15 mai, Rome, canonisation de Charles de Foucauld (1858-1916) La neuvaine à saint Charles de Foucauld vient de s'achever. A ma chère amie Amelia de Vivar dont Charles de Foucauld est l'arrière arrière grand oncle 💛

15 mai, Rome, canonisation de Charles de Foucauld (1858-1916)
La neuvaine à saint Charles de Foucauld vient de s'achever. A ma chère amie Amelia de Vivar dont Charles de Foucauld est l'arrière arrière grand oncle 💛

Charles de Foucauld est connu pour sa conversion subite, son engagement radical.
J'ai compris durant mon voyage en Terre Sainte que ma conversion prenait une nouvelle direction.
J'ai vu que peu de chrétiens demeuraient sur la terre du Christ.
Ils sont silencieux, introvertis, comme au désert, loin des débats théologiques occidentaux.
Il me reste le salut des âmes et la conversion.
A Bethléem, dans le monastère des Clarisses, je vis encore l'adoration du Saint Sacrement que nous avons faite un soir. Respiration de la prière. Temps suspendu. Présence énorme et douce.
Charles de Foucauld a été valet des sœurs dans ce lieu.
Son être irradie.

Saint Charles, converti, reconnu comme ami par Jésus,
tous deux amis des faibles, des exclus, des déshérités, des petits,
avaient compris la nature perverse de la mondanité.
Prêtre imitateur de la vie de Jésus-Christ,
tout en discrétion, humilité, douceur,
le cœur de votre vie spirituelle est dans l'adoration de l'Eucharistie.
Intercédez pour nous.
Quand je prie le Bien-Aimé,
je ressens l'union de mon cœur avec Lui.
C'est l'amour absolu pour sa Divinité.
Jésus est mon tout, mon Seigneur pour moi.
Quand je prie Jésus, son visage est devant moi,
son amour divin fait fondre toutes mes peines.
Chantons les louanges de Dieu,
Prions Dieu, que Sa Volonté soit faite et non la nôtre.
Marie Bee
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PRIERE

Très souvent Charles termine ses méditations par une prière :

Mon Bien-aimé Frère et Seigneur Jésus, je vous aime et vous adore de tout mon être; faites-moi vivre et mourir uniquement selon votre très sainte volonté... Je vous donne mon âme, mon corps, ma vie, tout ce que j'ai et tout ce que je suis; faites-en ce qui vous plaira le plus. Mon grand désir serait d'imiter en tout votre vie autant que le peut une créature, vivant comme vous dans votre pauvreté, votre abjection, vos souffrances, devenant ainsi votre fidèle imitateur, donnant mon sang pour vous dans le martyre, comme vous avez répandu le vôtre... Faites-moi, mon frère chéri et mon Dieu, ce qui vous plaira le plus : je vous ai exposé les désirs de mon âme; maintenant que votre volonté se fasse sur la terre comme au ciel et se fasse de même en tous les hommes... ô Bien-aimé Seigneur Jésus. Amen, amen, amen.

« Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains »... (Lc 23,46) C'est la dernière prière de notre Maître, de notre Bien-aimé... puisse-t-elle être la nôtre... et qu'elle soit non seulement celle de notre dernier instant, mais celle de tous nos instants :
Mon Père, je me remets entre Vos mains; mon Père, je me confie à Vous; mon Père je m'abandonne à Vous; mon Père, faites de moi ce qu'il Vous plaira; quoi que Vous fassiez de moi, je Vous remercie; merci de tout; je suis prêt à tout, j'accepte tout; je Vous remercie de tout; pourvu que votre volonté se fasse en moi, mon Dieu, pourvu que voue volonté se fasse en toutes vos créatures, en tous vos enfants, en tous ceux que votre cœur aime, je ne désire rien d'autre, mon Dieu; je remets mon sine entre vos mains; je Vous la donne, mon Dieu, avec tout l'amour de mon cœur, parce que je Vous aime, et que ce m'est un besoin d'amour de me donner, de me remettre en vos mains sans mesure; je me remets entre vos mains, avec une infinie confiance, car Vous êtes mon Père.

Mon Dieu daignez me donner ce sentiment continuel de votre présence, de votre présence en moi et autour de moi... et en même temps cet amour craintif qu'on éprouve en présence de ce qu'on aime passionnément, et qui fait qu'on se tient devant elle sans pouvoir détacher d'elle les yeux, avec un grand désir et une pleine volonté de faire tout ce qui lui plaît, tout ce qui est bon pour elle, et une grande crainte de faire, dire ou penser quelque chose qui lui déplaise ou lui fasse du mal... En vous, par vous et pour vous. Amen.

