"Service de bicyclettes dans une église bavaroise

Le révérend Herbert Gugler, curé de l'église de l'Assomption à Aichach, dans le diocèse d'Augsbourg (Allemagne), a dirigé un "service à vélo" le 13 juillet. Des photos ont été diffusées sur les …Plus
Le révérend Herbert Gugler, curé de l'église de l'Assomption à Aichach, dans le diocèse d'Augsbourg (Allemagne), a dirigé un "service à vélo" le 13 juillet.
Des photos ont été diffusées sur les médias sociaux. Dans son "sermon", le révérend Gugler a comparé les huiles liturgiques au graissage de la chaîne d'un vélo (sic).
Après l'eucharistie, environ 200 vélos ont été bénis à l'extérieur de l'église. Le révérend Gugler est connu pour ses tentatives de rendre encore plus banal le Novus Ordo, qu'il trouve apparemment vide et ennuyeux.
En juin 2023, il a organisé un service similaire pour les bicyclettes.
Le 14 juillet 2024, il a organisé une eucharistie dans la tente d'un festival public, à laquelle ont assisté 1000 personnes.
Le 29 juin, il a présidé une eucharistie footballistique au cours de laquelle des enfants ont tapé dans un mini-but avec un ballon de football. L'assistance est venue à l'église en portant des maillots de football.
Traduction de l'IA
AveMaria44
La "messe" face au peuple, loi du culte de l'homme ouvre la porte à tous les délires, puisque cela devient un spectacle par l"homme pour l'homme........La question fondamentale est Jésus-Christ est -il Dieu ? A-t-il institué des sacrements ? Et sous quelle forme ?
Catholique et Français
Commentaire de "SACROSANCTUM CONCILIUM"/ La sainte liturgie (Vatican II)
"Les origines de la réforme liturgique actuelle ne remontent pas au Concile Vatican II, mais au XIX° siècle ! Elle n'a pas été le fait d'une infiltration protestante ou moderniste, mais est née au cœur même de l'Église. La maxime antique Lex Orandi, Lex Credendi, que Bossuet traduisait par : «Nous croyons comme nous prions …Plus
Commentaire de "SACROSANCTUM CONCILIUM"/ La sainte liturgie (Vatican II)

"Les origines de la réforme liturgique actuelle ne remontent pas au Concile Vatican II, mais au XIX° siècle ! Elle n'a pas été le fait d'une infiltration protestante ou moderniste, mais est née au cœur même de l'Église. La maxime antique Lex Orandi, Lex Credendi, que Bossuet traduisait par : «Nous croyons comme nous prions», explique que les Papes les plus fermes dans la Foi aient été les promoteurs d'un authentique renouvellement liturgique, depuis le bienheureux Pie IX soutenant dom Guéranger dans sa restauration de la liturgie romaine, saint Pie X “ le Réformateur ”, qui voulait que «son peuple prie sur de la beauté» et «participe aux saints mystères comme source indispensable de vie», jusqu'à Pie XII, retrouvant le zèle éclairé de ses prédécesseurs pour promulguer en 1947 l'encyclique Mediator Dei «acte de magistère, dogmatiquement très ferme, et acte pastoral libérateur» (CRC n° 101, p. 4).

Sous la gouverne de ces Papes, nullement “fixistes” ni “intégristes”, toute une équipe de savants bénédictins, animés d'une Foi sûre, honnêtes dans leur service de l'Église, travaillèrent à Solesmes, à Beuron en Allemagne, à Maredsous en Belgique, pour promouvoir ce mouvement. Que l'on songe à l'admirable réforme de la Semaine sainte, promulguée par Pie XII en 1955 ! Le Concile Vatican II venait donc à point pour consacrer cinquante années d'études et d'expériences.

UN TRÈS BEAU TEXTE, MAIS...

Dès la promulgation, par les Pères du Concile, de la Constitution Sacrosanctum Concilium, le 4 décembre 1963, l'abbé de Nantes eut le sentiment d'être en présence d'un très beau texte théorique, doublé cependant d'incertaines et inquiétantes “ applications pratiques ” :

« Nous y retrouvons notre foi, pour laquelle nous souffrons violence, oppression et persécution de la part des progressistes nos frères, qui n'ont de volonté qu'à renverser la flamme de la vie chrétienne du Ciel vers la terre, de l'Esprit dans la chair, de l'adoration contemplative vers la lutte sociale, du divin en l'humain, lieu de l'ennui, du péché et du désespoir. Qu'ils adoptent les principes de cette Constitution, qu'ils y ordonnent leur apostolat et leurs enseignements, et j'affirme que tous nous serons réconciliés ! La discorde est en ce point essentiel, non ailleurs : la religion est le service et le culte de Dieu, non de l'homme, mais de l'homme pour Dieu seul ! » (Lettre n° 162, janvier 1964)

