est pas du ciel qu’Il a pris un corps ; la chair qu’Il a prise appartient à l'Eglise. Le ciel est pour l’Eglise, et non pas l'Eglise pour le ciel. Ne vous troublez pas de ce qui est arrivé. Faites-moi cette grâce, d'être immobiles dans la foi. N'avez-vous pas vu Pierre, lorsqu’il marchait sur les eaux, pour avoir douté un instant, courir le risque d'être submergé, non par l’impétuosité des flots, mais pour la faiblesse de sa foi. Sommes-nous donc montés sur ce Siège par les calculs humains ? L'homme nous a-t-il élevé, pour que l'homme nous puisse renverser ? Je ne le dis pas par arrogance ni par une vaine jactance : à Dieu ne plaise ! Je veux seulement affermir ce qui en vous serait flottant. La ville était rassise sur ses bases, le diable a voulu ébranler l'Église. Ô esprit de scélératesse et d'infamie ! Tu n'as pas su renverser des murailles, et tu espères ébranler l'Église ! Consiste-t-Elle donc dans des murailles, l'Eglise ? Non ; l‘Eglise, c’est la multitude des fidèles ; ils sont ses fermes colonnes, non liées avec le fer, mais serrées par la foi. Je ne dis pas seulement qu'une telle multitude a plus de force que le feu ; ta rage ne saurait triompher même d'un seul Chrétien. Rappelle-toi quelles blessures t'ont infligées les Martyrs. N’a-t-on pas vu souvent comparaître une jeune fille délicate, amenée devant le juge, avant l’âge nubile ; elle était plus tendre que la cire, et cependant plus ferme que la pierre. Tu déchirais ses flancs ; tu ne lui enlevais pas la foi. La chair cédait sous l'instrument de torture, la constance dans la foi ne cédait pas. Tu n’as pu vaincre même une femme, et tu espères surmonter tout un peuple ? Tu n'as donc pas entendu le Seigneur qui disait : « Là où deux ou trois sont rassemblés en mon Nom, j'y suis, au milieu d’eux » ? Et Il ne serait pas présent au milieu d'un peuple nombreux, enchaîné par les liens de la charité ? J'ai en mes mains le gage, je possède Sa promesse écrite ; c'est là le bâton sur lequel je m'appuie, c'est là ma sécurité, c'est là mon port tranquille. Que l’univers entier s’agite, je me contente de relire ces caractères sacrés ; c'est là mon mur, c'est là ma forteresse. Mais quels caractères ? Ceux-ci : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu‘à la consommation des siècles ». Le Christ est avec moi ! Qu’ai-je à craindre ? Quand les flots s'élèveraient contre moi, quand les mers, quand la fureur des Princes ; pour moi, tout cela est moins qu'une toile d’araignée. Si votre charité ne m’eût retenu, j’étais prêt à partir pour l’exil, dès aujourd'hui même. Voici ma prière : Seigneur, que votre Volonté se fasse ; non telle ou telle volonté, mais la Vôtre. Qu’il arrive ce que Dieu voudra ; s’Il veut que je reste ici, je L'en remercie ; en quelque lieu qu’Il veuille que je sois transporté, je Lui rends grâces ».
Ainsi soit-il.
