Pour paraphraser l'Ecclésiaste, je dirai qu'il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les Cieux : un temps pour faire la fête et un temps pour se recueillir.
Un temps pour vivre dans le monde et un temps pour vivre dans la Maison de Dieu.
Un temps pour les bons repas, et un temps pour la Sainte Communion.
Un temps pour embrasser, et un temps pour faire un coeur à Coeur intime avec Dieu.
Un temps pour la musique et les applaudissements, et un temps pour la dignité, la réserve et le respect.
Un temps pour parler, et un temps pour le silence.
Un temps pour se réjouir et un temps pour méditer.
Un temps pour l'exubérance et le spectacle, et un temps pour l'effacement et l'humilité.
Un temps pour danser, et un temps pour contempler et adorer dans le recueillement et le calme l'infini Mystère de Dieu.
"J'ai vu à quelle occupation Dieu soumet les fils de l'homme. Il fait toute chose bonne en son temps !"

La danse est un acte noble et naturel de l'activité humaine. Au niveau naturel, elle manifeste corporellement la joie de vivre et collectivement la joie de faire société; et au niveau surnaturel elle manifeste une joie céleste, une surabondance de vie dans l'Esprit de Dieu. Cependant, certaines danses mal inspirées ont tendance à tirer de soi-même la nature humaine vers la chair et les démons, et certains moments liturgiques centraux imposent d'être corporellement suspendus dans l'adoration silencieuse des saints mystères s'accomplissant.