UN IMMENSE CHANTIER DE DÉMOLITION

Huit ans plus tard, l'abbé de Nantes expliquait que «l'erreur majeure du Concile Vatican II a été de traiter d'abord de la liturgie, alors que les Vérités de la Foi sur lesquelles elle se fonde, qui doivent en éclairer et en orienter toute l'œuvre, n'étaient plus assurées mais au contraire contestées.»

Dans le flou des réformes engagées, s'est glissé un mauvais "esprit", teinté de modernisme, qui fait de la Religion non plus une œuvre divine, révélée, imposée d'en haut, mais une expérience “vécue”, collective ou personnelle, et de progressisme selon lequel le culte est une évasion coupable, une préoccupation égoïste en regard du souci de l'apostolat des masses.

La forfaiture consista, «après avoir changé la liturgie pour en faire l'expression de la Foi nouvelle, de nous contraindre à l'adopter sous le prétexte que l'Église a toujours proposé au peuple sa règle de Foi dans et par les formes de sa liturgie».

La deuxième erreur, tout aussi funeste, a été d'annoncer une révision complète des rites liturgiques, «avant de définir l'exacte nature et la constitution hiérarchique de l'Église. Au contraire, d'en avoir traité dans un climat de démagogie et de fronde.» C'était oublier le caractère sacerdotal de la liturgie, «la plus divine des œuvres humaines». Chacun était libre de faire ses expériences, puisque "l'Esprit" soufflait en tempête sur le Peuple de Dieu ! On commença alors à supprimer, à simplifier, au nom de l'efficacité pastorale, et le plus souvent à démolir et à tout bouleverser dans le Sanctuaire. Pour reconstruire, ce fut autre chose !

La réforme liturgique ne fut plus l'affaire de la seule hiérarchie, du Siège apostolique et de sa congrégation des Rites comme de chaque évêque en son diocèse, mais celle d'assemblées nommées à cet effet, depuis la commission "Consilium" du Concile jusqu'au moindre comité paroissial, nouvelle chaîne hiérarchique parallèle, chancre de nos sociétés démocratiques et décadentes modernes, animé d'un sectarisme jusqu'alors inconnu dans l'Église. «La liturgie, la première, tomba alors entre les mains des maniaques de la réforme, des érudits de l'archéologie, des professionnels de la subversion et de la dynamique de groupe.»

«N'étant plus source de Grâce ni louange sacrée, la liturgie moderne est devenue théâtrale, fastidieuse, écœurante de platitude, vide de mystère, morte.» La consomption de nos paroisses fut rapide. «Le paganisme est à nos portes», annonçait l'abbé de Nantes, il y a trente ans. Nous y sommes (en 2003).

DEMAIN, QUELLE LITURGIE ?

Comment remonter un tel courant, reconstruire après un tel cataclysme ? Sur ce point, l'abbé de Nantes est d'un optimisme raisonné et surnaturel : «L'activité fébrile des protagonistes du mouvement liturgique depuis le début du siècle, si elle a finalement transformé l'Église en un champ de ruines, a cependant accumulé une masse de matériaux à la disposition des sages bâtisseurs de la Contre-Réforme à venir.»

Le concile Vatican III fixera d'abord la Foi divine de l'Église, contre l'illuminisme moderniste et son humanisme de fait, qui a substitué le culte de l'homme au Culte de Dieu. La sainte Liturgie redeviendra chose éminemment sacrée, participation au “Mystère de Foi”. La Messe n'est-elle pas l'Action même du Seigneur Jésus-Christ, actualisée par son Église ?

Après avoir fixé la nature mystique et hiérarchique de l'Église, Vatican III rappellera aussi que la fonction liturgique est une fonction sacerdotale. Le prêtre agit dans l'Assemblée “in persona Christi”. «Ce Pouvoir réservé au Corps sacerdotal a depuis toujours évité à l'Église le fixisme des religions mortes et, à l'opposé, le mobilisme des cultes livrés au caprice tout humain du pouvoir ou des masses. Admirable réalité que Vatican II abîma gravement, que Vatican III restaurera : le rôle régulateur de la vie ecclésiale assumé par le clergé.»