Marie Bee Thevenet
La Prière de Saint Jean Chrysostome avant la Communion « Seigneur mon Dieu ! Je sais que je ne suis pas digne » : 💛
« Seigneur mon Dieu ! Je sais que je ne suis pas digne, ni préparé à ce que Tu entres sous le toit de mon âme, car je suis entièrement vide et en ruine, et Tu n'as pas en moi un lieu convenable où reposer ta Tête. Mais de même qu'à cause de nous Tu es descendu des hauteurs et …Plus
La Prière de Saint Jean Chrysostome avant la Communion « Seigneur mon Dieu ! Je sais que je ne suis pas digne » : 💛
« Seigneur mon Dieu ! Je sais que je ne suis pas digne, ni préparé à ce que Tu entres sous le toit de mon âme, car je suis entièrement vide et en ruine, et Tu n'as pas en moi un lieu convenable où reposer ta Tête. Mais de même qu'à cause de nous Tu es descendu des hauteurs et T'es abaissé, descends à présent jusqu'à ma bassesse. De même que Tu as bien voulu être déposé dans une grotte et dans la crèche d'animaux sans raison, entre dans la crèche de mon âme déraisonnable et de mon corps souillé. De même que Tu as bien voulu entrer et manger avec les pécheurs dans la maison de Simon le Lépreux, daigne entrer dans la maison de mon âme, lépreuse et pécheresse. De même que Tu n'as pas rejeté celle qui était semblable à moi, la courtisane et la pécheresse, quand elle s'approcha de Toi et Te toucha, de même sois-moi miséricordieux, à moi pécheur qui m'approche et qui Te touche. Et comme Tu n'as pas eu en abomination sa bouche souillée et maudite lorsqu'elle Te baisa, n'aie pas non plus en abomination ma bouche qui est plus souillée et plus maudite que la sienne, ni mes lèvres infâmes, impures et profanes, ni ma langue plus impure encore. Mais que le charbon ardent de ton Corps tout saint et de ton Sang très précieux soit pour moi la sanctification, l'illumination et la santé de mon âme et de mon corps, pour l’allègement de mes nombreuses transgressions, pour une protection contre toute influence du démon. Qu'il éloigne mes mauvaises et néfastes habitudes et qu'il leur fasse obstacle pour l'anéantissement de mes passions, l'accomplissement de Tes commandements, la multiplication de Ta grâce divine, et l'admission dans ton Royaume. Car je ne m'approche pas de Toi, à Christ Dieu, avec négligence, mais avec confiance dans Ton ineffable bonté, de peur que, complètement privé de communication avec Toi, je ne sois saisi par le loup mystique ravisseur. Aussi je Te prie, car Tu es le seul Saint, Seigneur, sanctifie mon âme et mon corps, mon esprit et mon cœur, mes reins et mes entrailles, renouvelle-moi tout entier, enracine Ta crainte dans mes membres, et fais que Ta sanctification demeure en moi. Sois mon secours et mon protecteur, dirigeant ma vie dans la paix, et rends-moi digne d'être placé à Ta droite avec Tes saints, par l'intercession et les prières de ta Mère toute pure, des puissances incorporelles et toutes pures qui Te servent, et de tous les saints qui T'ont plu depuis le commencement des siècles. Amen ! »
Marie Bee Thevenet
Le Sermon de Saint Jean Chrysostome sur le diable tentateur « Les 5 chemins de la conversion » :
« Voulez-vous que je vous indique les chemins de la conversion ? Ils sont nombreux, variés et différents, mais tous conduisent au ciel. »
« Le premier chemin de la conversion, c'est la condamnation de nos fautes. Commence toi-même par dire tes fautes, pour être justifié. Et c'est pourquoi le Prophète …Plus
Le Sermon de Saint Jean Chrysostome sur le diable tentateur « Les 5 chemins de la conversion » :
« Voulez-vous que je vous indique les chemins de la conversion ? Ils sont nombreux, variés et différents, mais tous conduisent au ciel. »
« Le premier chemin de la conversion, c'est la condamnation de nos fautes. Commence toi-même par dire tes fautes, pour être justifié. Et c'est pourquoi le Prophète disait : J’ai dit : Je veux confesser au Seigneur les iniquités que j'ai commises ; et toi, tu as pardonné le péché de mon cœur. Condamne donc toi-même les fautes que tu as commises, et cela suffira pour que le Maître t'exauce. Celui qui condamne ses fautes, en effet, craindra davantage d'y retomber. Éveille ta conscience pour avoir ton accusateur en toi-même et ne pas le rencontrer devant le tribunal du Seigneur. Voilà donc un excellent chemin de conversion. »
