"Les portes de l'enfer ne l'emporteront pas sur elle", c'est-à-dire sur l’Église bâtie sur Pierre et ses successeurs (Mt. XVI, 13-19).
Qu'est-ce à dire ?
La réponse nous est donnée par saint Léon le Grand, pape et docteur de l’Église, et les prêtres et religieux astreints de par leur état à réciter chaque jour l'office divin devraient le savoir, puisque ces paroles du saint pape Léon se trouvent au Bréviaire romain, au commun des Souverains Pontifes :
"Dans l’Église universelle, Pierre dit chaque jour : 'Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant', et toute langue qui confesse le Seigneur est chargée de toute l'autorité de cette parole. Telle est la foi qui vainc le diable et délie les chaînes de ses captifs. C'est elle qui introduit dans le ciel ceux qu'elle arrache au monde, et les puissances du mal ne peuvent pas l'emporter sur elle. Elle est divinement fortifiée par une telle solidité, si bien que ni la perversité hérétique ne peut la corrompre, ni l'incrédulité païenne la terrasser."
Hé bien ! La parole de Bergoglio, et celle de ses prédécesseurs conciliaires, est publiquement et manifestement corrompue par la "perversité hérétique". C'est un fait : œcuménisme, qui porte négation du dogme "hors de l’Église catholique point de salut", liberté religieuse (condamnée par les papes Grégoire XVI et Pie IX), collégialité, qui porte négation du dogme du primat de juridiction du pape, remise en cause de la Tradition divine comme source de la Révélation, remise en cause de l'inerrance de la Sainte Écriture. Quant à "l'incrédulité païenne", c'est "open bar" pour elle depuis Assise (1986) ou Pachamama...
Si les pontifes de Vatican II étaient de vrais et légitimes papes, alors "la perversité hérétique" aurait corrompu la foi de l’Église romaine et "l'incrédulité païenne" l'aurait terrassée. Autrement dit : si les pontifes de Vatican II étaient de vrais et légitimes papes, alors, assurément, les portes de l'enfer auraient prévalu sur l’Église.
Puisque le Christ qui est le Verbe Incarné nous a garanti que les portes de l'enfer ne peuvent pas prévaloir contre l’Église, c'est-à-dire contre la foi de Pierre et de ses successeurs, alors il est certain que les pontifes conciliaires, promoteurs de l'hérésie et hérétiques publics , ne peuvent pas être papes.
Et oui l’Église peut se retrouver sans pape, y compris pendant un temps relativement long, parce que le Saint-Siège est une personne morale de droit divin (canon 100) : "Une personne morale de droit divin ne peut pas mourir ; l’Église peut donc rester très longtemps sans pape, le Saint-Siège est toujours vivant avec la permanence de l'autorité papale." (Abbé Louis Coache, docteur en droit canon, in supplément au n. 27 de Forts dans la foi, 3 septembre 1972.)

Pour ce qui concerne la consécration faite par Bergoglio, outre le fait que l'intéressé est un hérétique public, il appert qu'aucune des conditions données par le Ciel par le canal de sœur Lucie n'ont été respectées :
"Le Bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie si le Saint-Père daigne faire et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux Très Saints Cœurs de Jésus et de Marie, et si Sa Sainteté promet, moyennant la fin de cette persécution, d'approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice."
Sœur Lucie, lettre au R.P. Gonçalvès, s.j., 29 mai 1930.