GChevalier
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L'église infernale de François est une pyramide à l'envers

COMMÉMORATION DU 50e ANNIVERSAIRE DE L'INSTITUTION DU SYNODE DES ÉVÊQUES
DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS
Salle Paul VI
Samedi 17 octobre 2015


Béatitudes, Éminences, Excellences, Frères et Sœurs,

Alors que se déroule l’Assemblée Générale Ordinaire, commémorer le cinquantenaire anniversaire de l’institution du Synode des Évêques est pour nous tous un motif de joie, de louange et d’action de grâce au Seigneur. Depuis le Concile Vatican II jusqu’à l’actuelle Assemblée, nous avons expérimenté de manière toujours plus intense la nécessité et la beauté de ‘‘cheminer ensemble’’.

Dans cette heureuse circonstance, je voudrais adresser une salutation cordiale à Son Éminence le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire Général, comme au Sous-Secrétaire, Son Excellence Monseigneur Fabio Fabene, aux Officiels, aux Consulteurs et aux autres collaborateurs du Secrétariat général du Synode des Évêques, à ceux qui, dans l’ombre, travaillent chaque jour jusque tard le soir. Avec eux, je salue et je remercie de leur présence les Pères synodaux et les autres participants de l’Assemblée en cours, ainsi que tous ceux qui sont présents dans cette salle.

En ce moment, nous voulons nous souvenir aussi de ceux qui, durant ces cinquante ans, ont travaillé au service du Synode, à commencer par les Secrétaires généraux qui se sont succédé : les Cardinaux Władysław Rubin, Jozef Tomko, Jan Pieter Schotte et l'Archevêque Nikola Eterović. Je profite de cette occasion pour exprimer de tout cœur ma gratitude à tous ceux qui, vivants ou déjà décédés, ont contribué par leur engagement généreux et compétent au développement de l’activité synodale.

Depuis le début de mon ministère en tant qu’Évêque de Rome, j’ai voulu valoriser le Synode qui constitue l’un des héritages les plus précieux de la dernière assise conciliaire[1]. Pour le bienheureux Paul VI, le Synode des Évêques devait proposer de nouveau l’image du Concile œcuménique et en refléter l’esprit ainsi que la méthode[2]. Le même Pape exposait que l’organisme synodal « pourra être perfectionné par la suite »[3]. Vingt ans plus tard, saint Jean-Paul II lui faisait écho, en affirmant que « peut-être cet instrument pourra encore être amélioré. Peut-être la responsabilité pastorale collégiale peut-elle s’exprimer dans le Synode encore plus pleinement »[4]. Enfin, en 2006, Benoît XVI approuvait quelques variations à l’Ordo Synodi Episcoporum, également à la lumière des dispositions du Code de droit Canonique et du Code des Canons des Églises Orientales, promulgués entre-temps[5].

Nous devons avancer sur ce chemin. Le monde dans lequel nous vivons, et que nous sommes appelés à aimer et à servir même dans ses contradictions, exige de l’Église le renforcement des synergies dans tous les domaines de sa mission. Le chemin de la synodalité est justement celui que Dieu attend de l’Église du troisième millénaire.

* * *
Ce que le Seigneur nous demande, en un certain sens, est déjà pleinement contenu dans le mot ‘‘Synode’’. Marcher ensemble – Laïcs, Pasteurs, Évêque de Rome – est un concept facile à exprimer en paroles, mais pas si facile à mettre en pratique.

Après avoir réaffirmé que le peuple de Dieu est constitué de tous les baptisés appelés à « être une demeure spirituelle et un sacerdoce saint »[6], le Concile Vatican II proclame que « la collectivité des fidèles, ayant l’onction qui vient du Saint (cf. 1 Jn 2, 20.27), ne peut se tromper dans la foi ; ce don particulier qu’elle possède, elle le manifeste moyennant le sens surnaturel de foi qui est celui du peuple tout entier, lorsque, “des évêques jusqu’aux derniers des fidèles laïcs”, elle apporte aux vérités concernant la foi et les mœurs un consentement universel »[7]. Ce fameux infaillible ‘‘in credendo’’.

Dans l’Exhortation apostolique Evangelii gaudium, j’ai souligné que «le Peuple de Dieu est saint à cause de cette onction que le rend infaillible “in credendo”»[8], ajoutant que « chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Église et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation, et il serait inadéquat de penser à un schéma d’évangélisation utilisé pour des acteurs qualifiés, où le reste du peuple fidèle serait seulement destiné à bénéficier de leurs actions »[9]. Le sensus fidei empêche une séparation rigide entre Ecclesia docens et Ecclesia discens, puisque le Troupeau possède aussi son propre ‘‘flair’’ pour discerner les nouvelles routes que le Seigneur ouvre à l’Église[10].