Enfin, la liturgie retrouvera son caractère pastoral. «La désastreuse confusion faite à Vatican II de la pastorale avec la liturgie a tué la liturgie et dévalué la pastorale». Le Culte divin ne doit pas être étouffé ni masqué, mais préparé par une catéchèse bien adaptée, afin d'être célébré par tout le peuple en union intime avec son pasteur.

«La réalité dogmatique du Culte de Dieu étant assurée et défendue contre tout retour offensif du culte de l'Homme, l'obéissance à la Volonté de Dieu nettement marquée par la responsabilité sacrée confiée au clergé d'administrer les choses saintes et par la docilité des fidèles à les recevoir selon les rites immuables, alors la vie liturgique reprendra son cours normal et redeviendra par la Grâce de Dieu, œuvre édifiante, fructueuse, unanime.»

«Vatican III s'engagera, et nous tous avec lui, dans une restauration vaste, grandiose, où la Tradition liturgique remise en honneur sera vivifiée par un corps de réformes pastorales bien étudiées. Tous y trouveront un tel profit spirituel, un tel enthousiasme, que cette synthèse du nouveau et de l'ancien fera entre nous l'unanimité, la concorde, dans une amnistie générale. Il faut avoir le cœur grand, l'esprit délivré de toute étroitesse et de tout a priori autre que la Foi. Chaque question mérite d'être examinée pour elle-même, en dépassant le conservatisme systématique et le réformisme aveugle. L'un et l'autre sont des solutions paresseuses, lâches et grégaires. Le vrai traditionalisme est progressiste. Il consiste à conserver et enrichir la vie liturgique par un effort de piété, d'intelligence, d'imagination et de zèle.»

Mais c'est la Très Sainte Vierge Marie Elle-même qui fera ce Miracle de redonner vie à notre pauvre liturgie catholique, afin que « notre “conversation” soit désormais dans le Ciel » (Ph. 3,20), et que la Dévotion aux saints Cœurs de Jésus et Marie s'étende jusqu'aux extrémités de la terre. L'Immaculée n'est-elle pas, dans la vision de Tuy, au Pied de la Croix, au cœur donc de toutes nos cérémonies ? C'est Elle qui nous réapprendra comment plaire à Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, de quel cœur accomplir les rites prescrits, afin que nous ayons l'assurance qu'Il se donne à nous avec sa grâce et qu'en retour, nos actions de grâces sont agréées de sa divine Majesté, dans la joie de l'amour et de la crainte filiale, boisson enivrante des élus."

(Extrait de Il est ressuscité ! n° 9, avril 2003, p. 32-33)
Catholique et Français
"Sacrosanctum Concilium" (texte original) Source : Vatican >>> Sacrosanctum Concilium
AveMaria44
"Que l'on songe à l'admirable réforme de la Semaine sainte, promulguée par Pie XII en 1955 !"???????
Sainte Blandine
😡 😡 😡 😡
Catholique et Français
C'est le résultat de la révolution de Vatican II et de son "esprit" : surnaturaliser le naturel et naturaliser le Surnaturel : on encense les vélos et leurs pédales et on compare les graisses pour chaines aux saintes huiles liturgiques. Ces olibrius doivent bien s'enquiquiner dans leurs églises pour y faire entrer n'importe qui et n'importe quoi. Parfois je me demande si je vais pas commencer à …Plus
C'est le résultat de la révolution de Vatican II et de son "esprit" : surnaturaliser le naturel et naturaliser le Surnaturel : on encense les vélos et leurs pédales et on compare les graisses pour chaines aux saintes huiles liturgiques. Ces olibrius doivent bien s'enquiquiner dans leurs églises pour y faire entrer n'importe qui et n'importe quoi. Parfois je me demande si je vais pas commencer à croire toutes les prophéties qui annoncent que la surface de l'Allemagne sera un jour ratiboisée, la boule à zéro ! Repentez-vous vite, sinistres voyous, sinon vous le paierez très cher !
Pia Di Gesu
Que disent les désactivés ?
Caro35 C
c'est une honte ! vivement que le Seigneur fasse le grand ménage, mais çà va faire mal 🤕 🤕 🤕
Lily Lilou Auz
Ça roule pour le novus ordo... De mieux en mieux même. Ce n'est plus la messe c'est la kermesse mais puisqu'on vous dit que c'est catholique !🫡
Pia Di Gesu
Sainte Blandine, elle bloque ! 🤪 🤭 😉