« Il y en a un deuxième, qui n'est pas inférieur à celui-là : c'est de ne pas garder rancune à nos ennemis, de dominer notre colère pour pardonner les offenses de nos compagnons de service, car c'est ainsi que nous obtiendrons le pardon de celles que nous avons commises contre le Maître ; c'est la deuxième manière d'obtenir la purification de nos fautes. Si vous pardonnez à vos débiteurs, dit le Seigneur, mon Père, qui est au ciel, vous pardonnera aussi. »
« Tu veux connaître le troisième chemin de la conversion ? C'est la prière fervente et attentive que tu feras du fond du cœur. »
« Si tu désires connaître le quatrième chemin, je citerai l'aumône elle a une puissance considérable et indicible. »
« La modestie et l'humilité ne sont pas des moyens inférieurs à ceux que nous avons dits pour détruire les péchés à la racine. Nous en avons pour témoin le publicain qui ne pouvait pas proclamer ses bonnes actions, mais qui les a toutes remplacées par l'offrande de son humilité et a déposé ainsi le lourd fardeau de ses fautes. »
« Nous venons donc d'indiquer cinq chemins de la conversion: d'abord la condamnation de nos péchés, puis le pardon accordé aux offenses du prochain ; le troisième consiste dans la prière ; le quatrième dans l'aumône le cinquième dans l'humilité. »
« Ne reste donc pas inactif, mais chaque jour emprunte tous ces chemins; ce sont des chemins faciles et tu ne peux pas prétexter ta misère. Car, même si tu vis dans la plus grande pauvreté, tu peux abandonner ta colère, pratiquer l'humilité, prier assidûment et condamner tes péchés. Ta pauvreté ne s'y oppose nullement. Mais qu'est-ce que je dis là ? Alors que, sur ce chemin de la conversion où il s'agit de donner ses richesses (c'est de l'aumône que je veux parler), même la pauvreté ne nous empêche pas d'accomplir le commandement. Nous le voyons chez la veuve qui donnait ses deux piécettes. »
« Nous avons donc appris comment soigner nos blessures ; appliquons ces remèdes: revenus à la vraie santé, nous profiterons hardiment de la table sainte et avec beaucoup de gloire nous irons à la rencontre du roi de gloire, le Christ. Obtenons les biens éternels par la grâce, la miséricorde et la bonté de Jésus Christ notre Seigneur. Amen ! »
Marie Bee Thevenet
La Prière de Saint Jean Chrysostome d’abandon « Seigneur, que Votre volonté soit faite en moi pauvre pécheur » : 💛
« Seigneur, recevez-moi dans mon repentir. Seigneur, ne m’abandonnez point. Seigneur, préservez-moi de tout péril. Seigneur, donnez-moi de bonnes pensées. Seigneur, donnez-moi des larmes, et le souvenir de la mort, et la componction. Seigneur, faites naître en moi le désir de …Plus
La Prière de Saint Jean Chrysostome d’abandon « Seigneur, que Votre volonté soit faite en moi pauvre pécheur » : 💛
« Seigneur, recevez-moi dans mon repentir. Seigneur, ne m’abandonnez point. Seigneur, préservez-moi de tout péril. Seigneur, donnez-moi de bonnes pensées. Seigneur, donnez-moi des larmes, et le souvenir de la mort, et la componction. Seigneur, faites naître en moi le désir de confesser mes péchés. Seigneur, donnez-moi l’humilité, la chasteté et l’obéissance. Seigneur, accordez-moi la patience, le courage et la douceur. Seigneur, introduisez dans mon cœur la racine de tous les biens, Votre crainte salutaire. Seigneur, rendez-moi capable de Vous aimer de toute mon âme et de toute ma force, et d’accomplir en toute chose Votre volonté. Seigneur, protégez-moi contre certains hommes, contre les démons, contre les passions et toute autre chose pernicieuse. Vous le savez, Seigneur, qu’il Vous appartient d’accomplir tout ce qui Vous plaît : aussi que Votre volonté soit faite en moi pauvre pécheur ; car vous êtes béni dans tous les siècles. Ainsi soit-il. »