Maximilian Schmitt
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Ordinations (invalides) diaconale et sacerdotale par des monophysites de l'Église éthiopienne Tewahedo au Canada :

Ordination of 2 Deacons and 2 Priests at St TekleHaimanot Church, on August 29, 2021
Ordination of 2 Deacons and 2 Priests at St TekleHaimanot Church, on August 29, 2021

Ordination diaconale et sacerdotale par des monophysites de l'Église éthiopienne Tewahedo au Canada : au lieu de l'imposition sacramentelle des mains, seule la croix est imposée.

On peut aussi trouver d'autres enregistrements où on impose les mains lors de l'ordination diaconale, ou encore une autre variante : l'évêque ordonne à un deuxième évêque d'imposer la main ou les mains aux candidats qui s'agenouillent plus loin de lui. Comme le deuxième évêque reste muet, c'est-à-dire qu'il ne prie pas la forme de l'ordination diaconale, cela n'est de toute façon pas valable. Cette dernière procédure est analogue à celle que l'on peut observer lors de l'ordination des prêtres coptes-catholiques.

La pratique déplorable des monophysites a déjà motivé le pape Clément XI à déclarer invalide ce type d'ordination en 1704. Rien n'a donc changé en 320 ans. Sauf qu'à l'époque, il n'y avait qu'un seul évêque auxiliaire copte monophysite, l'Abuna, qui ordonnait l'ensemble du clergé éthiopien monophysite. Depuis les années 50, les monophysites éthiopiens ont leurs propres évêques, mais la pratique ne s'est en aucun cas améliorée.

Le fait que le sacrement de l'ordination ait été administré de manière manifestement invalide parmi les monophysites du continent africain, selon les critères du Saint-Siège, a attiré l'attention des anglicans, qui voyaient dans ces groupes marginaux de la chrétienté leurs alliés naturels. Quoi de plus naturel que de faire passer ces abus, dont certains remontent à 1500 ans, pour une "tradition" et d'essayer de les faire avaler à l'Église catholique dans le cadre des "réformes" du conciliabule Vatican II ?

Le fait que des garçons de dix ou douze ans soient ordonnés diacres est très perturbant.