Charles demande à Jésus comment prier :

Mon Seigneur Jésus, parlez-moi de la prière, dites-moi ce que vous voulez que j'en pense, comment vous voulez que je la pratique! « Oui, mon enfant, il faut prier en faisant tout ce que tu fais : lisant, travaillant, marchant, mangeant, parlant, il faut toujours m'avoir devant les yeux, me regarder sans cesse et me parler plus ou moins suivant que tu le peux, mais me regarder toujours; en outre il faut avoir chaque jour un certain nombre d'heures déterminées qui sont les plus importantes de la journée, ces heures sont employées à la seule prière... En outre certains jours, les dimanches et fêtes, doivent être employés entièrement à te recueillir à mes pieds, priant, lisant les saintes Écritures et les livres qui l'expliquent : c'est me regarder, me parler et m'écouter, car c'est moi qui te parle dans les saints livres … »

« Vous prierez ainsi : Notre Père qui êtes aux cieux ... » (Mt 6,9)
Tu diras : Notre Père...
« Notre », priant non pour toi seul, mais pour tous les hommes, demandant pour eux tous les biens que tu demandes pour toi...
« Père », dès le premier mot de ta prière entre dans l'amour... tu parles à ton Père, dans la paix, la confiance, tu parles à ton Père, dans la joie, tu parles à ton Père, dans la simplicité, l'abandon, tu parles à ton Père, dans la reconnaissance la plus confuse et la plus attendrie, Dieu t'ordonne de l'appeler ton Père ...

Notre Père, Notre Père, apprenez-moi à avoir ce nom sans cesse sur les lèvres avec Jésus, en Lui et par Lui, puisque pouvoir le dire est mon plus grand bonheur... Notre Père, Notre Père, puissé-je vivre et mourir en disant : Notre Père, et par ma reconnaissance, mon amour, mon obéissance être vraiment votre fils fidèle, un fils qui plaise à votre cœur. Amen.
« Mon Père, si vous le voulez, éloignez ce calice de moi; toutefois, non ma volonté mais la vôtre » (Lc 22,42) : C'est le modèle de nos prières; parlons à Dieu comme à un père, avec la confiance, la simplicité, le tendre abandon d'un fils qui se sait aimé; demandons-lui tout ce dont nous pensons avoir besoin, tout ce dont nous croyons que nos frères, ses enfants, ont besoin... demandons-lui tout cela en toute simplicité... : mais comme nous ne savons jamais si notre demande est vraiment pour le plus grand bien, ajoutons toujours : « Toutefois, non ma volonté, mais la vôtre » .

La prière c'est l'entretien avec Dieu, c'est le cri du cœur vers Dieu... Il faut donc que ce soit quelque chose d'absolument naturel, d'absolument vrai ...
Ce qui doit dominer dans la prière toujours, toujours, c'est l'amour : quel que soit le genre de prières, ce qui leur donne leur prix, c'est l'amour avec lequel elles sont faites : il reste éternellement vrai que la meilleure prière est celle où il y a le plus d'amour.

Quand on aime, on voudrait parler sans cesse à l'être qu'on aime, ou au moins le regarder sans cesse : la prière n'est pas autre chose : l'entretien familier avec notre Bien-aimé : on Le regarde, on Lui dit qu'on L'aime, on jouit d'être à Ses pieds .

Chantons les louanges de Dieu, de Jésus... Parlons-Lui comme à notre père, notre frère, notre époux Bien-aimé. Il est notre père, notre vrai père, notre créateur; il est notre frère, il nous l'a répété cent fois; il est notre époux, il nous le dit et le redit dans le Cantique des Cantiques ainsi que de la bouche de saint Jean Baptiste. Que notre prière soit ce que disait saint Augustin : un entretien familier avec Lui, et l'entretien le plus affectueux dont notre cœur soit capable. Ne craignons pas : nous sommes indignes, méprisables, c'est vrai, et Il est Beau, Saint, Grand, Parfait, Dieu béni par-dessus tout, c'est vrai. Mais à cause de Sa bonté qui est infinie, Il veut qu'il en soit ainsi : montrons-Lui la foi que nous avons en Son amour !

« Ma fille, ta foi t'a sauvée; va en paix et sois guérie »... (Mc 5,34)
Prions sans beaucoup de paroles, mais avec beaucoup de foi, d'humilité, d'amour, de confiance filiale : on peut Le prier sans aucune parole... Notre besoin demande de lui-même à Celui qui voit tout; accompagnons cette demande naturelle d'un regard silencieux vers Dieu, d'un élan muet de confiance, d'abandon, d'amour, d'un cri : « Que votre volonté se fasse », et soyons sûrs que nous serons exaucés et que nous recevrons pour nous, pour les autres, pour tous les hommes, les grâces les meilleures du Père des Miséricordes... Oh! oui, mon Dieu, que Votre volonté se fasse en moi, et en tous les hommes ...

Quand nous faisons oraison, si nous ne savons que dire, si nous sommes distraits, secs, lisons quelques mots d'un psaume, de l'Évangile, et par ce moyen ramenons notre âme à Dieu; je ne dis pas : faisons du temps de la prière un temps de lecture, non; mais quand notre prière, n'est plus une prière, servons-nous des saints Livres pendant quelques instants pour la rendre de nouveau ce qu'elle doit être et nous replonger dans la prière... C'est le moyen de sainte Thérèse; et quel saint moyen que celui qui se sert des paroles mêmes de Dieu pour s'unir à Lui !