C’est cette conviction qui m’a guidé lorsque j’ai souhaité que le peuple de Dieu soit consulté dans la préparation du double rendez-vous synodal concernant la famille, comme cela se fait et s’est fait d’habitude par tous les ‘‘Lineamenta’’. Il est certain qu’une consultation de ce genre ne pourrait, en aucune façon, suffire pour écouter le sensus fidei. Mais comment aurait-il été possible de parler de la famille sans interpeller les familles, en écoutant leurs joies et leurs espérances, leurs douleurs et leurs angoisses [11]? Par les réponses aux deux questionnaires envoyés aux Églises particulières, nous avons eu la possibilité d’écouter au moins quelques-unes d’entre elles concernant les questions qui les touchent de près et sur lesquelles elles ont tant à dire.

Une Église synodale est une Église de l’écoute, avec la conscience qu’écouter « est plus qu’entendre »[12]. C’est une écoute réciproque dans laquelle chacun a quelque chose à apprendre. Le peuple fidèle, le Collège épiscopal, l’Évêque de Rome, chacun à l’écoute des autres ; et tous à l’écoute de l’Esprit Saint, l’« Esprit de Vérité » (Jn 14, 17), pour savoir ce qu’il dit aux Églises (Ap 2, 7).

Le Synode des Évêques est le point de convergence de ce dynamisme d’écoute mené à tous les niveaux de la vie de l’Église. Le chemin synodal commence en écoutant le Peuple qui « participe aussi de la fonction prophétique du Christ »[13] selon un principe cher à l’Église du premier millénaire : « Quod omnes tangit ab omnibus tractari debet ». Le chemin du Synode continue en écoutant les pasteurs. A travers les pères synodaux, les Évêques agissent comme d’authentiques gardiens, interprètes et témoins de la foi de toute l’Église, qui doivent savoir discerner avec attention parmi les mouvements souvent changeants de l’opinion publique. À la veille du Synode de l’an dernier je disais : « Nous demandons tout d’abord à l’Esprit Saint pour les pères synodaux, le don de l’écoute : écoute de Dieu jusqu’à entendre avec Lui le cri du peuple ; écoute du peuple jusqu’à y respirer la volonté à laquelle Dieu nous appelle »[14]. Enfin, le chemin synodal culmine dans l’écoute de l’Évêque de Rome, appelé à se prononcer comme « pasteur et docteur de tous les chrétiens »[15], non à partir de ses convictions personnelles, mais comme témoin suprême de la fides totius Ecclesiae, « garant de l’obéissance et de la conformité de l’Église à la volonté de Dieu, à l’Évangile du Christ et à la Tradition de l’Église »[16].

Le fait que le Synode agisse toujours cum Petro et sub Petro – et donc pas seulement cum Petro, mais aussi sub Petro – n’est pas une limitation de la liberté, mais une garantie de l’unité. En effet, le Pape est, par la volonté du Seigneur, « le principe perpétuel et visible et le fondement de l’unité qui lie entre eux soit les Évêques, soit la multitude des fidèles »[17]. A cela s’ajoute le concept de « communion hiérarchique », utilisé par le Concile Vatican II : Les Évêques sont unis à l’Évêque de Rome par le lien de la communion épiscopale (cum Petro) et sont en même temps soumis hiérarchiquement à lui en tant que Chef du Collège (sub Petro)[18].

* * *

La synodalité, comme dimension constitutive de l’Église, nous offre le cadre d’interprétation le plus adapté pour comprendre le ministère hiérarchique lui-même. Si nous comprenons que, comme dit Saint Jean Chrysostome, « Église et Synode sont synonymes » [19] – parce que l’Église n’est autre que le « marcher ensemble » du troupeau de Dieu sur les sentiers de l’histoire à la rencontre du Christ Seigneur – nous comprenons aussi qu’en son sein personne ne peut être « élevé » au-dessus des autres. Au contraire, il est nécessaire dans l’Église que chacun s’« abaisse » pour se mettre au service des frères tout au long du chemin.

Jésus a constitué l’Église en mettant à son sommet le Collège apostolique, dans lequel l’Apôtre Pierre est le « rocher » (cf. Mt 16, 18), celui qui doit « confirmer » les frères dans la foi (cf. Lc 22, 32). Mais dans cette Église, comme dans une pyramide renversée, le sommet se trouve sous la base. C’est pourquoi, ceux qui exercent l’autorité s’appellent « ministres » : parce que, selon la signification originelle du mot, ils sont les plus petits entre tous. C’est en servant le Peuple de Dieu que chaque Évêque devient, pour la portion du Troupeau qui lui est confiée, vicarius christi[20], Vicaire de ce Jésus qui, à la dernière Cène, s’est baissé pour laver les pieds des Apôtres (cf. Jn 13, 1-15). Et, dans un tel horizon, le Successeur de Pierre n’est rien d’autre que le servus servorum Dei[21].