Partager d'ordinaire mon temps d'oraison en deux parties : pendant l'une contempler, et au besoin méditer; pendant l'autre prier pour les hommes, pour tous sans exception, et pour ceux dont je suis spécialement chargé. Dire le saint office avec un soin extrême. Passer à la chapelle tout le temps que sa volonté ne m'appelle pas ailleurs : le Bien-aimé est là. Consacrer souvent une heure entière d'oraison à réciter le Pater : c'est la prière de Jésus .

« Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné? » (Mt 27,46)
Notre-Seigneur nous apprend à être simples, résignés dans nos souffrances comme dans toute notre vie... Ne nions pas nos souffrances, comme les stoïciens : nous sommes sensibles, passibles, ne nous raidissons pas contre les douleurs, mais souffrons-les avec résignation et qu'elles nous portent à tourner plus que jamais les yeux vers Dieu! Dans nos prières, ne lui cachons pas nos souffrances, disons-les-1ui simplement, en deux mots, et demandons-lui ce que notre cœur désire, en ajoutant toujours « toutefois, non ma volonté, mais la vôtre » ...
Dans nos peines, ne craignons pas de nous en plaindre au Seigneur, au contraire exposons-les-lui simplement, à cœur ouvert, comme un fils à son Père, comme un cœur aimant qui a un invincible besoin de confier tout ce qu'il sent à l'être passionnément aimé : confions nos peines à Dieu avec cet abandon, cette ouverture, qui est la plus grande marque d'amour qu'on puisse donner... et appelons-le à notre secours, puisque toujours et partout nous avons besoin de son secours : cette demande de secours est aussi une marque d'amour : on aime tant à appeler à son secours celui qu'on aime : on aime tant à recevoir sans cesse de lui !.

Fête de Notre-Dame du Perpétuel Secours (20 juin 1898)
Ma bonne mère, mère du Perpétuel Secours, vous à qui je me suis confié il y a quelques années, et qui m'avez si bien secouru, gardez-moi toujours contre vous... Je me remets plus que jamais entre vos bras, pour que vous fassiez de moi tout ce qu'il vous plaira : en ce jour de votre fête, je renouvelle le don entier que je vous ai fait de moi : je me donne, je me consacre à vous, je me remets entre vos mains comme un petit enfant : faites-moi faire tout ce qu'il vous plaira : je m'abandonne à vous comme un enfant : la seule chose que je vous demande, c'est de faire à tout instant la volonté de votre Fils. C'est la grâce que je vous ai demandée jadis, la première fois que plein de tristesse, ne trouvant de secours en nul être humain, je levai les yeux vers vous, et je me jetai dans vos bras, m'abandonnant à votre perpétuel secours...
Merci pour le passé et le présent : merci de m'avoir conduit par la main dans ma sortie de la Trappe, dans mon établissement à Nazareth, de m'avoir placé vous-même dans cette maison de sainte Claire. Secourez-moi pour l'avenir : faites que je fasse toujours ce qui console le plus votre Fils... Faites la même grâce à tous les autres hommes afin que tous consolent le plus qu'ils peuvent le cœur de notre Bien-aimé Jésus.
O ma mère, c'est aux pieds de Jésus, entre vous et Joseph, dans cette sainte maison de Nazareth, pendant les heures silencieuses de la nuit, que je vous prie et m'unis à Jésus et à Joseph pour vous dire avec eux bonne fête!

Charles de Foucauld
mon frère,
Nouvelle Cité
Spiritualité

Franckie33
Je la récite tous les matins... mais en disant Vous à notre Divin Père...
Catholique et Français
Tout à fait ! De quel droit les conciliaires se sont-ils permis de changer les paroles d'abandon de saint Charles de Foucauld ??? Un minimum de respect s'impose !!!
Etienne bis
Les "conciliaires" se croient tout permis.
C'est dans ce but qu'ils se sont déclarés les auteurs (pour les plus modestes, les simples dépositaires) d'une nouvelle Pentecôte.
Mais le résultat est le même.
En fin de compte dans les deux bords, ils ont bouffé le Saint-Esprit (avec les plumes) et tout leur est permis.
Marie Bee Thevenet
Prière d'abandon de saint Charles de Foucauld ❤️ 🕊 Mon Père, je m’abandonne à toi,
fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi, je te remercie.
Je suis prêt à tout, j’accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
en toutes tes créatures,
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur,
parce …Plus
Prière d'abandon de saint Charles de Foucauld ❤️ 🕊 Mon Père, je m’abandonne à toi,
fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi, je te remercie.
Je suis prêt à tout, j’accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
en toutes tes créatures,
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je t’aime,
et que ce m’est un besoin d’amour de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.