Ne l’oublions jamais ! Pour les disciples de Jésus, hier, aujourd’hui et toujours, l’unique autorité est l’autorité du service, l’unique pouvoir est le pouvoir de la croix, selon les paroles du Maître : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut parmi vous être le premier sera votre esclave » (Mt 20, 25-27). Parmi vous il ne devra pas en être ainsi : dans cette expression nous rejoignons le cœur même du mystère de l’Église – « Parmi vous il ne devra pas en être ainsi » – et nous recevons la lumière nécessaire pour comprendre le service hiérarchique.

* * *
Dans une Église synodale, le Synode des évêques est seulement la manifestation la plus évidente d’un dynamisme de communion qui inspire toutes les décisions ecclésiales.

Le premier niveau d’exercice de la synodalité se réalise dans les Églises particulières. Après avoir rappelé la noble institution du Synode diocésain, dans laquelle prêtres et laïcs sont appelés à collaborer avec l’Évêque pour le bien de toute la communauté ecclésiale[22], le Code de droit canonique consacre une grande place à ce qu’on appelle d’habitude les “organismes de communion” de l’Église particulière : le Conseil presbytéral, le Collège des Consulteurs, le Chapitre des Chanoines et le Conseil pastoral[23]. Une Église synodale peut commencer à prendre forme seulement dans la mesure où ces organismes restent reliés avec “la base” et partent des gens, des problèmes de chaque jour : de tels instruments qui, parfois, font preuve de lassitude, doivent être valorisés comme une occasion d’écoute et de partage.

Le second niveau est celui des Provinces et des Régions ecclésiastiques, des Conciles particuliers et d’une façon spéciale des Conférences épiscopales[24]. Nous devons réfléchir pour accomplir encore davantage, à travers ces organismes, les instances intermédiaires de la collégialité, peut-être en intégrant et en mettant à jour certains aspects de l’ancienne organisation ecclésiastique. Le souhait du Concile que de tels organismes puissent contribuer à accroître l’esprit de la collégialité épiscopale ne s’est pas encore pleinement réalisé. Nous sommes à mi-chemin, à une partie du chemin. Dans une Église synodale, comme j’ai déjà affirmé, « il n’est pas opportun que le Pape remplace les Épiscopats locaux dans le discernement de toutes les problématiques qui se présentent sur leurs territoires. En ce sens, je sens la nécessité de progresser dans une “décentralisation” salutaire »[25].

Le dernier niveau est celui de l’Église universelle. Ici le Synode des Évêques, représentant l’épiscopat catholique, devient une expression de la collégialité épiscopale à l’intérieur d’une Église tout entière synodale[26]. Deux expressions différentes : “collégialité épiscopale” et “Église tout entière synodale”. Elles manifestent la collégialité affective, laquelle peut même devenir dans certaines circonstances “effective”, qui unit les Évêques entre eux et avec le Pape dans la sollicitude pour le Peuple de Dieu[27].

* * *
L’engagement pour édifier une Église synodale – mission à laquelle nous sommes tous appelés, chacun dans le rôle que lui confie le Seigneur – est plein d’implications œcuméniques. Pour cette raison, m’adressant à une délégation du Patriarcat de Constantinople, j’ai rappelé récemment la conviction que « l’examen attentif de la manière dont s’articulent, dans la vie de l’Église, le principe de la synodalité et le service de celui qui préside, offrira une contribution significative au progrès des relations entre nos Églises »[28].

Je suis persuadé que, dans une Église synodale, même l’exercice du primat pétrinien pourra recevoir une plus grande lumière. Le Pape ne se trouve pas, tout seul, au-dessus de l’Église, mais en elle comme baptisé parmi les baptisés et dans le Collège épiscopal comme évêque parmi les évêques, appelé en même temps – comme Successeur de l’apôtre Pierre – à guider l’Église de Rome qui préside dans l’amour toutes les Églises[29].

Tandis que je rappelle la nécessité et l’urgence de penser à « une conversion de la papauté »[30], je répète volontiers les paroles de mon prédécesseur le Pape Jean-Paul II : « L’évêque de Rome sait bien […] que le désir ardent du Christ est la communion pleine et visible de toutes les Communautés dans lesquelles habite son Esprit en vertu de la fidélité à Dieu. Je suis convaincu d’avoir à cet égard une responsabilité particulière, surtout lorsque je vois l’aspiration œcuménique de la majeure partie des Communautés chrétiennes et que j’écoute la requête adressé de trouver une forme d’exercice de la primauté ouverte à une situation nouvelle, mais sans renoncement aucun à l’essentiel de sa mission »[31].

Notre regard s’élargit aussi à l’humanité. Une Église synodale est comme un étendard levé parmi les nations (cf. Is 11, 12) d’une façon qui – même en invoquant la participation, la solidarité et la transparence dans l’administration des affaires publiques – remet souvent le destin de populations entières entre les mains avides de groupes restreints de pouvoir. Comme l’Église qui “marche au milieu” des hommes, participe aux tourments de l’histoire, cultivons le rêve que la redécouverte de la dignité inviolable des peuples et de la fonction du service de l’autorité puissent aider aussi la société civile à se construire dans la justice et dans la fraternité, générant un monde plus beau et plus digne de l’homme pour les générations qui viendront après nous[32]. Merci.

[1] Cf. François, Lettre au Secrétaire général du Synode des Evêques, Son Eminence le Cardinal Lorenzo Baldisseri, à l’occasion de l’élévation à la dignité épiscopale du Sous-Secrétaire, Monseigneur Fabio Fabene, 1er avril 2014.
[2] Cf. Bienheureux Paul VI, Discours pour le début des travaux de la 1ère Assemblée générale ordinaire du Synode des Evêques, 30 novembre 1967.
[3] Bienheureux Paul VI, Motu proprio Apostolica sollicitudo, 15 septembre 1965, Proemio.
[4] Saint Jean-Paul II, Discours à l’occasion de la conclusion du VIème Assemblée générale Ordinaire du Synode des Evêques, 29 octobre 1983, n. 5.
[5] Cf. AAS 98 (2006), 755-779.
[6] Concile Œcuménique Vatican II, Const. dogm. Lumen gentium (21 novembre 1964), n. 10
[7] Ibid, n. 12.
[8] François, Exhort. Ap. Evangelii gaudium, 24 novembre, n. 119.
[9] Ibid, n. 120.
[10] Cf. François, Discours à l’occasion de la Rencontre avec les Evêques responsables du Conseil Episcopal Latino-américain (C.E.L.AM), dans le cadre la Rencontre de la Réunion générale de Coordination, Rio de Janeiro, 28 juillet 2013, nn. 5, 4 ; Id., Discours à l’occasion de la Rencontre avec le clergé, les personnes de vie consacrée, et des membres de conseils pastoraux, Assise, 4 octobre 2013.
[11] Cf. Conc. Œcum. Vat. II, Const. past. Gaudium et spes, 7 décembre 1965, n. 1.
[12] Cf. François , Exhort. apost. Evangelii gaudium, n. 171.
[13] Cf. Conc. Œcum. Vat. II, Const. dogm. Lumen gentium, n. 12.
[14] François, Discours à l’occasion de la veillée de prière en préparation au Synode sur la famille, 4 octobre 2014.
[15] Conc. Œcum. Vat. I, Const. dogm. Pastor aeternus, 18 juillet 1870, chap. IV: Denz. 3074. Cf. Codex Iuris Canonici, c. 749 § 1.
[16] François, Discours pour la conclusion de la 3ème Assemblée Générale Extraordinaire du Synode des Evêques, 18 octobre 2014.
[17] Conc. Œcum. Vat. II, Const. dogm. Lumen gentium, n. 23. Cf. Conc. Œcum. Vat. I, Const. dogm. Pastor aeternus, Prologo : Denz. 3051.
[18] Cf. Conc. Œcum. Vat. II, Const. dogm. Lumen gentium, n. 22. Decr. Christus Dominus, 28 octobre 1965, n. 4.
[19] Saint Jean Chrysostome, Explicatio in ps 149 : PG 55, 493.
[20] Cf. Conc. Œcum. Vat. II, Const. dogm. Lumen gentium, n. 27.
[21] François, Discours pour la conclusion de la 3ème Assemblée Générale Extraordinaire du Synode des Evêques, 18 octobre 2014.
[22] Cf. Codex Juris Canonici, cann. 460-468.
[23] Cf. ibid. can. 495-514.
[24] Cf. ibid. can. 431-459.
[25] François, Exhort. apost. Evangelii gaudium, n. 16 ; cf. ibid. n. 32.
[26] Cf. Conc. œcum. Vat. II, Décret Christus Dominus, n. 5 ; Codex Juris Canonici, cann. 460-468.
[27] Cf. Saint Jean-Paul II, Exhort. apost. postsynod. Pastores gregis, 16 octobre 2003, n. 8.
[28] François, Discours à la délégation œcuménique du Patriarcat de Constantinople, 27 juin 2015.
[29] Cf. Saint Ignace d’Antioche, Epistula ad romanos, Proemio : PG 5, 686.
[30] François, Exhort. apost. Evangelii gaudium, n. 32.
[31] Saint Jean-Paul II, Lett. enc. Ut unum sint, 25 mai 1995, n. 95.
[32] Cf. François, Exhort. apost. Evangelii gaudium, n. 186-192 ; Lett.enc. Laudato si’ 24 mai 2015, nn. 156.162.

Source : w2.vatican.va/…/papa-francesco_…

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Album ACTU
Sylvanus
@Ne nous laissez pas sucomber Merci de votre nouveau message. Dieu vous bénisse.
Ne nous laissez pas sucomber
Vous mettez avdenise ,GChevalier et Sylvanus dans un sac vous secoué très fort il vous reste de la bouilles d’Évangile à la sauce modernopersonnelle .vive la joie.
dvdenise
Pour comprendre le petit rituel social du lavement des pieds, il faut le remettre dans son contexte moyen-oriental de l’époque de Jésus. La majeure partie de la population se déplace à pieds, chaussée de simples sandalettes de cuir, les pieds nus et sur des routes et chemins poussiéreux. Certains pouvaient se déplacer tout au plus sur un âne, mais ce dernier servait le plus souvent à porter …Plus
Pour comprendre le petit rituel social du lavement des pieds, il faut le remettre dans son contexte moyen-oriental de l’époque de Jésus. La majeure partie de la population se déplace à pieds, chaussée de simples sandalettes de cuir, les pieds nus et sur des routes et chemins poussiéreux. Certains pouvaient se déplacer tout au plus sur un âne, mais ce dernier servait le plus souvent à porter les marchandises. Les chevaux étaient réservés aux soldats et les chars, aux plus riches. On peut encore voir aujourd’hui, comment se déplacent les bédouins du désert. Ils parcourent des centaines de kilomètres à pieds, tandis que leurs chameaux, lourdement chargés, transportent les marchandises.
Lorsqu’il parvenait à destination, le voyageur attendait de son hôte le petit rituel du lavement et rafraîchissement des pieds. Après de longues heures de marche, cette attention permettait de se détendre et de se débarrasser de la poussière du chemin qui collait à la peau. Cela me rappelle ce que font les randonneurs après de longues heures de marche en montagne. L’arrêt se fait généralement au bord d’un petit torrent. On en profite alors pour enlever les chaussures de montagnes et pour se tremper les pieds dans une eau bien fraîche. Il n’y a rien de plus agréable pour évacuer un peu la fatigue.

Le rituel juif du lavement des pieds procède de la même logique, mais il appartient en plus aux lois de l’hospitalité. Cet aspect est souligné par Jésus qui s’adresse à Simon, le pharisien qui l’a invité (Lc 7,44-46). Il lui fait le reproche de ne l’avoir pas accueilli selon les règles, tandis que la femme qui pleure sur ses pieds, le fait à sa manière : « Tu vois cette femme? Je suis entré chez toi et tu ne m'as pas donné d'eau pour mes pieds; mais elle m'a lavé les pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas reçu en m'embrassant; mais elle n'a pas cessé de m'embrasser les pieds depuis que je suis entré. Tu n'as pas répandu d'huile sur ma tête ; mais elle a répandu du parfum sur mes pieds. » La vie en société – dans le Judaïsme de l’époque de Jésus, comme dans toute société humaine organisée – obéit à des règles de bonne conduite et parmi elles, on trouve la possibilité donnée au visiteur de se rafraîchir et de se laver les pieds. Un autre exemple tiré de la Genèse (43,24) : « L’homme fit entrer tous les frères chez Joseph. On leur apporta de l'eau pour se laver les pieds et on donna du fourrage à leurs ânes. » (Voir aussi :Gn 18,4 ; 19,2 ; 24,32)
Pour être en mesure d’apprécier toute la signification qu’il prendra dans le geste de Jésus, il faut savoir que, dans la société juive plus aisée, ce geste est posé par le serviteur ou l’esclave dont c’est la charge. C’est une tâche considérée comme humiliante et elle est considérée – dans l’ordre de valeur hiérarchique des serviteurs de maison – comme la plus basse. C’est ce qui explique la réaction violente de Pierre qui voit son rabbi bien-aimé qui prend la position du dernier des serviteurs ou de l’esclave, devant ses propres disciples : Quoi! Tu veux me laver les pieds, toi le Seigneur et le maître!... Non! C’est inacceptable! C’est pas ta place, ni ton rôle! (d’après Jn 13,6) Pierre ne comprend pas. Il est profondément choqué quand il voit Jésus bousculer ainsi l’ordre et les usages d’une société, que lui, Pierre, a toujours respectés et tenus pour respectables. C’est vrai que Jésus ne déteste pas de bousculer un peu ses propres amis.
Il est temps d’en venir à l’épisode du lavement des pieds
Vous trouvez l’épisode du lavement des pieds dans le récit qu’en fait Jean, l’évangéliste, au chapitre 13,1-20. Il est le seul à en parler et le situe au moment du dernier repas que Jésus prend avec ses disciples, la veille de sa passion. La tradition chrétienne le célèbre le soir du Jeudi-Saint, en même temps que l’institution de l’Eucharistie. L’évangéliste évoque sobrement l’événement.

Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue, l’heure de passer de ce monde au Père, lui, qui avait aimé les siens qui sont dans le monde, les aima jusqu’à l’extrême... Jésus se lève de table, dépose son vêtement et prend un linge dont il se ceint. Il verse ensuite de l’eau dans un bassin et commence à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. (Jn 13,1-5)

Avant d’y réfléchir plus théologiquement, rappelons-nous à qui, dans la société juive, est dévolu ce service, et prenons le temps d’imaginer la tête des disciples devant le geste de Jésus! Voilà que le maître vénéré, le Messie imaginé comme un chef de guerre victorieux de tous les ennemis d’Israël, prend le rôle du serviteur.
Visiblement il ne se contente pas de faire de la figuration liturgique. Preuve en est la réaction de Pierre qui ne supporte pas l’idée de voir son maître s’abaisser ainsi devant lui:Toi, Seigneur, me laver les pieds! Une telle interpellation résume à elle seule le caractère scandaleux du geste de Jésus. De toutes ses forces, le disciple cherche à l’en dissuader. Ne devrait-il pas plutôt garder son rang? Une telle position est trop humiliante pour un homme tel que lui. Les repères habituels sont brouillés. Pour Pierre et de ses compagnons, la place du Messie Fils de Dieu est du côté des puissants, de ces personnes qui se font servir et non le contraire.
Jésus comprend la difficulté de son disciple. Un tel renversement de rôle est vraiment impensable à l’époque, tant il bouscule profondément l’ordre hiérarchique du monde. Alors il l’invite à la patience. Ce que je fais, tu ne peux le comprendre à présent, mais par la suite tu comprendras. Mais Pierre redouble d’indignation et refuse un tel abaissement: Me laver les pieds à moi! Jamais! La réponse de Jésus tombe alors comme le couperet: Si je ne te lave pas, tu ne peux avoir part avec moi! Le refus d’entrer dans la perspective de Jésus sépare le disciple de son maître et du bonheur de vivre en sa présence. Pierre comprend le risque de manquer quelque chose d’essentiel. Sans plus réfléchir, il se déclare prêt à se laisser laver les pieds, les mains et même la tête... Il tient de toutes ses forces à rester l’ami de Jésus, mais, de manière évidente, il ne comprend toujours pas le sens que Jésus donne à son geste.
Entrons maintenant dans la signification donnée par Jésus à son geste
On le voit d’emblée : Jésus opère un changement complet de valeurs. Il n’a d’ailleurs jamais caché sa pensée. Il en a parlé plusieurs fois tout au long du chemin qu’ils ont parcouru ensemble, mais le message n’est pas encore passé. Il faut perdre sa vie, pour la gagner, disait-il, se faire le serviteur des autres, pour être grand, choisir la dernière place pour atteindre la première, devenir petit comme un enfant… Les disciples ont tous entendu ces paroles, visiblement sans trop y prêter attention. Mais lorsqu’ils voient leur Maître et Seigneur avec son linge et sa cruche pleine d’eau, ils ne comprennent plus. Cela n’est pourtant que la mise en pratique d’un des aspects les plus significatifs de son enseignement. On voit bien que, pour être comprise, la Parole doit être vécue par la personne qui la dit. Seul un témoignage vivant est crédible.
L’explication vient tout à la fin: Comprenez-vous ce que j’ai fait pour vous? Vous m’appelez Maître et Seigneur et vous dites bien car je le suis. Dès lors, si je vous ai lavé les pieds, MOI, LE SEIGNEUR ET LE MAÎTRE, vous devez vous aussi vous laver les pieds les uns aux autres... ce que j’ai fait pour vous, faites-le, vous aussi!
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En résumé, Jésus leur fait comprendre qu'ils doivent être d'humbles serviteurs envers les autres.
GChevalier
@Sylvanus Tu ne peux même pas verser 1 € ? Voilà qui est fort de café ! Tu vis donc dans une cabane de jardin dont le toit est défoncée ?
Sylvanus
@GChevalier Pour le moment, je n'ai pas les moyens. Je viens de verser mon denier du culte, et je suis dans une situation assez difficile en ce moment.
GChevalier
@Sylvanus Alors vas-tu débourser oui ou non ?
Sylvanus
@GChevalier Oui, vous racontez n'importe quoi. Après cette calomnie parlant d'"Église infernale" comprenant à contre sens les propos du pape, vous nous avez gratifié d'une superbe autre fausse information sur le fait que le pape "abolit le sacrement de pénitence" (alors qu'il loue ce sacrement dans le texte que vous avez joint).
Si vous appelez "jacasser comme une vieille pie" le fait de rétablir …Plus
@GChevalier Oui, vous racontez n'importe quoi. Après cette calomnie parlant d'"Église infernale" comprenant à contre sens les propos du pape, vous nous avez gratifié d'une superbe autre fausse information sur le fait que le pape "abolit le sacrement de pénitence" (alors qu'il loue ce sacrement dans le texte que vous avez joint).

Si vous appelez "jacasser comme une vieille pie" le fait de rétablir la vérité, oui, je le revendique! Quand au fait que je soit un "gros-monsieur", vous délirez à nouveau.
Je ne sais comment on peut être chrétien est dire une telle suite de mensonges et de calomnies.
GChevalier
@Sylvanus Nous voilà repartis pour un tour : l'éclaircie a été de courte durée. Écoute, camarade-chef ! Au lieu de jacasser comme une vieille pie, tu ferais mieux d'aller ici gloriatv.kindful.com pour faire un don à GTV qui a besoin de 8500 € ; et comme tu es un Gros-MONSIEUR, tu peux leur passer 10 000 € qui équivalent pour toi à 1 €. Pigé patron ?
Roy-XXIII
Une autre ... Arnaud Dumouch 03/10/2014 17:10:29 Je sais. Jésus n'aurait pas du mettre à part Pierre comme il l'a fait. Il aurait dû mettre toujours les 12 à égalité de mission. Je pense qu'il aurait pu (il est tout puissant) donner le charisme d'infaillibilité doctrinal au 12 ensemble (donc au Concile). Cependant, s'il n'a pas fait cela, c'est sûrement volontairement.
Tu entend ça SylvManusPlus
Une autre ... Arnaud Dumouch 03/10/2014 17:10:29 Je sais. Jésus n'aurait pas du mettre à part Pierre comme il l'a fait. Il aurait dû mettre toujours les 12 à égalité de mission. Je pense qu'il aurait pu (il est tout puissant) donner le charisme d'infaillibilité doctrinal au 12 ensemble (donc au Concile). Cependant, s'il n'a pas fait cela, c'est sûrement volontairement.

Tu entend ça SylvManus ? 😀 😁
Spina Christi 2
@Roy-XXIII
dvdenise "La faiblesse de Dieu..."
Allez encore un petit effort, et qui sait, peut-être que comme les musulmans le croient par le coran, les catholiques diront-ils bientôt avec eux qu'en plus d'être "faible" Dieu peut aussi se tromper ?
Après tout Mr Dumouch ne prétend-il pas que "Dieu ne savait pas" qu'Abram allait avoir un fils avec Agar ?
"Aïe aïe, on est mal... Ah on est mal..."
Plus
@Roy-XXIII

dvdenise "La faiblesse de Dieu..."

Allez encore un petit effort, et qui sait, peut-être que comme les musulmans le croient par le coran, les catholiques diront-ils bientôt avec eux qu'en plus d'être "faible" Dieu peut aussi se tromper ?

Après tout Mr Dumouch ne prétend-il pas que "Dieu ne savait pas" qu'Abram allait avoir un fils avec Agar ?

"Aïe aïe, on est mal... Ah on est mal..."
Spina Christi 2
dvdenise il y a 5 minutes
"Le lavement des pieds"
Merci Denise ! 🤗
"L’explication vient tout à la fin :
"Comprenez-vous ce que j’ai fait pour VOUS
(mes apôtres et disciples) ? VOUS (mes apôtres et disciples) m’appelez Maître et Seigneur et vous dites bien car je le suis. Dès lors, si je VOUS (mes apôtres et disciples) ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, VOUS (mes disciples) …
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dvdenise il y a 5 minutes
"Le lavement des pieds"

Merci Denise ! 🤗

"L’explication vient tout à la fin :
"Comprenez-vous ce que j’ai fait pour VOUS
(mes apôtres et disciples) ? VOUS (mes apôtres et disciples) m’appelez Maître et Seigneur et vous dites bien car je le suis. Dès lors, si je VOUS (mes apôtres et disciples) ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, VOUS (mes disciples) devez VOUS AUSSI (mes disciples) VOUS laver les pieds LES UNS AUX AUTRES... ce que j’ai fait pour VOUS (mes apôtres et disciples), faites-le, vous aussi !"

Mais depuis que François a pris DOUZE migrants musulmans au Vatican (ben oui, les chrétiens -ces idiots, ils n'avaient pas de papiers en règle, ah ben ça alors, ah là là ...!) peut-être que tous ces "VOUS" incluent aussi les musulmans antichrist comme disciples du Seigneur ?
Va savoir avec les modernistes...


✍️ 😇
Roy-XXIII
Extrait de dvdenise "La faiblesse de Dieu est étroitement liée à la vulnérabilité de l’amour. Parce qu’il est, dans la totalité de son être, Amour, Dieu ne s’approche de l’être humain que dans l’extrême fragilité d’un amour offert gratuitement, avec la patience infinie de celui qui attend le moment favorable où il pourra le déclarer. Comme tout amour, celui de Dieu pour l’être humain …Plus
Extrait de dvdenise "La faiblesse de Dieu est étroitement liée à la vulnérabilité de l’amour. Parce qu’il est, dans la totalité de son être, Amour, Dieu ne s’approche de l’être humain que dans l’extrême fragilité d’un amour offert gratuitement, avec la patience infinie de celui qui attend le moment favorable où il pourra le déclarer. Comme tout amour, celui de Dieu pour l’être humain est désarmé, livré sans défense à la réponse qu’il recevra, acceptation ou refus. Dieu est faible parce qu’il ne sait qu’aimer;"
VS
Arnaud Dumouch beaucoup refuserons le paradis devant l'immensité de l'humilité et de l'amour de dieu, déçu de ce que dieu ne soit "QUE CELA". En comparaison, quelle dignité, quelle grandeur chez Lucifer. [ …… ]
dvdenise
Roy-XXIII
J'avais bien aimé celle là aussi Spina Christi 2
Arnaud Dumouch Pastorale catholique 24 ─ L’amour des ennemis, norme du progrès chrétien (19:45mn) Jésus a dit : Je ne te condamne pas va et ne pèche plus (c’est ce qu’il a dit ) ! (Si jésus avait dit) Mais il n’a pas dit : Va et ne pèche plus, plus jamais, ne fais plus aucun péchési il l’avait dit ça cette pauvre femme ce serait …Plus
J'avais bien aimé celle là aussi Spina Christi 2

Arnaud Dumouch Pastorale catholique 24 ─ L’amour des ennemis, norme du progrès chrétien (19:45mn) Jésus a dit : Je ne te condamne pas va et ne pèche plus (c’est ce qu’il a dit ) ! (Si jésus avait dit) Mais il n’a pas dit : Va et ne pèche plus, plus jamais, ne fais plus aucun péchési il l’avait dit ça cette pauvre femme ce serait désespérée
Roy-XXIII
Toute cette histoire n'est peut être qu'un Fake ?! Mais (pour le coup) nous n'en savons ni n'en saurons jamais rien ...
1 autre commentaire de Roy-XXIII
Roy-XXIII
SylvManus "Quand à savoir si le Christ lui-même a fait cela, l'évangile n'en parle pas. Cela ne veut pas dire qu'il ne l'a pas fait, mais que nous n'en savons rien."
🤦Plus
SylvManus "Quand à savoir si le Christ lui-même a fait cela, l'évangile n'en parle pas. Cela ne veut pas dire qu'il ne l'a pas fait, mais que nous n'en savons rien."

🤦
Sylvanus
@Spina Christi 2 Le lavement des pieds était un acte pratiqué dans les monastères, pour tout hôte (je n'ai toutefois pas trouvé pour le moment la règle l'attestant). À Solesmes, par exemple, sauf erreur de ma part, il y a un rite de lavement des mains.
Dans le rituel romain, aucune condition n'est demandée pour les personnes à qui les pieds sont lavés durant le jeudi saint, sinon d'être de sexe …Plus
@Spina Christi 2 Le lavement des pieds était un acte pratiqué dans les monastères, pour tout hôte (je n'ai toutefois pas trouvé pour le moment la règle l'attestant). À Solesmes, par exemple, sauf erreur de ma part, il y a un rite de lavement des mains.

Dans le rituel romain, aucune condition n'est demandée pour les personnes à qui les pieds sont lavés durant le jeudi saint, sinon d'être de sexe masculin.
Par ailleurs, comme le rappelle saint Jean : "Jésus a fait encore beaucoup de choses. Si on les racontait par écrit l'une après l'autre, je pense que le monde entier ne pourrait contenir les livres que l'on écrirait." (Jn 21, 25).
Spina Christi 2
Sylvanus il y a 10 minutes
"Laver les pieds de nos ennemis peut être une manifestation de cette charité."
✍️
"Simon Pierre lui dit :
Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête.
Jésus lui dit :
Celui qui est lavé n'a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur ; et vous êtes purs, mais non pas tous."

Mais peut-être les modernistes anathèmes dans ce …
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Sylvanus il y a 10 minutes
"Laver les pieds de nos ennemis peut être une manifestation de cette charité."

✍️
"Simon Pierre lui dit :
Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête.
Jésus lui dit :
Celui qui est lavé n'a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur ; et vous êtes purs, mais non pas tous."


Mais peut-être les modernistes anathèmes dans ce qu'ils apportent des enseignements différents considèrent-ils avec François que les musulmans auxquels il a lavé les pieds n'avaient besoin que de cela pour être "entièrement purs" ?

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Les perles se font nombreuses en cette saison...


"Quand à savoir si le Christ lui-même a fait cela, l'évangile n'en parle pas. Cela ne veut pas dire qu'il ne l'a pas fait, mais que nous n'en savons rien."

Ça me fait un peu penser à ce zigoto qui avait écrit sur GTV il y a 2 ou 3 mois (il en fut très justement banni pour cela) une débilité profonde du genre "certains disent que Jésus et Jean avaient des relations homosexuelles mais ceci dit personne n'en sait rien"...

🤨
Sylvanus
@GChevalier Merci de ce nouveau nom, qui rappelle les insultes que les chrétiens recevaient dans l'antiquité.
Sylvanus
@Roy-XXIII Jésus nous a dit de traiter nos ennemis avec la plus grande charité : "Mais je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient." Lc 6, 27-28. Laver les pieds de nos ennemis peut être une manifestation de cette charité.
Quand à savoir si le Christ lui-même …Plus
@Roy-XXIII Jésus nous a dit de traiter nos ennemis avec la plus grande charité : "Mais je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient." Lc 6, 27-28. Laver les pieds de nos ennemis peut être une manifestation de cette charité.
Quand à savoir si le Christ lui-même a fait cela, l'évangile n'en parle pas. Cela ne veut pas dire qu'il ne l'a pas fait, mais que nous n'en savons rien.